29/12/2020
Recevoir des informations du futur grâce aux synchronicités...
Extrait d'une conférence du 24 Novembre 2018 sur la Conscience à Lyon,
avec Romuald Leterrier (Ethnobotaniste)
Extrait traitant des synchronicités:
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11/12/2020
Quand l’improbable surgit, un autre futur revient dans la partie
Non, le temps n’est pas linéaire, et l’histoire se construit d’abord à travers des chocs imprévisibles. Mais les germes d’un futur souhaitable sont déjà là, et c’est à nous d’apprendre à les repérer et les faire grandir, nous dit dans cette tribune Yannick Roudaut, auteur du livre Quand l’improbable surgit, un autre futur revient dans la partie (La Mer Salée, 2020).
Par Yannick Roudaut sur le site Usbek & Rica
- 7 décembre 2020
Depuis au moins trente ans, l’humanité tente de lutter contre l’emballement climatique, la destruction du vivant et autres périls écologiques, tout en maintenant à bout de bras une économie shootée aux énergies fossiles qui repose sur la destruction du vivant. Cette équation est insoluble. La raison voudrait donc que nous changions radicalement et rapidement de comportements économiques pour éviter le collapsus.
Si nous étions aussi sages et rationnels que nous le pensons, puisque nous nous sommes auto-baptisés sapiens sapiens, nous stopperions immédiatement la machine économique pour sauver notre peau ! Mais nous ne le ferons pas. Dans l’histoire de l’humanité, aucune civilisation ne s’est auto-dissoute volontairement. Pis, chacune a l’arrogance de penser que cette fois-ci elle ne disparaîtra pas. Pourtant elles disparaissent bel et bien. Mais aucune ne s’est écroulée parce que ses dirigeants l’avaient décidé. Se pose alors la question suivante : « Oui mais comment arrêter cette machine économique destructrice soutenue à bout de bras par quantité de lobbies cyniques ? ». C’est là que l’improbable surgit : les civilisations, les mondes, changent à l’aune de chocs inattendus.
Le Covid-19 surgit… et l’impensable est décidé
Au-delà des souffrances humaines et sociales à court terme, le choc de la pandémie mondiale nous a fait bifurquer, dévier de la trajectoire économique linéaire. Le surgissement de cette pandémie nous a contraint à mettre un grand coup de frein, inconcevable encore quelques semaines auparavant. Qui aurait imaginé des avions cloués au sol, des géants du textile en difficulté, des bateaux de croisière à quai, des producteurs de pétrole et de gaz de schiste en difficulté ? C’est une première étape. Une première marche. Un premier coup de volant dans la trajectoire.
L’Histoire n’est qu’une succession d’évènements inattendus. Si elle s’écrit toujours a posteriori comme une évidence, elle se construit au gré des improbables.
Évidemment l’ancien monde s’accroche, il n’a pas encore cédé. Il nous faudra donc encore quelques années pour que la structure du monde d’après commence à nous apparaître. Cette nouvelle trajectoire se densifiera à mesure que des chocs improbables se manifesteront. L’Histoire n’est d’ailleurs qu’une succession d’évènements inattendus. Si elle s’écrit toujours a posteriori comme une évidence, elle se construit au gré des improbables.
Le clair-obscur, passage obligé
La décennie 2020–2030 sera claire-obscure. Le sublime côtoiera le tragique. Comment pourrait-il en être autrement ? Ce fut le cas durant la Renaissance. On oublie que les guerres de religions et la Joconde sont contemporaines l’une de l’autre. La fin d’un monde, l’émergence d’un autre, sont toujours à la fois douloureuses et enthousiasmantes. Mais au bout de ce tunnel, un autre futur nous attend, telle une petite lucarne qui nous ouvre un cône de lumière. La lucidité nous éclaire, elle nous permet de fendre l’obscurité, de la traverser, mais elle ne nous dit rien des lendemains. La lucidité c’est d’accepter qu’il y aura des improbables.
Cet autre futur qui pointe est donc difficile à percevoir, à imaginer. Les contemporains d’un monde sont toujours dans l’incapacité de projeter le monde en devenir, car personne ne sait quel improbable surgira. Comment percevoir, comment imaginer la révolution industrielle à venir au XVe siècle ? Ou la Révolution française en 1782 ?
Depuis le surgissement du Covid-19, nous venons de sauver trois balles de match, et nous remontons au score. La partie est certes serrée, mais nous pouvons gagner.
Bonne nouvelle, ce futur lumineux est déjà en partie déployé. Mais il n’est pas figé. Il nous attend dans une dimension imperceptible à nos cinq sens. Si l’on se réfère aux derniers travaux de physiciens comme Carlo Rovelli ou Philippe Guillemant, le temps ne serait pas linéaire. Nietzsche et Einstein l’affirmaient déjà : le futur agit sur le présent, et le présent sur le futur. Ce futur souhaitable, celui d’une humanité ayant trouvé le chemin de la réconciliation avec la nature, serait en partie déployé. Quelque part. Nous en percevons parfois des signes, qui nous guident. Ce sont les fameuses synchronicités. Nos actions, nos intentions, permettraient à ce futur latent de s’imposer dans notre réalité.
Il y a encore quelques mois, le match était presque perdu. Comme au tennis, ce futur improbable était mené 5 à 0 dans le 5e set par l’autre futur, celui de la fuite en avant numérique, croissante et mortifère. Depuis le surgissement du Covid-19, nous venons de sauver trois balles de match, et nous remontons au score. La partie est serrée, certes, mais nous pouvons gagner. Point après point, balle après balle. Improbable, me répondrez-vous ? Le probable, c’est la projection linéaire d’une économie destructrice. Nous en connaissons l’issue. L’improbable nous offre la possibilité de bifurquer et d’éviter l’impasse tragique. En outre, si le probable se réalise rarement, l’improbable, lui, surgit souvent. Quel pari voulez-vous prendre ?
19:47 Publié dans Science, Spiritualité | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook
04/12/2020
Vers le 21 Décembre 2020
Rappel: l'année 2020 a été marquée par la triple conjonction Pluton/Jupiter/Saturne, en fin de Capricorne, plus ou moins resserrée selon les mois (du fait notamment de la rétrogradation de Saturne et Jupiter durant l'été).
