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08/07/2024

Espace, vide , réalité etc...



Le temps, la décohérence...





L'espace, le vide, etc...

01/06/2024

Le Tore

12/05/2024

Le totalitarisme sociétal



Le totalitarisme sociétal est un projet oligarchique (financé par des milliardaires) de déconstruction des structures sociales existantes. Mais quand le fossé entre le récit et la réalité est trop grand, l'imposture éclate par ses excès les plus flagrants qui provoquent des contradictions internes.








Comment vous êtes-vous retrouvées nez à nez avec l’idéologie transgenre durant votre parcours de féministes et quelles ont été les motivations qui vous ont poussées à écrire cet ouvrage en collaboration ?

Dora Moutot : Marguerite et moi-même évoluions dans les milieux féministes sans nous connaitre mutuellement. Pour ma part, après avoir quitté le monde du journalisme, j’ai créé un compte Instagram à succès promouvant une sexualité épanouie des femmes hétérosexuelles, que j’avais appelé @tasjoui. En 2019, des militants queers et transgenristes sont venus me reprocher de ne pas être suffisamment « inclusive » et m’ont enjoint de parler de « pénis de femme ».

Ne connaissant pas véritablement l’idéologie transgenre, j’ai initialement trouvé cette demande farfelue, mais drôle. J’ai refusé, revendiquant un fait simple : il existe deux sexes et être une femme, c’est biologique. À partir de là, mon monde s’est écroulé. Accusée d’être transphobe, j’ai subi un harcèlement lunaire de la part des fous furieux du transgenrisme, qui ont exigé des marques pour lesquelles je produisais du contenu à travers ce compte Instagram de résilier leur contrats partenaires avec moi. Je les ai perdus un à un. C’est par le biais de ces tribulations que j’ai rencontré l’idéologie transgenre.

Marguerite Stern : (...) Dora et moi-même étions les seules féministes bénéficiant d’une certaine exposition dans les médias et sur les réseaux sociaux à avoir osé prendre la parole contre l’idéologie transgenre. Harcelées, menacées, insultées quotidiennement, nous avons fini par nous rencontrer puis nous rapprocher l’une de l’autre, car nous subissions toutes les deux le même traitement.

(...) Et depuis sa publication, Transmania est effectivement la cible de violentes attaques. Notre campagne d’affichage a été censurée par l’afficheur privé JC Decaux, SOS homophobie a porté plainte contre nous et nous avons reçu des menaces de mort à plusieurs reprises.

Vous dénoncez une « esthétique de la violence » faisant partie intégrante du mouvement transgenre et allez même jusqu’à dénoncer des « pratiques fascistes ». Quelles sont les causes de cette violence ?

Marguerite Stern : La violence fait partie intégrante du mouvement transgenriste. Structurellement. On le voit par exemple aux mantras que ses activistes répètent inlassablement : « Kill the TERF » (acronyme de Trans-Exclusionary Radical Feminist : féministe radicale qui exclut les personnes trans), « Une TERF, une balle », « Sauve un trans, tue une TERF »... Cette esthétique de la violence s’observe également au travers de l’apologie de la défense armée. (...)

Aborder les causes à l’origine de cette violence nous conduit à un sujet tabou : la forte occurrence de comorbidités psychiatriques au sein de la population trans (troubles du spectre autistique, troubles de la personnalité borderline, dépression, anxiété...), qui se greffe à des logiques d’embrigadement sectaires.

Enfants et jeunes adultes sont amenés à croire que leurs parents sont transphobes s’ils s’opposent à leur transition. S’isolant de leurs familles, ils rejoignent ensuite une communauté trans formant une sorte de bulle repliée sur elle-même et tournant en boucle toute la journée sur la haine d’un ennemi commun : les TERFs. La désignation d’un ennemi commun est un phénomène bien connu en psychologie, qui permet de créer une psychose collective. Par exemple, Dora et moi-même sommes accusées d’être responsables du « génocide trans » et d’avoir du sang sur les mains. Or, que fait-on lorsqu’on se croit en danger de mort ? On riposte.


[...]


