17/07/2019
Expérimentation?
source: Ouest-France
Le Pentagone serait-il responsable de la propagation de la maladie de Lyme ?
Cette maladie est apparue aux États-Unis et elle touche désormais 80 pays dans le monde. Les parlementaires américains veulent savoir.
Plus de 67 000 nouveaux cas de Lyme ont été enregistrés en 2018, en France.
Philippe CHAPLEAU.
Les militaires américains ont-ils, entre 1950 et 1975, effectué des expériences sur des tiques pour en faire des armes biologiques ?
Les élus de la Chambre des représentants voudraient bien le savoir ; c’est pourquoi ils ont approuvé un amendement demandant à l’Inspection générale un rapport sur ces tests et sur le risque que ces tiques « modifiées » aient contribué à la propagation de la maladie de Lyme. Une maladie véhiculée par des tiques qui sont contaminées par des bactéries et qui vivent dans des zones tempérées, humides et boisées.
Cette endémie toucherait plusieurs millions d’humains qui, par conséquent, souffrent d’arthrite rhumatoïde juvénile. En France, une augmentation significative du nombre de nouveaux cas de maladie de Lyme a été constatée entre 2017 et 2018 (104 cas pour 100 000 habitants en 2018 contre 69 cas pour 100 000 en 2017).
Un labo militaire dans le collimateur
Le centre de Plum Island est situé près de la ville de Lyme qui a donné son nom à la maladie. | DHS
La ville de Lyme, d’où la maladie tire son nom, se trouve à seulement 15 kilomètres d’un laboratoire du gouvernement américain, le Plum Island Animal Disease Center. Ce laboratoire n’a ouvert ses portes à la presse qu’en 1992 et ses activités sont longtemps restées secrètes. En 2002, le contrôle du Plum Island Animal Disease Center est passé du Département de l’Agriculture à celui du Département de la Sécurité intérieure (NHS).
Ce centre de tests biologiques, situé dans l’État de New York et ouvert en 1954, a bien mené des expériences basées sur « la contamination de mouches, de moustiques et de tiques avec des germes biologiques ». Des tiques « biologiquement militarisées » auraient pu s’en échapper vers 1975 et auraient provoqué l’apparition de la maladie qui ne serait pas une simple infection bactérienne.
Cette théorie n’est pas nouvelle. Elle date de 2004. Elle a été reprise dans un livre paru en mai. Kris Newby, un enseignant de la Stanford University lui-même souffrant de la maladie de Lyme, y soutient que la maladie est en fait une expérimentation militaire qui a dérapé.
Les insectes, des alliés
En attendant les résultats de l’enquête parlementaire, les recherches militaires sur les insectes se poursuivent aux États-Unis. Plum Island Animal Disease Center va fermer en 2023 mais les travaux qui y sont conduits se poursuivront à partir de mai 2021 dans un nouveau laboratoire installé dans le Kansas et baptisé National Bio and Agro-Defense Facility (NBAF).
Le DoD s'intéresse aux micro-drones qui peuvent opérer dans des espaces minuscules. | DARPA
Parallèlement, le Pentagone poursuit ses recherches. La fameuse DARPA, la Defense Advanced Research Projects Agency, ne se contente pas de développer des microdrones de la taille d’insecte dans le cadre du projet SHRIMP (SHort-Range Independent Microrobotic Platforms) que conduisent Honeywell International Inc. Automation and Control Solutions (ACS) et la Rutgers University (New Brunswick).
Elle mène actuellement un programme défensif baptisé « Insect Allies » pour développer des espèces capables de combattre d’autres espèces invasives, voire introduites par des terroristes ou des États-voyoux.
Pour la DARPA qui a été accusée de modifier des insectes pour disséminer des virus de façon offensive, « il ne s’agit nullement de créer une nouvelle arme bactériologique, nos buts sont pacifiques et visent à assurer la sécurité alimentaire nationale ». Elle assure que les tests ont lieu dans des espaces confinés, sécurisés et que les « insectes alliés » ne sont pas destinés à être remis en liberté.
Un autre projet de la DARPA vise à implanter des cerveaux d’insectes (!) dans des robots. L’appel d’offres date de janvier 2019 et est intitulé « Microscale Bio-mimetic Robust Artifical Intelligence Network ».
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30/03/2019
Cerveau et univers
L’étoffe de nos rêves et de l'univers par David ELBAZ et Alain DESTEXHE
Qu'y a-t-il de commun entre notre cerveau et l'univers, entre nos rêves et nos théories ?
