Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

28/02/2018

Objectivité

La Syrie...

Enfin un point de vue qui semble respirer un peu l'objectivité, dans ce concert de propagande autiste qui règne dans les médias accrédités sur ce sujet précis (et sur tant d'autres).

Quand on connait bien la "réalité" dans un ou deux domaines particuliers (historique, médical, scientifique, etc..) et que l'on voit le traitement réservé par ces médias (au mieux partiel, partial , biaisé ou orienté et au pire mensonger), on en vient à douter de tout, dans des domaines où l'on faisait pourtant confiance à ce que l'on avait appris depuis l'enfance.

C'est le début du réveil? (On se croirait dans un roman classique de science-fiction).

L'objectivité devient tangible quand le mensonge règne en maître.Ce n'est pourtant pas si difficile d'être nuancé.

                                                                                       ***

Excellent article, donc,  de Caroline Galactéros sur son blog, étrangement relayé par le Point.27/02/2018

Et si des puissances régionales et occidentales avaient intérêt à faire durer l'interminable conflit qui sévit dans ce pays…
Analyse à rebrousse-poil.
 

ob_636505_13486127lpw-13498686-article-syriaconf.jpg



L'Occidental postmoderne goûte la lumière des évidences simples, la clarté des antagonismes légitimes. Il prend l'information pour de la connaissance, donne à fond dans la substitution de l'image au réel qui devient le quotidien de la politique et ne produit plus seulement une déformation du réel, mais une autre réalité. Et puis, la complexité le fatigue, le paradoxe le lasse, la mise en perspective l'égare. Il croit dans « le su parce que vu ». Il croit que les fake news tombent du ciel ou proviennent directement des enfers que seuls les bad guys et leurs hackers habitent. L'homme occidental a donc la conscience assoupie et les yeux bandés, mais sa sentimentalité exacerbée lui donne l'illusion d'avoir une conscience morale.

Aussi bien ne voit-il aucune indécence, aucun cynisme dans la façon dont les médias occidentaux décrivent et montrent la situation militaire et humanitaire dans la Ghouta orientale. Et pourtant… La terreur bien réelle vécue par les populations civiles de cette banlieue damascène gangrénée depuis des années par les groupes djihadistes, le calvaire des enfants morts-vivants, pris sous les décombres des bombardements de l'armée syrienne appuyés par la Russie en prélude à une probable offensive terrestre dans l'espoir de réduire ce foyer islamiste qui bombarde régulièrement les faubourgs de la capitale dans un silence occidental assourdissant, sont présentés comme la marque d'une cruauté insensée, délibérée et ciblée des « forces du régime » et de ses soutiens contre la population civile effectivement prise au piège de cet affrontement sans merci. Comme si ces malheureux civils étaient les cibles de ces bombardements et non les boucliers humains dont se servent impunément depuis des années les salafistes qui veulent faire tomber le président syrien et prendre le pouvoir à Damas pour le compte de leurs puissances mandataires. Des groupuscules ultraviolents qui le forcent ainsi à leur livrer son pays ou bien à faire la « guerre au milieu des populations » pour déclencher l'ire internationale et le diaboliser encore un peu plus…



On s'est habitués au martyre au long cours du peuple syrien

On a tellement voulu croire, et faire croire, que l'État islamique était le seul problème et qu'une fois sa réduction (relative) acquise, la guerre serait sans objet et s'étiolerait, que l'on a « oublié » qu'à côté des scories encore dangereuses de cette hydre spectaculaire se démènent toujours les groupes salafistes Al-Nosra et consorts qu'on laisse agir pour compromettre une victoire trop éclatante de l'axe Moscou-Téhéran-Ankara.

Alors, pour ne pas parler de ce qui pose vraiment problème et nourrit le conflit, on braque les projecteurs sur une offensive gouvernementale, comme si on redécouvrait subitement que la guerre fait toujours rage et est insupportable… Pourtant, notre « coalition internationale » la mène contre le gouvernement syrien depuis 7 ans. Et l'on doit endurer les sommets de cynisme de l'ambassadrice américaine aux Nations unies qui reconnaît que « à cause de la Russie » le Conseil de sécurité « a manqué à son devoir » vis-à-vis des malheureux civils syriens en tardant à signer une résolution demandant un cessez-le-feu d'un mois. Elle ne dit évidemment pas pourquoi ce retard ! Car Moscou a voulu faire apporter quelques substantielles modifications au projet initial en excluant du cessez-le-feu les zones où sévissent encore les groupes terroristes, notamment Al-Nosra.

La réduction militaire de l'abcès salafiste de la Ghouta devrait donc se poursuivre, les morts innocents se multiplier et nos inconscientes consciences, gargarisées de leur haute moralité abstraite et partiale, continuer de s'indigner. Quoi ? la guerre tue, est sale, injuste, laide, elle fait des victimes innocentes, surtout quand elle doit être menée au sein des populations civiles prises en otages ?

Une indignation à éclipses pourtant depuis sept ans, mis à part quelques séquences stigmatisées comme la reprise d'Alep – alors que celle de Mossoul nous a laissés plus placides, car il s'agissait de nos bombes. Car on s'est habitués au martyre au long cours du peuple syrien. Tant que c'est à bas bruit, que ce sont nos frappes lointaines qui tonnent, que les morts que l'on fait sont « du mauvais côté » et point trop spectaculaires, on ne lève pas le nez de notre assiette. Sauf pour donner, de temps à autre, quelques leçons de morale de plus en plus inaudibles sur « le boucher Assad ennemi de son peuple » et les gentils rebelles insurgés au grand cœur qui veulent la démocratie et le bien-être de leurs concitoyens.



De tragiques erreurs de jugement

Cet ahurissant et persistant biais dans l'interprétation des faits a une origine. Depuis 7 ans en effet, on présente le conflit comme une lutte entre deux légitimités équivalentes qui seraient en concurrence finalement « normale » pour régir le pays. On fait comme si la Syrie n'était pas un État stable et sûr en 2011, comme si elle n'avait jamais eu de gouvernement légitime, mais un « régime » illégitime et honni, comme si c'était un territoire sans unité, un simple espace à conquérir, comme s'il ne s'agissait pas d'un pays souverain ; entré en résistance forcenée et nécessairement meurtrière, contre une agression tous azimuts venue de l'extérieur bien plus qu'aux prises avec une guerre civile, quelles qu'aient été la réalité et la légitimité des revendications politiques, sociales et économiques à l'origine des premières manifestations de 2011.

Puis, de fil en aiguille, nous avons fini par nous convaincre de cette reconstruction des faits et par tomber dans un manichéisme dogmatique confondant, qui a déformé notre compréhension des choses et du coup a grandement affaibli notre capacité d'action. Nous avons cru que cette attitude néanmoins préserverait « nos intérêts ». Mais où en sommes-nous finalement de notre influence dans ce pays et même dans cette région dont nous nous préoccupons soi-disant tant ? Et quel poids nous accordent ceux qui dominent le jeu politique et militaire régional ?

