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25/11/2018

Paupérisation


  "A l’heure où la France pauvre et modeste des Gilets jaunes fait savoir ses difficultés à se nourrir, à se loger, à se vêtir et son impossibilité d’offrir des sorties, des loisirs ou des vacances à ses enfants, Carlos Ghosn, grand patron français (mais aussi brésilien et libanais, il a la triple nationalité), se fait arrêter au Japon parce qu’il fraude le fisc… Pauvre chéri : il ne gagnait que 16 millions d’euros par an ! Il lui fallait bien mettre un peu d’argent de côté s’il voulait survivre un peu…

  J’y vois un symbole de la paupérisation induite par ce libéralisme que Mitterrand fait entrer dans la bergerie française en 1983 avec les intellectuels médiatiques du moment, Nouveaux Philosophes en tête. Des pauvres de plus en plus pauvres et de plus en plus nombreux, puis des riches de plus en plus riches et de moins en moins nombreux : voilà ce qu’est la paupérisation. L’Empire maastrichtien est la créature des clones de Carlos Ghosn qui paupérisent à tour de bras. Macron est l’un d’entre eux.

Les journalistes des médias dominants clament partout que le message des Gilets jaunes est confus, invisible, illisible, divers, diffus, multiple, contradictoire : non, il ne l’est pas. Il est même très clair : ce que dénoncent les Gilets jaunes, c’est tout simplement cela : la paupérisation.

  On le voit dans les reportages, ce peuple-là n’est pas doué pour la rhétorique et la sophistique, la dialectique et la parole. Il dit simplement et clairement des choses simples et claires que les diplômés des écoles de journalisme, de Science Po, de l’ENA ou de Normale Sup ne comprennent pas parce que ça dépasse leur entendement. Ils sont pauvres et l’engeance qui tient le pouvoir, politique, médiatique et économique, ne sait pas ce que signifie faire manger une famille avec 5 euros par repas. Ils ne le savent pas…"

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08/10/2018

#Me Too:Too much! (Nadia Lebrun)

#MeToo : Too much !  par Nadia Lebrun

Un an après l'éclatement du scandale, l'affaire Harvey Weinstein continue de produire ses effets sur la société, et ce jusqu'en France, redéfinissant les relations entre hommes et femmes. Pour Nadia Le Brun, les choses vont trop loin.

                                                                          ***

 

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Tout n’a pas commencé il y a un an quand des actrices d’Hollywood ont accusé le porc-ducteur Harvey Weinstein de les avoir agressées en les obligeant à se soumettre à des scènes « porc-nographiques ». En 2013, dans son livre Belle et bête (Stock) Marcella Iacub dénonçait Dominique Strauss-Kahn en ces termes : «Je n’ai jamais cessé de te voir tel que tu étais, un porc.»

Mais c’est bien la mise en cause publique d’Harvey Weinstein qui a donné le vrai départ du mouvement #Metoo – «balance ton porc» dans la version française. Un mouvement massif, mondial, qui touche tous les pays développés. Un mouvement faisant fi de toute hiérarchie, mettant dans le même sac les viols avérés, les gestes déplacés, la drague un peu lourde, comme autant d’attaques insupportables vis à vis des femmes. Au point qu’aux Etats-Unis, les hommes répugnent à prendre l’ascenseur seuls avec une femme ; au point que dans sa chartre interne, la société Netflix interdit désormais à ses collaborateurs de fixer du regard ses collègues. La limite est précise : 5 secondes d’affilée, au-delà desquelles il y a présomption de harcèlement ! Un mouvement dans lequel se sont engouffrées les féministes et les opportunistes, à l’image de Marlène Schiappa, secrétaire d’Etat chargée de l’égalité entre les hommes et les femmes qui a trouvé dans ce combat médiatique le bon filon de parfaire son image et sa communication.

L’intention d’encourager les femmes à témoigner des agressions sexuelles et des harcèlements qu’elles subissent, particulièrement au travail, est évidemment indispensable. Et louable. Mais, quitte à choquer les féministes patentées, la question mérite d’être posée : les effets pervers d’un tel déferlement de haine, qui promeut les dénonciations, foule au pied la présomption d’innocence et nie toute la complexité des rapports amoureux ne sont-ils pas aussi grave, voir plus, que les maux dénoncés ?

 

L’intention d’encourager les femmes à témoigner des agressions sexuelles et des harcèlements qu’elles subissent, particulièrement au travail est évidemment indispensable

Même si je mesure l’indécence de faire porter aux victimes une part de la responsabilité des agressions, la question mérite d’être posée. J’ai moi-même été confrontée à des situations ambiguës, par exemple lorsqu’un de mes boss m’a proposé de le rejoindre le soir pour parler boulot. Il m’avait suffi de répondre, direct : « On en parle demain matin, 9 heures, ça vous convient ? » Fin de l’histoire. En interview, il m’est arrivé aussi de me retrouver face à des hommes flagorneurs, leurs mains pesantes posées sur ma cuisse, me proposant sans complexe une relation sexuelle en échange d’un avancement dans ma carrière. Je les ai toujours remis à leur place en raillant leur médiocrité et l’absurdité de leur démarche. Parfois, une pirouette ou une plaisanterie suffisent pour les tenir à distance, tant il est vrai que les porcs, eux aussi, ont besoin de trouver des portes de sortie.

Certes, toutes les femmes n’ont pas ce répondant. Nous ne sommes pas égales face aux agressions sexistes. Il y a des situations de dépendance économique ou de fragilité personnelle – parfois les deux s’ajoutent – qui rendent la situation inextricable. Alors la solidarité, évidemment, doit jouer. Il m’est arrivé d’aider des femmes, démunies et sans ressources, à porter plainte contre « des porcs » qui prenaient plaisir à les avilir.