Sur le même thème, une émission de France Inter avec les deux scientifiques concernés.
Ces mêmes scientifiques mettent en avant les ressemblances de structure, mais aussi de fonctionnement, entre leurs domaines de recherche.
Cent milliards de neurones dans le cerveau humain et 100 milliards de galaxies dans l’univers…
03:16 Publié dans Science | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : david elbaz, alain destexhe | Facebook
24/03/2019
Vieux mensonges sur le tétanos
Même ceux qui s'opposent aux vaccinations ne sont pas tout à fait convaincus de l'inutilité du vaccin contre le tétanos. La peur a été soigneusement entretenue autour de cette maladie qui ne fait plus que de rares victimes. Michel Dogna va-t-il parvenir à vous rassurer ?
En France, un mort par département et par an, c'était le chiffre avant le vaccin contre le tétanos... un mort par département et par an, c'est le chiffre depuis le vaccin...
Dans certains pays d'Afrique, le chiffre est beaucoup plus important en raison des conditions d'hygiène et de climat. Dans son ouvrage "Aromathérapie", le docteur Jean Valnet premier vulgarisateur public des huiles essentielles en France, raconte qu'étant chirurgien à la guerre 14/18 dans un régiment de cavalerie, sur tous les grands blessés qu'il récupérait dans la boue, le fumier et le purin, il n'a jamais vu un seul cas de tétanos. Personnellement, j'ai vu deux cas d'enfants qui ont contracté le tétanos alors qu'ils étaient dûment vaccinés, et un cas d'une gamine qui a eu le tétanos suite à son vaccin (!).
Or, j'ai souvent entendu des médecins se disant « ouverts », dire : « Bon vous êtes contre les vaccinations, mais le tétanos, faut pas rigoler avec çà ! » ; encore une rumeur de la fac de médecine, basée sur la peur et la désinformation par carence de documentation - et l'on sait que tout ce qui ne vient pas de la Faculté (qui est pilotée par les grands labos) n'est pas crédible?..
Combien de fois m'a-t-on dit pour me convaincre : - « Avez-vous vu mourir quelqu'un du tétanos ? C'est terrrrible !!! » - « Non, un mouton, mais c'est pareil, et alors çà prouve quoi votre raisonnement d'épouvante ? » Vous arrivez à l'hôpital avec une blessure souillée ou profonde à la main ou au pied, la première chose que l'on vous demande : « Etes-vous vacciné contre le tétanos ? Non ? » Alors on vous fait un vaccin immédiatement (C'est le protocole).
Mais depuis quand un vaccin qui est censé être préventif soi disant pour préparer l'organisme est-il devenu subitement curatif ? Il est trop tard !!! C'est ce que l'on appelait avant "sérum antitétanique". Ce n'est pas un vaccin, mais une anatoxine qui apporte une protection durant quelques semaines puis disparaît ensuite. Ce médicament renferme des immunoglobulines extraites du sang de chevaux spécialement immunisés contre le tétanos. Or, comment immunise t-on les chevaux en question ? En leur innoculant tout simplement le bacille de Nicolaier (clostridium tetani) ; mais ce que l'on ne dit pas, c'est que curieusement il arrive qu'un cheval donneur meure du tétanos - on va dire que c'est un loupé.
Comment se développe la maladie
Il faut souligner que le bacille tétanique ne se développe qu'en milieu anaérobie c'est-à-dire sans oxygène. Il secrète une toxine appelée Tétanospasmine qui va mettre entre 1 et 2 semaines pour attaquer le système nerveux, cela en fonction de son éloignement du tronc cérébral. Le premier symptôme est souvent un problème de déglutition, puis arrivent des spasmes de plus en plus incontrôlables et violents pouvant aller jusqu'à provoquer des fractures osseuses, une contraction des mâchoires s'installe puis une tétanie du dos bloquant le malade en position dite de « lame de ressort » où juste la tête et les pieds touchent le sol. Cela se termine par un arrêt respiratoire et un arrêt cardiaque.
Que faire quand on a une blessure souillée et profonde ?
Bien sûr il faut commencer par nettoyer soigneusement la blessure. Ne pas stopper le saignement naturel tout de suite, mais comprimer la zone pour mieux évacuer le sang souillé. Puis, rappelez-vous que le bacille éventuellement présent est anaérobie, ce qui veut dire qu'il n'aime pas l'oxygène.