L'honnêteté impose d'admettre que nous sommes toujours largement hors-jeu, car nous ne voulons pas admettre nos tragiques erreurs de jugement et préférons ressasser les vieilles antiennes anti-Assad au lieu de chercher pragmatiquement à reprendre pied et langue dans le pays et à faire basculer les alliances dans le sens de l'apaisement et du compromis… dont les populations civiles seraient évidemment les premières bénéficiaires. Nous sommes malheureusement encore très loin d'une telle réforme intellectuelle et pour le coup « morale ». Alors, nous observons.



Le trouble jeu américain

L'affrontement Moscou-Washington bat son plein, attisé par les va-t-en-guerre néoconservateurs américains qui « environnent » fermement le président Trump et ont fait de l'Iran le nouveau rogue state à abattre. Washington veut miner la consolidation du « croissant chiite » qui traduit la renaissance de l'influence iranienne dans cette région stratégique et pour commencer, il veut que l'Iran sorte de Syrie. Les slogans très « calibrés » des récentes manifestations populaires en Iran ont clairement fait le lien entre le mécontentement « spontané » du peuple des provinces et les dépenses du pouvoir mises au service de la guerre menée en appui du pouvoir syrien. Le président Rohani ne s'y est pas trompé, qui a rappelé qu'il n'était pas comptable des fonds alloués aux gardiens de la Révolution sous tutelle du guide suprême Ali Khamenei.

Alors, après l'échec de cette tentative de déstabilisation ou a minima de récupération d'une grogne populaire, pour pousser Moscou à lâcher son partenaire tactique iranien, l'Amérique remet une couche de sanctions. Et en Syrie même, afin de contrôler les zones pétrolières de l'Est syrien pour peser sur la reconstruction économique et politique du pays, Washington s'engage militairement durablement aux côtés des Forces démocratiques syriennes (FDS) dominées par les Kurdes syriens (YPG) que Moscou ne défend pas vraiment des assauts turcs. Il semble en effet probablement plus important au Kremlin d'enfoncer un coin dans l'Alliance atlantique en laissant se développer l'affrontement Washington-Ankara à propos de ces mêmes Kurdes. L'Amérique se sert en tout cas des YPG – ce qui n'empêche pas ces derniers de demander parfois, comme à Afrin, le soutien des milices syriennes pro-Assad contre l'aviation et l'artillerie turques, car leurs liens avec le régime et l'armée sont anciens et puissants – pour empêcher de fait un règlement politique global sur lequel elle n'aurait pas la main, sachant que la Turquie, qui parraine le processus d'Astana aux côtés de Moscou et de Téhéran, ne peut admettre leur participation à un règlement politique.



Cessons d'attiser les divisions intrasyriennes communautaires

Parallèlement, ainsi que vient de le révéler la fuite d'un document diplomatique du Foreign Office, tout est fait pour casser le processus d'Astana (et celui de Sotchi), compromettre le succès des zones de désescalade (d'où la reprise des affrontements dans la Ghouta comme à Idlib) et redonner une crédibilité à celui de Genève, moribond et sans représentativité. À la manœuvre depuis janvier dernier, un « petit groupe américain sur la Syrie » composé des USA, de la Grande-Bretagne, de la France, de l'Arabie saoudite et de la Jordanie… Et on s'étonne que la guerre ne finisse pas ! La guerre dont il est au demeurant toujours imprudent de clamer la fin.

Plutôt que de s'indigner stérilement de la recrudescence des combats, on ferait mieux de cesser d'attiser les divisions intrasyriennes communautaires et confessionnelles en espérant encore démembrer ce pays pour lui dicter son avenir, chacun espérant se tailler la part du lion des marchés de la reconstruction. Le sentiment national syrien n'est pas un vain mot. C'est une réalité plus vivante que jamais, fortifiée par l'épreuve de la guerre et la résilience d'un peuple multiple, mais un, qui a refusé l'atomisation qu'on lui promettait. C'est autour d'un mot d'ordre de « la Syrie unie » que l'on devrait aujourd'hui chercher à faire naître un embryon de convergence des positions des puissances intervenantes au service des intérêts véritables du peuple syrien dans toute sa diversité, et non plus des leurs.

Caroline Galactéros
                                  
                                                                             *****
 
En complément, sur le rôle des gouvernements  (Etats-Unis, Grande Bretagne, France, Arabie saoudite et  Jordanie) volontairement impliqués dans la désinformation sur ce sujet, lire:
Syrieleaks par Richard Labévière
 
.../Pourquoi ? Parce qu’elle révèle, par le menu, la « stratégie occidentale » concernant la guerre en Syrie : nourrir et multiplier les hostilités par tous les moyens pour empêcher une Pax Russiana ; poursuivre une intense campagne de communication sur les bombardements russes et syriens qui tuent des civils ; cadrer le représentant spécial des Nations unies pour la Syrie – Staffan de Mistura – par une feuille de route contraignante ; saboter la conférence de paix de Sotchi pour revenir à Genève dans un format tripartite : opposition syrienne, gouvernement syrien et Forces démocratiques syriennes (FDS – principalement constituées de supplétifs kurdes aux ordres du Pentagone)./...

10/01/2018

Fake news et mensonges d'Etat...

Source: Article de Breizh-info.com

Questions à Alain De Benoist

Alain de Benoist : « les grands médias ont toujours été les premiers à relayer les mensonges d’État »

Breizh-info.com : Que vous inspirent les déclarations d’Emmanuel Macron sur le projet de loi contre les « fake news » ?

Alain de Benoist : On pense évidemment à Orwell, mais on ne peut pas se borner à dénoncer les menaces supplémentaires que va faire peser sur la liberté d’expression la mise en œuvre de ce nouveau dispositif de censure. Il faut aussi s’interroger sur la notion même de fake news – de « fausse nouvelle » si l’on préfère la langue française au sabir américain. Or, Macron se révèle ici d’une étonnante naïveté, à moins qu’il ne s’agisse seulement de mauvaise foi.

Il semble en effet s’imaginer que les « nouvelles » sont soit vraies, soit fausses. On aimerait que ce soit si simple ! En matière d’information, la vérité est qu’il n’y a pas de vérité (absolue). L’information objective n’existe pas : elle est toujours le reflet de la subjectivité de qui la fournit. Il y a seulement des journalistes qui s’efforcent d’être honnêtes, et d’autres qui ne le sont pas. A côté de la « fausse nouvelle » manifeste, relevant d’une véritable désinformation, une nouvelle peut être faussée, tronquée, biaisée. La place qu’on lui donne, la façon dont on rapporte les faits, les titres employés jouent également. Un exemple simple : quand la presse fait l’éloge de l’éditeur Paul Otchakovsky-Laurens, qui vient de mourir, en rappelant les noms des écrivains qu’il a lancés et soutenus, sans jamais citer celui de Renaud Camus, qui est l’auteur dont il a publié le plus grand nombre de livres, peut-on dire que l’information est objective ? Il y a des mensonges par omission.

N’oublions pas non plus que les grands médias, qui se flattent aujourd’hui de « décoder » les fake news chez les autres, ont toujours été les premiers à relayer les mensonges d’État, des « armes de destruction massives » de Saddam Hussein jusqu’au prétendu « charnier » de Timisoara. Et que dire des délires antirusses qui feront bientôt attribuer à Poutine la responsabilité des dérèglements climatiques ?