 

En revanche, pour d’autres, on peut se demander si le combat féministe, le besoin de notoriété et d’autres motivations ne sont pas à l’origine de leur révolte médiatique. Comment ne pas s’interroger, par exemple, sur l’histoire de l’actrice d’origine italienne Asia Argento qui a fait lever, dans la ferveur féministe, l’assemblée du dernier festival de Cannes. Une victime ? Lorsqu’elle rencontre Weinstein, en 2004, elle a 29 ans et est déjà célèbre, «Je venais de faire un film pour lui, distribué par Miramax, raconte-t-elle : il m’a invitée dans sa suite dans un palace du Cap d’Antibes [...] Il est allé dans sa salle de bain, en est ressorti en peignoir, avec de la crème».

Après un refus de le masser, il l’aurait plaquée de force, contre le lit. «Il m’a peloté, m’a remonté la jupe, a glissé sa langue entre mes cuisses», raconte Asia Argento qui donne des détails de son viol avant d’ajouter : «J’ai simulé un orgasme. Quand il a terminé, je me suis assise sur le lit, ma robe de travers, mon maquillage défait. Je lui ai dit : "Je ne suis pas une pute !" Il m’a répondu : "Haha, très drôle, je te ferai un T-shirt avec ça marqué dessus !"» J’avoue avoir du mal à comprendre comment cette actrice à fort tempérament, avec déjà une vingtaine de films à son actif, puisse se jeter ainsi dans la gueule du loup – en l’occurrence le groin du porc – le soir, dans sa chambre d’hôtel. Innocence, inconscience ou frustration après une relation mal vécue ? La crédibilité d’Asia Argento s’est émoussée lorsqu’elle a été accusée, elle-même, d’agression sexuelle à l’égard de Jimmy Bennett, un acteur de 17 ans. Et plus encore lorsqu’il lui a fallu reconnaître les faits, après les avoir vigoureusement démentis.

 

En tant que femme, ce qui me choque le plus dans le mouvement #Me Too ou plutôt dans ces excès, c’est l’idée sous-jacente que le sexe dit faible est composé d’idiotes

 

Comment ne pas s’interroger aussi sur les motivations de cette comédienne de 22 ans qui accuse Gérard Depardieu de l’avoir violée à son domicile. Elle s’y est rendue le 7 août dernier et une seconde fois le 13 août avant de déposer plainte quinze jours plus tard. Pourquoi est-elle retournée chez lui après ce qui se serait passé ?

En tant que femme, ce qui me choque le plus dans le mouvement #Me Too ou plutôt dans ces excès, c’est l’idée sous-jacente que le sexe dit faible est composé d’idiotes, de naïves, nées pour être dominées. En se présentant systématiquement en victimes, les femmes se placent en position inférieure. De ce fait, à mes yeux, les féministes nourrissent le mal qu’elles prétendent dénoncer.

 

D’ailleurs 70% des Français estiment que le mouvement #MeToo n’a pas eu d’effet sur la lutte contre les violences subies par les femmes, selon un sondage Harris Interactif pour RTL Girls du 25 et 26 septembre dernier. Si, 32% des interrogés estiment que les témoignages d’abus partagés par la gente féminine sur les réseaux sociaux a eu des conséquences plutôt positive, six personnes sur dix sont sceptique vis-à-vis des mesures entreprises par le gouvernement. Alors qu’Emmanuel Macron avait fait des violences envers les femmes, la grande cause de son quinquennat.

Je suis avec et pour les femmes, féminine et pas féministe dans l’état d’esprit #Metoo. J’aime avoir le plaisir du jeu de la séduction, j’avoue être transportée par la détermination d’un homme pour me conquérir. En assumant et en revendiquant ma féminité, je suis un être différent des hommes mais en rien inférieur à eux. Bien au contraire.

La lutte contre le harcèlement sexuel passe d’abord par l’éducation des jeunes hommes et des jeunes femmes, par la galanterie, par le respect de la laïcité, par l’égalité des salaires. Et, bien sûr, en cas d’agression avérée vis à vis de femmes qui n’ont pas ou peu de répondant, une prise en charge par les associations, auxquelles, hélas, le pouvoir en place — malgré les beaux discours médiatiques de Marlène Schiappa — ne donne pas les moyens suffisants d’agir efficacement. Et bien entendu, en bout de chaîne, une répression sans états d’âme.

Mais, c’est une évidence aujourd’hui occultée, tous les hommes ne sont pas des porcs, loin s’en faut. J’aime leurs qualités, leurs défauts : c’est avec eux et non contre eux que les femmes doivent mener leur combat pour en finir avec le sexisme.

source

27/09/2018

Etat profond et manipulation des peuples

Autre article intéressant de Zevengeur sur son blog

Petit guide de survie intellectuelle au royaume de l’oligarchie et de l’état profond

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Dans son célèbre ouvrage « De l’esprit des lois » publié au 18e siècle, Montesquieu théorisa suivant trois axes la répartition et la séparation des pouvoirs de l’état avec le législatif, l’exécutif et le judiciaire.
Ultérieurement, un quatrième pouvoir concernant les moyens de communications au sens large ou médias de masses dits « Mainstream » fut ajouté à la liste du fait, dans le cadre d’un régime démocratique, de son énorme influence sur les électeurs.

A l’heure où en occident une oligarchie financière systémique et sans visage a réussit à prendre le quasi contrôle de tous ces pouvoirs, il est nécessaire de comprendre qui elle est ainsi que ses modes de fonctionnement afin d’appliquer l’un des célèbres adages de Sun Tzu :
« Pour vaincre l’ennemi, il faut connaitre l’ennemi ! »

L’objectif pour les peuples est ambitieux, il s’agit de remettre le diable dans sa boite en passant par l’étape incontournable d’une prise de conscience massive des cerveaux.
Ces derniers sont aujourd’hui, comme l’ont dénoncé par exemple Bourdieu [1] ou Chomsky [2], largement sous contrôle de l’influence télévisuelle et plus généralement des médias « Mainstream » encore appelés « MSM » (*) devenus l’un des bras armés de l’oligarchie.

(*) MainStream Médias

L’oligarchie est constituée d’une minorité d’individus qui concentre entre ses mains une part majeure des richesses mondiales.
Que sait on au juste sur cette dernière et sur ses modes d’action ?