Le meilleur oxygénant à utiliser en ablution puis en compresse est la solution de CHLORURE DE MAGNÉSIUM (20 g dans un litre d'eau) - vendu en pharmacie par sachets de 20 g. En même temps boire 40 ml de cette solution (½ verre) 4 à 5 fois dans les 24 h. On effectue ainsi une oxygénation de tout le sang tout en multipliant par 6 le pouvoir phagocytaire des leucocytes. Voilà 40 ans que nous procédons comme cela sans jamais avoir eu une complication quelconque même sans aucune vaccination préalable.
NOTA : Certains pourraient s'étonner que je n'indique pas localement de l'eau oxygénée. Le danger réside dans le fait que ce produit va coaguler trop vite le sang, refermant prématurément la plaie, et la mettant ainsi en condition anaérobie.
Ce que la médecine veut ignorer
Entre les deux guerres, l'illustre docteur Chavannon était médecin chef aux hôpitaux de Paris ; il collaborait avec deux autres médecins devenus depuis célèbres par leurs études sur le magnésium : le Dr Delbet et le Dr Neveu. La philosophie de ces médecins a été toute simple, la méthode la plus logique pour détruire un anaérobie, c'est de lui envoyer plein d'oxygène, en particulier avec un oxygénant puissant : le magnésium.
Or, voici le résumé d'un rapport du Dr Chavannon parmi d'autres cas identiques : « L'homme en phase terminale était révulsé en lame de ressort sur une table avec le trismus de la mâchoire, et la respiration courte. Je lui fis une endoveineuse avec 5 g de chlorure de magnésium dissout dans 20 ml de sérum physiologique ; l'injection fut effectuée en 20 minutes (1 ml par minute). Quelques minutes après que l'injection fut terminée, l'homme se relâcha et s'assit tranquillement ; il me demanda une cigarette et se leva. »
Ce procédé a été maintes fois reproduit avec toujours le même succès. Voici plus de 30 ans que je donne la formule dans mes ouvrages et mes journaux. Mais entre ceux qui ne veulent pas y croire et ceux qui ont peur, rien ne bouge. Un vaccin bidon qui rassure tout le monde et rapporte des milliards, on ne touche pas !
Mieux, un médecin du Finistère qui, il y a quelques années, avait appliqué avec succès la formule Chavannon a été suspendu 6 mois pour infraction au protocole (exercice illégal de la guérison?. !)
Des expériences qui donnent à réfléchir
Des études qui m'ont été rapportées il y a une quinzaine d'années auraient montré que le bacille tétanique une fois oxygéné ne serait pas détruit, mais muté en??? (devinez)?. Colibacille intestinal, ce qui a fait soulever la question si réciproquement le tétanos ne serait pas d'origine endogène, c'est-à-dire provenant de colibacilles personnels qui dans un terrain initial d'hypoxie auraient muté. Ceci soulève une autre question : si cela est vrai, les colibacilles des chevaux - qui n'ont rien à voir avec ceux des humains - génèrent-ils les mêmes souches de tétanos ? Et quel est donc le taux d'efficacité de l'immunoglobuline équine. N'oublions pas que le chiffre officiel des échecs mortels par ce traitement protocolaire est de 30% ! Pas terrible, çà ! Chavannon avait lui 100% de réussite en phase terminale. La médecine officielle étatique est vraiment une secte étanche dont les malades sont les victimes ignorantes et dociles !
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04/03/2019
Alain Damasio
Big Mother : la technologie numérique et le techno-cocon aseptisé dans lequel elle nous enferme.
Dictature par induction et suggestion plus que par contrainte.
Alain Damasio, né Alain Raymond le 1er Aout 1969 à Lyon est un écrivain de science-fiction français (fantasy, dystopie...).
Il travaille depuis de nombreuses années sur un roman, Les Furtifs, « description d’une société de “contrôle horizontal, où tout le monde contrôle tout le monde via les réseaux sociaux
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02/03/2019
Se souvenir du futur
Philippe Guillemant a écrit une préface pour le livre "Se souvenir du futur" de R. Leterrier et J. Morisson.
Celle-ci est en libre accès sur son site.
Préface:
Se souvenir du futur ? Quelle drôle de suggestion, à première vue, plutôt sympathique au demeurant, mais qui pourrait vite faire passer celui qui l’agite pour un dingue s’il n’a pas l’air de plaisanter. Car, évidemment, comment se souvenir d’un futur qui n’a encore jamais été vécu ?