Cette conjonction s'est montrée très synchronique avec la soi-disant "pandémie" (ce qui permettait de penser que celle-ci se terminerait à partir de la dernière conjonction Pluton/Jupiter vers le 12 Novembre)
Depuis ce dernier aspect, Jupiter et Saturne ont laissé derrière elles Pluton en Capricorne et se dirigent vers le premier degré du Verseau où elles seront en conjonction le 21 Décembre 2020.
On sait que ces planètes se rejoignent tous les 20 ans.
Cette conjonction sera visible dans le ciel du soir comme une "étoile double" et sera exceptionnelle à plusieurs titres (ce qui lui vaut plusieurs articles dans des revues scientifiques Science-et-vie ou grand public BBCNews )
A titre astronomique:
-La proximité des planètes entre elles (l'écart entre leurs orbites en fait car elles seront au même endroit de l'écliptique en longitude céleste bien évidemment) sera très faible: 6,1 minutes d'arc (depuis l'an 1623, cela n'avait jamais été aussi proche).
-Elle coïncide avec le solstice d'hiver (celui de l'été avait coïncidé avec une éclipse de nouvelle lune ici)
A titre astrologique:
-Les précédentes conjonctions Saturne Jupiter avaient lieu en signe de Terre, celle-ci est la première depuis un moment à avoir lieu en Air.
On change d'élément.
C'est un indice de plus d'un basculement, d'un changement de paradigme que d'autres facteurs astrologiques suggéraient fortement.
La transition entre le Capricorne et le Verseau est brutale, autant l'un est traditionnel autant l'autre est novateur voire révolutionnaire.
On transite du Passé au Futur très rapidement.
Tous les symboles semblent alignés dans la même direction d'un basculement (du matérialisme vers un renouveau spirituel).
Cette conjonction ouvre donc un cycle de 20 ans au moins mais symboliquement de beaucoup plus.
Et on sait aussi grâce à Barbault que jusqu'ici historiquement ce cycle Saturne Jupiter était en lien avec le destin de l'Europe.
D'ici le 21 on sent bien que nous sommes dans une période d'évolution très instable (cf l'indétermination et le cafouillis des élections américaines, ou cette phase de déconfinement incertaine de l'occident apeuré en état de sidération).
Comme l'écrit Philippe Guillemant "sans ce virus la société continuait tranquillement sur sa lancée vers un futur transhumaniste. Le virus change tout et l'on s'aperçoit que cet ancien futur transhumaniste est en état de panique.Il est en train de forcer l'exécution de son programme car il se voit en train d'être désamorcé."
Notamment par les lanceurs d'alertes et autres soi-disant complotistes (qui ont montré ici ou là la corruption de Bigpharma et des GAFAM, l'incompétence des politiques et la servilité de la presse alignée).
"D'un coup on a augmenté le feu et les grenouilles les plus réveillées commencent à sauter hors de la casserole.Donc nous allons éviter une cuisson lente..."
Les mensonges apparaissent de plus en plus pour ce qu'ils sont, le projet à la va-vite de vaccination part a vau l'eau et sombre avant même de commencer, (dénoncé par des pro-vaccinations tant il est bancal).
Le projet est en déroute.
On constate cet état de panique un peu partout mais particulièrement en France nommé assez justement l'Absurdistan par un journal allemand, tant les bureaucrates et technocrates au pouvoir ont basculé dans l'absurde. Absurde que leurs mesures ubuesques explorent chaque jour un peu plus.
Seul pays d'Europe à exiger une auto-autorisation pour se déplacer.
Masques obligatoires en extérieur (aucune étude scientifique ne valide cela, bien au contraire).
Stations de ski ouvertes mais remontées mécaniques fermées.
Grande roue autorisée mais pas ouverte au public.
Cantine mais pas restaurant, buvette mais pas bar, métro et grande surface mais pas de sport en extérieur.
Noël en famille (limité à 6 adultes) mais les grand-parents à l'écart dans la cuisine.
Etc etc...
(Qu'ils dégagent vite!)
Un événement symboliquement significatif aura t-il lieu avant Noël autour du 21, ou bien faudra t-il attendre Janvier?
Ce qui est sur c'est que 2021 commencera sur les chapeaux de roue...
03:50 Publié dans Astrologie mondiale, Science | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook
03/12/2020
Guérir en se souvenant du futur
L'excellente revue de santé naturelle "Néosanté" n° 105 (novembre 2020) comporte un article << Guérir en se souvenant du futur >> qui développe un peu la théorie de la double causalité de Philippe Guillemant (interviewé dans l'article), appliquée ici à la santé.
Le rôle des synchronicités jungiennes y est précisé.
Lien pdf
22:02 Publié dans Santé, Science, Spiritualité | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook
29/10/2020
Reconfinement...
Jean-Dominique Michel: "Près de 300 universitaires, scientifiques, professionnels de la santé, du droit, de l’éducation et du social, ainsi que des artistes, se déclarent « atterrés » par des discours officiels qui dramatisent indûment la réalité afin de justifier des mesures de confinement.
Le président Macron, hier soir, a proféré une somme saisissante de mensonges et de données fausses (comme le nombre de décès quotidiens et les "projections" de mortalité, aussi délirantes que celles du printemps).
Cette tribune remet les pendules à l'heure en insistant sur la nécessité de penser intelligemment et raisonnablement les choses.
Nous ne pouvons simplement pas nous permettre un second épisode de panique collective destructrice, sauf à souhaiter l'effondrement de nos sociétés".
TRIBUNE collective: Le confinement constitue un remède pire que le mal pour la société française
C’est un secret de polichinelle : le reconfinement était envisagé depuis l’été dernier. La stratégie de communication du ministère de la Santé s’est déployée autour de cette perspective depuis plus de deux mois, de façon à le faire accepter par la majorité de la population le jour J. Les médias mainstream lui ont fourni une aide décisive. Ils sont le relais et l’instrument privilégiés de cette communication. Et, force est hélas de constater qu’ils jouent très bien le rôle qui leur a été assigné. S’appuyant mécaniquement sur les chiffres, cette communication consiste à ne s’intéresser qu’aux indicateurs les plus alarmants, en les changeant au fil du temps si celui qu’on utilisait ne permet plus d’envoyer le message espéré. Et si un indicateur a une évolution en dents de scie, la communication se fait uniquement les jours où les chiffres augmentent. Il n’y a qu’un seul message possible.