Comment les idéologues transgenres sont-ils parvenus à imposer leur vision du monde dans toutes les strates de la société, que ce soit à l’école, dans les médias, ou encore dans les institutions ?

Dora Moutot : Le phénomène transgenre a connu une accélération notable à partir des années 2010 suite à des investissements financiers colossaux par des groupes de pression en soutien aux revendications de cette minorité. Aux États-Unis, en 2021, un rapport de LGBT Funders nous apprend que 36 millions de dollars ont été investis pour faire avancer ce programme idéologique par le biais d’une nébuleuse d’ONG pro-trans.

Notre travail s’est appuyé sur les recherches menées par la journaliste d’investigation Jennifer Bilek, première femme à s’être penchée sur les investissements massifs de certains milliardaires militant pour les « droits trans ». Parmi eux, on compte Jon Stryker, petit-fils de l’inventeur du lit d’hôpital. Héritier d’une entreprise américaine spécialisée dans la fabrication de matériel médical, qui, en 2022, a généré un chiffre d’affaires de plus de 18 milliards de dollars, il verse chaque année environ 30 millions de dollars à la fondation Arcus, dont il est le créateur, en vue d’œuvrer à la normalisation du transgenrisme.

Autre grand financier de la cause transgenre : Jennifer Pritzker, anciennement « James », héritier des hôtels Hyatt. Pour sa part, il oriente ses fonds vers les hôpitaux et universités. Deux millions de dollars ont par exemple été investis par ses soins pour créer la première chaire d’études sur le trangenrisme à l’université Victoria, en Colombie-Britannique. Parmi les autres « bienfaiteurs » de la cause transgenre figurent également George Soros, l’ex-femme de Jeff Bezos, Peter Buffett, fils de Warren Buffett, ou encore Roy P. et Sheri Disney, héritiers de Walt Disney.

Pour institutionnaliser le transgenrisme, ces individus fortunés créent en premier lieu des fondations, elles reversent ensuite des fonds à diverses ONG agissant au quotidien dans divers domaines tels que la politique, le juridique, le médiatique, etc. Par exemple, l’association américaine qui s’occupe du lobbying auprès des médias se nomme GLAAD (Gay & Lesbian Alliance Against Defamation). Financée en 2020 à hauteur de 17 millions de dollars, elle a mis au point, en association avec Associated Press, l’équivalent de l’Agence-France presse (AFP), un guide et un lexique visant à faire en sorte que les journalistes emploient la novlangue transgenre.

Sur le plan politique, l’entrée au gouvernement de Rachel Levine au poste de secrétaire adjoint à la Santé des États-Unis a été rendue possible grâce au travail de lobbying du LGBTQ+ Victory Institute, un institut qui a reçu 10 millions de dollars de l’Arcus Foundation pour former et faire élire des politiciens LGBT. Malgré les scandales sanitaires retentissants qui ont éclaté au sein la clinique du genre Tavistock en Grande-Bretagne ou de l’hôpital Karolinska en Suède, cet homme transféminin fait publiquement la promotion de la transition des enfants et des bloqueurs de puberté, soutenant par exemple en 2022 que « les soins d’affirmation du genre sont essentiels pour la jeunesse trans et peuvent sauver des vies ».

Les ONG transgenristes comptent également parmi leurs investisseurs des laboratoires pharmaceutiques, comme Gilead, désireux de booster les ventes de son médicament préventif contre le sida, le Truvada, auprès de la population transgenre. D’après Global Philanthropy, les hommes trans sont 49 fois plus susceptibles de contracter le VIH que les autres adultes... Il y a aussi le laboratoire AbbVie, fabriquant du Lupron, un bloqueur de puberté. AbbVie verse des dons, notamment au Trevor Project, qui soutient les jeunes LGBT, et au GenderCoolProject, association promouvant le transgenrisme chez les enfants.

Il faut savoir que certains des laboratoires produisant ces hormones de synthèse utilisées pour la transition, comme Endo Pharmaceuticals, sont les mêmes qui ont été condamnées en justice pour marketing trompeur lors de la crise des opioïdes, responsable du décès de plus de 500 000 personnes...

