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04/03/2020

Le dogme du darwinisme a du plomb dans l'aile.



De même que la physique quantique a du introduire la notion de conscience en physique (il y a 100 ans) pour coller au Réel, les découvertes récentes des mécanismes intracellulaires suggèrent et induisent une notion de "pilotage" et d'intention pour expliquer notamment d'où viennent les informations nécessaires au fonctionnement même de la vie cellulaire (et de la vie en général).

Le hasard est statistiquement et mathématiquement hors jeu. La sélection naturelle n'explique qu'une partie des choses, mais pas l'origine des espèces.



Le « dessein intelligent » (intelligent design) est une hypothèse défendue par des biologistes qui remettent en question ce paradigme, et affirment que la complexité du vivant, telle qu’elle est mise en évidence depuis un demi-siècle, est inexplicable selon les lois naturelles connues, et oblige à faire l’hypothèse d’une Intelligence créatrice.



Face à ces chercheurs, on voit la réaction étonnante de l'ordre scientifique établi, qui réagit comme une Eglise "matérialiste", une religion sclérosée avec ses dévots et ses inquisiteurs, en caricaturant cette hypothèse qui ne serait que créationniste et obscurantiste.



L'ancien monde qui se décompose sous nos yeux était celui du matérialisme et du déterminisme.
Or matérialisme et déterminisme s'effritent, ils ne suffisent plus pour donner un sens à la Réalité. Aujourd'hui d'autres notions exigent de surgir.







Expelled : No Intelligence Allowed est un documentaire américain de Ben Stein réalisé en 2008, sur « la guerre des darwinistes contre le dessein intelligent »







Cela fait déja 12 ans, et depuis , il apparait encore plus évident qu'un changement de paradigme est devenu absolument nécessaire pour donner du sens à l'état actuel des connaissances en biologie.



Mais comme pour tout changement il y a ceux qui luttent pour et ceux qui luttent contre.



"Cette guerre culturelle, qui se joue principalement dans le milieu universitaire, est peut-être la plus importante de notre époque, car son enjeu est le socle même de l’idéologie dominante dans nos sociétés matérialistes.
Le darwinisme est un dogme absolu et intangible dans notre système éducatif.
Comme je l’ai expliqué dans « Le singe devenu dieu », c’est sur le darwinisme que s’appuie, de façon paradoxale, l’idée que l’Homme peut et doit maintenant maîtriser sa propre évolution, qui obéissait jusque-là à des lois aveugles : c’est l’idée sous-jacente au transgenrisme et au transhumanisme." (L. Guyénot)

Le documentaire entier en anglais 1h37mn

03/03/2020

Boire DE L’EAU

Article du site Gnoma
(transcrit depuis une vidéo)

***




BOIRE DE L’EAU, OUI, MAIS LAQUELLE ET QUAND ?



Jacques Collin, ingénieur, éminent spécialiste de l’eau depuis sa prise de conscience de ses bienfaits en 1989 et auteur de différents ouvrages*, nous livre dans une vidéo publiée en 2012 sur le blog ”Eau Séance iLive”, sa vision éclairée sur le sujet. En voici une transcription modérée.



Quelle eau boire ?



Par le passé, l’eau de consommation était une eau naturelle, directement prélevée dans les puits, sources ou fontaines, en dépit des premiers systèmes d’adduction d’eau qui remontent au moins à l’époque romaine mais aujourd’hui elle ne se résume qu’à :



-l’eau du robinet

- l’eau en bouteille.



L’eau du robinet.



Si l’eau du robinet est une eau potable, sûre car contrôlée régulièrement elle n’en est pas pour autant bonne pour notre santé. En effet, les traitements chimiques et le chlore en particulier y tuent toute forme de vie par aseptisation et cela ne suffit pas à lui donner des qualités bénéfiques pour notre santé. Il y a au moins trois raisons à cela :

Le chlore va provoquer une destruction microbienne, ce qui est une bonne chose, mais de nombreuses études ont démontré que la destruction des microbes provoque l’accumulation de détritus qui se reconstituent en virus! Le monde viral est un monde silencieux, souterrain, qui sur le long terme peut affecter notre organisme. En traitant chimiquement l’eau du robinet, on tue le microbe mais pas le virus.