Avant-hier, 27 octobre, la manipulation a encore opéré. La totalité des médias a titré sur les prétendus 523 morts : « du jamais vu depuis le confinement ». Or ce chiffre était faux. Selon Santé Publique France, il y a eu 292 morts à l’hôpital le 27 octobre, contre 257 la veille (le 26) et 244 (en baisse donc) le 28. Mais l’on ajoute les morts en EHPAD qu’une fois tous les quatre jours en les cumulant. Prétendre compter les morts quotidien ce jour-là revient donc à gonfler artificiellement les chiffres. Et c’est étonnamment ce qui s’est passé la veille de l’allocution annoncée du président de la République, qui a repris à son compte ce chiffre faux. Est-ce un détail ? Non, ce n’est hélas qu’un exemple parmi beaucoup d’autres.
Une deuxième vague prétendue « plus terrible encore que la première »
C’est le président du « Conseil scientifique » (M. Delfraissy) qui le disait il y a quelques jours : arriverait une deuxième vague « plus forte encore que la première » et nous serions déjà dans « une situation critique ». Ce genre de prédiction catastrophiste constitue une manipulation d’un Conseil qui n’est pas scientifique mais politique. Rien ne permet non plus d’affirmer que, sauf confinement, « d’ici quelques mois, c’est au moins 400.000 morts supplémentaires à déplorer », comme l’a pourtant prétendu hier soir le président de la République. Enfin, il est également faux de dire que nous ferions simplement comme tous nos voisins européens. A ce jour, seuls l’Irlande et le Pays de Galles ont reconfiné la totalité de leur population.
Il serait urgent de revenir à la raison. Selon les chiffres de Santé Publique France, sur les près de 15 millions de tests effectués à ce jour, 93 % sont négatifs. Et parmi les 7% restant de la population testée positive, plus de 85 % ont moins de 60 ans ; il s’agit donc essentiellement de personnes qui ne risquent pas de faire une forme grave de la maladie. Au final, moins de 1% de la population est donc « à risque » et c’est uniquement elle qu’il faut protéger.
Autre façon de le dire : au cours de la période récente (entre le 1er septembre et le 20 octobre, jour où nous avons fait ce calcul), 7.621.098 personnes ont été testées. Sur cette même période, 38.100 individus ont été hospitalisés (0,5 %) et 6.593 ont été admis en réanimation (0,09 %) avec un test positif au Covid. En d’autres termes, depuis le 1er septembre, sur cet énorme échantillon de la population de 7,6 millions, la probabilité moyenne pour un individu lambda (sans distinction d’âge ou de comorbidité) de ne pas être hospitalisé est de 99,5% et celle de ne pas être admis en réanimation est de 99,91%. Justifier le reconfinement de 67 millions de Français sur cette base s’appelle un délire.
On dit alors : « oui, mais l’hôpital est submergé par le Covid ». Manipulation encore, pour trois raisons. D’abord, les tests ayant été généralisés depuis juillet, toute personne entrant à l’hôpital porteuse d’une trace du Covid est comptée comme un « hospitalisé Covid » même si elle vient en réalité pour son cancer ou son hypertension. Et c’est la même chose si elle entre en réanimation ou si elle décède. Ensuite, si les chiffres de l’hospitalisation et de la réanimation augmentent bel et bien, cela n’a rien d’exceptionnel : c’est au contraire ce qui se produit chaque année à la même époque (automne-hiver) mais que l’on fait semblant d’avoir oublié. Un Alzheimer généralisé s’est-il emparé de nos politiques et des journalistes ? Faut-il rappeler qu’en janvier 2020, à la veille de la crise du Covid, 1.000 médecins dont 600 chefs de service des hôpitaux avaient menacé de démissionner pour dénoncer « un hôpital public qui se meurt » ? Enfin, il y avait hier, le 28 octobre, 3.045 personnes en réanimation. Comment parler de saturation lorsque l’on se souvient que, fin août, le ministre de la Santé annonçait 12.000 lits disponibles si besoin (quatre fois plus donc). Où donc sont ces lits ?
La vérité est que les gouvernements ne veulent pas investir dans l’hôpital public où l’on maltraite les professionnels et où l’on a perdu près de 70.000 lits en 15 ans lors même que la médecine de ville est saturée et que les services d’urgence voient leur fréquentation augmenter d’année en année. Oui, l’hôpital est en tension mais ce n’est pas fondamentalement à cause du Covid ! C’est essentiellement à cause de la maltraitance politique dont ce service public est l’objet de manière générale depuis plus de 20 ans, et tout particulièrement depuis que les politiques y ont introduit comme partout une politique du chiffre et de la rentabilité inspirée du management des grandes entreprises.
La vie sociale amputée, la démocratie en péril
La vérité est que le confinement (qui sera peut-être prolongé au-delà du 1er décembre) crée bien plus de problèmes qu’il n’en résout. Son bilan mondial n’est associé à aucune réduction mesurable de la mortalité tandis que son principal résultat observable est d’abord de mettre au chômage des centaines de milliers et peut-être demain des millions de personnes, surtout évidemment parmi les plus fragiles (emplois précaires, CDD, Intérim, personnes payées à la prestation, saisonniers, etc.), et de menacer de disparition la plupart des petites entreprises, souvent familiales, autres que les commerces de bouche, dont l’activité quotidienne est la seule source de revenu. Gageons que les très grands groupes s’en satisferont car ils les rachèteront sans doute demain.
Ces mesures de confinement ont ensuite pour effet d’amputer la vie sociale de la plupart des liens sociaux autres que familiaux. Un certain style de vie et de pensée embourgeoisé s’en satisfaisait certes au printemps dernier, chaque enfant ayant sa chambre pour vivre son intimité, son ordinateur pour rester en contact avec l’école et son smartphone avec forfait illimité pour échanger en permanence avec ses amis, les parents faisant du télétravail, sortant chaque jour faire leur footing dans des rues et des espaces verts « où on entendait de nouveau les oiseaux », et se faisant livrer des repas à domicile s’ils avaient la flemme de faire à manger ou la peur d’aller se mêler à la populace dans un supermarché. Mais de quelle proportion de la population cette vie est-elle le quotidien en confinement ? Qui ne voit que le confinement fait exploser les inégalités sociales, les échecs scolaires, les violences intra-familiales, les troubles psychologiques et les renoncements au soin ? Qui ne sait qu’il entraine déjà dans d’autres pays des soulèvements et des émeutes de la faim ? Et qui comprend que les oiseaux ont bon dos et que ces petits moments de répit procurés par la panique des humains ne sont rien au regard de leur lente extinction ?