Dans une société normale, c’est au lecteur de se faire une opinion en lisant des choses contradictoires. On ne peut pas lui mâcher par avance la besogne en lui disant ce qui est digne de confiance (selon quels critères ?) et ce qui ne l’est pas. Ou bien alors, comme dans 1984, il faut tout de suite instituer un ministère de la Vérité – ce dont nous ne sommes d’ailleurs pas très loin. A l’heure où tant de nos contemporains s’emploient à ne pas voir ce qu’ils voient, on pourrait aussi s’interroger sur le statut du réel dans la société postmoderne. « Dans le monde réellement renversé, disait Guy Debord, le vrai est un moment du faux ».

Breizh-info.com :  Comment la presse alternative devra-t-elle s’organiser selon vous demain, entre censure des réseaux sociaux et ce type de projets de loi ?

Alain de Benoist :  Je lui fais confiance. Même dans les pires dictatures, on trouve toujours des moyens de contourner les obstacles. C’est la vieille histoire des fabricants de coffres-forts et des cambrioleurs : les systèmes de protection s’améliorent toujours plus, mais les techniques des perceurs de coffres s’améliorent aussi. Peut-être faudrait-il seulement que la « presse alternative » envisage de se renouveler un peu, pour ne pas se réduire à des commentaires, toujours les mêmes, sur des sujets qui sont toujours les mêmes aussi. Les choses les plus justes, quand elles sont mille fois répétées, finissent par ennuyer.

Sur Internet et les réseaux sociaux, j’ai toujours été personnellement réservé. Ceux qui ont cru que la Toile allait offrir une « liberté totale » à l’« information alternative » ont à mon avis été trop optimistes. Les libertés incontestables offertes par Internet vont être de plus en plus encadrées, c’est-à-dire limitées. On s’apercevra alors qu’Internet est aussi le plus extraordinaire moyen que l’on ait jamais inventé pour surveiller, contrôler et fliquer.

Breizh-info.com :  Le 1er janvier a vu la création de l’Assemblée territoriale de Corse, collectivité unique dirigée par les nationalistes. Quelle est votre analyse de ces élections de Corse ? Catalogne, Corse, Écosse… Est-ce le réveil de l’Europe des régions ?

Alain de Benoist :  Je me réjouis de ce qui se passe en Corse, mais le « réveil de l’Europe des régions » me paraît assez problématique. D’abord, l’Europe des régions n’implique pas nécessairement le démantèlement des nations, qui sont aussi des réalités. Ensuite, l’analogie que l’on fait communément entre la Corse, la Catalogne, l’Écosse, la Flandre, et pourquoi pas le Kosovo, le Québec, le Kurdistan et le Tibet, est à mon sens assez superficielle. Sur place, les situations sont extrêmement différentes. En la matière, on ne peut donc s’en tenir à des déclarations de principe : il faut aller voir ce qu’il en est concrètement dans chaque cas. L’Espagne n’est pas non plus la Belgique, qui n’est pas le Canada ou la Yougoslavie.

Et nous ne sommes plus non plus au XIXe siècle, à l’époque où l’indépendance garantissait le maintien de l’identité parce que les frontières étaient ce qui permettait le mieux aux peuples d’être présents à eux-mêmes. Aujourd’hui, les frontières n’arrêtent plus grand-chose : quelle que soit la langue que l’on parle, tout le monde vit plus ou moins de la même manière. Les régions qui subissaient naguère l’hégémonie d’une culture dominante nationale baignent aujourd’hui, comme les nations elles-mêmes, dans une culture de la marchandise qui excède toutes les frontières. L’indépendance, dans ces conditions, n’a plus la même signification qu’autrefois. C’est pourquoi je ne suis pas pour l’indépendance, mais pour l’autonomie.

Breizh-info.com :  Le pape François n’a de cesse d’appeler les populations européennes à accueillir les migrants. N’est-ce pas finalement un message criminel vis-à-vis des populations européennes ?

Alain de Benoist :  Les déclarations du pape François ne sont un problème que pour les chrétiens qui ne les approuvent pas. Ceux qui ne sont pas chrétiens y verront la confirmation qu’il ne faut pas compter, pour défendre son identité, sur une religion qui, face aux menaces, ne sait parler que d’amour, de repentance et de pardon.

Le pape est dans son rôle quand il appelle à faire preuve d’esprit de charité devant la détresse et la souffrance humaines. Le problème est qu’il confond la morale publique et la morale privée. Pour le reste, il ne fait que prendre plus au sérieux que certains de ses prédécesseurs la vocation universaliste qui est inhérente à la religion dont il se réclame. Saint Paul le disait déjà : le peuple de Dieu ne se confond avec aucun peuple particulier. Tous les hommes sont frères, puisque tous fils du même Père. L’idée même de Dieu unique implique la notion d’humanité. Les autres distinctions, de peuples, de langues, de cultures, ne viennent qu’après – d’autant que le christianisme est aujourd’hui en train de devenir une religion du Tiers-monde.

C’est évidemment ennuyeux pour ceux qui veulent faire des « racines chrétiennes » un repère identitaire, mais c’est ainsi.

Breizh-info.com : Qu’attendez-vous de cette année 2018 ?

Alain de Benoist :  Qu’elle débouche le plus vite possible sur le XXIIe siècle !

09/01/2018

Contre les vaccinations obligatoires...

J'ai reçu cet appel à résister aux nouvelles et très scandaleuses obligations vaccinales et je le recopie ici...
Au nom de la santé, de la conscience, de la vérité et de la liberté.

Pas moins.



Non aux 11 (?) vaccins obligatoires, non au « crime contre l'immunité ! » - Rejoignez-nous !

 

Alors que rien ne le justifie, le gouvernement français actuel a décidé (ce fut même sa première mesure) d'imposer à nos enfants l'inoculation de 11 (?) vaccins obligatoires, dès l'âge de six semaines et jusqu'à 18 mois !

 

Rien d'avouable ne peut justifier une telle décision : ni la recherche scientifique, ni le moindre risque épidémique et encore moins l'efficacité thérapeutique desdits vaccins !

 

Les leçons de la vaccination contre la grippe H1N1 en 2009

Souvenons-nous de la propagande qui a accompagné en 2009 la campagne gouvernementale de vaccination contre le virus H1N1 (nous allions tous mourir de cette grippe si nous ne nous vaccinions pas) et rappelons-nous que ce vaccin a été commandé (et payé avec notre argent) à 96 millions d'exemplaires par Roselyne Bachelot, faisant de la France le seul pays au monde à prévoir deux doses par habitant (pour quelles raisons exactement ?). Au final, seuls 4,1 millions de personnes se sont portées volontaires pour être vaccinées en France par le Pandemrix® du laboratoire GlaxoSmithKline.

 

La campagne de vaccination contre la grippe H1N1 a-t-elle protégé de la grippe ?

La Suède, pays qui a le plus vacciné sa population - 6o% de vaccinés, a eu le même taux de malades de la grippe pendant l'hiver 2009-2010, soit 0,31 pour 100 000 habitants, que l'Allemagne où il n'y eut que 8% de la population de vaccinée.

Quant à la Pologne, qui n'a pas distribué de vaccins, elle se place aux côtés de ces deux pays avec un taux de 0,47 malades de la grippe pour 100 000 habitants (1).

 

Le tout pour quels résultats ?