 

Géopolitique, oligarchie et état profond

La situation actuelle est la résultante d’une généalogie événementielle dont les origines remontent à 1945 lors du partage du monde entre l’est et l’ouest durant la conférence de Yalta.

A la fin de la seconde guerre mondiale lors des négociations de Yalta entre les vainqueurs russes, américains et britanniques, le monde fut divisé en deux blocs avec d’un coté le bloc-BAO pour « Bloc Américano Occidental » et de l’autre le bloc soviétique constitué de l’URSS et des pays limitrophes d’Europe de l’est.

Dans le domaine financier, le système monétaire mondial fut basé sur l’hégémonie du dollar américain avec les accords de Bretton Woods ayant conduit à la création de deux institutions d’obédience occidentale : la Banque Mondiale (BM) et le Fond Monétaire International (FMI).
L’ONU fut également créée à cette époque afin de donner un cadre législatif au droit international ainsi qu’une tribune mondiale permettant de prévenir les conflits par le dialogue.

Cette situation perdura durant un demi siècle jusqu’à la disparition endogène du bloc soviétique en 1991, les États-Unis devinrent durant un temps les leaders d’un monde unipolaire.

Cependant, au début du 21e siècle la progression fulgurante de la Chine puis le retour de la Russie (*) sous l’action très efficace de Vladimir Poutine mirent fin assez rapidement à cette hégémonie.

(*) Après un début de pillage du pays sur le cadavre de l’URSS durant les années 1990.

Ces deux nouvelles superpuissances, économique pour la Chine et militaire pour la Russie, conduisirent à la création du bloc économique BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud) et surtout de l’Organisation de Coopération de Shanghai (OCS) trop méconnue en occident.
Ces deux institutions associées à la création de la banque des BRICS sont complètement indépendantes de leurs concurrentes du monde occidental.

Nous sommes entrés aujourd’hui dans une situation multipolaire avec le bloc BAO constitué de deux pôles économiques que sont les USA et l’Europe de l’ouest et en face le bloc BRICS dominé par le couple Chine-Russie.

Économiquement parlant, américains et européens sont dans une situation critique avec leurs déficits chroniques induisant des montagnes de dettes contrairement aux BRICS créanciers de ces derniers et dont le PIB va bientôt dépasser celui du bloc BAO [3].

A l’heure où un rapprochement économique alternatif se fait à travers l’OCS, le bloc BAO est non seulement en concurrence avec les puissances émergentes mais également en interne. En effet, les USA mènent une guerre économique sans merci à leurs vassaux européens comme l’avait reconnu François Mitterrand peu de temps avant sa disparition.

Pour comprendre le cas américain, il faut avoir à l’esprit quels sont les véritables centres de pouvoir dans ce pays.
Hormis le pouvoir politique exécutif, soit le président des États-Unis et le congrès, on distingue d’abord au sommet de la pyramide la fameuse oligarchie financière mondialisée constituée de ceux qui détiennent les capitaux, à savoir les actionnaires des entreprises multinationales par ailleurs en concurrences entres elles, ce sont les fameux 1% qui détiennent plus de richesses que les 99% restants.
Le seul objectif de cette dernière est de s’enrichir toujours plus quel qu’en soit le moyen et quelles qu’en soient les conséquences, en premier lieu au détriment des salariés qui produisent les richesses par leur travail et en second lieu en minimisant les contributions fiscales et sociales.

Cependant, l’oligarchie n’est pas seule car il existe un second pôle de pouvoir majoritairement basé aux États-Unis appelé « État profond » (Deep State) sur lequel il est indispensable d’attirer l’attention.

Tout commence lorsque les élites américaines se mirent à croire en leur « destinée manifeste« , ces dernières considérèrent alors non sans hybris que ce pays était le dépositaire d’une mission divine pour répandre -de préférence par la force- la « démocratie à l’américaine » sur toute la planète.
L’état profond est une sorte de marécage ténébreux et méphitique où grouille une faune gluante et vénéneuse de psychopathes dont l’objectif est de prendre le contrôle de toutes les ressources de la planète et accessoirement d’imposer son mode de vie. Pour ce faire, ils comptent sur une suprématie militaire qu’ils tentent de conserver à coups de milliards de dollars.

Deep State

L’identification rigoureuse de ses composants est assez complexe dans la mesure où ce dernier, sans se mettre lui même en avant, use de toute son influence pour imposer sa politique hégémonique à l’exécutif.

L’un de ses constituants majeurs évident concerne le complexe militaro-industriel. Le président Eisenhower avait annoncé en 1961 dans son discours de fin de mandat le risque que ce dernier devienne une entité autonome hors de tout contrôle démocratique.
C’est aujourd’hui et depuis longtemps chose faite.
Avec un budget de la défense d’environ 600 Milliards comparable au PIB de la Suisse, le niveau de puissance correspondant est en théorie vertigineux.
Associé à ce complexe, on trouve l’establishment  et autres neocons’ avec la frange historique des tenants de la destinée manifeste des États-Unis.
Cet ensemble est complété par les différentes agences de renseignement avec en tête la CIA dont les crimes majeurs commis contre des états « non amis » ne sont plus à démontrer. Comme l’a révélé Edward Snowden, la NSA quand à elle est chargée d’espionner la planète entière, alliés compris…
Citons enfin l’influence exogène considérable du lobby israélien AIPAC (CRIF en France) sur la politique étrangère américaine au Moyen-Orient où tous les coups sont permis.

L’oligarchie et l’état profond constituent un ensemble bipolaire aux intérêts parfois divergents. Sa principale caractéristique est de rester le plus discret possible et de faire agir à sa place ceux qui détiennent le pouvoir politique dit « démocratique » en utilisant la MSM comme porte-voix.

La technique de contrôle utilisée est des plus simple, elle consiste à utiliser tous les moyens possibles pour influencer l’exécutif et l’opinion publique, que ce soit par exemple à travers le lobbying ou avec le rachat massif des médias de masse.