Quant à la démocratie, elle est mise sous cloche par l’état d’urgence permanent et le confinement. Qu’est-ce qu’une démocratie sans liberté d’aller et venir, de se réunir et de manifester ? Qu’est-ce qu’une démocratie où il n’y a quasiment plus personne dans les hémicycles des assemblées parlementaires ? Qu’est-ce qu’une démocratie où la justice est paralysée faute de pouvoir audiencer ? Qu’est-ce qu’une démocratie où, finalement, il n’y a plus qu’un pouvoir exécutif ? Qu’est-ce qu’une démocratie où tout ceci s’impose par la peur et la culpabilisation, voire la censure et la mise en accusation de quiconque refuse d’y céder ?
Chacun, en conscience, tirera les conséquences qu’il veut de tous ces dramatiques constats. Nous n’appelons pas à la révolution et nous ne faisons pas de politique partisane. Mais nous voulons dire que nous en avons plus qu’assez qu’on nous demande de nous comporter comme les moutons de Panurge au nom d’un principe de précaution totalement dénaturé et d’interprétations statistiques relevant de la manipulation. Nous réclamons qu’on en finisse avec cette panique sanitaire, qu’on donne aux soignants les moyens de remplir leurs missions de santé publique, qu’on cesse de violenter des pans entiers de la société et qu’on sorte de cet état d’urgence permanent pour bâtir démocratiquement une politique sanitaire consensuelle.
Signataires
Laurent Mucchielli, sociologue, directeur de recherche au CNRS
Laurent Toubiana, chercheur épidémiologiste à l’INSERM, directeur de l’IRSAN
Jean Roudier, professeur de médecine, rhumatologue, directeur de l’unité INSERM UMRs 1097
Paul Touboul, Professeur de cardiologie à l’université Lyon 1
Pierre-Yves Collombat, ancien sénateur du Var, ancien vice-président de la commission des lois
Emmanuel Krivine, chef d’orchestre, directeur honoraire de l’orchestre national de France
Jean-François Toussaint, professeur de physiologie à l’Université de Paris, ancien président des Etats Généraux de la Prévention
Marc Rozenblat, président du syndicat National des médecins du sport-santé
Christian Celdran, Directeur Régional des Affaires Sanitaires et sociales (DRASS) honoraire
Chantal Brichet-Nivoit, médecin et correspondante de l’Académie d’Ethique à l’Université de Paris
Dominique Eraud, médecin, présidente de la coordination nationale médicale santé environnement
Louis Fouché, médecin anesthésiste, réanimateur hospitalier
Bernard Marsigny, médecin anesthésiste réanimateur hospitalier
Gilles Perrin, médecin anesthésiste réanimateur
Bernard Swynghedauw, biologiste, directeur de recherche émérite à l’INSERM
Gilles Guglielmi, professeur de droit à l’Université Paris II Panthéon-Assas, Directeur du Centre de Droit public comparé
Éric Desmons, professeur de droit public, université Sorbonne Paris Nord
Alain Wurtz, professeur émérite de Chirurgie Thoracique, Université de Lille
Bernard Dugué, ingénieur des Mines, docteur en pharmacologie, docteur en philosophie
Elizabeth Oster, avocat à la Cour, ancien membre du Conseil National des Barreaux
Arnaud Rey, chercheur en psychologie au CNRS
Mathias Delori, politiste, chargé de recherche CNRS
Alexandra Menant, docteur en biologie, chercheuse au CNRS
Alain Deville, physicien, professeur émérite à l’Université Aix-Marseille
Thierry Oblet, Maître de Conférences en Sociologie, Université de Bordeaux
Éric Plaisance, professeur de sociologie à l’Université Paris Descartes
Thierry Flaget, Conseiller principal d’éducation
Marc Cognard, professeur de biologie et physique-chimie en lycée
Malick Abubakr Hamid Diallo, journaliste
Virginie Bauer, journaliste-enseignante
Cesare Mattina, enseignant/chercheur à Aix-Marseille Université
Nathalie Chapon, Enseignante et Chercheure à Aix-Marseille Université
Elise Carpentier, professeur de droit public à l’Université d’Aix-Marseille
Marc Roux, professeur Honoraire de Zootechnie
Pascale Gillot, Maître de conférences en philosophie, Université de Tours
Charalambos Apostolidis, Professeur de droit international à l’Université de Bourgogne
Didier Blanc, Professeur de droit public à l’Université de Toulouse
Christophe Leroy, Biologiste, Docteur en Biologie Moléculaire et Cellulaire
Dominique Domergue Anguis, gynécologue
Evelyne Fargin, professeur de chimie à l’Université de Bordeaux
David Lepoutre, professeur de sociologie, Université de Paris Nanterre
Isabelle Vinatier, professeur émérite de sciences de l’éducation à l’Université de Nantes
Marie Touzet Cortina, Maître de Conférences à l’Université de Bordeaux
Rose-Marie Castello, médecin du Travail
Sroussi Hubert, médecin généraliste (Montbéliard)