Comme nous venons de le voir, le Pandemrix® (nom du vaccin antigrippal commercialisé par GlaxoSmithKline) n'a pas protégé de la grippe H1N1. En revanche, il a rendu gravement malade des centaines d'enfants qui sont devenus narcoleptiques (1) et (2) alors qu'il n'aurait sauvé que 6 vies si l'on en croit les chiffres des autorités suédoises (1) !

 

Une certitude, la vaccination obligatoire, ça rapporte gros !

Sanofi-Pasteur qui détient 25 % du marché mondial des vaccins, aurait réalisé 4,58 milliards d'euros de CA en commercialisant ses vaccins, ce qui représente 13,5% du CA global du groupe (33,82 milliards d'euros) alors que GSK a réalisé lui 4,59 milliards d'euros de CA sur la vente de vaccins, soit 16,46%. Des 27,89 milliards d'euros de CA du groupe. (3)

 

3 milliards d'amendes et d'indemnités pour de multiples violations de la loi !

Rappelons que GlaxoSmithKline a été condamné aux USA à payer 3 milliards de dollars d'amendes et d'indemnités pour ses multiples violations de la loi américaine entre 1990 et 2000 (dont certaines étaient qualifiées de criminelles, elles allaient des cadeaux interdits aux médecins, à la diffusion de faux articles scientifiques, ou encore au refus de fournir des données sur la sécurité des produits à la FDA).

 

Ce qui est en cause, c'est notre liberté !

Au sortir de la deuxième guerre mondiale, un deuxième procès eut lieu à Nuremberg.

Cette fois, il ne s'agissait plus de juger les responsables politiques et militaires nazis des atrocités et des crimes contre l'humanité qu'ils avaient commis, mais de juger les médecins pour leurs rôles dans l'accomplissement de ces mêmes crimes.

 

De ce procès est née l'obligation éthique universelle pour tout médecin de recevoir le « libre consentement éclairé » de ses patients avant de leur prodiguer des soins (la vaccination est un soin au sens médical du terme).

 

Ce "Libre consentement éclairé" concerne également les essais "cliniques", c'est-à-dire les tests des nouvelles substances thérapeutiques (les vaccins en font partie) sur des êtres humains.

En effet, avant d'être commercialisés, ces substances doivent avoir été testées sur des volontaires afin de s'assurer que leurs effets secondaires n'annihilent pas leurs effets thérapeutiques supposés ou ne provoquent pas de graves pathologies ou encore la mort.

L'obligation vaccinale mise en place par le gouvernement et le Parlement viole cette obligation éthique universelle !

 

2014 : les experts français recommandent au gouvernement d'abandonner l'obligation vaccinale.

On a du mal à y croire, en septembre 2014, le très officiel "Comité technique des vaccinations" (dépendant du non moins sérieux "Haut Conseil de la santé publique") avait préconisé la levée de l'obligation de la vaccination, car médicalement totalement anachronique et scientifiquement injustifiée à notre époque.

« Ce qui est en cause la vaccination de masse ! » a déclaré en France le 7 novembre 2017 le professeur Montagnier, prix Nobel de médecine. Luc Montagnier est le découvreur du virus du Sida, il a travaillé plus de 30 ans à l'Institut Pasteur. Il a mentionné des cas de mort subite du nourrisson liés aux vaccins au regard des données de pharmacovigilance internationale.

   

    Les vaccins sont sûrs ! Ne cesse de nous chanter le gouvernement et ses relais médiatiques et "scientifiques" (dont la plupart sont également rémunérés par l'industrie pharmaceutique).


   Pourtant, L'arrêt de l'essai d'un nouveau vaccin a été décidé en Inde après le décès de 54 nouveaux nés, heureusement, car il aurait pu provoquer près de 7000 décès !

    Encore en Inde, le vaccin oral anti polio a provoqué 50 000 cas de paralysies flasques aiguës (autrement dit, la polio) ! Depuis, les autorités sanitaires indiennes refusent de suivre les directives de l'OMS ! (4) et (5).

 

Des adjuvants retirés des vaccins pour chiens et chats car ils provoquent des cancers, mais pas des vaccins pour nos nourrissons ! Ce qui est en cause, c'est la santé de milliers d'enfants ! Ils tomberont gravement malades si on leur inocule ces vaccins dont certains contiennent des produits hautement neuro toxiques (qui ont d'ailleurs été retirés des vaccins pour chiens et chats car ils provoquaient l'apparition de sarcomes précurseurs de cancers) !

Pour dire non à ce « Crime contre l'immunité » qui se prépare, comme l'a dénoncé Isabelle Adjani dans une interview le 3 septembre 2017, nos collectifs « Libre consentement éclairé » et « Ensemble pour une Vaccination Libre » vous proposent d'entrer en Résistance !

 

Vous recevrez très prochainement une proposition d'action concrète.

 

Bien à vous et meilleurs vœux pour 2018.

 

Sophie Guillotporte-parole du collectif « Ensemble pour une Vaccination Libre » : contact@epvl.eu

Pierre Lefevre, porte-parole du collectif « Libre consentement éclairé » : lefevre@gcpww.org

 

 

*  *  *

  1. https://www.courrierinternational.com/article/2012/03/15/...
  2. http://www.lemonde.fr/sante/article/2012/09/20/le-vaccin-... !
  3. http://www.libreactu.fr/les-vaccins-ne-rapportent-rien-au...
  4. J. Puliyel et al. « Infanrix and Sudden Death : a Review of the Periodic Safety Update Reports Submitted to the European Medical Agency », Indian Journal of Medical Ethics, 7 sep. 2017.
  5. J. Puliyel, A. Phadke, « Deaths following Pentavalent Vaccine and the Revised AEFI Classification », Indian Journal of Medical Ethics, Vol. 2, n04, 2017.

 

*  *  *

 F

Notre action est soutenue par MEDECINE & PHARMACOPEE CHINOISES FRANCE qui se met bénévolement à notre service pour la gestion administrative de notre collectif - Vous pouvez soutenir notre action en faisant un don même d'1 euro symbolique :

Coordonnées bancaires  :

IBAN : FR76 1820 6002 5765 0396 8037 242 – BIC : AGRIFRPP882

RIB : BANQUE : 18206 GUICHET : 00257 N° de COMPTE : 65039680372 CLÉ : 42

DOMICILIATION : PARIS ORDENER (00257)

TITULAIRE DU COMPTE : ASSOC. MÉDECINE ET PHARMACOPÉE CHINOISE FRANCE

 

08/12/2017

Transhumanisme (conférence d'Hervé Juvin)

