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27/07/2021

Le grand virage de l'humanité...

Entretien où Philippe Guillemant présente son dernier bouquin. Le Covid est une opportunité pour changer de Futur: éviter l'option transhumaniste du traçage numérique (le foutur) pour aller vers une option plus humaniste (le futé lumineux).

04/03/2019

Alain Damasio

Big Mother : la technologie numérique et le techno-cocon aseptisé dans lequel elle nous enferme.

Dictature par induction et suggestion plus que par contrainte.

 

Alain Damasio, né Alain Raymond le 1er Aout 1969 à Lyon est un écrivain de science-fiction français  (fantasy, dystopie...).

Il travaille depuis de nombreuses années sur un roman, Les Furtifs, « description d’une société de “contrôle horizontal, où tout le monde contrôle tout le monde via les réseaux sociaux

21/08/2018

SF, Becky Chambers

Becky Chambers est une jeune auteur(e) californienne de science-fiction, très prometteuse.

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Elle a grandi au sein d'une famille fortement impliquée dans les sciences spatiales. Après avoir étudié les arts du spectacle,et travaillé comme administratrice de compagnies de théâtre, elle se consacre à l'écriture.

Prix Julia-Verlanger pour sa série (2 livres ci-dessous) Wayfarers :

L'Espace d'un an 2016 et Libration, 2017

 

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Ecriture très simple et très agréable à lire, ça coule comme un torrent paisible.

Une tranche de vie à bord d'un vaisseau avec tout son équipage composé de personnages hauts en couleur et d'espèces diverses.  Beaucoup de sujets et de sentiments sont abordés dans un univers qui prolonge en le renouvelant les classiques de la SF (J.Vance, K Dick, etc...) Ambiance attractive.


"On aime les personnages, leur histoire et leurs interactions.

Ils forment une famille et on fait partie de la famille .On se sent bien dans cette famille."

 

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Les états d'âme d'une intelligence artificielle à bord d'un corps synthétique, hébergée chez Poivre une technicienne atypique (dont un chapitre sur 2 retrace l' étonnante histoire) et un peintre, sur une planète pittoresque.

Devenir humaine, une chance ? Pas pour elle : les limitations de la chair l'étouffent.

Etc, etc...

Se lit comme on mange son plat préféré.

 

 

 

 

01/06/2017

Vahé Zartarian: la conscience créatrice

L'auteur

 

Le bouquin en question...

 

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Prologue

La question de l’origine titille l’humanité depuis … qui sait ? probablement depuis qu’elle se pense. Comme la réponse ne se trouve pas directement sous ses yeux ni dans son esprit agité, elle compense avec son imagination, s’inventant plein d’histoires qui racontent la naissance de l’homme et du cosmos. Histoires selon les cas dites révélées ou inspirées ou raisonnées, ou... Bref, les mythes des origines abondent, tous différents, quand ils ne se contredisent pas franchement.
La science n’a-t-elle pas mis fin à ces fantaisies ? N’est-il pas désormais acquis que l’univers est né d’une sorte d’explosion appelée Big-bang et que l’homme est l’aboutissement d’un long processus évolutif appelé néo-darwinisme qui a pour moteurs le hasard et la sélection naturelle ? C’est vrai que, envoûtés par leurs succès, les scientifiques n’ont pas hésité à étendre le champs d’application de leurs théories pour remonter aux origines. D’où ces histoires qui ont l’air beaucoup plus crédibles que celles d’avant. D’ailleurs, pour bien marquer la différence, personne n’appelle plus ça des histoires, des contes ou des mythes, mais des théories.
A-t-on raison de leur accorder tant de crédit au point que tous les vulgarisateurs les présentent comme des vérités établies ? Pour ma part je ne puis m’empêcher d’y voir autre chose que de nouvelles fantaisies, certes plus complexes que les précédentes, certes étayées par diverses observations, mais finalement guère plus sensées que les autres. Les raisons qui les décrédibilisent ne manquent pas. Nous en verrons quelques unes au fil des pages. Mais dès maintenant je voudrais en présenter deux de portée générale.
Il s’agit tout d’abord du simple constat qu’aucune de ces théories ne prend en compte la conscience, pourtant la seule chose dont chacun de nous puisse être certain.
Et puis il y a le fait que, en science comme ailleurs, succès est trop vite confondu avec vérité. Un exemple avec une théorie mise au rencart depuis des siècles, celle du système de Ptolémée modélisant le mouvement des planètes. À l’apogée de son développement au xvie siècle, en combinant les mouvements sur 55 cercles, elle produisait des prédictions sur la position des planètes à la limite de la précision accessible aux instruments de l’époque. Donc ça marchait, au point que pas grand monde ne voyait la nécessité de changer de modèle. Les raisons de son renversement ont été d’abord d’ordre philosophique, avant que la théorie de Newton n’entre en scène pour apporter un surcroît de précision. Aujourd’hui, plus personne ne croit que les mouvements dans le système solaire résultent d’une combinaison de cercles. Nul ne s’y fierait pour voyager dans l’espace. Pourtant une précision de un pour mille, ce n’est déjà pas si mal, beaucoup de théories modernes ne font pas mieux. Donc on ne saurait déduire de la qualité des prédictions d’une théorie qu’elle a quelque chose de sensé à dire à propos de la réalité. Et ne nous illusionnons pas, les théories modernes ne sont pas différentes. On voudrait bien qu’elles décrivent fidèlement la réalité quand elles ne sont aptes qu’à répondre à des questions du genre : « Si je fais ceci, j’observe cela. »

