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16/06/2018

Fabrice Epelboin: surveillance sur Internet, fakenews,etc...

 

vidéo de 2017 <celle de 2018 ayant été retirée, pour ne pas dire censurée, vu la frénésie actuelle de Youtube à supprimer des chaines pour raisons politiques (sous couvert de régles à géométrie variable)>

 

                                                                 ***

Pour Fabrice Epelboin, né le 1er juillet 1970 à Paris, professeur à Science Po et spécialiste des médias sociaux, le gouvernement est le premier vecteur de Fake News.

 

Impliqué dans la lutte contre la loi Hadopi, Il a également participé à l'écriture d'un livre destiné à dénoncer les dangers de la mise en place du filtrage d'Internet instauré par la loi Loppsi. Il a également écrit de nombreux articles afin de défendre la neutralité d'Internet et les atteintes à celle-ci en France et à l'étranger, mettant en avant aussi bien les arguments d'ordre économiques que démocratiques.

 

vidéo de 2014

 

 

vidéo de 2016

12/06/2018

Loi

Loi sur les « fake news » :
du monopole de la vérité au règne du mensonge

 

par Bruno Guigue

 

Cette histoire commence comme un conte de fées. Dans notre merveilleuse démocratie, tout allait pour le mieux. La presse était libre, le citoyen informé et le pouvoir impartial. Mais c’était trop beau. Imprudente, la démocratie n’a pas senti venir l’ennemi. Tapi dans l’ombre, il était prêt à fondre sur sa proie. Qui ? Le Russe, bien sûr. Il a fallu que ce barbare vienne gâcher la fête en propageant ses odieux mensonges. Heureusement, montant son blanc destrier, notre héroïque ministre de la culture a donné l’alerte : “La manipulation de l’information, dit-elle, est un poison lent qui abîme notre vie démocratique. L’attitude liberticide, face aux dangers actuels, c’est la passivité”.

Réagir, oui, mais comment ? Présentant le projet de loi “contre les fake news”, rebaptisé projet de loi “contre la manipulation de l’information”, Françoise Nyssen a employé un argument de poids : “La capacité de discernement des citoyens ne suffit plus”. On avait pourtant pris toutes les précautions possibles, dans les hautes sphères, pour inciter les gueux à se comporter comme des moutons. Contrôle de 95 % de la presse traditionnelle par une dizaine de milliardaires, ligne éditoriale uniforme calquée sur l’agenda libéral-atlantiste, subventions publiques réservées à des médias orthodoxes ou inoffensifs : au paradis des droits de l’homme, tout était verrouillé. Manifestement cela n’a pas suffi. Pour ramener le troupeau, il va falloir trouver autre chose. On va les aider à penser comme il faut, ces manants, car ils ont la fâcheuse manie de s’égarer sur la Toile pour entendre un autre son de cloche.

Dans un vibrant hommage aux officines chargées de diffamer toute pensée dissidente (le “Décodex” du Monde et le “Check News” de Libération), la ministre de la culture révèle alors le fond de sa pensée : puisque “leur capacité de discernement ne suffit plus”, il importe absolument de “former les citoyens”. D’habitude, cette formation commençait et finissait avec l’école. Mais il est clair que c’est insuffisant ! Les citoyens ayant vraiment tendance à mal voter (référendum de 2005, Brexit, Italie), il va falloir les rééduquer. Comment ? En les orientant vers les bons médias, ceux qui ne mentent jamais. On pensait jusqu’à présent que les citoyens étaient assez grands pour faire leur choix parmi les organes d’information. C’est fini. Le gouvernement, dans son infinie bonté, les exonère de cette lourde tâche. Il va désormais leur signifier qui il faut lire, écouter à la radio ou regarder à la télévision.

Voir et revoir ...

Pour clarifier les choses, Françoise Nyssen a précisé que la future loi contre la manipulation de l’information, évidemment, ne concernait pas “les journalistes de la presse professionnelle”. Ne mélangeons pas les torchons et les serviettes ! Il n’est pas question de mettre en cause le “professionnalisme” de ceux qui ont affirmé, par exemple, que le régime de Bachar Al-Assad allait s’écrouler sous quinze jours, ou que la Russie avait assassiné le journaliste Arkadi Babchenko, qui ressuscita au deuxième jour d’une mare de sang de cochon. Sans parler du “charnier de Timisoara”, des “couveuses de Koweit City”, de la “fiole de Colin Powell” et des innombrables bobards colportés avec zèle par des médias pour qui professionnel est synonyme de mercenaire. Bref. Si cette presse était passionnément attachée à la distinction entre le vrai et le faux, cela se saurait.