Il faut aller chercher plus profond, sous la logique trompeuse que les mots peuvent transporter lorsqu’on ne détecte pas que leur contexte implicite de pensée est erroné, pour comprendre le bien fondé de cette suggestion. Autrement dit, il faut sortir de la boite du mental, aveuglé par une croyance qui donne l’impression que cette proposition est fausse, pour comprendre, à la lumière d’une réalité plus juste, qu’il s’agit au contraire d’une profonde vérité.
De grands esprits comme Einstein ou Nietzsche l’ont fait, en remettant en question notre vision d’un futur qui n’existe pas encore. Ils se sont positionnés dans la perspective d’un futur déjà réalisé, c'est-à-dire déjà présent quelque part à nous attendre. Nietzsche est même allé jusqu’à affirmer que « notre avenir exerce son influence sur nous, même lorsque nous ne le connaissons pas encore », c'est-à-dire en l’absence d’un souvenir du futur. Car, selon lui, « c’est notre avenir qui détermine notre présent ». Si Einstein n’est pas allé aussi loin, aujourd’hui, ce sont d’illustres physiciens qui abondent dans le même sens, en affirmant que le futur et le passé ont le même statut et que les lois de la physique fonctionnent dans les deux sens du temps, ainsi que la causalité.
Si cette nouvelle vision spatiale du temps n’atteint pas encore toutefois un véritable consensus en physique, au point de sensibiliser le grand public ou la politique, ce n’est pas tant faute d’arguments en sa faveur - lesquels abondent de toutes parts* - que parce qu’elle se heurte à l’inertie d’un système enfermé par des dogmes qui perpétuent l’ancienne croyance, celle d’un temps qui présiderait à la création dans le présent de notre futur immédiat.
Si l’on sait, au contraire, relativiser ces dogmes, alors la physique toute seule nous conduit devant l’évidence que notre futur ne nous attend pas pour se structurer en notre absence, et la seule question qui subsiste réellement est de savoir dans quelle mesure il pourrait ne rester que partiellement configuré, et donc encore susceptible de nous laisser une part de libre arbitre.
Je ne vais pas développer dans cette préface les réponses à cette question, que j’ai proposées dans mes propres livres et conférences** et qui se résument sous l’intitulé de « théorie de la double causalité » ou encore de « théorie de l’espace-temps flexible ». Car si les auteurs de ce livre m’ont demandé de la rédiger, c’est justement parce qu’ils s’appuient sur cette théorie et qu’ils l’ont reformulé à leur manière et avec grand talent dans leur livre.
Avant d’entamer sa lecture, je m’attendais d’ailleurs à n’y découvrir que des idées avec lesquelles j’étais déjà familiarisé, qu’il s’agisse des miennes ou de celles des auteurs que je pensais déjà connaître car j’ai déjà eu de nombreuses discussions avec eux. Quelle n’a donc pas été ma surprise de me retrouver passionné par sa lecture, au cours de laquelle chaque page m’a apporté un nouveau regard sur le futur paradigme que nous enrichissons ensemble.
Je me suis même senti parfois dépassé par le degré de maturation de mes propres idées auquel les auteurs sont parvenus et que Romuald, en particulier, a pu acquérir grâce à sa pratique, inspirée en premier lieu de sa propre transformation intérieure liée à un changement de vie et, en second lieu, par les stages qu’il a organisé et durant lesquels il a tenté de faire vivre aux participants les fameuses boucles de rétroaction temporelle dont il est question dans cet ouvrage.
Il m’a personnellement fallu des années pour intégrer ce concept que la présence du futur implique que nous puissions, d’une certaine manière, jouer avec lui, car, entre la compréhension intellectuelle que j’avais de cette possibilité à l’origine et l’intégration intuitive et émotionnelle qui s’en est suivie peu à peu au cours des années, il y a un fossé difficile et long à traverser pour la grande majorité d’entre nous. Il me semble donc utile de revenir là-dessus pour faciliter l’intégration des informations à la fois puissantes et fascinantes qui sont données dans ce livre.
La faisabilité d’une boucle de rétroaction temporelle mettant en jeu des relations à double sens entre présent et futur repose sur cinq prémisses de la théorie de la double causalité que l’on peut résumer ainsi: (1) notre futur est déjà réalisé, (2) il peut changer, (3) l’intention excite un nouveau futur, (4) celui-ci influence le présent, (5) l’attention le fait rentrer dans la réalité.