Le lobbying transgenriste a aussi produit ses effets au niveau du monde de l’entreprise. En France, dans certaines d’entre elles, il faut par exemple accepter de prononcer le pronom « iel ». Aux États-Unis, de plus en plus de sociétés font la promotion de leurs assurances remboursant les transitions sexuelles. Pourquoi ? Car leur niveau d’inclusivité est noté à travers le « système d’indice d’égalité des entreprises » (CEI), créé par la Human Rights Campaign (HRC), une association financée, entre autres, par la fondation Soros et le géant pharmaceutique Gilead.

Ce CEI entre dans le cadre du mouvement ESG (Environnemental, Social et de Gouvernance d’entreprise), que les fonds d’investissement comme BlackRock et Vanguard suivent de près pour savoir s’ils décident ou non d’accorder des investissements... Résultat, alors qu’en 2000, seulement 3 % des entreprises du classement Fortune 500 intégraient l’identité de genre dans leurs politiques de non-discrimination, elles étaient 83 % en 2024. On peut dire que la HRC a bien bossé.

source

Transmania_795x447.jpg

03/05/2024

Mantra Tina Turner

15/04/2024

Le destin est flexible et modifiable...

"Dans son livre Le grand virage de l'humanité, Philippe Guillemant, ingénieur physicien et spécialiste de l'intelligence artificielle, propose une théorie du temps selon laquelle notre futur est déjà réalisé, mais pas de façon définitive. Selon lui, le futur peut bouger et il existe une théorie du GPS quantique qui permet de l'expliquer."


L'astrologie occidentale (étudiée d'un point de vue épistémologique) m'avait aussi amené à la même conclusion, le destin ou karma est "écrit", par définition, (futur induit par l'hérédité, le passé & tous les conditionnements ) mais il est modifiable par la prise de conscience et le libre-arbitre (qui peuvent libérer du poids du passé).



"Le GPS quantique, une théorie pour comprendre le futur

Selon cette théorie, notre futur est comme un vaste territoire de possibilités, mais à tout moment, le tracé que nous allons traverser dans le futur est déjà écrit. Cependant, il subsiste la possibilité de changer la trajectoire du GPS de deux manières : soit en changeant la destination, soit en ne respectant pas le parcours. Pour l’univers, ce sera pareil. Il aura la possibilité de recalculer dès que nous exerçons véritablement notre libre arbitre.

Le libre arbitre, une notion clé

Cette théorie fait « tiquer » car elle implique que le futur existe déjà, ou en tout cas, est déjà réalisé. Cependant, elle vient du fait que nous avons ancré dans notre cerveau, dans notre éducation, cette conception du temps linéaire qui est fausse. En réalité, le présent n’existe pas. Les calculs et les travaux à partir des horloges atomiques ont montré que les équations qui justifient d’une certaine manière le voyage dans le temps sont justes.

Le futur peut influer sur le présent

La conséquence de cette théorie est que le futur peut influer sur le présent, ce qui a des conséquences très importantes, notamment dans le domaine du développement personnel ou transpersonnel. Selon Philippe Guillemant, cela explique les phénomènes de synchronicité, c’est-à-dire les coïncidences significatives qui semblent indiquer une connexion entre des événements apparemment sans lien."



12/04/2024

Capitalisme du désir

07/03/2024

L'appuntamento

04/02/2024

Tests inutiles et divers biais scientifiques (2020/2022)