19/10/2017

Corée du Nord

 
Voyage et réflexions autour de la République Populaire Démocratique de Corée

L’énigme nord-coréenne

    Loic RAMIREZ

Par où commencer pour décrire Pyongyang ? La ville apaise les yeux du visiteur. Aucune publicité, aucune enseigne commerciale, aucune affiche vendant tel ou tel produit, aucune agression visuelle. Le calme des rues et des grandes avenues en fin d’après-midi est agréable lorsqu’on connait le chaos des centre villes des grandes cités européennes aux heures de sortie de travail. Par la fenêtre du minibus je regarde les gens qui marchent sur les trottoirs, attendent le tramway, les enfants qui se tiennent par la main, sourient et s’amusent. Des scènes ni plus ni moins banales que celles qui se jouent à Paris, Madrid ou ailleurs. Mais dans cette capitale, sans doute la plus décriée au monde, il semble nécessaire de souligner ce quotidien fait des mêmes petites choses qu’ici. Il faut dire que puisque la Corée du Nord « rend fous ceux qui en parlent » comme le dit le spécialiste Bruce Cummings , il est important de raconter les choses à tête reposée. Ce texte revient donc sur un voyage effectué il y a plus d’un an et demi dans ce petit pays situé à l’extrémité du continent asiatique. Le 1 septembre 2012 une délégation de 12 jeunes communistes espagnols, organisée sous la bannière des CJC (Collectifs des Jeunes Communistes), se retrouvait à Pékin. Le 4 septembre, à travers la compagnie aérienne Air Koryo, la délégation atterrissait à l’aéroport de Pyongyang. J’accompagne ce groupe pour 10 jours de visite officielle en République Populaire Démocratique de Corée plus connue sous le nom de Corée du Nord. Invitée de marque par le régime, la délégation est logée au sein du grand hôtel Chongnyon, qui appartient à la Ligue des Jeunesses Socialistes Kim Il Sung. Enorme bâtiment gris duquel on peut apercevoir une bonne partie de la ville. A l’arrivée, un programme de visite bien défini nous est proposé sur l’ensemble du séjour. La première d’entre elles, comme le veut la tradition, est le dépôt de gerbes aux statues de Kim Il Sung et de Kim Jung Il sur la colline Mansudae qui surplombe la capitale. Deux grands colosses de bronze s’imposent sur une énorme place blanche aveuglante sous le soleil d’été. Des dizaines et des dizaines de coréens s’y rendent, en groupe, pour eux aussi rendre hommage à leurs dirigeants. Quelques touristes, toujours accompagnés de guides, se prennent en photo au pied des sculptures. Toujours soucieux de respecter l’horaire du programme, nos accompagnateurs s’empressent de nous faire remonter dans le minibus qui n’aura de cesse de nous emmener aux différentes visites. L’Université Kim Il Sung, le Palais de la Jeunesse, le Théâtre du Peuple, la Tour de l’idée Juche, etc. une vision globale des différentes installations publiques de la capitale ainsi que quelques déplacements en dehors vont nous être offerts durant ce court séjour.

« On ne te montre que ce que l’on veut te montrer » me disent la plupart des gens à mon retour, soulignant la frustration que marque l’absence d’autonomie dans les déplacements. Il est certain que si l’on part du principe qu’une fois sur place tous ne sont que des figurants dans une gigantesque mise en scène visant à cacher les camps de prisonniers et l’oppression brutale d’un régime ubuesque, alors rapporter les choses vues sur le terrain n’y changera rien. Pourtant, si l’on prend pour référence les informations données ici (en Europe occidentale) sur ce qui se passe là-bas on peut, avec un minimum de recherche, se rendre compte qu’elles s’avèrent être fausses dans la plupart des cas. Par exemple, durant la coupe du monde de football de 2010, suite à l’élimination de l’équipe de la RPDC (sa qualification au Mondial relevait de l’exploit) l’ensemble des médias a affirmé que celle-ci avait subi des sanctions pour ne pas avoir remporté la compétition. « L’entraineur de Corée du Nord condamné aux travaux forcés » titre le Figaro en août 2010 . Le parisien, au même moment, affirme que « tous les joueurs - sauf deux Jong Tae-se et An Yong-Hak, nés au Japon - et l’entraîneur ont été convoqués au Palais de la Culture des Peuples pour être humiliés et insultés durant six heures par 400 individus parmi lesquels des journalistes et des dirigeants politiques » . Pourtant, en janvier 2011, dans un article publié par le journal Libération (nullement proche du régime de Pyongyang) et signé par Michel Temman on peut lire ceci : « Après un Mondial piteux, l’équipe de foot n’a pas été jetée au bagne. Elle participe à la Coupe d’Asie (...) De fait, les footballeurs nord-coréens n’ont pas été sanctionnés pour leur Mondial : 17 des joueurs présents en Afrique du Sud sont aujourd’hui au Qatar, ou la Corée du Nord débute la Coupe d’Asie des nations. « Satisfaite qu’aucun joueur n’ait été puni », la Fifa n’a pas poussé plus loin son enquête. Elle a reçu des autorités nord-coréennes et de plusieurs sources parallèles l’assurance que Kim Jong-hun (l’entraineur) n’avait pas été maltraité ni condamné à l’exil dans un bagne » .

En décembre 2013 l’annonce de l’exécution par les autorités nord-coréennes de Jang Song-Thaek est un autre exemple de la désinformation à laquelle est soumise la petite nation asiatique. Oncle du dirigeant Kim Jung Un, Jang Song-Thaek est vice président de la commission de la défense nationale lorsqu’il est démis de ses fonctions et exécuté le 12 décembre 2013 pour “haute trahison”. Selon le site FranceTVinfo.fr Pyongyang reprochait au dirigeant d’avoir commis « des actes criminels » mais également d’avoir des « relations inappropriées avec des femmes » ou encore d’avoir « mollement applaudi lors d’une réunion officielle » . A cela s’ajoute que quasiment tous les médias ont relayé les détails de l’exécution durant laquelle « Jang Song-thaek et cinq de ses bras droits auraient été déshabillés et jetés dans une cage, avant que ne soient lâchés 120 chiens, affamés depuis trois jours, sur eux. Une centaine d’officiels ainsi que Kim Jung Un auraient assisté à ce spectacle de près d’une heure » . Dévoré par des chiens pour ne pas avoir applaudi avec vigueur... le fantasme est à son comble. Pourtant, sans pour autant aller lire la version d’un quelconque journal nord-coréen, un autre son de cloche est mis à la disposition du lecteur français : Le 15 décembre 2013 le site du Courrier International met en ligne un article traduit d’un journal sud-coréen (Kyunghyang Sinmun) dans lequel les propos d’un exilé nord-coréen passé au Sud sont exposés. Extrait : « Kang Myong-do, professeur d’université réfugié en Corée du Sud, révèle que Jang Sonk-taek, oncle de Kim Jong-un et ex-numéro deux du régime de Pyongyang, récemment exécuté, avait pour but de provoquer des changements en Corée du Nord. Le Pr Kang a affirmé dans une interview, donnée à la chaîne sud-coréenne YTN le 13 décembre, avoir été en contact avec Jang Song-taek. Kang Myong-do, 55 ans, gendre de l’ancien Premier ministre nord-coréen Kang Song-san, a fui la Corée du Nord en 1994. Le Pr Kang aurait essayé de rallier à sa cause Jang Song-taek – exécuté par son neveu Kim Jong-un. Il aurait aussi effectué récemment quelques déplacements secrets en Chine et en Asie du Sud-Est pour rencontrer certaines personnalités nord-coréennes. ’De deux choses l’une, ou Jang Song-taek était écarté du pouvoir, ou Kim Jong-un était tué’ » . Sans que cela n’intervienne sur le débat autour de la peine de mort cette information offre une autre perspective sur la réaction des autorités nord-coréennes à l’égard de ce qui semblait être une menace de déstabilisation politique. Quant à l’exécution par des chiens affamés elle s’est avérée être une “blague” provenante d’un site web chinois et qui fut reprise en boucle par de nombreux médias (une sorte d’humour de répétition). Comme le souligne un article sur le site de RFI en janvier 2014 : « Cette affaire n’est pas la première ; il semble qu’avec la Corée du Nord, c’est comme si les médias oubliaient l’une des règles essentielles du journalisme : la vérification » . Jang Song Taek a, en réalité, été fusillé. Dernière boulette en date : l’annonce en août 2013 de l’exécution de la chanteuse Hyon Song-Wol (ancienne petite amie de Kim Jung Un selon les médias) pour avoir fait une sex-tape avec son compagnon du moment. « ’Ils ont été tués à la mitrailleuse pendant que les proches des victimes observaient la scène’, écrit le journal sud-coréen. Si la vision horrible de proches exterminés ne suffisait pas, Chosunilbo (journal Sud-coréen) précise que les familles du couple auraient été déportées dans des camps de travail, selon le principe nord-coréen de ’culpabilité par association’ » informe Lepoint.fr . Miracle ! Le 17 mai 2014 le site d’information RT (Russia Today), relayant une information du journal britannique The Guardian, informe que la chanteuse Hyon Song-Wol est ré-apparue à la télévision nord-coréenne lors d’un événement culturel à Pyongyang . Vivante, évidemment.