La stérilisation de l’eau, quel qu’en soit le procédé, comme les rayons ultra-violets, va induire son oxydation. Boire une eau oxydée va saturer le corps électroniquement (au niveau moléculaire) impliquant une perte de vitalité et des réactions métaboliques préparant des terrains de dégénérescence.

La dureté de l’eau, c’est à dire sa teneur en calcium et en magnésium est aussi un danger pour notre organisme. En effet, le calcium contenu dans l’eau du robinet ne recalcifie pas le corps mais s’accumule dans notre organisme pouvant provoquer des désordres comme la maladie de Paget ou être une cause d’ostéoporose et d’artériosclérose par un durcissement des artères.



Ces trois facteurs entraînent notre corps sur un terrain de dégénérescence. Pour ces raisons l’eau sortant du robinet directement est déconseillée pour la consommation en eau de boisson. En effet, elle provoque l’accumulation de métabolites indésirables que le corps va chercher à éliminer par les urines, jusqu’à ce que atteignant saturation cela provoque une invasion de notre eau intérieure, qui ne peut plus se structurer ou se restructurer et toute l’information de notre corps va se geler. Nos cellules ne peuvent plus communiquer entre elles laissant apparaître des dégénérescences cellulaires.


Les eaux minérales.



Remplacer l’eau du robinet par des eaux minérales n’est pas anodin. Plus il y a de minéraux dans l’eau, plus le corps va avoir du mal à les absorber. De plus l’eau minérale prise à la source n’a rien à voir avec la même eau embouteillée. Dès l’embouteillage, les minéraux se désactivent et floculent et par voie de conséquence ne sont plus assimilables. Tous les minéraux dissous dans l’eau sont par définition des cailloux. Nous sommes des Êtres Humains, des mammifères, et donc nous ne pouvons pas assimiler les minéraux bruts de cette façon. Là encore, les minéraux sont accumulés par notre corps avec à terme la survenue de calculs, problèmes rénaux, etc.



Les eaux hyper minéralisées sont à déconseiller totalement en bouteille. Ce sont des poisons ! Quand on achète des eaux en bouteilles, il faut qu’elles soient les plus pures possible. La pureté s’exprime au niveau des quantités de résidus à sec, elles doivent être d’un niveau minimal. Le seuil tolérable est de 100/120 mg/l maximum. Certaines eaux peuvent atteindre des taux de 2000 à 4000 mg/l, ce sont des eaux lourdes à gérer au niveau de notre organisme, car contrairement aux végétaux notre corps n’assimile pas les minéraux. Les végétaux les captent, les digèrent et les végétalisent, donc pour couvrir notre besoin en minéraux, il ne faut pas boire d’eau minérale mais manger des végétaux qui sont remplis de minéraux organiques directement assimilables par notre corps.



Comment faire si ni l’eau du robinet, ni l’eau minérale ne sont bonnes pour le corps?



Il faut filtrer l’eau du robinet ou trouver des eaux minérales relativement pures en bouteille, idéalement avec un taux de minéralité inférieur à 100mg/l.



L’eau peut être filtrée par un système de charbons actifs, comme les carafes ou colonnes filtrantes qui sont disponibles dans le commerce ou encore subir une filtration par osmose inverse qui redonne une eau pure avec un taux de résidu infinitésimal. Ce dernier système n’a pas l’agrément de tous les scientifiques spécialistes de l’eau qui parfois en déconseillent son usage exclusif comme eau de boisson.