 

Ceci dit je me garderai de jeter le bébé avec l’eau du bain. La science reste un outil irremplaçable pour réfléchir sérieusement sur le monde et sur nous-mêmes. Il faut juste savoir la prendre avec doigté pour ne pas la forcer à dire ce qu’elle est inapte à concevoir. Bref, gardons de la science essentiellement cette méthode de confrontation entre idées et observations, et considérons le reste avec circonspection.
Par conséquent, qu’on ne s’attende pas à ce que mes critiques du darwinisme ou du Big-bang débouchent sur une remise au goût du jour de quelques vieilles absurdités :
– non, l’univers, la Terre, et toutes les espèces vivantes n’ont pas jailli achevés il y a 5947 ans et 186 jours d’un éclair de génie divin ;
– non, le monde n’est pas porté par quatre éléphants, eux-mêmes portés par une tortue géante, où tout se rejoue un nombre indéfini de fois en cycles temporels démesurés ;
– non, tout ne s’explique pas par la combinaison de quatre ou cinq éléments ;
– non, l’univers n’est pas conçu spécialement pour notre espèce, ni pour tel ou tel sous-groupe privilégié.

 

Qu’on ne se méprenne pas, le but de ce livre n’est pas de critiquer systématiquement mais de réorganiser les faits connus en une histoire sensée. Si j’évoque les grandes théories du moment, c’est qu’elles constituent un excellent point de départ. Je reste partisan de l’idée que la science est un outil d’acquisition de connaissances supérieur à beaucoup, quoique pas le seul. Son grand avantage sur d’autres méthodes tout aussi valables mais plus subjectives est de fournir des arguments facilement commu-nicables et consensuels. C’est pourquoi je compte m’appuyer sur de nombreuses observations scientifiques incontestables pour étayer rationnellement et communiquer verbalement mes intuitions quant à la nature de la vie et de son origine, du cosmos et de son origine. On verra ces idées émerger au fil des pages. On verra que cela raconte une histoire cohérente et plausible, plus que les histoires habituelles, allant des particules élémentaires aux galaxies en passant par les êtres vivants sur Terre et la biosphère, jusqu’à nous-mêmes capables de penser tout ça.

 

La première partie va traiter du monde vivant. L’on verra émerger l’importance et la nécessité de l’intention créatrice, ainsi qu’une nouvelle définition de la vie : l’intention informe la matière pour lui donner formes et mouvements.

 

La deuxième partie va nous faire voyager des particules élémentaires au cosmos tout entier. Nous verrons les idées de la première partie s’étendre à la matière, qui devient vivante à sa façon.

 

Dans la troisième partie, je proposerai une nouvelle cosmogonie. Nous verrons l’invention de cette apparence de réalité physique et l’invention du corps pour que se déploie le jeu de la vie.

 

Enfin, dans la quatrième partie, j’examinerai dans quelle mesure ces idées s’accordent avec les découvertes des neurosciences, c’est-à-dire comment notre cerveau fabrique nos expériences du monde et du corps.