L’élection de Trump malgré l’opposition de 95% des médias et les sondages fut un énorme échec pour l’élite.
La folle belliqueuse Hillary Clinton, championne de l’oligarchie US et de l’état profond fut battue à plate-couture par cet industriel milliardaire, certes assez fruste mais plus préoccupé par la réindustrialisation du pays et par la détente avec la Russie que par la spéculation financière et les guerres d’ingérences sans fin.

Nous assistons depuis cette élection à une quasi guerre civile sans merci entre l’administration Trump et ce fameux état profond qui cherche à l’éliminer ou à minima à le soumettre.
Le résultat est que l’on arrive plus très bien à comprendrez qui gouverne dans ce pays comme on peut l’observer à travers une politique étrangère versatile et contradictoire.

Remarquons en particulier que le financement de l’énorme machine de guerre US est de plus en plus difficilement assuré par un état surendetté qui -cette fois sur ordre de l’oligarchie- supprime l’impôt à tout va et taille sans vergogne dans les dépenses sociales.
Ce contexte explique également la violence mise dans les tentatives de destruction du bloc BRICS [3] des insoumis d’en face -et de ses alliés tels que l’Iran ou la Syrie- qui œuvre par ailleurs à se libérer au plus vite des chaines du dollar, l’un des derniers vecteurs d’une puissance américaine sur le déclin.
La chute du billet vert signera la fin définitive de ce qui reste de la puissance impériale, elle ne pourra plus vivre au dessus de ses moyens en faisant marcher la planche à billets et en exportant son inflation.

Venons en maintenant au système de mise sous tutelle des pouvoirs politiques par l’oligarchie.

Un système de pouvoir en poupées russes

Régis Chamagne a décrit le système de pouvoir dans les pseudo démocraties occidentales organisé suivant des cercles concentriques [4].

Au centre, on trouve bien entendu l’oligarchie, ce ramassis de ploutocrates constituée des actionnaires, banques et autres multinationales.

Le dominium mundi de cette dernière est basé sur une convergence d’intérêts adossée à une idéologie commune : libre échange, ultra-libéralisme, mondialisation, affaiblissement des états, etc .
L’oligarchie ne possède pas d’organisation pyramidale, elle serait plutôt de type « rhizomatique » (*) car l
es individus importent peu. Il existe cependant plusieurs instances officieuses d’échanges et de rencontres périodiques telles que le Bilderberg ou la Trilatérale.

(*) Structure horizontale dénuée de niveaux hiérarchiques.

Le second cercle qui entoure et protège le premier est constitué de la classe politique au pouvoir associée à la MSM inféodée au premier cercle qui en sont d’ailleurs les propriétaires [5] [6].

Le troisième cercle comprend l’armée et la police aux ordres du pouvoir politique dont le rôle est la protection du second cercle.

Et enfin, le cercle extérieur est constitué de la population où tout est fait pour qu’elle se tienne tranquille et ne remette pas en cause l’hégémonie des différentes strates du pouvoir.

La puissance potentielle des états forts et non alignés reste cependant un danger pour l’oligarchie.
Cette dernière a aujourd’hui mis en place deux mécanismes de contrôle, ces derniers furent durant un temps limités à l’Europe occidentale mais leur vocation est de s’étendre sans limites :
1) Contrôle économique avec l’UE (Union Européenne)
2) Contrôle militaire avec l’OTAN

Citons également l’anomalie de la gestion privée de la monnaie à travers la privatisation de la FED en 1910 avec le « complot » de l’ile Jekyll.

La partie du monde non alignée (Chine, Russie, certaines nations arabes, etc) avec le bloc BAO fait partie des ennemis à intégrer ou à défaut à détruire. Cette assertion explique la majeure partie des conflits économiques ou géopolitiques que l’on constate aujourd’hui sur la planète comme par exemple en Syrie et en Ukraine.

Coté européen, l’oligarchie avec la complicité de la classe politique [7] a usé de toute son influence pour jeter l’Europe de l’ouest sous la coupe d’institutions supra-nationales à la botte des États-Unis à travers ce qu’Annie Lacroix-Riz a nommé le « Carcan de l’Union Européenne » [8].
L’Amérique possède aussi une arme de destruction massive de ses concurrents économiques à travers l’extraterritorialité du droit US basé sur l’utilisation mondiale du dollar (*) et une institution scélérate dénommée « Advocacy Center« .

(*) Voir en particulier le scandale Alstom où l’état a laissé passer sous contrôle américain une partie de notre industrie nucléaire de défense [9] (résumé ici).

Paradoxe remarquable, le président des États-Unis étant en quasi guerre civile avec l’état profond, ce sont les européistes qui sont maintenant les premiers défenseurs de l’idéologie de ce dernier !

Les dernières élections françaises ont d’ailleurs donné des sueurs froides à l’oligarchie avec le risque d’échec de leur factotum local, cependant tout s’est bien terminé avec la  victoire de l’exécutant Macron [10].

Autre paradoxe, la petite Grande Bretagne sortante de l’UE avec son Brexit est devenue le chef de file du bloc BAO dans sa mesquine politique de diabolisation de la Russie (*) pour cause de « trumpisme » pas vraiment aligné avec cette dernière.

(*) Voir par exemple l’affaire Skripal ou les récentes frappes imbéciles contre la Syrie basées sur des fake news.

L’organisation OTAN, émanation obsolète de la guerre froide avec l’URSS est devenue un outil de vassalisation militaire des USA vis à vis des nations d’Europe de l’ouest avec son extension jusqu’aux frontières de la Russie, violant ainsi la parole donnée à cette dernière.

Pour cornaquer les masses populaires, la première phase consistait à prendre le contrôle des médias, c’est chose faite [5][6].
La seconde phase consistait à mettre au point une rhétorique matraquée par ces derniers afin de masquer un totalitarisme qui ne dit pas son nom.

Coup de chance, cette rhétorique existait déjà pour avoir été développée dans le cadre du management des entreprises sous le nom de « théorie de la (bonne) gouvernance ».