Petit retour en arrière sur les délires scientifiques de 2020/2022

HYDROXYCHLOROQUINE, PAS LA PANACÉE

Par Pierrre Chaillot




Le 22 mai 2020, The Lancet a publié un article à charge contre l’utilisation de l’hydroxychloroquine (HCQ) en concluant à une toxicité folle de ce produit. Les résultats étaient tellement démesurés en termes de létalité trouvée que de nombreux scientifiques se sont levés contre cette étude et il s’est avéré que même les données avaient été forgées de toutes pièces. Cet épisode est désormais connu sous le nom “Lancetgate”. La fraude scientifique a toujours existé, mais celle-ci a brillé par son manque de finesse. Un deuxième article est venu en remettre une couche, prétendant prouver que 17 000 personnes seraient décédées à cause de HCQ, mais en utilisant une formule mathématique fausse ! À ce niveau, certains amis chercheurs commencent à se demander s’ils ne le font pas exprès. Ces différents scandales ont eu pour conséquence de sacraliser l’HCQ comme remède efficace contre la Covid-19 dans un grand nombre d’esprits, dont le mien à l’époque du premier épisode. Le schéma classique du médicament efficace et pas cher, rendu interdit par une collusion entre le pouvoir et Big pharma (ce qui est certainement une des raisons de tout ce cirque). Toutefois, ma compréhension de la crise a changé lorsque j’ai découvert qu’il n’y a pas la moindre définition cohérente de ce qui est appelé “Covid-19”. Il n’y a aucun symptôme spécifique à ce “truc”, et seul un résultat de test est utilisé pour cataloguer un patient dans cette case, quels que soient ses symptômes. On aurait donc trouvé un médicament qui soignerait efficacement tout type de symptôme, ce que l’on appelle : la panacée. Nous avons eu dans l’histoire récente le mercure, puis le pétrole, et maintenant l’HCQ.

Toujours les tests

La molécule a été ardemment promue par le désormais célèbre Didier Raoult, Directeur de l’IHU Méditerranée Infection, dont la préconisation immédiate a été de tester tous les individus. On note qu’il mentionne dans son CV être membre du Conseil d’Administration de la Fondation Mérieux. Inversement, Alain Mérieux est membre fondateur du Conseil d’Administration de l’IHU. Or, l’Institut Mérieux est une holding qui possède notamment Biomérieux qui a obtenu très tôt l’autorisation de la FDA de commercialiser ses tests Covid, qui lui ont fait “exploser ses bénéfices”. Il y a un conflit d’intérêt évident à promouvoir l’utilisation massive de tests, tout en étant en étroite proximité avec un fabricant. De surcroît, il y a un réel problème avec ces tests qui ont créé de toutes pièces une épidémie de “cas” en lieu et place de l’épidémie de “malades”, au sens de “personnes présentant des symptômes caractéristiques”, normalement admise comme définition. Or, comme je le montre dans mon livre “Covid-19 : ce que révèlent les chiffres officiels”, il n’y a pas le moindre rapport entre un test positif et un malade. Il n’y a juste pas de lien statistique entre les deux concepts lorsque l’on étudie les statistiques du Ministère de la santé. Certaines personnes soutiennent (à juste titre) que ce résultat est dû au fait que les tests ont été majoritairement mal faits, avec un trop grand nombre de cycles. Or l’IHU de Marseille a seulement montré qu’il y a un lien statistique entre le nombre de cycles réalisés en PCR et la “culture virale” (technique consistant à déposer un prélèvement sur des cellules pour observer si elles meurent). Ce lien est loin d’être parfait, mais surtout, les deux techniques n’ont pas de lien avec le fait d’être malade ! Leur étude montre même que plus on trouve de virus, et moins on est malade… Ce résultat est fondamental puisqu’il fait tomber toutes les justifications concernant les mesures coercitives de ces dernières années, mais aussi la prétendue efficacité vaccinale, sans oublier tous les produits miracles pour “guérir du Covid”.