Une fois filtrées, il n’en reste pas moins que ces eaux sont totalement déstructurées au niveau moléculaire, ce sont des eaux mortes. Pour les rendre propre à une consommation quotidienne et leur rendre tout leur pouvoir bénéfique pour le corps humain il faut les restructurer en utilisant soit le principe de l’onde pulsée mise au point par Marcel Violet dans les années 50, qui recrée le potentiel électronique de l’eau (équilibre photons/électrons), soit en utilisant des vortex qui sont des tourbillons (pour dynamiser l’eau de la même façon qu’un torrent le ferait naturellement). L’eau est maintenant purifiée et dynamisée, elle est devenue pleinement assimilable ! Internet regorge de systèmes de dynamisation de l’eau des plus simples et économiques aux plus sophistiqués et moins accessibles financièrement.



Quand la boire ?



Boire cette eau purifiée et dynamisée à jeun va lui permettre d’être diffusée rapidement au niveau cellulaire via le système digestif. La meilleure eau à boire, c’est le matin en se levant. Cette eau va être diffusée rapidement par la voie estomac, intestin et colon et va être immédiatement disponible au niveau cellulaire et du sang.



Il faut réactiver le sens de la soif le matin jusqu’à ce que boire à ce moment devienne un automatisme. Idéalement, il faut boire 30 minutes avant le petit déjeuner.



Ensuite, il faut boire tout au long de la journée, entre les repas et jamais pendant les repas. Il faut s’arrêter de boire 30 mn avant les repas, car l’eau bue en mangeant va contrarier la digestion pour plusieurs raisons :



L’eau bue au moment du repas lave le tractus digestif dans lequel se trouvent les diastases qui sont importantes pour la pré-digestion.

L’eau sera mélangée au bol alimentaire et y sera liée et ne pourra donc pas être utilisée par notre corps au niveau cellulaire et sera rejetée par le système intestinal. Il faut commencer à reboire 2 heures après les repas.


Il est par ailleurs très important de boire en fin d’après-midi car l’eau bue à ce moment va défatiguer l’organisme.



Ce n’est pas un verre d’eau qui va changer quelque chose, mais en suivant ces recommandations avec rigueur et opiniâtreté, on s’aperçoit que beaucoup de choses changent au niveau de notre corps. Cela ne se fait pas au premier jour et dépend aussi de notre charge de toxines. Et surtout, il faut supprimer de nos habitudes de consommation toutes les boissons industrielles.



L’eau est guérisseuse par définition, mais c’est surtout préventif tant que l’on n’a pas passé le seuil du non-retour dégénératif. L’eau agit dans tout le corps, particulièrement au niveau des articulations. Les gens qui ne boivent pas d’eau ont des articulations qui se dessèchent, les vertèbres qui se bloquent.


Boire de l’eau est une vigilance de chaque instant et quand vous l’aurez aquise, votre corps aura les bons automatismes et vous aurez soif tout le temps ! C’est votre corps qui va déterminer de lui-même la quantité d’eau dont il a réellement besoin pour se garder dans la meilleure santé possible. Il ne vous reste qu’à l’éduquer en lui donnant une eau que vous aurez préalablement refabriquée.



* Bibliographie


L’insoutenable vérité de l’eau éditions Tredaniel

L’eau, le miracle oublié éditions Tredaniel

L’eau-delà de l’eau éditions Tredaniel

26/02/2020

Pluton virus de la peur...


À propos de la campagne de presse alarmiste sur le Coronavirus, Maria Rita Gismondo – directrice de macrobiologie clinique, virologie et diagnostic de bio-urgences du laboratoire de l’Hôpital Sacco de Milan, où s’analysent les échantillons de contagions possibles – déclare :

" C’est une folie. On a transformé une infection à peine plus sérieuse qu’une grippe en une pandémie létale."

Tout est dit.

Ce sont surtout les médias et les politiques qui sont en cause, car certains médecins sur ce coup là semblent plus ancrés dans le réel.