Rhétorique de la gouvernance, médiocratie et extrême-centre

Le philosophe Alain Deneault [11] a effectué un remarquable travail d’analyse des techniques manipulatoires modernes issues des travaux états-uniens menés dans les années 1970 sur le management des entreprises.

Alain Deneault

Après l’échec des techniques de management scientifique des grandes entreprises de l’après-guerre, les théoriciens de l’organisation se sont inspirés de la rhétorique théologique afin de construire un nouveau modèle de domination.

Une théologie de l’entreprise fut alors élaborée suivant trois axes :
. une religion de la marque
. un personnel censé accorder une foi sans réserve dans l’activité de l’entreprise
. un communautarisme d’entreprise incluant ses clients « consommateurs croyants »

La mise en place de cette religion fut associée à une casuistique manipulatoire appelée « gouvernance » basée sur des termes creux mais à connotations laudatives : excellence, innovation, progrès, efficience, etc…

Cette rhétorique lénifiante n’a en réalité d’autre but que de détourner l’attention du seul véritable objectif de l’entreprise qui est de tout donner à l’actionnaire (oligarchie) et de ne laisser que la part congrue au salarié selon un mécanisme bien expliqué par Paul Jorion. Le salarié est alors invité à laisser -s’il en possède- sa réflexion au vestiaire et à endosser l’habit du médiocre, qui signifie littéralement « dans la moyenne ».
Le médiocre ne sera donc ni brillant ni totalement incompétent d’où le choix par Alain Deneault du terme « médiocratie ».

Cette manipulation « incite » le collaborateur de l’entreprise à adhérer à la religion, ou du moins à faire semblant, sous peine d’excommunication se traduisant par un licenciement !

En face des ces pratiques, Alain Deneault a identifié cinq typologie comportementales.
On trouve d’abord le « cassé », incapable de s’intégrer au système et qui mène donc une existence précaire.
Vient ensuite le « médiocre par défaut » qui croit naïvement aux mensonges dispensés.
Le pire des profil est appelé « médiocre zélé », c’est une véritable plaie (sic) qui marche totalement dans le système dans le but d’en obtenir quelques faveurs, ce dernier possède en outre la capacité de reconnaitre immédiatement ses semblables pour se constituer en meutes de « petits chefs ».
La quatrième typologie concerne le « médiocre malgré lui » qui n’est pas dupe mais qui doit cependant se nourrir et survit tant bien que mal dans un contexte délétère parfois à coup d’antidépresseurs !
En dernier, on trouve le « rebelle », la tête brulée qui dénonce et qui peut au final être récupéré par le système sous la forme d’une star.

Cette nouvelle forme de religion, parfaitement aliénante au sens orwellien du terme, a donc envahi dans un premier temps le champ de l’entreprise.

L’oligarchie ayant quasiment pris le contrôle de tous les pouvoirs politiques et médiatiques, elle n’eut donc qu’à adapter le discours de la gouvernance à son usage pour le déverser à travers ces derniers.

On observe donc une rhétorique apodictique avec ajout de quelques mots clés pour couvrir les champs politiques, économiques et médiatiques : progrès, réformes, privatisations, croissance, modernité, mondialisation heureuse, vérité, réalité…..

On retrouve donc dans les discours politiques alignés et dans les médias associés la même rhétorique Potemkine que dans le bla bla de la communication des entreprises.

Les typologies précitées se retrouvent peu ou prou dans les champs politiques et médiatiques avec un système opérationnel de contrôle suivant plusieurs axes.

Des techniques de contrôle éprouvées

Il n’a évidemment pas échappé à l’oligarchie que la MSM est un fantastique outil de formatage en masse des cerveaux, leur prise de contrôle fut des plus simples puisqu’il a suffit de les racheter progressivement en quasi totalité.
Les oligarques ont alors juré la main sur le cœur qu’ils n’intervenaient en aucun cas dans les lignes éditoriales, ce pseudo débat a été définitivement tranché par Aude Lancelin, insider involontaire, qui a dénoncé en détail ce qu’elle a vécu durant ses 15 années dans la MSM [12].
Pour la presse écrite, l’hémorragie de lecteurs due à une propagande devenant trop visible fut partiellement compensée par les scandaleuses subventions de l’état.
Paradoxe de cette même presse croupion qui éructe à longueur de temps sur les assistés en oubliant que si elle ne l’était pas elle même, alors elle aurait disparu depuis longtemps.
La situation actuelle est un retour à celle d’avant-guerre, une sorte de progrès inversé.

Pour le cas de la classe politique, la prise de contrôle n’est cependant pas totale.
L’oligarchie agit principalement à travers un lobbying très efficace à l’instar de celui qu’a décrit Philippe De Villiers au sein du parlement Européen (Interview ici). Ce dernier nous explique que les transnationales investissent environ trois milliards annuels pour financer une armée de plus de 30 000 lobbyistes destinés à contrôler les eurodéputés et autres bureaucrates qui établissent les législations rédigées directement par les multinationales.
Une anecdote frappante concerne le classement des eurodéputés selon trois catégories, on distingue d’abord les jaunes qui sont les députés abordables et donc « compréhensifs », viennent ensuite les rouges dans la catégorie récalcitrants et enfin les gris « à démarcher avec doigté ».
Les députés « jaunes » voient leur avenir post-mandat assuré avec en récompense pour services rendus des postes à hauts salaires dans un grand groupe privé, ces derniers peuvent même ensuite revenir en politique pour un nouveau cycle, on nomme ce système d’aller-retour public-privé des revolving doors.

Coté bloc BAO, les atlantistes tentent de pérenniser le futur de leur idéologie en construisent des ponts entre les deux rives avec des programmes tels que les Young Leaders (France-USA) avec sa branche Italienne.

Lorsque l’oligarchie propulse ses champions au pouvoir suprême

Les partis traditionnels ayant épuisé leur crédibilité, des mouvements présentés comme nouveaux, jeunes et dynamiques sont apparus (En Marche). Ces derniers surfent en fait sur une pensée unique réactionnaire à l’identique de celle de ses prédécesseurs, seule la façade change.