Tests et HCQ

L’IHU de Marseille a diffusé en préprint les résultats d’une étude réalisée à partir des données de 30 423 patients. Elle montre un odds ratio de 0,5 pour les patients HCQ concernant le décès, autrement-dit un risque deux fois moindre de mourir pour les patients de l’étude ayant reçu l’HCQ que pour ceux qui ne l’ont pas reçue. La première limite de l’étude est que seuls 4538 patients de la cohorte, soit 15% ont été traités à l’hôpital. Donc une écrasante majorité des patients était à domicile. Il est impossible de savoir la totalité des médicaments qu’ils ont pris ou non. Cela laisse donc une forte inconnue au modèle. Le point principal qui réfute toute preuve d’efficacité de HCQ dans ce contexte, c’est la définition prise pour “Covid-19”. Ici l’HCQ est dite utilisée pour traiter des “malades du Covid-19”. Or l’article précise “Les données incluses étaient celles de patients âgés de ≥ 18 ans atteints d’un COVID-19 prouvé par PCR quels que soient les symptômes (asymptomatiques ou symptomatiques)”. Il ne s’agit donc pas de gens “malades”, mais juste de gens avec des PCR positifs. On note que cette précision, pourtant fondamentale, a été retirée de l’article final publiée chez Elsevier . Les auteurs insistent d’ailleurs “Plus le traitement est prescrit tôt, plus la durée avec une concentration sanguine efficace (> 1 mg/mL) est longue avant que des complications ne surviennent.” Autrement dit, moins on est malade avant de prendre l’HCQ, moins on est malade après. L’étude confirme que l’HCQ n’est pas un poison, mais n’apporte aucun indice d’amélioration de l’état du patient. Cette analyse transporte le biais majeur: l’absence de définition correcte d’un “malade du Covid-19”. Un résultat de test ne fait pas un malade. Toutes les études, mêmes de bonne foi, font cet amalgame, tout simplement parce qu’il n’y a aucun symptôme spécifique au gloubiboulga appelé Covid-19. Cette étude de l’IHU n’a jamais été attaquée par les covidistes sous cet angle, puisqu’ils utilisent à outrance le même biais ! Dénoncer l’incohérence des tests fait tomber toutes les mesures imposées à la population et toute la politique de vaccination. Le détail complet des odds ratio concernant le décès montre de parfaites évidences. Nous l’avons dit, les patients HCQ présentent un odds ratio de 0,5. Cela signifie que le groupe “sans HCQ” a un risque de décès 2 fois supérieur au groupe HCQ. Du côté de l’âge, le fait d’avoir plus de 89 ans présente un odds ratio de 90 par rapport au fait d’avoir moins de 50 ans, soit un risque de décès 90 fois supérieur. Voilà un odds ratio vraiment très significatif : plus on vieillit et plus on décède ! Le Covid-19 n’a rigoureusement rien changé. On retrouve ici un des grands résultats de cette période : chaque année, il décède en France 600 000 personnes, en écrasante majorité des personnes âgées. On met toujours une cause de décès sur le certificat, mais ce qui nous rapproche tous du décès, c’est de vieillir. Depuis 2020, une grande panique s’est emparée du monde, alors que la moyenne d’âge des prétendus “morts du Covid” est plus élevée que la moyenne d’âge des morts de d’habitude ! On montre juste, avec ce résultat, que distribuer de l’HCQ à des personnes âgées ne les rend pas éternelles non plus.

Un soupçon colossal

Autre élément très significatif : l’odds ratio des non-hospitalisés est de 0,05. Cela signifie que le groupe hospitalisé a un risque de décès 20 fois plus grand que le groupe non hospitalisé. C’est encore une évidence : quand on est hospitalisé, c’est qu’on est vraiment malade. Cela montre d’ailleurs le danger d’utiliser les odds ratio en tant que facteur de causalité. Comme le coup des chapeaux bleus, une conclusion stupide serait de vouloir interdire l’accès aux hôpitaux parce qu’on y meurt plus souvent qu’en dehors ! Ce résultat est toutefois révélateur que l’on n’a pas d’information pertinente sur l’état de santé du patient. Sinon c’est lui qui porterait l’information statistique et pas la case “hospitalisé ou non”. On s’amuse également de voir que la période du 23/11/2020 au 21/03/2021 a un odds radio de 2 par rapport à la période de référence, celle de la prétendue “première vague”. Cela signifie qu’à cette période les patients sont davantage décédés, et c’est pile pendant la vague de vaccination anti covid des personnes âgées. On aurait vraiment aimé rajouter le statut vaccinal, et surtout le fait d’être fraîchement vacciné. Le soupçon est colossal.