Cécile Bourdais, maîtresse de Conférences en Psychologie à l’Université Paris 8 Vincennes à Saint-Denis
Marie Estripeaut-Bourjac, professeur Émérite à l’Université de Bordeaux
Rémy Marchal, professeur des universités à l’École Nationale Supérieure d’Arts et Métiers
Marie-Laure Cadart, médecin et anthropologue
Jean-Jacques Vallotton, médecin généraliste (39)
Florence Lair, radiologue libérale, Blois
Nassim Moussi, Architecte
Jean-Christophe Besset, Réalisateur
Luc Petitnicolas, Responsable R&D - Chargé de cours
Murielle Dellemotte, Médecin du Travail
Monique Lamizet, médecin
Bernard Lamizet, ancien professeur d’université à Sciences Po Lyon
Monique Romagny-Vial, professeur des universités
Jean-Jacques Robin, Juriste ancien directeur d’établissements médico-sociaux
Sébastien Aubert, professeur agrégé de Génie Mécanique, Ecole Nationale Supérieure d’Arts et Métiers
Laurence Maury, psychologue (psychologie sociale et cognitive)
Isabelle Aubert, Maitre de conférences HDR à l’Université de Bordeaux
Thierry Gourvénec, pédopsychiatre
Michèle Leclerc-Olive, chercheure retraitée CNRS-EHESS
Hélène Banoun, pharmacien biologiste, Docteur ès-sciences pharmaceutiques
Pierre Grenet, écrivain
André Cayol, enseignant chercheur retraité de l’Université de Compiègne Sorbonne
Shanti Rouvier, Docteure en Psychologie Clinique et Psychopathologie
Jean-Michel de Chaisemartin, psychiatre des Hôpitaux Honoraire
Gilles Mottet, enseignant artistique compositeur
Marta Barreda, Médecin généraliste, spécialiste en Santé Publique
Camille Allaria, Sociologue, chercheuse associée au CNRS
Pierre Duchesne, Psychanalyste
Michel Angles, médecin généraliste (12)
Daniel Robinson, médecin généraliste (Ecully)
Jean-Pierre Eudier, Chirurgien-Dentiste
Christian Perronne, médecin infectiologue
Christine Claude-Maysonnade, avocate (Tarbes)
Eugenia Lamas, chercheuse en éthique, INSERM
Hervé Joly, directeur de recherche CNRS, Lyon
Sylvie Laval, psychiatre
Daniel Chollet, médecin pneumologue
Brigitte Agostini, infirmière libérale, Propriano
David Esfandi, psychiatre-addictologue, Bordeaux
Thiou Sandrine, médecin généraliste à Besançon
Ariane Bourgeois, Avocat au Barreau des Hauts-de-Seine
Emmanuelle Lemonnier, médecin généraliste, Villenave d’Ornon
Jean-Jacques Coulon, médecin généraliste Bourges
Frédéric Monier, Professeur d’histoire contemporaine, Avignon Université
Marc Richevaux, magistrat, maître de conférences à l’Université du Littoral Côte d’Opale
Jean-François Lesgards, biochimiste, chercheur au CNRS
Brigitte Weiss, Médecin généraliste
Laura Giusti, Médecin psychiatre
Mylène Weill, biologiste, directrice de recherche au CNRS
Eric Bouvier, pharmacien
Bernard Cornut, polytechnicien
Sophie Tasker, Traducteur et Expert Judiciaire
Mohamed Zelmat, biologiste médical
Dominique Jaulmes, médecin retraitée, ancien PHTP AP-HP
Anne Marie Begue-Simon, ancien maître de conférences des Universités en sciences humaines, ancien médecin et expert honoraire près des Tribunaux
Tanguy Martinelli, médecin généraliste à Issigeac (Dordogne)
Frédéric Hasselmann, professeur de musique, chef d’entreprise, responsable d’association
Jean-Pierre Grouzard, retraité des Industries Electriques et Gazières
Caroline Mecary, Avocate aux barreaux de Paris et du Québec, Ancien Membre du Conseil de l’Ordre
Bernard Banoun, Professeur de littérature allemande, Sorbonne Université, Faculté des Lettres
Hugues Debotte, Conseiller en droit
Sendegul Aras, avocat au barreau de Strasbourg, Membre du Conseil de l’Ordre
Amandine Thomasset, psychiatre, praticien hospitalier
Lisbeth Girard Claudon, Médecin généraliste
Benoît Rousseau, juge des libertés et de la détention (Cayenne)
Cécile Fortanier, docteur en Économie de la Santé, Cadre Hospitalier
Delphine Rive, médecin généraliste (Rezé)
Claude Gautier, professeur de philosophie, École Normale Supérieure de Lyon
Nathalie Caradot, médecin généraliste
Michel Soussaline, chirurgien AIHP- ACCAHP
Nicolas Sembel, professeur de sociologie à Aix-Marseille Université
Roland Pfefferkorn, professeur émérite de sociologie à l’Université de Strasbourg
Maryse Esterle, sociologue, enseignante-chercheure honoraire de l’université d’Artois
Lucie Jouvet Legrand, Maîtresse de Conférences en Socio-Anthropologie
Caroline Petit, chercheuse au CNRS, USR 3608
Pascal Lardellier, Professeur de sciences de la communication à l’Université de Bourgogne
Aurélia Vessière, Chercheur en maladies infectieuses
Nathalie Bauer, écrivain, traductrice littéraire
Marie-José Minassian, philosophe
Fausto Lanzeroti, Ostéopathe D.O.