Et le tour est joué, pourrait-on dire si c’était aussi simple ! Bien évidement, ça ne l’est pas, car deux facteurs contribuent à rendre tout cela très délicat : d’une part, les conditionnements qui nous enferment en nous empêchant d’exercer le libre arbitre que ces boucles temporelles impliquent et, d’autre part, le fait qu’elles s’inscrivent dans une durée plus ou moins longue au cours de laquelle il sera indispensable d’avoir lâché prise, c'est-à-dire littéralement oublié que l’on était en train de jouer avec son futur.
La meilleure façon, à mon sens, de comprendre mentalement la possibilité que nous puissions jouer avec notre futur est de prendre l’image du GPS. L’ensemble de nos futurs probables, aujourd’hui décrit par la physique sous la forme d’un multivers quantique, peut être visualisé sous la forme d’un territoire à explorer durant la randonnée que constitue tout le reste de notre vie. On peut y adjoindre la métaphore de l’arbre de vie qui va correspondre à l’ensemble des chemins qui rendent possible la traversée de ce territoire. On peut alors représenter notre futur déjà réalisé au sein de ce territoire par le tracé d’un GPS qui nous dévoilerait les chemins que nous avons à emprunter pour atteindre une destination… qui nous échappe encore, et c’est bien là le problème.
Le conditionnement dans lequel nous sommes enfermés n’est alors rien d’autre que la tendance que nous avons à suivre naturellement les instructions qui nous sont données par le GPS. Et la difficulté que nous pouvons avoir à jouer avec notre futur, faute de savoir lâcher prise, n’est rien d’autre que notre incapacité à ressentir pourquoi, à certains croisements, nous gagnerions à ne pas écouter notre GPS, pour emprunter une autre voie que celle qui nous est indiquée.
Mais, pour refuser d’écouter la dame qui nous dit d’aller tout droit, en tournant par exemple à gauche, il nous faut à priori une bonne raison. Cependant, est-ce bien la raison qui devrait intervenir dans cette affaire ? Certainement non, car la raison exige l’intellect, or ces deux aspects du mental sont, tout comme le cerveau, prisonniers du temps, c'est-à-dire sous le contrôle de la dame qui a déjà prévu toutes les réflexions que nous pourrions nous faire devant toutes les bifurcations, en vertu du déterminisme cérébral qu’elle incarne et qui affecte toutes nos pensées, ne nous laissant plus qu’un libre arbitre illusoire.
C’est donc autre chose que le cerveau ou le mental qui doit intervenir dans la perspective que notre futur puisse changer parce qu’on parviendrait à transgresser les instructions de notre GPS. Et c’est bien évidemment la conscience elle-même, en tant qu’entité tout à la fois corrélée au cerveau mais bien distincte de lui, qui pourrait réaliser cette transgression, à condition d’apprendre à se débarrasser des trois sources de conditionnement mental (les croyances), émotionnel (les jugements) et énergétique (l’égo) qui permettent à notre GPS de bien stabiliser son tracé dans notre espace-temps futur.
Les auteurs expliquent très bien dans ce livre comment parvenir à cet apprentissage, sans oublier d’analyser l’exemple de l’échec que constitue le nouvel âge lorsqu’on le sous-estime en privilégiant le business juteux que l’on peut faire à partir de l’idée que « notre conscience crée notre réalité », ce à quoi l’on ne peut que rétorquer : si c’était aussi simple ça se saurait.
Le potentiel de la conscience est donc sévèrement malmené, entre, d’un coté, le paradigme mécaniste qui imprègne encore la science aujourd’hui et, de l’autre coté, le besoin de faire du business sur ce potentiel humain, ce qui conduit, là aussi, à le dénaturer. Il semblerait que l’humanité soit enfermée dans une sorte de « règne du mental » agissant comme un véritable cercle vicieux qui la confronte à l’échec dès qu’elle tend à éveiller sa conscience.
Conscient de cet enfermement et de la nécessité de briser ce cercle vicieux, c’est en véritable « guerrier de la conscience » que Romuald Leterrier avance les concepts de « conscience rétrocausale » ou de « tectonique de l’espace-temps », pour faire apparaître, telle une évidence, l’art de provoquer les synchronicités dont il est question ici. Et Jocelin Morisson de profiter de chaque fissure engendrée par son acolyte pour y introduire une sorte de produit de la connaissance qui achève de la propager. J’ose croire que le lecteur ressentira la même impression jouissive que celle que j’ai eue en ayant terminé la lecture : ils ont réussi à faire tomber le mur !