Enfin, les auteurs nous donnent les résultats de deux modèles. Dans le modèle qui ne tient compte que de la variable HCQ, l’odds ratio est de 0.16. Cela signifie que le groupe HCQ a un risque de décès 6 fois inférieur au non-HCQ. Or, lorsque l’on introduit les variables de date, d’âge, de sexe et d’hospitalisation, le groupe HCQ a seulement un risque de décès 2 fois inférieur au non-HCQ. Cela signifie que la superbe efficacité de l’HCQ venait du fait que cette molécule a été distribuée en grande majorité à des patients jeunes non-hospitalisés. C’est-à-dire, des personnes qui ne risquent pas de décéder. Les variables cachées faisaient la réelle différence. Nous savons qu’il reste encore au moins deux variables cachées : l’état de santé général des patients (comorbidités) et leur degré de maladie. On ne peut exclure que le peu d’efficacité restant ne soit qu’un artefact de ces deux aspects manquants.

Le biais d’enregistrement

Dans l’article final, d’autres modèles ont été ajoutés complétant les résultats :

Le même modèle que celui que nous avons détaillé, mais réduit aux seuls 4538 personnes réellement hospitalisées. Ce dernier montre des odds ratios quasiment identiques au modèle général. Or, le biais est identique : nous ne savons pas pourquoi ces personnes ont été hospitalisées. Elles ont juste un test positif, mais peuvent être venues pour une raison qui n’a rien à voir avec un problème respiratoire. Il est évident que les personnes les plus fragilisées par la raison de leur venue à l’hôpital, n’ont pas reçu d’HCQ.
Un modèle sur 16 063 patients, toujours sans notion de symptôme, mais ajoutant les comorbidités et état vaccinal anticovid comme variables. On commence par s’étonner que toutes les périodes de vaccination antigrippale et anticovid aient été sorties de l’étude. On note que les positions de l’IHU de Marseille à ce sujet ont été maintes fois répétées. On se demande ce que l’on trouve dans ces données. En retirant ces données, l’étude conclut à une efficacité vaccinale. C’est parfaitement normal puisque les vaccinés sont moins souvent testés que les non vaccinés. Être vacciné protège d’être déclaré mort du Covid. Ensuite, on trouve des résultats attendus : les personnes obèses, immunodéficientes ou atteintes d’un BPCO ont un plus grand risque de décès que les autres. On s’étonne que les âges soient regroupés en seulement deux catégories. Plus on les regroupe, et plus on donne de l’importance à l’efficacité de HCQ, puisque les plus âgés en ont moins reçu que les jeunes. Avec ce modèle, en dégradant les classes d’âge et en n’ayant toujours aucune notion de symptôme, le groupe HCQ meurt toujours deux fois moins que l’autre. On en conclut toujours qu’il n’en a pas été donné aux personnes les plus à risque de décéder.

Quelle que soit la manière dont on traite ces données, on ne peut se défaire du biais d’enregistrement : mais qu’est-ce qu’un malade du Covid ? Réponse : un patient avec un test positif. Mais comment peut-on créer un médicament qui soigne un test positif ? Les nez qui coulent “Covid” s’assèchent, les toux grasses “Covid” cessent, les maux de ventre “Covid” disparaissent, les nausées “Covid” s’estompent, les maux de tête “Covid” s’envolent, et le plus important les asymptomatiques Covid vont beaucoup mieux. Nous avons vécu une complète escroquerie ces dernières années. Un combat essentiel a été de se battre contre les vaccins qui ont montré leur dangerosité et ont failli être obligatoires (ceux-là, parce qu’il en reste 11 quand même, le combat pour faire prendre conscience de ce sur quoi ils reposent est loin d’être fini). Le danger de la “victoire”, est d’oublier le fondement de cette escroquerie : la redéfinition de la maladie. L’oubli total de l’humain dans cette histoire, pour remplacer la rencontre entre un patient et un soignant, par un curage de nez, une réaction chimique, un résultat et un protocole préétabli avec son médicament miracle. Tant que nous n’aurons pas collectivement tiré les leçons de cette histoire, la porte reste ouverte au retour du délire collectif pour la prochaine “pandémie”.