Jean-Marc Le Gars, Avocat au Barreau de Nice
Michel Deshaies, Professeur de Géographie, Université de Lorraine
Thierry Orsiere, Ph D HDR, Ingénieur de Recherche en Toxicologie Génétique à Aix Marseille Université
Jean-Luc Viaux, professeur émérite de psychologie à l’Université de Rouen
Jacques Bouaud, chercheur en informatique médicale
Jean-Michel Crabbé, médecin généraliste (Besançon)
Patrick Bellier, Pneumologue
Isabell Erhardt, médecin généraliste
Franklin Joulie, Chirurgie Gynéco-Obst (Nantes)
Pascal Sacré, Anesthésiste-réanimateur
Pierre-Olivier Weiss, Attache temporaire d’enseignement et de recherche à l’Université des Antilles
Aurélien Dyjak, docteur en sociologie, formateur
Pascal Pannetier, Chef d’entreprise
Jean-Luc Stanek, Santé Navale et chirurgien-dentiste
Jeanine Jemet, médecin généraliste
Rosa Gutierrez Silva-Lenud, infirmière, diplômée en Santé publique
Claude Amzallag, musicien
Bénédicte Helfer, Expert Science de Régulation
Nicole Foulquier, Avocat (Beziers)
Claude Murtaza, médecin généraliste
François Gastaud, Chirurgien orthopédiste
Amélie Castellanet, historienne de l’art
Sara Melki, Ouvrière agricole
Léna Barbancey, infirmière
Vincent Pavan, maître de conférences en mathématiques, Aix-Marseille Université
Eve Martin, psychologue de l’Education nationale
Nicolas Védrines, kinésithérapeute diplômé en ingénierie
Gérard Ostermann, Professeur de Thérapeutique, Médecine Interne, Psychothérapeute
Michel Boudet, Médecin généraliste
Anne-Elisabeth Migeon, Diététicienne/Nutritionniste
félix giloux, critique d’art
Béatrice Adam, Kinésithérapeute
Maylis Ferry, post-doctorante en science politique au Centre Émile Durkheim
Justine Schaal, infirmière diplômée d’Etat
Idriss Abiola, infirmier anesthésiste, Paris
Pierre Sonigo, directeur de recherche et développement
Rik Verhellen, médecin généraliste
Paul Rocchietta, directeur financier
Pierre Concialdi, chercheur en science sociales
Laurent Lederer, comédien
Alain Le Hyaric, Médecin de Santé publique, Paris
Koryna Socha médecin, PH, docteur en sciences médicales
Jean Baptiste Mouzet, praticien hospitalier gériatre, Maine-et-Loire
Gérard Le Roux, médecin généraliste retraité
Jean Jacques Gandini, Avocat honoraire, Montpellier
Marie Monguet, psychologue clinicienne
Jean-Marc Rehby, médecin généraliste (Lille)
François de Chabalier, psychiatre, épidémiologiste
Cynthia Galand, infirmière diplômée d’état
Christine Pavon, professeure des écoles
Sophie Helayel, Accompagnante d’élève en situation de handicap (AESH)
Jérôme Reynier, Docteur en psychologie sociale
Arthur Roncetto, bibliothécaire
André-Pierre Bouillet, médecin généraliste (Talant)
Jean-Dominique Michel, socio-anthropologue
Maryse Pechevis, Avocat à la Cour (Montpellier)
Nadège Pandraud, enseignant-chercheur à Aix-Marseille Université
Didier Delaitre, médecin légiste, Le Bourget
Peter El Baze, médecin Ancien attaché des Hôpitaux du CHU de Nice
Heike Freire, philosophe et psychologue, spécialiste de la Pédagogie Verte
Christian Castellanet, Agro-écologue
Dominique Leiber, médecin généraliste
Margot Mottet-Caisson, étudiante à l’Université
Pascal Roman, Professeur de Psychologie clinique, psychopathologie et psychanalyse à l’Université de Lausanne
Gaël Raimond, étudiant infirmier
Joo Zimmermann, Ingénieur Agronome, chargée d’accompagnement
Maxime Langevin, doctorant en mathématiques appliquées
Hélène Chollet, Docteur en médecine
Béatrice Petit, médecin généraliste
Raphaël Sendrez, masseur-kinésithérapeute et ostéopathe
Nicole Chaudiere, pharmacienne
Karim Souanef, maître de conférences en sociologie à l’Université de Lille
Vincent Manns, médecin généraliste acupuncteur
Martine Mérour, pneumologue
Myriam Balsat, médecin généraliste
Yves-Marie Mattheyses, Infirmier Anesthésiste
Anne Atlan, Directrice de Recherches au CNRS, Généticienne des populations et Sociologue
Caroline Mouzet-Heaulme, Médecin généraliste
Christophe Sgro, avocat, barreau de Nancy
Eliana Carrasco-Rahal, traductrice, autrice
Gilles Moulard, chauffeur-livreur
Adèle André, Juriste
Dominique Bouvier, pharmacienne
Marie-Louise Chaix, micro-entrepreneur
Ralph Lévy, Étiopathe
Nicole Roattino, pharmacienne Praticien Hospitalier
Chantal Hecq, retraitée
Evelyne Jaumary-Lapeyre, avocat, docteur en Science Politique
Sybille Burtin-Philibert, Médecin spécialiste de Santé Publique
Laurent Durinck, médecin anesthésiste
Véronique Ahari, édecin nutritionniste
Nathalie George, médecin du travail et épidémiologiste
Frédéric Schnee, médecin gériatre coordonnateur en Ehpad
Dominique Crozat, professeur de géographie à l’Université Paul Valéry Montpellier 3
Thierry Medynski, médecin généraliste
Teddy Francisot, Avocat à Montpellier
Blanche Magarinos-Rey, avocate au Barreau de Paris
André Bonnet, avocat au barreau de Marseille
Hélène Palma, maître de conférences à l’Université d’Aix-Marseille
Jean Luc Wabant, avocat
Guy Chapouillié, Professeur Emérite à l’ENSAV de Toulouse
Évelyne Gandais, Dermatologue
Nicole Karsenti, Médecin généraliste
Fabien Giboudot, médecin généraliste (39)
Gwennola Nouet Berthelot, docteur en médecine (49)
Édith Delbreil, avocate au barreau d’Avignon
Serge Rader, Pharmacien, Paris
Valérie Giraud, Sage-femme sexologue
Emmanuel Sarrazin, médecin généraliste
Frédéric Barbe, maître de conférences associé à l’Ecole d’Architecture de Nantes
Jean Louis Pasquier, formateur pour adultes et praticien en cohérence cardio-respiratoire
Christine Pasquier, formatrice, coach et praticienne en cohérence cardio-respiratoire
Franck Enjolras, psychiatre et anthropologue
Anne Catherine Martin, médecin généraliste
Paul-André Bellot, chirurgien dentiste
Francine Barouch, médecin Homéopathe (Nice)
Catherine Delmas, médecin généraliste, Toulouse
Jean Emsallem, médecin angéiologue
Morgane Miègeville, cadre de santé
Jean-Philippe Golly, informaticien
Patricia Melot, médecin généraliste
Christophe Lemardelé, docteur en histoire des religions, chercheur associé au CNRS
François Le Gall, musicien
Sylvie Huitorel, infirmière libérale (56)
Marc Arer, médecin généraliste (Saint-Etienne)
Philippe Bos, anesthésiste-réanimateur retraité
Aline Hubert, hydrogéologue
James Masy, maître de conférences en sciences de l’éducation à l’Université Rennes 2
Benoit Marpeau, maître de conférences en histoire, université de Caen-Normandie
Anne-Gabrielle Mottier, orthophoniste
Lidia Wacheux, aide-soignante
Laurent Toussaint, Conseiller en Investissements Financiers, Professeur à Montpellier Business School
Bénédicte Dassonville, médecin généraliste
Sylvie Imbert, informaticienne
Elsa Ronchi, Cheffe de projet Développement Social Urbain
Christophe Dargere, sociologue, chercheur associé au Centre Max Weber
Tamara Baron, psychologue
Dominique Géraud-Coulon, médecin rééducateur (Gap)
Pierre Maugeais, médecin généraliste (30)
Françoise Giorgetti-D’Esclercs, médecin Oto-rhino-laryngologiste, CHU Marseille
Manuel Zacklad, professeur en Sciences de l’Information et de la Communication au CNAM
Paul Report, retraité, ancien magistrat des tribunaux administratifs et cours administratives d’appel
Marianne Bordenave-Jacquemin, maître de conférences en physiologie végétale, Sorbonne-Université
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23/10/2020
Entretien avec Guillemant Philippe
Entretien de Nicolas Libert avec Philipe Guillemant.