Pour donner, en tout cas, le maximum de chances au lecteur d’aboutir à la même sensation libératrice que moi en fin de lecture, je vais maintenant procéder à quelques remarques afin que sa lecture ne s’arrête pas prématurément en si bon chemin.
Tout d’abord, que le lecteur un tant soit peu rationaliste ne se hérisse pas en entendant parler de communication avec l’esprit des plantes, car si notre futur est déjà là quelque part dans l’invisible à nous attendre, alors qui pourrait prétendre connaître sa structure au point d’affirmer qu’elle ne saurait, par exemple, être peuplée d’esprits ? Mais qu’entend-on déjà ici par « esprit » ?
J’avertis ainsi le lecteur que le simple mot « esprit » pourrait chagriner - parce qu’il ne peut, selon lui, signifier rien d’autre qu’un concept religieux ou irrationnel - qu’il convient de redéfinir ce terme comme désignant une structure d’informations plus ou moins autonome et appartenant à l’invisible (dans un sens élargi au vide lui-même), qui jouerait un rôle aussi important dans la construction du réel à partir du futur que celui des tourbillons, tornades ou cyclones dans notre météorologie quotidienne. J’entends donc ici un rôle essentiellement « dynamique » qui serait relatif à une mécanique atemporelle de l’espace-temps, qui pourrait être décrite par une physique du futur ayant appris à modéliser son évolution hors du temps: un sujet dont les physiciens découvrent, dès aujourd’hui, la pertinence et commencent doucement à aborder en faisant appel, par exemple, à des dimensions supplémentaires ou à des modèles de gravité quantique.
J’aimerais aussi prévenir le lecteur que la tentative faite dans ce livre de clarifier les concepts liés à l’interaction de notre conscience avec notre futur est inévitablement trop simplificatrice, risquant ainsi d’amener à transformer en règles ou recettes les séduisantes schématisations de ces concepts. Or, comme je l’ai déjà rappelé précédemment, le mental qui adore les recettes est un perturbateur dans cette affaire, si ce n’est une source de confusion. Autant nous avons besoin du mental pour comprendre rationnellement que notre conscience peut agir sur la dynamique de notre espace-temps, autant nous avons besoin de nous en débarrasser pour entrer dans une réelle dynamique de l’expérience qui ne soit pas biaisée par le moindre raisonnement du mental.
Résumé en une petite phrase, voici ce qu’il convient de retenir ici : il faut aider le mental à se débarrasser du mental. Ce livre doit ainsi être compris comme fournissant cette aide. Le lecteur qui voudrait aller plus loin et appliquer à la lettre les principes dévoilés dans ce livre risque de faire la même erreur que celui qui voudrait apprendre à faire du vélo en partant de la théorie qui stipulerait que l’on ne doit pas appuyer sur une pédale avant d’avoir relâché la pression exercée sur l’autre : si cela peut permettre une première impulsion maladroite mais utile, cela devient ensuite, évidemment, le meilleur moyen de se casser la figure. Car il ne s’agit pas d’appliquer une recette, mais de débloquer le mental, afin qu’il lâche prise et ne perturbe pas le corps avec la moindre croyance.
Cette remarque s’applique à l’interprétation du sous-titre même de ce livre qui nous propose d’apprendre à « créer des synchronicités pour choisir son avenir ». Il importe de préciser que, de tout temps, l’homme a, sans le savoir, toujours créé des synchronicités pour choisir son avenir. J’ai moi-même fini par comprendre, a postériori, en m’étonnant de la façon dont ma carrière avait dépendu de hasards, que non seulement les meilleures de mes innovations avaient été orientées par la synchronicité, mais aussi que les meilleures de mes idées avaient été introduites dans mon cerveau. Qu’il s’agisse de synchronicités ou d’intuitions, nous sommes là en face d’informations en provenance du futur qui débarquent par surprise soit dans l’environnement, soit à l’intérieur du cerveau, une intuition n’étant, en fin de compte, qu’une synchronicité purement mentale.