En effet ceux qui représentent en particulier la vraie gauche comme la France Insoumise sont qualifiés de partis extrémistes, d’autres sont traités de complotistes comme l’UPR de François Asselineau ostracisé par les médias malgré les obligations légales du CSA.

Le cas du Front national est spécifique car ce parti dénoncé comme xénophobe par ses adversaires a subit durant la période Marine Le Pen une cure de dédiabolisation en particulier sous l’influence de Florian Philippot se réclamant proche des idées de Jean-Pierre Chevènement.

Aujourd’hui, le parti LREM de Macron construit de toutes pièces pour gagner les élections avec le soutien total du bras armé médiatique de l’oligarchie est typiquement un parti qui communique avec un discours de l’extrême centre [11].
Emmanuel Macron est un profil typique issu des grandes écoles françaises, il ne possède pas de pensée personnelle et ne sait qu’appliquer des consignes venues d’autorités supérieures. Le régime Macron est donc 100% favorable à ses sponsors comme on le constate dans les faits.
Coté économie, il applique la politique dictée par l’Union Européenne (GOPE), et pour les affaires étrangères il suit une « politique Daladier » et virevoltante calquée sur celle des anglo-saxons en particulier des USA.
Selon ses thuriféraires, sa communication absconse est l’illustration d’une « pensée complexe », d’autres analystes (probablement mauvaises langues !) parlent plutôt de logorrhée.

Ce contexte d’une oligarchie occidentale dominante et internationalisée explique pourquoi l’on constate dans les principaux pays occidentaux un florilège d’imposteurs au pouvoir qui vont  du fou dangereux (W. Bush, Sarkozy) au parfait crétin (Hollande) en passant par le bavard médiocre (Macron).

On fait quoi maintenant ?

La lutte pour le pouvoir entre des classes dominantes minoritaires et des classes dominées majoritaires est vieille comme le monde.
Depuis 1789, plusieurs révolutions ont eu lieu en France où une partie de la légitime souveraineté du peuple fut acquise grâce à l’avènement de la République associée au pouvoir des urnes.

Aujourd’hui, le balancier penche une fois de plus en faveur de l’oligarchie avec en parallèle une lutte d’arrière garde de la dernière puissance impériale pour empêcher l’avènement d’un monde multipolaire.

Les gouvernements d’Europe de l’ouest, en particulier de la France qui avait résisté jusqu’à la fin du XXe siècle, ont choisit le mauvais camp qui est celui de la vassalisation à une puissance en déclin.

Pour ceux qui rêvent d’une nouvelle révolution violente, rappelons que ce type d’action est parfaitement inutile s’il n’existe pas un système de rechange intelligemment construit pour prendre le relais. Citons Soljenitsyne qui a rappelé les leçons de l’histoire avec des révolutions qui finissent souvent très mal comme celle de Russie avec 70 ans de totalitarisme et des millions de morts.

Le visionnaire Orwell avait parfaitement anticipé un principe de novlangue aujourd’hui appliqué quotidiennement par nos élites au pouvoir : « l’ignorance c’est la force ».
La véritable révolution consiste donc bien à casser ce mécanisme et à faire prendre massivement conscience de la situation réelle à la population. La première étape est de cesser de croire à la propagande médiatique, la seconde de faire usage de son droit de vote à bon escient pour reprendre sa souveraineté.
Cependant, éjecter cette coterie ne suffira pas s’il n’existe pas une alternative crédible à la politique de classe de cette dernière.
Il semblerait bien que cette alternative soit devant nos yeux !

Liens
[1] « Sur la télévision » – Pierre BOURDIEU – 1996
[2] « La Fabrication consentement » – Noam Chomsky
[3] Bras de fer «Coalition occidentale» contre «BRICS/OCS»: Point de situation et perspectives – Général Dominique Delawarde
[4] « Le système peut il s’effondrer ? » – conférence Régis Chamagne 02/2018 ici.
[5] « Le 4ième pouvoir a été racheté ! » – Sur ce site.
[6] « Concentration des médias en France et ailleurs » – site Acrimed
[7] « De Jeanne d’Arc à l’atlantisme européiste, 600 ans de trahisons des élites françaises » – Sur ce site.
[8] « Aux origines du carcan européen » – Annie Lacroix-Riz – 2014
[9] « Guerre Fantôme » – Reportage brillant sur le scandale Alstom
[10] Qui contrôle les médias, contrôle les cerveaux…et les bulletins de vote ! – Sur ce site.
[11] « Médiocratie, Politique de l’extrême centre, Gouvernance » – Alain DENEAULT
[12]  « Le monde libre » – « La pensée en otage » –  Aude Lancelin

v 1.2 – 3 699 (MAJ 28/05/2018)

Cet article est publié sur Agoravox ici.

25/08/2018

Pierre Conesa (Géopolitique).

 

 

 

 

Dans son livre La Fabrication de l’ennemi ou Comment tuer avec sa conscience pour soi (2011), Pierre Conesa argumente que les États doivent se construire leurs ennemis géopolitiques pour mieux orienter leurs conflits. Il défend qu'avoir un ennemi commun est un facteur identitaire qui propulse les consciences dans le besoin de tuer avant d'être tué. Il qualifie ce phénomène de processus sociologique de conviction, qui se stigmatise en menace pour le groupe et justifie l'usage de la violence7. Par exemple : le péril jaune, la perfide Albion, le complot judéo-maçonnique des ploutocrates, ou l'axe du Mal de George W. Bush.

24/07/2018

Banlieue 1964

23/07/2018

Vaccinations: l'exemple chinois

Bannière micheldogna.frsource

CHINE :
Plus de 700 épidémies de rougeole en 3 ans,
avec des enfants vaccinés à 99% !!!