 

Dans l’écriture, je suis en général plus adepte de l’ellipse que des longues digressions. Dans cet ouvrage plus encore que dans mes précédents j’ai voulu que les idées défilent à un rythme soutenu pour bien faire ressortir l’histoire que je veux raconter. La pédagogie perd ce qui est gagné en vision d’ensemble. Quelques uns pourraient avoir l’impression que cela va parfois trop vite. Surtout qu’ils ne s’inquiètent pas et n’interrompent pas leur lecture si des passages leur échappent. Qu’ils aillent au bout du livre d’une traite pour justement s’imprégner de cette vision d’ensemble, et qu’ils reprennent ensuite la lecture à leur rythme en s’attardant sur telle ou telle idée. Et puis qu’ils dorment dessus, et … pouf ! un matin, au réveil, ces idées seront là comme des évidences. C’est ainsi qu’est né ce livre, en dormant pour trouver les idées, en lisant pour trouver les exemples.

 

source

 

02/05/2017

Les Elfes

 

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L'elfe est un être imaginaire apparu dans la littérature fantasy puis dans  les jeux de rôle et tout ce qui leur a succédé (jeux vidéos, jeux de plateau).

Il existe de grandes différences quant à leur aspect et caractéristiques selon les auteurs.

Cependant cet aspect est désormais très lié à l'œuvre de J. R. Tolkien,  lui même inspiré très librement par les elfes de la mythologie et du folklore populaire nordique.(Mais ceux-ci étaient fort différents, plutôt petits, notamment.)

Il leur a donné leur grande taille et leur grande beauté, de même qu'un penchant pour la nostalgie avec l' idée que leur civilisation était en déclin face à celle de l'homme. Depuis, cette vision a été reprise, modifiée et largement véhiculée dans beaucoup d'œuvres littéraires ou de jeux de rôles(dans le célèbre jeu de rôle médiéval-fantastique Donjons et Dragons, par exemple, où ils se subdivisent en divers peuples: Hauts-elfes, elfes sylvains, elfes gris, elfes noirs, demi-elfes, elfes aquatiques...)  

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(les elfes dans le film "le seigneur des anneaux")

 

Ils sont généralement décrits comme des êtres intelligents et raffinés, plus grands et plus fins que les humains, bien que dotés d'une longévité exceptionnelle (quasiment immortels). Leurs oreilles sont censées être pointues (en forme de feuilles de hêtre en réalité), ce qui permettrait de les reconnaître sans ambiguïté. La civilisation des elfes a ainsi acquis une réputation de grande élégance, bien qu'elle soit en décadence ou retirée du monde.

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Chez Tolkien et dans "Donjon et Dragon" par ex,  les elfes sont souvent opposés aux nains : les elfes sont grands, sveltes et élancés, tandis que les nains sont petits, trapus et résistants. De nombreux auteurs ont accentué cette opposition en associant les elfes aux milieux forestiers proche de la nature, et les nains aux cavernes, aux mines et aux forges.

C'est encore le cas par exemple dans les mondes de jeux vidéos de Warhammer, Final Fantasy, World of Warcraft ou encore dans les Royaumes oubliés

 

Plus sur les elfes 

suite

Dans la littérature et les jeux

Encore plus

03/01/2017

Les accords toltèques

L'auteur Miguel Ángel Ruiz 

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Né d'une mère curandera et d'un père nagual (chaman toltèque), il fait des études de médecine pour devenir chirurgien. Sa vie bascule lors d'une expérience de mort imminente qui l'aurait inspiré à chercher des réponses aux questions de l'existence dans la tradition toltèque.

Son livre, publié en 1997, s'est vendu à plus de 4 millions d'exemplaires.

 

 Les quatre accords:


*Que votre parole soit impeccable.

Parlez avec intégrité, ne dites que ce que vous pensez vraiment. N'utilisez pas la parole contre vous-même, ni pour médire d'autrui. Utilisez la puissance de la parole dans le sens de la vérité. Pas de mensonge ni de calomnie.

*Quoi qu’il arrive, n’en faites pas une affaire personnelle.

Vous n'êtes pas la cause des actes d'autrui. Ce que les autres disent et font n'est qu'une projection de leur propre réalité, de leurs rêves, de leurs peurs, de leurs colères, de leurs fantasmes. Lorsque vous êtes immunisé contre cela, vous n'êtes plus victime de souffrances inutiles.

*Ne faites pas de suppositions.