Le début de la conjonction exacte Saturne-Pluton a coïncidé parfaitement avec cette pseudo pandémie (mais vraie épidémie pour la région Wuhan).
C'est très révélateur de la façon dont les médias construisent une version déformée de la réalité (au service de lobbies, ou de leur audience), au mépris de la simple recherche de la vérité.


Les chinois ont été plutôt efficaces contrairement à ce qui est dit et ce sont eux qui ont trouvé le remède déja existant qui ne coûte rien, la chloroquine.
Malgré ce que l'on sait (très faible mortalité, les personnes atteintes étaient pour la plupart âgées et déja souffrantes) , les titres des journaux continuent dans la propagation de la peur , alors même qu'un traitement existe, et que l'épidémie chinoise commence à diminuer.


Le jour où une vraie pandémie (du genre de la grippe espagnole en 1918, 25 à 50 millions de morts) va survenir que se passera t-il?
Panique générale?

Entretien du 11 Février:

21/02/2020

Cancer , peur et immunité...





"Vous avez peur quand vous vous retrouvez confronté à quelque chose que vous ne connaissez pas , et actuellement c’est ainsi que sont présentées les tumeurs cancéreuses : on ne sait pas d’où ça vient et la seule solution c’est opération, chimio ou rayon, c’est le seul traitement efficace. Or tout ça c’est du mensonge..."

Petit éclairage en 10mn:




18/02/2020

Changement de paradigme...



1- Individuel


Astronomiquement les noeuds lunaires sont les points d’intersection entre l’orbite lunaire et le plan de l’écliptique terrestre .Ce sont des points fictifs qui sont toujours en opposition.

Lune_Noeuds_Lunaires.jpg



En astrologie karmique, ces noeuds symbolisent le chemin de l'âme.
L'axe de vie:
-il vient du noeud Sud (lunaire, le passé) désignant la mémoire karmique (hérédité et "vies antérieures" ) sur laquelle on peut d'abord s'appuyer dans la première partie de sa vie mais dont on doit se détacher dans la seconde...
-il va vers le noeud Nord (solaire, le futur) désignant lui le But de cette vie, un Idéal , un Objectif à réaliser (cf. la symbolique définie par signe, maison, aspects).
Cela reste assez flexible car c'est surtout une direction que l'on s'est fixée.



Le passage plus ou moins progressif de l'un à l'autre constitue le changement de paradigme individuel majeur à réaliser au cours de cette vie.



Assez facile pour certains, beaucoup plus ardu pour d'autres, il nécessite à minima de transcender son bagage inné (l' acquis antérieur) ou de le porter à une octave supérieure.
Le plus souvent il impliquera un détachement des habitudes anciennes, d'un cadre de vie dépassé devenu obsolète et un renversement de sa perception du monde.
Les exemples ne manquent pas de personnes qui prennent le contrepied à un moment donné de ce qu'ils faisaient précédemment, se reconvertissent ou changent totalement d'activité.

Cela peut se passer en douceur par une prise de conscience sereine (illumination, rencontres, opportunités) ou à l'occasion de synchronicités.
(cf la vidéo précédente de Ph. Guillemant sur le rôle de la conscience, vue comme un guide de navigation, une sorte de GPS.) (cf aussi, en partie, la prophétie des Andes.)

Les périodes propices sont généralement lors des retours des noeuds (cycle de 18 ans et demi, en sens rétrograde) , soit sur eux même (18,5 ans 37ans 54,5 ans 73 ans) soit sur un point précis du thème.

Beaucoup résistent et restent attachés au passé, aux habitudes rassurantes mais sclérosantes (voire même à leur malheur ou à leur souffrance) sans faire le pas, car un tel changement de paradigme nécessite une prise de risque, passer d'un domaine bien maîtrisé vers un terrain inconnu où l'on ne contrôle plus grand chose
Il faut triompher de la peur de l'inconnu, surmonter des résistances.Se remettre en cause.
Renaître.