La Chine est l’un des pays au monde qui se conforme le plus aux programmes de vaccinations. En Chine, le vaccin contre la rougeole est obligatoire. Alors pourquoi ce pays a-t-il connu plus de 700 épidémies de rougeole rien qu’entre 2009 et 2012 ? La réponse la plus évidente est que les vaccins contre la rougeole sont tout simplement inefficaces…

C’est d’ailleurs ce que confirme une étude récente publiée dans PLoS sur une première vaccination contre la rougeole et la rubéole "MR" en anglais et une deuxième vaccination contre la rougeole, les oreillons et la rubéole "ROR", alors que ces vaccins étaient très clairement sensés prévenir les épidémies dans les populations largement vaccinées. Selon l’étude, "La couverture vaccinale déclarée contre la rougeole et la rubéole (RR) ou contre la rougeole-oreillons-rubéole (ROR) dépasse les 99,0% - par exemple dans la province de Zhejiang, qui comporte 55 millions d’habitants. La grande expérience de la vaccination obligatoire en Chine s’avère donc être un ECHEC TOTAL."

Par ailleurs, il est important de signaler le camouflage scandaleux que William Thompson, un scientifique de premier rang du CDC, a mis au grand jour en expliquant comment sa propre Agence (CDC) a caché pendant 10 ans le lien entre autisme et vaccin - il est probable que d’autres malhonnêtetés soient encore à découvrir. Il est de plus lamentable qu’aucun grand média n’ait dévoilé cette histoire de manière honnête et sérieuse. Combien de nourrissons ou d’enfants auront encore à subir des destructions partielles de leur cerveau, avec retards graves de développement ou autres problèmes neurologiques, pour avoir été vaccinés avec le même vaccin ROR qui avait pourtant fait tant de mal aux enfants Afro-Américains ?

Rappel autisme :

1 cas sur 5.000 en 1975,
1 cas sur 65 aujourd’hui,
trouvez l’erreur !

Qui a prétendu ces maladies enfantines dangereuses ?... Devinez ?!?...

Nos grands-mères savaient toutes très bien gérer simplement les maladies enfantines en maintenant l’enfant bien au chaud à la maison et en lui donnant des bouillons de légumes uniquement.

Une médecine digne de ce nom devrait savoir que les maladies infantiles sont des étapes de mise en place des défenses immunitaires d’organismes en cours de développement. De plus, elles participent à la structuration psychique de l’enfant. Donc, empêcher ces maladies est une grave entrave au développement juvénile et une fragilisation du futur potentiel vital des jeunes.

Maintenant des techniques naturopathiques simples maîtrisent parfaitement toutes ces maladies épidémiques indispensables en 36/48 heures, écartant toute complication et garantissant une immunisation à vie, ce qui n’est pas le cas des antibiothérapies. A savoir que ces maladies à l’état adulte son dangereuses, et là, c’est vrai !

Traitement commun aux maladies infantiles classiques :

Basique

  • CHLORURE DE MAGNÉSIUM (en pharm) : 25 ml toutes les 2 à 3 heures.
    Préparation : 1 sachet de 20 g (1 sachet) dans 1 litre d’eau. Garder au frigo pour atténuer le goût amer. En cas de réticence absolue de l’enfant, mélanger à un jus de fruit.
  • BOURRACHE (en pharmacie) - décoction 20 g / litre - bouillir 3 min - infuser 15 min -  3 tasses par jour.
  • HOMÉOPLASMINE (en pharm) : dans le nez 3 à 4 fois par jour.
  • JUS DE CITRON : 2 gouttes dans chaque oreille pour éviter une otite.


Particulier aux Oreillons

C’est une maladie très yin qui peut se déclencher en période d’épidémie, après que l’enfant eut simplement mangé une poire, une glace... ou toute chose très yin. Il suffit souvent de compenser par du super yang pour régler la maladie en quelques heures avec le Chlorure de magnésium classique. On peut y ajouter par exemple :
MISO (en boutique diététique) : 4 tasses dans la journée. 1 cuillère à café dans 1 tasse d’eau chaude.

Particulier à la Rougeole

Nos grands-mères, pour accélérer le déroulement correct de la maladie, créaient une ambiance rouge autour du petit malade avec des tentures et des éclairages. On en rit trop souvent de nos jours et pourtant ça marche, et tant pis pour les RBB (Rationalistes bêtes et bornés)...

Particulier à la Varicelle

Comme les autres maladies infantiles épidermiques "d’adaptation", elle commence souvent par un gros rhume avec fièvre qui dégénère. Les boutons sont particulièrement pénibles en raison des démangeaisons douloureuses qu’ils suscitent.
Le talc soulage bien ou mieux encore, Panaceo (Zéolithe poudre + Dolomite)

Particulier à la Rubéole

Il est très bien que les filles attrapent cette maladie car, contractée plus tard en état de grossesse, il y a un risque d’endommager gravement l’intégrité physique du fœtus.
Il s’organise même des goûters rubéole chez quelqu’un qui a un cas de rubéoleux à la maison !

 

 

22/07/2018

Syrie: l'enquête quelques mois plus tard...

Article de Bruno Guigue publié sur Afrique Asie .fr le:

Syrie Un menteur nommé Macron

C’est devenu une habitude : le godelureau de l’Elysée fait le paon au château de Versailles. Brasseur d’air inusable, le freluquet fait des phrases, il pérore dans le vide. Comme un télévangéliste, il brandit de grands mots tout en agitant ses petits bras. Une presse servile l’a tellement encensé qu’il a sans doute fini par croire à son destin planétaire. “Macron sauve le monde”, titrait Challenges en mai 2017 au sujet d’un sommet européen que son insignifiance a condamné à l’oubli. Mais ce n’était que le hors d’œuvre. On eut droit, par la suite, à un véritable morceau d’anthologie. “Macron : naissance d’un chef de guerre”, osait Le Point à propos du bombardement punitif de l’armée syrienne perpétré par les forces aéronavales françaises le 14 avril 2018.