Octobre 2020
00:19 Publié dans Santé, Science, Spiritualité | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook
09/10/2020
L'ancien et le nouveau futur...
Un texte de Nicolas Libert qui se suffit à lui-même:
Ma compréhension de la théorie de Philippe Guillemant sur les événements actuels ...
Ce qui se passe en ce moment est si étrange qu’on ne sait comment aborder le sujet. Faut-il dénoncer un complot ou le complotisme? Faut-il s’insurger contre les mesures excessives des gouvernants? contre les experts qui voient des réalités qui n’existent pas?
Littéralement j’hallucine depuis des mois et il semble que je ne sois pas le seul.
Halluciner c’est ne pas comprendre.
Les théories complotistes sont des tentatives naturelles du mental de fournir une explication à ce qu’on ne comprend pas.
Elles sont problématiques en ce qu’elles diabolisent : elles prêtent des intentions diaboliques aux « dits comploteurs », ce qui ne colle pas avec ma croyance fondamentale que chacun agit toujours pour le bien tel qu’il le conçoit. Les intentions diaboliques n’existent que dans l’esprit des diabolisateurs. Le mal n’existe pas dans l’absolu mais seulement dans l’esprit de qui diabolise. Ce qui est réel, ce sont des conceptions du bien qui sont destructrices, « tragiques » comme il se dit en communication non violente.
Depuis des mois la crise du covid est pour moi une crise cosmique. Je sens que quelque chose d’important se déroule, et que les comportements hallucinants qu’on observe sont autre chose que de la peur, de l’incompétence, de la stupidité ou du complot. Mais quoi?
Pour mon plus grand bonheur, mon chemin m’a mené ces jours-ci à la rencontre de Philippe Guillemant, avec lequel j’ai pu longuement échanger sur le contenu du nouveau livre qu’il prépare pour le début de l’année prochaine. Dans ce livre il dévoile une interprétation de la crise qui répond aux questions qui me taraudent depuis des mois. Une interprétation aussi politiquement incorrecte que le complotisme, mais autrement plus subtile et positive.
Je reformule à ma façon ce que j’en ai compris :
Pour rappel P. Guillemant a développé la théorie de la double causalité, une théorie du temps qui se fonde entre autre sur une des implications de la théorie de la relativité générale d’Einstein, à savoir que passé, présent et futur coexistent simultanément. Mais tandis que la version matérialiste de cet « univers bloc » implique que l’histoire est déjà écrite et figée, la version qu’il explore laisse des possibilités au libre arbitre de modifier indirectement nos trajectoires par modification du futur.
Pour résumer, si nous ne vivons qu’une seule version de notre histoire, il peut en exister « physiquement » plusieurs versions, sous forme d’informations réelles, dans la mesure où par notre libre-arbitre nous créons un nouveau futur dont l’influence entre en conflit avec celui qui nous « aspirait » sur un chemin tout tracé. C’est dans ces moments où deux futurs sont en conflit que des phénomènes de rétrocausalité ou de synchronicité se produisent, synchronicité positive lorsque le nouveau futur envoie des signes de sa confirmation, et négative lorsque l’ancien futur résiste à sa disparition en provoquant des blocages par des événements singuliers ou en se manifestant de manière chaotique, comme une dernière tentative de survie.
Dans cette théorie, le libre-arbitre ne s’applique pas au présent, mais au futur, par le biais de la part de notre conscience qui est « hors temps ».
Ce phénomène s’applique tant individuellement que collectivement. Mais dans ce dernier cas, on s’en doute, cela arrive très rarement, et lorsque ça se produit, on peut s’attendre à des événements très marquants dans l’histoire.
Pour en venir au fait, la crise actuelle serait le fruit d’un changement collectif de futur, ce qui engendre non seulement des synchronicités visibles par tous, et éveille la suspicion des complotistes, mais aussi des phénomènes bizarres et incompréhensibles dus au fait que deux futurs coexistent un certain temps, et que les individus sont plus ou moins connectés à l’un ou à l’autre.
Lorsqu’un nouveau futur se substitue à un ancien, la cohérence de la réalité n’est globalement pas perturbée, car des lois physiques « protègent » cette réalité, mais des perturbations apparaissent dans la relation que les êtres humains ont avec l’ancien et le nouveau futur. Par exemple une personne qui était programmée par l’ancien futur pour en être un acteur incontournable, de par la connivence qu’elle entretient avec cet ancien futur, aura beaucoup de difficulté à prendre le virage tout en y étant obligée. Le futur ne peut pas au niveau du vécu se séparer en deux, la réalité serait comme déchirée, c’est physiquement impossible. Un seul futur collectif pourra être vécu. Mais si vous êtes viscéralement attaché au futur qui a perdu la bataille, vous vous retrouvez dans une réalité qui n’est pas celle pour laquelle vous avez été programmé.