La proposition de ce sous-titre est donc déjà appliquée par les personnes qui ont l’habitude de prendre en compte leurs intuitions, ou signes chargés de sens, pour faire leurs choix; et, ce qu’il est important de noter ici, c’est que ces choix devenus habituels sont, en fin de compte, automatiques, comme si le libre arbitre était vraiment une illusion, même lorsqu’il met en jeu des informations du futur.
On pourrait alors ne plus rien y comprendre au point d’acter que « les voies du futur sont impénétrables », car même lorsqu’on se met à l’écoute de ses intuitions ou que l’on s’éveille aux « signes » de l’environnement, une fois débarrassé du mental, on se positionne sous la coupe d’un nouveau déterminisme qui provient, cette fois, du futur et qui, tenez vous bien, est parfaitement capté par la dame de notre GPS, qui se met alors à nous indiquer le parcours choisi par la synchronicité afin de nous conduire à notre nouvelle destination.
Le libre arbitre n’existerait-il donc pas ?
En apparence seulement, car c’est le contraire qui vient d’être mis en évidence: qui pourrait, en effet, croire qu’un futur construit sous l’égide d’un mental conditionné par la pseudoscience matérialiste devrait être le même que celui qui procède par l’écoute des intuitions ou synchronicités ? Devant les bifurcations, des choix différents sont bel et bien effectués, et il faut se rendre à l’évidence que le fait qu’ils soient automatiques ne va pas à l’encontre du libre arbitre. Les véritables choix sont simplement déjà faits, hors du temps des bifurcations.
Si, pour le mental prisonnier du temps, il est clair que ces choix et bifurcations n’existent pas, pour la conscience éveillée à la réalité que passé et futur sont tout entiers inclus dans le présent, la question ne se pose même pas, car son « épaisseur de temps » devient tellement large une fois éveillée, que la richesse de toutes les possibilités de son arbre de vie lui apparait hors du temps comme évidente. Elle se retrouve, en effet, dans la même situation qu’un randonneur disposant d’une carte géographique du reste de sa vie : une carte remplie de souvenirs du futur ! La conscience n’a plus qu’à poser un regard plein d’amour sur les souvenirs qu’elle désire particulièrement revivre, et la dame fait le reste.
Philippe Guillemant, novembre 2018
Pour en lire plus: http://www.editions-tredaniel.com/se-souvenir-du-futur-p-...
* Voir par exemple les fameuses communications de Mathew Leifer et Huw Price sur la rétrocausalité quantique ou les publications d'illustres physiciens comme Yakir Aharonov et Holger Bech Nielsen: Y Aharonov et al, " Accomodating retrocausality with free will ", Quanta 5, 56-60, 2016 & H.B. Nielsen, " Influence from future, arguments ", arXiv :1503.07840, 2018
** Voir http://www.guillemant.net
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18/02/2019
Statistiques volontairement trompeuses...
Ou comment mentir en disant la vérité,
mais une partie seulement de la vérité, sans mise en perspective...
Annoncer qu'il y a eu en 2018 une progression de 74% des actes antisémites
c'est exact si l'on se base sur ces statistiques ci-dessous
(issues à la fois du ministère mais aussi du SPCJ, lié au CRIF)
mais c'est tendancieux si on ne dit que ça, hors contexte et sans présenter le graphique ci-dessous
(rappelant les chiffres depuis 1998).
Le chiffre de 2018 est en réalité sous la moyenne des chiffres de 2000 à 2017
(583 plaintes dont 358 pour menaces, 102 pour atteintes aux biens, 80 pour actes de violences et 1 homicide).
Or les médias dans leur immense majorité* n'ont cité que le seul chiffre anxiogène de 74% d'augmentation sur 2017,
cela à l'occasion fortuite de la découverte de 2 ou 3 tags dans un contexte social contestataire très particulier et quelques jours avant le repas du CRIF alors que l'on apprend que des élus LREM vont présenter un projet de loi liberticide assimilant antisionisme et antisémitisme.
Ne pas se poser de question dans ces circonstances, c'est être un bouddha éveillé.
Ou un journaliste endormi ?
Il suffit de regarder ce graphique pour constater qu'il y a pas "une explosion inédite des actes antisémites"
mais un simple retour vers la moyenne de cette courbe.
(En comparaison, de 2001 à 2002 l'augmentation fut supérieure à 325%
et il y a déja eu 8 années avec des chiffres bien plus hauts.)
L'image est tirée du site du ministère mais j'y ai ajouté la dernière colonne pour 2018.