Cet audacieux hebdomadaire oubliait de préciser, au passage, que la moitié des missiles français avaient raté leur envol et que les autres avaient manqué leur cible. Quant au prétexte de cette agression militaire contre un Etat souverain, on sait désormais ce qu’il vaut. L’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques (OIAC) vient de publier son premier rapport consacré à l’attaque chimique présumée contre la Ghouta orientale du 7 avril 2018. Résumant le résultat de plusieurs mois d’investigations, ce document constate “l’absence de gaz à effet innervant” et la “présence possible de chlorine” sur les sites concernés. Pas de gaz sarin, donc, et peut-être un peu de chlorine. Bref, la montagne a accouché d’une souris.

Ajouté aux 17 témoignages oculaires présentés par la diplomatie russe lors d’une conférence de presse boycottée par les pays bellicistes, ce rapport, implicitement, tord le cou aux accusations occidentales proférées contre Damas. A sa façon, il accrédite la thèse d’une grossière manipulation organisée par les White Helmets, ces petites mains si promptes à exécuter les basses besognes de l’ingérence occidentale. La chlorine est une substance que l’on peut trouver à peu près partout, et il a suffi d’en arroser les patients de l’hôpital de Douma pour faire croire à une monstrueuse “attaque chimique”. C’est cette supercherie que relatent, très précisément, ces nombreux témoins – syriens – que les dirigeants occidentaux n’ont pas voulu entendre.

Que les experts de l’OIAC eux-mêmes aient refusé de rencontrer ces témoins en dit long sur les efforts de leurs parrains occidentaux pour amener ces experts aux conclusions voulues. Mais on ne peut pas toujours nier les faits, et l’opération a fait chou blanc. Occulté par les médias aux ordres du monde libre, cet effondrement de la thèse occidentale sur les événements de la Ghouta est un événement capital. Les Français ont la mémoire courte, mais ils se souviennent d’un président qui affirmait détenir les preuves irréfutables d’une attaque chimique perpétrée par l’armée syrienne contre les civils de Douma. Alors, si ces preuves existent, où sont-elles ? Si l’OIAC – dûment chapitrée – n’a pas su les trouver, c’est qu’il n’y en a pas. M. Macron ayant affirmé qu’il avait de telles preuves en sa possession, il n’y a qu’une conclusion possible : M. Macron est un menteur.

En clair, la France de Macron a bombardé la Syrie en prétextant une attaque chimique fabriquée pour les besoins de la cause. Son gouvernement a sciemment violé le droit international. Il s’est rendu coupable d’un crime que même Hollande n’avait pas commis. A vouloir calquer la politique française sur l’agenda américain, le Young Leader élyséen a fait pire que son prédécesseur. Macron est une sorte de Bush au petit pied : il fait de gros mensonges pour justifier ses crimes. Satrape de l’empire, il est fier de recevoir les honneurs d’une presse larbinisée qui le proclame “chef de guerre”. Ce qu’on retiendra de ce vaniteux décidé à briller en faisant le malheur des autres ? Qu’il aura combattu deux peuples courageux – le peuple syrien et le peuple yéménite – au côté des criminels wahhabites, fourriers de l’impérialisme et banquiers du terrorisme.

17/07/2018

Et oui, la science invalide la théorie du genre.

...ce que sait d'ailleurs tout parent objectif et attentif.

Les théories diverses utopistes et idéalistes ménent le plus souvent en enfer (qui, on le sait, est pavé de bonnes intentions)

Je ressors des tiroirs un article rédigé par Pierre-Olivier Arduin*, le 27 août 2011...

                                                                             ***

La science invalide la théorie du gender

"L'imposition d'une théorie extra-scientifique dans un enseignement scientifique n'est pas le moindre des paradoxes de la controverse nationale née après l'introduction de la  théorie du gender  dans le programme officiel des lycées français en vigueur à la rentrée. Le plus étonnant dans cette affaire est que la science est en réalité bien moins démunie qu'on ne le pense pour démonter les présupposés idéologiques de ce courant de pensée.

 Oui, garçons et filles sont différents. Ils ont des centres d'intérêt différents, des niveaux d'activité différents, des seuils sensoriels différents, des forces physiques différentes, des styles relationnels différents, des capacités de concentration différentes et des aptitudes intellectuelles différentes ! . Ce que tous les parents du monde savent d'expérience en vivant au quotidien avec leur progéniture, l'Américaine Lise Eliot, neurobiologiste aguerrie, l'écrit noir sur blanc dans un livre événement  Cerveau rose, cerveau bleu. Les neurones ont-ils un sexe ? qui sort ces jours-ci en France[1]. Le Figaro Magazine y consacre un dossier passionnant et publie en exclusivité les meilleures feuilles d'un livre dont il faut reconnaître qu'il tombe à pic en pleine polémique sur l'introduction du  gender  dans les nouveaux programmes de sciences de la vie et de la terre (SVT) de 1ere [2].

Dissociation entre genre et sexe

L'idéologie du  gender  prétend en effet que les  genres  masculin et féminin seraient exclusivement le produit de préjugés socioculturels sans aucune relation avec la dimension sexuelle de la personne. Conséquence immédiate d'un tel raisonnement, l'identité sexuelle, déconnectée du corps biologique sexué, peut être librement construite par les individus. Quant aux différences observées entre les garçons et les filles, elles ne seraient que des stéréotypes de l'éducation qu'il s'agit désormais d'éradiquer. Les Suédois sont d'ailleurs passés à l'acte en créant cette année une école maternelle d'un  nouveau genre  – pardonnez-moi l'expression – d'où est banni tout savoir identitaire masculin ou féminin. Répondant au doux nom d'Egalia, cet établissement révolutionnaire va jusqu'à prôner la suppression des  genres  grammaticaux et des pronoms  il  ou  elle  :  Les enfants sont appelés par une forme neutre du terme  ami . Toute connotation masculin/féminin a été méthodiquement éradiquée du paysage. Plus de rose, plus de bleu, plus de livres de contes de fées, atrocement sexistes, il est vrai. Au coin bibliothèque, les enfants trouvent des histoires de couples homosexuels et de familles monoparentales [3]./..."

lire la suite ou pas...