Pour le dire autrement, les futurs collectifs sont les sommes de futurs individuels : imaginons donc un monde dans lequel une majorité d’individus sont matérialistes et construisent un futur qui à son tour programme leurs cheminements vers lui, dans ce monde les personnes non-matérialistes, qui rêvent d’un autre futur, vont subir ce monde matérialiste s’orientant vers le transhumanisme ; ces personnes auront des difficultés à trouver leur place, à exprimer leur vision du monde et à actualiser leurs capacités. Mais si pour des raisons x la balance se renverse et que les porteurs d’un autre futur « non transhumaniste » induisent -inconsciemment- un nouveau futur plus puissant que l’ancien, alors ce nouveau futur s’impose et provoque les événements nécessaires à sa réalisation. Dans ce cas ce sont les adeptes de l’ancien futur qui vont se retrouver inadaptés. Mais comme ce processus, à l’échelle collective, prend beaucoup de temps - parce que c’est toute une réalité qui va être modifiée par ce nouveau futur - il y a une période de transition pendant laquelle pleins de bizarreries et d’événements irrationnels peuvent se produire. Les acteurs de l’ancien futur, qui sont toujours aux manettes des différents pouvoirs (législatif, exécutif, financier et médiatique) vont en quelque sorte dénier la nouvelle réalité et agir en conséquence du fait qu’ils sont toujours connectés à l’ancien futur. Individuellement ils continuent d’agir comme si l’ancien futur se réalisait, sauf que c’est le nouveau futur qui se réalise : c’est l’explication du décalage, hallucinant pour les êtres qui accompagnent sans résistance la nouvelle réalité, entre la réalité de la fausse pandémie que nous vivons et les mesures délirantes des gouvernants de multiples pays, ou les soutiens délirants des médias mainstream à ces gouvernants.
Si cette théorie s’approche d’une vérité, alors on peut hypothétiquement déduire du comportement anormal de certains individus certaines données du futur qui a perdu la bataille. Par exemple on peut supposer que l’apparition probablement accidentelle de la covid-19, provoquée par le nouveau futur, a saboté un ancien futur où une vraie pandémie extrêmement grave allait impliquer et justifier les comportements qu’ont réellement les gouvernants et les médias actuellement : ils agissent comme si la pandémie était grave alors qu’elle ne l’est pas, parce qu’ils n’arrivent pas à se déconditionner de l’ancien futur dont ils étaient des acteurs constitutifs.
Si le complotiste, collectivement, habite la nouvelle réalité et ne la dénie donc pas, il ne comprend pas réellement ce qui se passe et interprète le déni des autres comme une mal-intention, comme s’ils faisaient exprès parce qu’ils complotaient. Mais en même temps, en interprétant négativement les événements et en focalisant sur ces autres qu’ils pensent mal-intentionnés, il se connecte individuellement à l’ancien futur. Il ne voit pas encore que la résistance irrationnelle qui se manifeste à travers les mesures liberticides cache une très bonne nouvelle : le futur transhumaniste, qui nous promettait un enfer parce que mis en oeuvre par des êtres dont les niveaux de conscience sont parmi les plus bas, est déjà vaincu.
Si vous êtes sceptique, vous vous dites peut-être que tout cela n’est qu’une théorie farfelue et imaginaire. Ce qui rend cette théorie plausible, c’est deux faits :
En premier lieu, elle est la seule à expliquer rationnellement les délires auxquels nous assistons. Ce serait de la mauvaise foi de nier que quelque chose cloche dans les actions du gouvernement. De plus en plus de personnes expriment leur stupéfaction, interprétant les faits par le complot, l’incompétence, ou la stupidité. Mais aucune de ces explications n’est crédible. Le complot pour les raisons qu’on donnera ci-après, l’incompétence et la stupidité parce que si c’était cela l’explication, on n’aurait pas ce même comportement dans une multiplicité de pays.
Ensuite, cette théorie est appuyée par des faits qui se sont produits et qu’elle prédit : lorsqu’un nouveau futur s’impose contre un ancien, cela provoque des coïncidences ou des synchronicités à répétition. Or ce qui donne apparemment raison aux complotistes, c’est justement un ensemble de coïncidences qui ont eu lieu et qui sont trop extra-ordinaires pour être imputables au hasard. Mais c’est là que l’analyse de Philippe Guillemant est pertinente : ces coïncidences sont trop visibles pour être également imputables à des comploteurs qui auraient logiquement pris des précautions pour que le complot ne soit pas décelable. Ne pouvant être imputable ni au hasard ni à une volonté humaine, à quoi le sont-elles? à un mécanisme temporel de rétrocausalité : le nouveau futur provoque la pagaille pour tracer le cheminement qui nous conduit jusqu’à lui.
Les personnes que les complotistes n’aiment pas et auxquels ils prêtent des mal-intention attendaient réellement une pandémie pour provoquer les changements qu’ils estiment bon pour la planète avec la conception du bien qui est la leur. Peut-être même s’apprêtaient-ils à la provoquer. Mais si c’était le cas ils auraient fait cela très bien, avec un virus vraiment très mortel, et en effaçant toute trace de leur implication. Au lieu de cela un virus est arrivé par accident, ils ont sauté sur l’occasion, mais tout est en train de partir à vaux l’eau parce que le virus n’est pas assez virulent. C’est une pandémie ratée, et leurs réactions excessives révèle un « problème » qui éveille soudain les consciences.
Gouvernements, experts scientifiques, labos, médias, tous sont décrédibilisés parce qu’ils ont joué une partie pour laquelle la réalité les a lâchés.
Mais tout ne fait que commencer. La victoire du nouveau futur ne commencera à être positivement vécue que d’ici plusieurs années. En attendant nous allons très certainement subir les conséquences d’un affrontement entre ceux qui ne comprennent plus rien parce qu’ils appartiennent à un futur qui ne se réalise plus, et ceux qui ne comprennent plus rien parce parce qu’ils ne comprennent pas les délires des premiers.
Le grand atout de cette théorie proposée par P. Guillemant est qu’elle nous offre un point de fuite positif : moins nous aurons peur de ce qui arrive et plus nous aurons conscience que cela est dirigé par un beau futur, plus le passage se fera facilement et plus les résistances de l’ancien futur perdront rapidement leurs forces.
Nicolas Libert
17:11 Publié dans Science, Spiritualité | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nicoles libert, philippe guillemant | Facebook
08/10/2020
Le passé qui bouge encore
Exposé et débat d'Anatole Khélif, mathématicien et de Philippe Guillemant, ingénieur, physicien.
En visioconférence le 24 septembre 2020.
"Un univers de plusieurs milliards d'années peut-il avoir été créé à l'instant?"
'Un passé qui n'a pas été mesuré peut encore bouger."
00:28 Publié dans Science, Spiritualité | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : guillemant, passé | Facebook