Mais peu importe. Pour nos dirigeants, c’est comme un théorème : les médias qui ont la confiance du ministre de la propagande ne mentent jamais. Puisqu’on vous le dit, c’est que c’est vrai. D’ailleurs, cette presse que le monde nous envie a deux caractéristiques qui en garantissent l’indépendance : elle appartient à la bourgeoisie d’affaires et elle reçoit des subventions du gouvernement. Double certificat de vertu ! Ce n’est pas comme si elle était animée par des bénévoles qui prennent des risques et ne gagnent pas un sou. On peut toujours rêver d’un monde meilleur sous d’autres latitudes, mais le système médiatique des “démocraties” repose à la fois sur la concentration capitaliste et la faveur du pouvoir. Un “bon journal” est un journal qui dit ce qu’il faut dire, et à qui l’État donne les moyens d’éliminer la concurrence.

Le projet de loi contre les “fake news” ne déroge pas à cette règle, qui est de l’ordre de la structure. Il a pour seul objectif de garantir l’homogénéité de la sphère médiatique, indispensable à la promotion de l’idéologie libérale, européiste et atlantiste. En incriminant les médias russes, l’exécutif français fait coup double : il sanctionne la Russie tout en diffamant la concurrence. Mais tous les médias citoyens sont dans la ligne de mire, car ils échappent à la double emprise du capital et du pouvoir. Ajoutée au déclin des médias classiques, la liberté conquise sur Internet effraie des élites qui voient le contrôle de l’opinion leur échapper. La propagation de fausses nouvelles nuit gravement à la démocratie, certes. Mais quand on prétend exercer le monopole de la vérité, c’est que le règne du mensonge n’est pas loin. Et ces médias “professionnels” qui ne cessent de mentir au profit des puissances d’argent en savent quelque chose.

Bruno Guigue     (  source :son FB  )

10/06/2018

Propaganda

 

"C'est connu" mais c'est toujours utile de le remettre en mémoire.

car oui les théoriciens du complot font toujours partie des cercles de pouvoir.

C'est la base ...

19/05/2018

Manal Issa

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Au pied des marches du Palais des festivals, Manal Issa, 26 ans, a déplié une grande feuille de papier blanche, avec en rouge ce message : "Stop the attack on Gaza !!" ("Arrêtez l'attaque sur Gaza"). Une référence aux près de 60 manifestants palestiniens tués lundi, dans de violents affrontements entre soldats israéliens et Palestiniens, le même jour que l'inauguration de la nouvelle ambassade américaine, déménagée de Tel Aviv à Jérusalem.

 

***

Manal Issa est née le 9 mars 1992 à Neuilly sur Seine (Hauts-de-Seine). Elle  est actrice et ingénieure  franco-libanaise. Elle est mariée et a une enfant.

Elle est partie au Liban à l'âge de trois ans et revenue faire ses études en France à cause du conflit israélo-libanais de 2006.

Elle était  élève ingénieure en fin d'études à l’Institut des sciences et techniques de l'ingénieur d'Angers (ISTIA) quand elle fut repérée sur les réseaux sociaux par la réalisatrice libanaise Danielle Arbid qui cherchait une personne naturelle pour incarner une jeune Libanaise (dans son film Peur de rien).

Manal associe sa passion du jeu vidéo à la robotique. Elle est l'auteur d'un brevet pour pommeau de douche écologique.

 C'est un Poisson mais elle a Vénus Mars et Saturne présents en Verseau dans son thème de naissance.

 

 

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17/05/2018

Fake news

L'arnaque grossière du Décodex , la propagande habituelle, le "deux poids, deux mesures".

Déontologie: Charte de Munich de 71.

La Charte de déontologie de Munich (ou Déclaration des devoirs et des droits des journalistes), signée le 24 novembre 1971 à Munich et adoptée par la Fédération européenne des journalistes, est une référence européenne concernant la déontologie du journalisme, en distinguant dix devoirs et cinq droits.