Si l'on refuse ce changement de paradigme, on risque de s 'y retrouver confronté, de façon de plus en plus désagréable voire douloureuse au fil des opportunités refusées.
Dans ces moments là, le masque des apparences tombe et la vérité s'impose, parfois brutalement.
(accidents, maladies , trahisons, coups du sort, série d"événements perturbants, succession d'échecs dans des domaines où vous réussissiez).

C'est le monde qui nous parle. Le Ciel lui-même s'adresse à notre âme.
Le grand Esprit se manifeste.
Il nous rappelle la nécessité vitale d'évoluer, de se détacher de l'aspect périmé du passé et de créer son futur. Le besoin impérieux d'exprimer ce que l'on est vraiment et qui fera que l'on se sente mieux dans sa peau en donnant un sens à notre existence.

***


On peut aussi dire que dans la première partie de la vie on est le jouet ou le prisonnier de son destin , de son milieu, de sa famille, de son éducation (qui sont un reflet du Karma) et que ce n'est que par un profond changement de paradigme (progressif ou brutal) que l'on peut retrouver un véritable libre-arbitre et réorienter sa trajectoire.

17/02/2020

Les empoisonneurs...



Cette philosophe et physicienne altermondialiste dénonce l'immoralité absolue du système chimico-industriel (cupidité et pollution) qui nous opprime.
Il est vital d'en prendre conscience et de réagir (au minimum en les boycottant là où c'est possible).
Ces hommes d'affaires sont les pires criminels de la planète, ils empoisonnent la plupart des sols, des aliments, etc.. pour leur profit immédiat, en niant les conséquences.

Ils nous empoisonnent..

Ce système doit cesser.

***



"Est-il juste et sain que les entreprises qui nous vendent des médicaments soient les mêmes qui produisent des pesticides ? "



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Après avoir obtenu une licence de physique en 1972, puis un master en 1974, à l'université du Panjab, à Chandigarh en Inde, Vandana Shiva a poursuivi ses études au Canada. (master de philosophie des sciences puis un doctorat en 1978 à l'université de Western Ontario).
Elle a ensuite réorienté ses recherches dans le domaine des politiques environnementales à l'Indian Institute of Science.

Elle est l'une des chefs de file des écologistes de terrain et des altermondialistes au niveau mondial, notamment pour la promotion de l'agriculture paysanne traditionnelle et biologique, en opposition à la politique d'expansion des multinationales agro-alimentaires et au génie génétique. Elle lutte contre le brevetage du vivant et la biopiraterie.


« Nous devons nous libérer du cartel du poison pour la liberté et la vie sur Terre, pour la liberté de tous les peuples, pour se libérer des maladies, et pour se libérer d’une nouvelle forme d’esclavagisme. »






15/02/2020

Guillemant: A quoi sert la conscience?

11/02/2020

Le "Hum"




Vous entendez un bruit persistant de basse fréquence, un bourdonnement qui vous pourrit la vie et dont vous n'arrivez pas à trouver la source?





Cet article de "Sud Ouest" ci-dessous est pour vous... (source)

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Qu’est-ce que le « hum », ce mystérieux bruit que seule une partie de la population entend ?

Depuis plusieurs décennies, en divers endroits du monde, 2% à 10% des individus entendent un bourdonnement incessant. On l’appelle « le hum ». Mais d’où vient-il ?

On l’appelle le « hum » (bourdonnement, vrombissement). Ceux qui l’entendent le décrivent comme un bruit sourd, un bourdonnement semblable au moteur d’un camion tournant au ralenti, d’un orage lointain ou d’un avion volant à basse altitude. Il peut se déclencher de manière imprévisible, s’arrêter tout aussi soudainement. Sa durée tout comme son intensité sont variables.

États-Unis, Angleterre, continent européen, Australie : ce mystérieux son est entendu en divers endroits de la planète. Les premiers témoignages remontent aux années 1970–80 et ils se sont multipliés ces dernières décennies. Sur le site LEbruit.com, on en trouve même venant de Nouvelle-Aquitaine.