C'est ce que l'on peut appeler manipuler l'information par omission,
en focalisant sur 1 aspect qui semble corroborer ce que vous voulez faire passer comme message.
C'est le même principe pour l'interprétation des sondages d'opinion
dont on met en avant ce qui va dans le sens que l'on souhaite
Idem pour les statistiques scientifiques ( vaccinations, résultats d'expériences)
auxquelles on peut faire dire des choses très différentes
selon les critères retenus, et les dates de début et fin.
Séquencer des stats c'est les détourner ...
Moralité?
Au vu de ces chiffres calculés notamment par le très controversé CRIF ( la police ne pouvant procéder à aucun recensement par confession religieuse) le problème de l’antisémitisme n'apparait pas particulièrement crucial en cette période.
Il semble surtout convoqué et instrumentalisé par une classe dominante en perdition, pour détourner l’attention des problèmes sociaux du pays.
Les médias alignés unanimes et leurs chroniqueurs/éditorialistes, scandalisés sur commande, hurlent aujourd'hui à la recrudescence inquiétante de l’antisémitisme en France pour faire passer au second plan les revendications des Gilets jaunes ou l'affaire Bénalla.C'est triste.
Mais cela ne prend plus (plusieurs organisations et personnalités juives ont d'ailleurs protesté).
* Note du 20 Février: J'ai vu sur Cnews ce soir enfin, pour la première fois, la courbe qui relativise ce chiffre.Sans que les conséquences à en tirer ne soient toutefois clairement déduites par les journalistes.
NB du 20: Effet très pervers de cette surenchère opportuniste: les croix gammées provocatrices du cimetière alsaciens ne seraient probablement pas apparues sans ce battage médiatico-politique.
L'antisémitisme n'est pas combattu mais utilisé par le pouvoir.
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17/02/2019
L'horreur transhumaniste s'affiche.
On le savait obtus et creux depuis ses conférences pro-transhumanisme.
Il montre ici son vrai visage, clairement inquiètant mais surtout ce que contient en germe le transhumanisme (matérialisme consumériste totalitaire , marchandisation de l'humain) et par quel type de personnes immorales et arrogantes, il peut être porté.
"Les étudiants des grandes écoles sont des dieux, les gilets jaunes des êtres inutiles et substituables."
Pour le directeur de l’institut de recherche et de l’innovation du centre Georges Pompidou, Bernard Stiegler, ce discours est tout simplement aberrant.
« C’est une véritable supercherie. Laurent Alexandre a, durant cette conférence, fait preuve d’une grossièreté inouïe qui ne m’a inspiré que de la honte. » « À partir de maintenant, on connait sa personnalité, il n’avait jamais tenu ce genre de propos, il était auparavant très habile, mais au bout du compte, on remarque qu’il est extrêmement vulgaire. »
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30/01/2019
L'obéissance immorale
Il est utile de rappeler de temps en temps l'expérience de Milgram (1960/63) qui avait pour but de mesurer le niveau d'obéissance à un ordre même contraire à la morale de celui qui l'exécute.
Expérience réitérée plusieurs fois avec le même résultat. La plupart des variantes permettent de constater un pourcentage d'obéissance maximum proche de 65 %.
Plus d'une personne sur deux accepte de torturer un inconnu si celà lui est ordonné dans un certain cadre par une forme d'autorité (perçue comme légitime).
Cette notion de légitimité est donc essentielle.
* cette expérience est régulièrement controversée mais elle est aussi corroborée par d'autres, les chiffres dépendant des variantes, des sujets (homme ou femme) et des contextes.
L’expérimentateur (E) amène le sujet (S) à infliger des chocs électriques à un autre participant, l’apprenant (A), qui est en fait un acteur.
La majorité des participants continuent à infliger les prétendus chocs jusqu'au maximum prévu (450 V) en dépit des plaintes de l'acteur.
>>> Analyse de la désobéissance
Une analyse plus pointue des résultats de Milgram a démontré que les sujets qui avaient désobéi à l'autorité n'avaient pas tant réagi à la souffrance qu'à la première demande de la victime de faire cesser l'expérience, à 150 V.
La capacité du sujet à percevoir chez sa victime un droit capable d'invalider le droit de l'autorité de conduire son expérimentation serait l'élément nécessaire à la désobéissance, tandis que l'escalade de la souffrance, de nature quantitative et graduelle, n'amènerait pas de changements cognitifs suffisants.
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