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source

Les dix devoirs de la charte

  1. Respecter la vérité, quelles qu’en puissent être les conséquences pour lui-même, et ce, en raison du droit que le public a de connaître la vérité.
  2. Défendre la liberté de l’information, du commentaire et de la critique.
  3. Publier seulement les informations dont l’origine est connue ou les accompagner, si c’est nécessaire, des réserves qui s’imposent ; ne pas supprimer les informations essentielles et ne pas altérer les textes et les documents.
  4. Ne pas user de méthodes déloyales pour obtenir des informations, des photographies et des documents.
  5. S’obliger à respecter la vie privée des personnes.
  6. Rectifier toute information publiée qui se révèle inexacte.
  7. Garder le secret professionnel et ne pas divulguer la source des informations obtenues confidentiellement.
  8. S’interdire le plagiat, la calomnie, la diffamation, les accusations sans fondement ainsi que de recevoir un quelconque avantage en raison de la publication ou de la suppression d’une information.
  9. Ne jamais confondre le métier de journaliste avec celui du publicitaire ou du propagandiste ; n’accepter aucune consigne, directe ou indirecte, des annonceurs.
  10. Refuser toute pression et n’accepter de directives rédactionnelles que des responsables de la rédaction.

Les cinq droits de la charte

  1. Les journalistes revendiquent le libre accès à toutes les sources d’information et le droit d'enquêter librement sur tous les faits qui conditionnent la vie publique. Le secret des affaires publiques ou privées ne peut en ce cas être opposé au journaliste que par exception en vertu de motifs clairement exprimés.
  2. Le journaliste a le droit de refuser toute subordination qui serait contraire à la ligne générale de son entreprise, telle qu'elle est déterminée par écrit dans son contrat d'engagement, de même que toute subordination qui ne serait pas clairement impliquée par cette ligne générale.
  3. Le journaliste ne peut être contraint à accomplir un acte professionnel ou à exprimer une opinion qui serait contraire à sa conviction ou sa conscience.
  4. L'équipe rédactionnelle doit être obligatoirement informée de toute décision importante de nature à affecter la vie de l’entreprise. Elle doit être au moins consultée, avant décision définitive, sur toute mesure intéressant la composition de la rédaction : embauche, licenciement, mutation et promotion de journaliste.
  5. En considération de sa fonction et de ses responsabilités, le journaliste a droit non seulement au bénéfice des conventions collectives, mais aussi à un contrat personnel assurant sa sécurité matérielle et morale ainsi qu’une rémunération correspondant au rôle social qui est le sien et suffisante pour garantir son indépendance économique.

04/05/2018

La pilule rouge de Cassie...

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Cassie Jaye (née le 1er mai 1986) est une actrice et réalisatrice américaine , surtout connue pour ses films documentaires. Son film de 2016 The Red Pill sur le mouvement des droits des hommes est aujourd'hui son film le plus connu.

A contre courant du "féminisme radical ambiant", The Red Pill (la pilule rouge) est un documentaire, qui donne la parole à des groupes de défense des droits des hommes et à des féministes !

Elle y parle (entre autres) du taux de suicide, du décrochage scolaire et de la violence conjugale qui touche les hommes occidentaux.

Cassie Jay se livre aussi à la caméra en documentant son parcours et l’évolution de sa réflexion. Elle a commencé ce documentaire avec des préjugés sur les groupes « masculinistes », pensant que c’était des extrémistes qui détestaient les femmes. Pour se rendre compte au fil des interviews que ces groupes d’hommes demandaient seulement que leur voix soit entendues, que leurs droits soient reconnus.

Accueil du film:

A Ottawa en décembre 2016, une représentation du film a été annulée. Quand le film a finalement été présenté dans une autre salle que celle prévue initialement, des manifestantes(s)s traitaient les spectateurs qui allaient voir le film de "nazis".     En Australie une pétition a circulé pour empêcher la diffusion du film et même pour empêcher la réalisatrice d’entrer au pays... Une projection à Melbourne a été annulée!

En Angleterre, des groupes de pression ont tenté en vain d'empêcher les projections du film.

Des féministes, qui n’ont même pas vu le film, seulement des extraits, sont allées jusqu’à qualifier le documentaire de misogyne.

Cassie Jaye, a eu toutes les difficultés du monde à financer son film. Des compagnies avaient peur d’être associées à ce sujet aussi controversé ! Elle a dû se tourner vers une campagne de sociofinancement pour boucler son budget.