Le mois de septembre est doux à Pyongyang. Les avenues et les parcs sont fleuris et bien entretenus. De nombreux drapeaux rouges et de la RPDC ornent les trottoirs, annonciateurs de la Fête Nationale qui a lieu le 9 septembre. Une sensation d’apaisement règne dans les rues de la capitale. On voit partout des groupes de militaires, jeunes, mixtes, mais jamais armés. Ils viennent en groupe au cirque, au zoo, dans les salles de concert, etc. La nuit tombée Pyongyang s’endort sous une lumière chaude et discrète. Nous sommes loin des villes stroboscopes qui brillent de milles feux et se recouvrent d’enseignes publicitaires lumineuses. L’image d’un pays “plongé dans le noir” colle à la peau de la Corée du Nord, face à l’électrique voisine Corée du Sud. « Des images satellites révélées par la NASA montrent que le pays dirigé par le dictateur Kim Jong-un est littéralement plongé dans le noir et semble complètement isolé du reste du monde » rapporte le site d’information du 20 minutes en février 2014 . Pourtant de la fenêtre de ma chambre je vois la capitale ainsi que les voitures qui, pareils à des lucioles, sont devenues des points lumineux qui défilent le long des axes routiers. Dans un ouvrage sur l’économie de la RPD de Corée, l’auteur Benoit Quennedey relève les chiffres de production d’électricité dans le pays (selon les données de la CIA). La production d’électricité au niveau national est de 22,5 milliards de kWh en 2008 ; à titre de comparaison, la même année, le Maroc est à 19,8 milliards de kWh, l’Irlande à 27,28 milliards de kWh, le Nigeria à 21,92 milliards de kWh et l’Equateur à 16,42 milliards de kWh . On est loin d’une exception “obscurantiste”.

Toujours se référent aux chiffres la Corée du Nord possédait, en 2011 (selon le rapport de 2012 du Programme des Nations Unies pour le Développement, PNUD), une espérance de vie de 68,8 ans. Soit plus que l’Afrique du Sud (52,8) ou le Sénégal (59,3) et au même niveau que l’Ukraine (68,3) et la Russie (68,8). Toujours selon la même source, en 2008, le taux de mortalité maternelle de la RPD de Corée est de 250 décès pour 100.000 naissances. A titre de comparaison les Etats Unis ont un chiffre de 24 sur cent mille, la Chine de 38, le Cameroun de 600 et la Sierra Leone de 970 . Sur le pourcentage d’accouchements assistés par des personnels soignant qualifiés la Corée du Nord se situe néanmoins au niveau des pays les plus développés : 97%. Légèrement inférieur à la France (99%) mais au dessus des Philippines (62%) ou encore de l’Inde (53%).

Quant à l’éducation « comme dans les pays développés d’Europe et d’Amérique du Nord, la quasi-totalité de la population nord-coréenne est alphabétisée » rapporte Benoit Quennedey . Selon les chiffres du rapport du PNUD de 2011 le taux d’alphabétisation des adultes en RPD de Corée (soit +de 15 ans) est de 100%. Situant le pays légèrement au dessus de certaines nations nettement plus développées comme l’Espagne (97,7%) ou le Mexique (93,6%). En se basant sur un rapport de l’Organisation Mondiale de la Santé datant de 2010, la RPD de Corée possède une “densité de médecins” (médecins pour 10.000 habitants) équivalentes aux pays développés comme l’Allemagne ou le Royaume Uni : plus de 30 médecins pour dix mille habitants. Alors que dans le groupe de classement inférieur (à savoir entre 20 et 29 médecins pour 10 mille habitants) on trouve des pays comme le Japon ou les Etats Unis . Ainsi, malgré un bilan correcte sur certains points la RPD de Corée ne parvient pas à se détacher de l’image d’épouvantail qu’agitent régulièrement les grands médias d’information. Même un quotidien proche du courant anti-impérialiste comme l’Humanité parle d’un « royaume de l’horreur et du sadisme » sous la plume d’un certain Damien Roustel .

JPEG - 73 ko
Ecole maternelle de Pyongyang (2012)

“Royaume” ou “dictature” sont souvent des mots évoqués faisant fi du fait, qu’officiellement, la Corée du Nord se présente comme une “République” . Il y existe trois partis politiques : Le Parti du Travail de Corée, le Parti Social-démocrate de Corée et le Parti Chondogyo Chong-u. Les trois sont membres du Front démocratique pour la réunification de la patrie (qui dans ce cas là représente l’unique force politique du pays) . Ajoutons que selon la “Constitution Socialiste” de la RPD de Corée c’est l’Assemblée populaire suprême « constituée des députés élus au scrutin secret, selon les principes du suffrage universel, égal et direct » qui est l’organe de pouvoir supérieur de la nation. C’est cette Assemblée populaire, qui possède un mandat de cinq ans, qui élit le Président du Comité de la défense nationale de la RPD de Corée (le chef des armées). Dans ce cas précis Kim Jung Un depuis 2012. Toujours selon la constitution (article 66) « le citoyen acquiert, à partir de 17 ans, le droit de vote et le droit d’être élu sans distinction de sexe, d’origine ethnique, de profession, de durée de résidence dans le pays, de fortune, de degré d’instruction, d’appartenance politique, d’opinion politique ou de confession » . Admettons que cela ne soit que de jolis mots écrits dans de beaux textes comme peut l’être la Déclaration des Droits de l’Homme appliquée à la réalité du monde.