« Le soir lorsque le bruit est moins intense dans la maison ou quand je suis seule, j’entends un bourdonnement grave, comme si un avion passait à basse altitude au-dessus de ma maison, et quand je sors je ne l’entends plus », raconte ainsi Christelle, qui déclare vivre à Bordeaux. « Cela fait plusieurs semaines que j’entends ce bruit sourd et vibrant, surtout la nuit », raconte également Maryline, qui vit à Thairé, en Charente-Maritime. « Même lorsque je regarde la télé, je n’entends que ce bruit […]. Comme si un avion volait tout bas ou un bruit de camion ».


Si ces témoignages-là sont difficiles à authentifier, il existe des exemples emblématiques ayant fait l’objet de reportages et d’études scientifiques. C’est notamment le cas à Taos au Nouveau-Mexique, à Kokomo dans l’Indiana (États-Unis), à Bristol (Angleterre), ou encore à Windsor (Canada).
Acouphènes, bruit réel ou hallucination collective ?

À chaque fois, le scénario est le même : une partie de la population se plaint d’entendre un bruit persistant. Les personnes qui y sont sensibles affirment que ce son est apparu de manière soudaine et leur vibre dans les oreilles en permanence. Utiliser des bouchons d’oreille ou un casque anti-bruit n’y change rien. Elles continuent à l’entendre en continu, qu’elles soient à l’intérieur ou à l’extérieur et ne parviennent pas à identifier la source de ce vrombissement. Étrange. D’autant que seule une faible fraction de la population est concernée. Alors acouphènes ? Réalité ? Ou hallucination collective ?

De premières études ont été menées à Taos et Kokomo, respectivement en 1993 et 2003, afin de le vérifier (ici). Première certitude le « hum » n’a rien à voir avec des acouphènes. Ces derniers sont des bruits internes (ressentis dans les oreilles ou la tête) qui ne sont pas émis par une source extérieure. De plus, les personnes qui en souffrent les entendent en permanence, où qu’elles se trouvent. Or le « hum » semble en général lié à une aire géographique (une ville, un État). « La plupart des personnes qui le perçoivent ne l’entendent plus lorsqu’elles quittent la zone », selon James P. Cowan, ingénieur en contrôle du bruit qui fut en charge de l’étude menée à Kokomo. La source du « hum » est donc extérieure, localisée. Sachant que la zone peut être très vaste, comme le prouve l’exemple du "Hum de Windsor. Dans ce cas, le bourdonnement ne se limite pas seulement à la ville mais serait aussi entendu à McGregor, distante d’une trentaine de kilomètres, et Cleveland, à plus de 144 kilomètres…

Et même si la fraction de la population capable de l’entendre est assez faible, (entre 2% et 10%), « ces personnes ne sont pas folles », affirme James P. Cowan. « Ce qu’elles entendent est réel ». Au mieux, le « hum » est pour elles extrêmement pénible. Mais dans un certain nombre de cas, il peut même s’accompagner de maux de tête, de nausées, diarrhées, de fatigue et de pertes de mémoire. Reste à savoir d’où il vient. Et c’est bien là le problème.
Un bruit jamais clairement localisé

À Taos, la batterie de mesures réalisées ont mis en évidence un champ électromagnétique élevé , provoqué par les lignes électriques locales, ainsi que des dysfonctionnements d’appareils électriques dans et autour des maisons des « victimes » du « hum », mais aucun signal acoustique n’a été détecté. Conclusion : le « Taos Hum » n’a pas pu être localisé.



À Kokomo, outre un champ magnétique élevé, les scientifiques ont détecté des sons basse fréquence provenant de deux installations industrielles. Une fois l’intensité de celles-ci réduite, certains des habitants qui se plaignaient d’entendre le « hum » ne l’ont plus ressenti. Mais la plupart des personnes affectées ont continué à l’être. Bilan : le « Kokomo Hum » n’a pas non plus été clairement identifié.
Le "Kokomo Hum" n'a pas été clairement identifié.