Ne commencez pas à élaborer des hypothèses de probabilités négatives, pour finir par y croire, comme s'il s'agissait de certitudes. Ayez le courage de poser des questions et d'exprimer vos vrais désirs. Communiquez clairement avec les autres pour éviter tristesse, malentendus et drames.

*Faites toujours de votre mieux.

Il n'y a pas d'obligation de réussir, il n'existe qu'une obligation de faire au mieux. Votre "mieux" change d'instant en instant. Soyez indulgent avec vous-même. Acceptez de ne pas être parfait, ni toujours victorieux.

 

                                                                           ***

En 2010, en collaboration avec son fils, il a écrit Le cinquième accord toltèque, qui est :

* Soyez sceptique, mais apprenez à écouter Ne vous croyez pas vous-même, ni personne d'autre. Utilisez la force du doute pour remettre en question tout ce que vous entendez : est-ce vraiment la vérité ?

 

Les quatre accords toltèques, Éditions Jouvence, traduit par Olivier Clerc, 1999.

 

27/04/2015

Le cerveau est souple...

A lire absolument si vous vous intéressez aux possibilités du cerveau...

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Résumé : On savait que le cerveau était l'entité la plus complexe de l'univers connu. Mais les nouvelles découvertes démontrent que ses possibilités sont bien plus étonnantes qu'on ne le croyait. Non seulement il est totalement élastique - même âgé, handicapé, voire amputé, il peut se reconstruire, apprendre, inventer - mais aussi totalement social - un cerveau n'existe qu'en résonance avec d'autres : nous sommes neuronalement constitués pour entrer en empathie. La combinaison de ces deux facultés permet de supposer que l'Homo sapiens peut évoluer en changeant lui-même sa structure. Nous avons le pouvoir d'influer sur l'évolution de notre propre cerveau - encore faut-il savoir comment il fonctionne.

Patrice Van Eersel, rédacteur en chef du magazine Clés, aborde ces questions avec cinq spécialistes, tous médecins et chercheurs :


Le neuropsychiatre et éthologue Boris Cyrulnik, qui démontre que la résilience repose sur la plasticité neuronale ;
Le neuropharmacologue Pierre Bustany, qui raconte comment les nouvelles techniques d'imagerie cérébrale ont révolutionné notre vision de la psyché ;
Le psychiatre Christophe André, qui met en pratique les découvertes des neurocognitivistes sur les moines en méditation ;
Le psychothérapeute Thierry Janssen, qui s'interroge sur la médecine d'Orient, peut-être mieux outillée que la nôtre pour comprendre le cerveau.

08/11/2014

Les dessins d'Escher

 

M C Escher est resté dans notre mémoire collective pour ses gravures sur bois et lithographies qui nous suggérent habilement des constructions impossibles, des architectures paradoxales.

Il est aussi connu pour ses pavages , imbrications et combinaisons de motifs qui se transforment progressivement en des formes  toutes autres. 

Ses dessins explorent également la notion d'infini, de mise en abyme, de mouvement perpétuel ou de 3D...

 

Le site de référence :http://mcescher.frloup.com

 

                              La période avant 1939 (voyages et paysages)

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Rue à Scanno (Abruzzes)
lithographie 627x431
1930
 
 
 
 
 
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La période Pavage
 
 
 
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La période des déformations (pavages améliorés)
 
 
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Le soleil et la lune
xylogravure en 4 coul.
252x277
1948
 
 
 
 
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Le meilleur arrive... Les métamorphoses !
 
 
 
 
 
 
 
 
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Métamorphose I
xylogravure 195x908
1937
 
 
 
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Miroir magique
lithographie 280x445
1946
 
 
 
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Jour et nuit
xylogravure 2 coul.
393x678
1938
 
 
 
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Reptiles
lithographie 334x386
1943
 
 
 
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Les structures spatiales
 
 
 
 
 
 
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Main tenant un miroir sphérique
lithographie 318x214
1935
 
 
 
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Un autre monde
gravure sur bois 3 coul.
317x260
1947
 
 
 
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Les illusions et paradoxes
 
 
 
 
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Belvédère
lithographie 461x295
1958
 
 
 
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Mains dessinant
lithographie 282x333
1948
 
 
 
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Bonus:
 
 
 
 
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Flaque d'eau
xylogravure 3 coul.
240x323
1952