Alors en effet, si l’on s’attarde sur les rapports d’Amnesty International (de 2012), on peut relever, dans le cas de la RPD de Corée, l’existence « de crises alimentaires », « d’arrestations et de détentions arbitraires », de « tortures », de l’existence de la peine de mort et d’une absence « d’opposition politique connue » . De quoi confirmer cette image de dictature féroce. Pourtant, si l’on s’attarde à regarder la situation des autres pays (y compris ceux qui ne sont pas qualifiés de “dictature”) on découvre également de graves violations en matière de Droits de l’Homme. Par exemple, selon ce rapport de 2012, Amnesty International relève en France l’existence de « tortures et mauvais traitements » supposément infligés par des membres de la force publique, ainsi que des cas de « morts aux mains de la police » et « des cas de discrimination de membres des minorités ethniques et religieuses », notamment les Roms . En Grèce également Amnesty International souligne l’existence « de torture et d’autres mauvais traitements infligés dans des postes de police et des centres de détention pour migrants », « de conditions de détention médiocres et d’une grave surpopulation » dans les prisons et d’actes de racisme de la part d’agents de police . La Corée du Sud, alors qu’elle est souvent mise en avant pour pointer du doigt la déviance maléfique de sa voisine, possède pourtant des caractéristiques communes à celle-ci selon Amnesty International. Comme dans le nord la peine de mort y est maintenue, la liberté d’expression y est soumise à d’importantes restrictions et les détracteurs du gouvernement sont victimes « d’harcèlement » et de « poursuites judiciaires », tout comme le sont « les personnes qui, sans violence, exprimaient leurs opinions ou diffusaient des informations sur Internet » contraires au pouvoir . Enfin, si l’on s’éloigne de tous ces rapports et de ces chiffres mais que l’on reste dans le bon sens tout simplement, il serait difficile de faire de la RPD de Corée la nation la plus belliqueuse ou meurtrière si l’on prend en compte l’ensemble des interventions militaires orchestrées par les Etats Unis depuis le milieu du XX°siècle, la politique israélienne à l’égard de la Palestine ou l’implication de l’état colombien dans l’assassinat d’opposants et de syndicalistes. Une chose n’excusant pas l’autre, elle a au moins le mérite de nuancer les propos.

C’est ce que je vois à travers la fenêtre du minibus pendant que celui-ci roule dans Pyongyang : un pays qui n’est ni l’enfer décrit ni le paradis socialiste espéré. A l’avant du car, l’un de nos guides, Kim, prend le micro et entonne la chanson “Besame mucho” (embrasse moi beaucoup, chanson mexicaine de Consuelo Velasquez) qu’il a apprise durant ses études à Cuba. Un brin espiègle il s’amuse à emprunter les expressions typiques du parler cubain lorsqu’il s’adresse aux jeunes espagnols. A côté de moi, “Perla”, notre traductrice également, me montre une vidéo de son fils sur son portable. Elle me pose des questions sur l’Espagne et la France puis me parle du Pérou, où elle a vécu quelques années. « C’est à toi de chanter » lance Kim en tendant le micro à sa compatriote. Perla nous annonce qu’elle va nous chanter une chanson coréenne traduite à l’espagnol. « Ma bien aimée Pyongyang, tu es mon coeur, tu me manques jour et nuit, chaque fois que je me trouve loin de ma Pyongyang je t’accompagne, Pyongyang, Pyongyang... » .

Loïc Ramirez

mai 2014

Photos : Archives de l’auteur - Rues de Pyongyang en septembre (2012)

JPEG - 92.9 ko
Groupe de jeunes communistes des CJC avec leur deux guides : Perla et Kim (2012)

14/10/2017

Francis Cousin (la stratégie du Capital)

No comment...

24/08/2017

"Les droits de l'homme" vus par Bruno Guigne...