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Le « Kokomo Hum » n’a pas été clairement identifié. Crédit photo : Wikimedia cc-by Cameronloyd03

À Bristol, les médias britanniques ont attribué le « hum » aux ondes émises par l’action des vagues sur le fond marin. Or « cela n’a rien à voir », soupire Fabrice Ardhuin, l’un des auteurs de l’étude sur le sujet. « Ce que nous appelons le bourdonnement de la Terre, ce sont des vibrations qui correspondent au mouvement de la croûte terrestre, qui monte et descend à des fréquences qui se comptent en milli hertz », explique-t-il. « On est loin de quelque chose qui vibre plusieurs fois par seconde. Donc lorsqu’on parle de bruit de la Terre, ce n’est pas au sens audible du terme. » Mais lors de la publication de l’étude, les chercheurs ont employé le mot « bourdonnement », autrement dit « hum ». Beaucoup ont donc sauté sur l’explication « et n’ont rien compris », conclut le chercheur de l’Ifremer. Retour à la case départ donc, et aux coupables habituellement pointés par les experts sur place : les bruits basse fréquence émis par des activités industrielles et/ou les lignes électriques.
Les médias britanniques ont attribué à tort le "Bristol Hum" au "bruit de la Terre".

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Les médias britanniques ont attribué à tort le « Bristol Hum » au « bruit de la Terre ». Crédit photo : Wikimedia cc-by Adrian Pingstone

Quant à Windsor, où le « hum » sévit depuis 2011, les experts estiment que les coupables pourraient être les hauts fourneaux du producteur d’acier américain US Steel situés sur l’île Zug, du côté américain de la rivière Détroit. Mais selon le New York Times, la compagnie fait la sourde oreille et les autorités américaines refusent de coopérer, empêchant les experts de pointer la source exacte du « hum ». Comme l’a résumé l’un des scientifiques, le professeur Colin Novak, essayer d’identifier le « Windsor Hum » revient à « chasser un fantôme ».

Autant d’exemples qui montrent que si les experts ont des pistes sérieuses concernant le « hum », ils n’ont pas vraiment de certitudes, si ce n’est que son origine est humaine et que ses sources sont multiples.
Pourquoi le « hum » n’est-il entendu que par certains ?

Faute d’explication définitive, les théories complotistes et farfelues fleurissent sur internet. Mais pour l’heure, l’explication la plus communément admise est celle du géophysicien David Deming, auteur d’une étude globale sur le sujet en 2004. Selon lui le « hum est plus qu’un simple bruit puisqu’il peut aussi se manifester sous la forme de vibrations ressenties à travers tout le corps ».

« L’explication la plus probable est que certaines personnes ont la capacité d’interpréter des transmissions radio à certaines longueurs d’onde (notamment à basse fréquence) comme du son »

Voilà pourquoi tout le monde n’est pas sensible au « hum ». Selon David Deming, seules 2% à 10% des personnes sont capables de l’entendre, ou plutôt le ressentir, puisqu’il ne s’agit pas d’un son à proprement parler. Et le fait qu’il s’agisse d’ondes radio expliquerait aussi pourquoi le « hum » peut se manifester à divers endroits de la planète, comme le montre la carte ci-dessous, qui ambitionne de recenser les occurrences du « hum ». Cela expliquerait aussi pourquoi le phénomène est relativement récent.

qu-est-ce-que-le-hum.jpg

Sud Ouest

Et dans la mesure où le « hum » n’est « audible » que pour une petite fraction de la population, à qui il pourrit la vie pour dire les choses simplement, il ne faut pas non plus le confondre avec les autres « bruits » non expliqués qui peuvent survenir de manière ponctuelle.

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Un site français existe sur ce thème ici
Et une page wikipédia