 

« C’est dérangeant que des gens (qui n’ont jamais vu mon film) mettent tant d’effort à vouloir le censurer. Ces gens croient tout ce que les médias « mainstream »  véhiculent au sujet des MRA (Men’s Right’s Activists). Dans mon film, je déboulonne le mythe voulant que ce sont des misogynes. Ce sont des hommes qui sont pour l’égalité des droits, pour qu’on reconnaisse autant les droits des hommes que les droits des femmes. »

A la fin du film, Jaye déclare qu'elle ne  se considère plus comme  féministe et qu'elle croit maintenant que «le féminisme n'est pas la route vers l'égalité des genres» mais elle se voit encore  «comme défenseur des droits des femmes et le sera toujours...

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02/05/2018

Et ça continue...

Encore et encore...

C'est titré, avec un aplomb incroyable: Bureau de Vérif  Fake news sur les attaques chimiques .

Il y en a qui n'ont pas de doute et qui croient détenir la vérité, au point d' affirmer qu'un journaliste britannique pourtant reconnu intègre par tous ses confrères (Robert Fisk) est parti en vrille depuis qu'il défend un point de vue "différent" sur la Syrie (il ne pense pas que ce soit le "régime en place" qui utilise des armes chimiques).Il a enquêté sur place, peu après les faits.(voir ici)

Pour Maxime Darquier et CPolitique, la version officielle est une certitude évidente, une vérité absolue, voire un dogme. La remettre en cause sur un point particulier, ou à l'occasion d'un événement précis , c'est être dérangé, partir en vrille. (Bientôt mûr pour  l'hôpital psychiatrique?)

Il y a pourtant de nombreux doutes sur la question.Et elle mérite mieux que cette réponse baclée et méprisante de ce magazine, du coup peu crédible.

-Le général Jim Mattis lui-même, actuel secrétaire américain à la Défense, a déclaré le 8 février 2018 ne pas avoir de preuve formelle que la Syrie ait jamais utilisé d’armes chimiques, y compris en 2013 et en 2017, lorsque la Maison-Blanche ordonna le bombardement en rétorsion de la base aérienne de Chayrat.

J'ai cité ici-même d'autres journalistes qui rapportent les mêmes témoignages que Robert Fisk (notamment l'américain Pearson Sharp, et  l'allemand Uli Gack).

De plus cette affirmation d'une attaque chimique ne tient apparemment que sur une vidéo des controversés "casques blancs", qui a été en partie mise a mal par les témoignages de participants retrouvés vivants (dont le petit  Hassan Diab et son père, qui apparaissent d'ailleurs dans le début de l'argumentaire de Cpolitique.)

Or dans cette vidéo (ci-dessus) du (bien mal nommé) bureau de Vérif, Maxime Darquier n'y accorde bizarrement aucun crédit (déni ?) et ne se base que sur un très court extrait du reportage sur place d'un autre journaliste, Seth Doane (CBS), extrait sorti du contexte et qui en réalité ne prouve pas grand chose. (un témoin y dit : "du gaz s'est répandu autour de nous, ça avait une odeur de chlore...")

D'autant plus que son reportage plus complet  accessible sur  le site CBS est beaucoup moins clair, et on peut même en conclure que Seth Doane a de gros doutes...

cf la dernière phrase:

"et si des experts en armements se rendent dans cet immeuble [là où se trouvait le cylindre jaune censé être le vecteur des gaz chimiques], ils trouveront une scène qui pourrait avoir été trafiquée, et Jeff j’ai pu moi-même assister à des témoignages qui peuvent être parfois confus, et contradictoires." BV

source: https://www.cbsnews.com/news/syria-inside-douma-the-site-of-apparent-chemical-attack-2018-04-16/

Bref, il  n'est pire aveugle que celui qui ne veut pas voir...
Et quand la propagande mainstream est en marche, il y a tout un troupeau de moutons qui bêlent, sans se poser de questions.

Ou qui mentent effrontément  à l'insu de leur plein gré.

 A suivre...

                                                                                   ***

Ajout du 17 Mai:

Le point en 5 vidéos assez complètes et claires sur le sujet (par Trouble Fait)

https://youtu.be/6qSa7iIHoA4

https://youtu.be/ZQIBIlo-ols

https://youtu.be/B6fCw5hAq4w

et du 20 mai

https://www.youtube.com/watch?v=g0C4vAfM02I

https://www.youtube.com/watch?v=6q_boDBXG1c