21034198_1194439327368187_8188248270540210912_n.jpg

La supercherie du droit-de-l’hommisme
Hormis les réactionnaires qui pensent que les hiérarchies sociales sont fondées en nature et qu’il y a des hommes faits pour commander et d’autres pour obéir, tout le monde est d'accord pour dire qu'il faut défendre les droits de l'homme. Mais il faut admettre que les uns et les autres ne parlent pas de la même chose. Si l'on entend par cette expression la possibilité pour chacun de jouir du bien commun, alors l'accès à l'emploi, au logement, aux soins et à l'éducation fait partie des droits de l'homme - ou des droits humains, ne jouons pas sur les mots - au même titre que la liberté d'expression ou le choix de son orientation sexuelle. Prendre au sérieux les droits de l'homme, c'est y inclure les droits collectifs, c'est-à-dire la possibilité de vivre dans des conditions matérielles décentes.
Les militants des droits de l'homme, pourtant, ne s'intéressent qu'aux droits individuels et délaissent ostensiblement les droits collectifs. Que des individus soient emprisonnés ou empêchés de s'exprimer par des gouvernements autoritaires leur est insupportable, mais que des masses d'affamés subissent la loi d'airain du capital mondialisé leur est indifférent. Leur compassion pour l'humanité souffrante est étrangement sélective. Ils ne se mobilisent que pour des minorités ou des individus isolés, ils agissent au cas par cas en sélectionnant les individus ou les groupes qu’ils jugent dignes de leur attention, et on ne les voit jamais prendre fait et cause pour une classe socialement opprimée.
Le vocabulaire de la plupart des ONG - majoritairement anglo-saxonnes - en témoigne clairement. Elles entendent combattre la discrimination et non l'exploitation, l'exclusion et non la pauvreté, la privation de liberté infligée à quelques-uns et non la misère imposée au grand nombre. Leur philosophie est celle de l'individualisme libéral, qui ne connaît que des individus porteurs de droits et se soucie peu de savoir s'il y a parmi eux des riches et des pauvres. Ne parlons pas de la lutte des classes, ce gros mot qu'elles ne veulent même pas entendre prononcer. La seule lutte qui compte à leurs yeux, c'est celle qui vise à aligner des individus abstraits sur un standard restreint aux libertés formelles - et individuelles - en oubliant allègrement que ces libertés n’existent que sous certaines conditions.
Pour tout dire, le droit-de-l'hommisme ordinaire occulte le fait que ces libertés individuelles ne sont effectives que si les droits collectifs sont garantis par des structures sociales qui les favorisent. En d'autres termes, les droits individuels ne sont réels que si les individus sont correctement nourris, logés, éduqués et soignés, et ces conditions ne sont réunies à leur tour que si un rapport de forces entre classes sociales les inscrit dans la durée. Bref, les droits-de-l'hommistes oublient tout bonnement que les individus ne sont rien sans la société et que les droits individuels dont on réclame l'application ne sont que du vent si la société est divisée en dominants et dominés.
Cette indifférence aux conditions d'exercice des droits dont ils font pourtant leur fonds de commerce n'est pas étonnante. Petits-bourgeois des pays riches, les défenseurs des droits de l'homme défendent les droits dont ils jouissent, dont ils pourraient jouir ou dont ils voudraient que jouissent ceux qui leur ressemblent. Pourquoi dépenseraient-ils leur énergie à lutter contre la faim dans le monde quand leur assiette est pleine ? Pourquoi se battraient-ils pour l'appropriation collective des richesses puisqu'ils n'ont aucun problème de fin de mois ? En luttant pour les droits de l'homme, ils aspergent d'eau bénite leurs états d'âme de nantis que leurs conditions d'existence n'amènent jamais à interroger les ressorts de l'oppression et de l'injustice qu'ils ont constamment à la bouche, mais sans savoir de quoi ils parlent.
Que les pauvres soient pauvres importe peu à leurs yeux, car les pauvres revendiquent en général autre chose que la reconnaissance de droits individuels rendus impossibles par l'absence de droits collectifs. Lorsque l'extrême richesse côtoie l'extrême pauvreté, revendiquer la liberté d'expression avec un minimum de sérieux impliquerait d'exiger l'expropriation des capitalistes qui contrôlent la presse afin de créer les conditions d'une information plus objective. Mais on n'a jamais entendu un droit-de-l'hommiste formuler ce genre de revendication. Le contrôle des médias ne s'expose à sa foudre vengeresse que s'il est exercé par de méchants dictateurs qui défient le nouvel ordre mondial. Pour les autres, il n'y a pas de problème.
Sélective, cette indignation pseudo-humaniste choisit ses victimes. Les autres peuvent crever. Lors de la chute du communisme, en 1991, les organisations droits-de-l'hommistes ont crié victoire. L'idéologie des droits de l'homme ayant été inventée pour lutter contre l'URSS, cette victoire finale sembla consacrer leur vision du monde. Mais aucune de ces organisations n'a souligné que les prisons soviétiques étaient vides depuis longtemps et que le totalitarisme dont la philosophie politique des années 70 faisait un mal absolu était une coquille vide. On ne s'émut pas davantage, chez les humanistes, en constatant que sous la présidence Eltsine (1991-2000) l'espérance de vie régressa de dix ans sous l'effet des réformes structurelles dictées à la Russie par le FMI. C'est normal. Les petits vieux qui meurent en masse dans le paradis capitaliste n'intéressent pas les défenseurs des droits de l'homme.
L'humanité souffrante dont se soucient des ONG pétries d'humanisme se résume à un agrégat indistinct d'individus abstraits, atomisés, dont le sort n'est intéressant que s'il témoigne d'une violation de leurs droits individuels, de préférence dans un pays exotique dont le procès est instruit par la doxa occidentale. Mais on n'a jamais vu “Amnesty International” - dont le seul intitulé relève de la publicité mensongère - s'insurger contre le fait que 800 millions de personnes souffrent de malnutrition, ou que des centaines de milliers d'ouvrières sont surexploitées par les multinationales occidentales dans les “maquiladoras” de la frontière mexicaine. On répondra sans doute que ce n'est pas l'objet social de cette organisation, et je répondrai à mon tour que c'est précisément le problème sur lequel il convient d'insister.
Cette triple sélectivité dans le choix des droits en question, des individus concernés, et enfin des pays sur lesquels on braque le projecteur, explique donc beaucoup de choses. Elle explique que l'on fasse le tri parmi les victimes en évitant soigneusement d'incriminer les structures - celles de l'exploitation capitaliste mondialisée – qui sont responsables de 90% des malheurs qui frappent l'humanité. Elle explique aussi la fascination des ONG droits-de-l'hommistes pour la défense des LGBT. La lutte contre les discriminations qu'ils subissent est légitime, mais il faut être lucide sur l'effet de cantonnement qu'elle génère. Car cette cause, aux yeux du droit-de-l'hommisme petit-bourgeois, présente l'avantage de transcender la division sociale, d'évacuer la question des rapports de classe, bref de conférer à la lutte pour les droits humains une universalité abstraite qui sert les intérêts dominants.
La sélectivité du droit-de-l'hommisme permet aussi de comprendre pourquoi la condamnation des violations incriminées épouse toujours un axe nord-sud. Aucune ONG vénézuélienne ne mène campagne contre la mainmise d'une poignée de milliardaires sur la quasi-totalité des médias en France ou aux USA. En revanche, les ONG occidentales dénoncent sans relâche les violations de la liberté de la presse au Vénézuéla, alors que la presse, loin d'y être opprimée par le pouvoir, appartient à une poignée de capitalistes qui combattent le gouvernement. Machine de guerre contre les Etats récalcitrants, le droit-de-l'hommisme bénéficie donc de financements colossaux, à l'image de ces “Casques blancs” qui jouent au djihadiste côté cour et au brancardier côté jardin grâce aux 15 millions de dollars versés par des fondations britanniques. Moyennant une trousse à maquillage, ils arrivent même à fabriquer des victimes pour émouvoir le populo scotché devant les petites lucarnes.
Ces exemples montrent également que la fonction expresse de l'idéologie droit-de-l'hommiste - servie par ces appareils idéologiques de masse que sont les ONG - est de saper la souveraineté des Etats qu'elle a pris pour cibles. De la fondation de George Soros aux officines qui participent aux conflits armés sous couvert d'action humanitaire en passant par les révolutions de couleur organisées de l'étranger, la galaxie droit-de-l'hommiste intervient partout, distribuant subventions, éléments de langage et certificats de moralité à qui-mieux-mieux dans le seul but de semer le désordre dans des pays dont la liste est fournie par la CIA et dont le seul tort est de faire obstacle à l'hégémonisme occidental. La Russie en sait quelque chose, et on comprend qu'elle ait neutralisé cette poignée d'exhibitionnistes à moitié débiles (Femen) dont l'activisme desservait les intérêts du peuple russe.
Savamment orchestrée au nom des droits de l'homme, toute cette agitation a pour but de vider de sa substance le droit des peuples à s'organiser comme ils l'entendent. Dirigée contre le droit des nations à disposer d'elles-mêmes, cette ingérence fait peser une menace d'implosion sur les sociétés dont l'essor ou la résistance déplaît à Washington, Londres ou Paris. Pratiquée à grande échelle, l'intervention militaire chez les autres n'a pas toujours donné les résultats escomptés. Elle est désormais remplacée par cette épée de Damoclès planant sur la tête de tous ceux qui osent défier l'Empire et contester le monopole du dollar. Faute de pouvoir vitrifier ses opposants étrangers à l’arme lourde, un Occident arrogant brandit alors l'étendard de l'internationalisme humanitaire. Relayé par un gauchisme qui dissout ses illusions perdues dans le pathos et oublie Trotsky avec BHL, il agite frénétiquement le miroir aux alouettes des droits de l'homme, éblouissant beaucoup de bonnes âmes qui ne voient pas que cette idéologie est le faux-nez de l'impérialisme.
L'Occident a beau croire qu'il a découvert la pierre philosophale, la conception des droits de l'homme, pourtant, n'est pas univoque. Pour les Chinois, le premier des droits est celui de ne pas mourir de faim. Cette priorité n'est pas celle de la gauche occidentale, sinon elle mobiliserait davantage d'énergie à lutter contre la faim dans le monde qu'à promouvoir les droits des minorités. Mais cette divergence n'est pas une raison suffisante pour dire que les idées chinoises ne valent rien. “A plusieurs, nous sommes moins sujets à l'erreur que lorsque nous sommes seuls à décider”, disait Aristote. On veut bien admettre qu'un milliard 379 millions de Chinois puissent se tromper, mais on peine à croire que ce soit le cas tout le temps, d'autant que leur pays qui était un champ de ruines en 1949 est aujourd'hui la première puissance économique du monde. A défaut de quelques coups bien mérités sur le museau, un peu d'humilité éloignerait homo occidentalis de son penchant indécrottable à donner des leçons à la terre entière.
 

10/08/2017

Résister à l'obligation vaccinale.

 

Site du Pr Joyeux...