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11/12/2017

La conscience en Physique...

La conscience (longtemps taboue en sciences dures) est une notion qui frappe aujourd'hui aux portes de la Physique.

Avec Bohm, Bateson, Guillemant, Haramein par ex, même si  Costa de Beauregard , Jean Charon et Teilhard de Chardin et d'autres avaient débroussaillé déja...

Petit rappel des faits:

Source wikipédia

L'infrapsychisme est en philosophie des sciences une notion délicate, qui laisse entendre qu'il existe un psychisme (de la conscience, de la mémoire) de façon au moins implicite, en dehors de l'homme, dans les atomes ou les êtres naturels (animaux, végétaux et même minéraux).

Le panpsychisme est la "doctrine d'après laquelle toute matière est non seulement vivante (hylozoïsme), mais possède une nature psychique analogue à celle de l'esprit humain" (L.-M. Morfaux, Vocabulaire de la philosophie et des sciences humaines, Armand Colin, 1980).

 

Histoire

Thalès de Milet "confère une âme aux êtres inanimés, en se fondant sur les propriétés de la pierre magnétique et de l'ambre" (Diogène Laërce, I, 24).

Selon les stoïciens, il est deux principes du monde, l'un actif, l'autre passif, tous deux corporels. Le principe actif est Zeus, la cause divine, le souffle (pneûma), le destin, il se mêle au principe passif (la matière), dans un "mélange total" . Il pénètre tout d'une même "qualité déterminante", qui sont des gaz (aera), un "feu artiste", un souffle, une raison séminale ( des principes créateurs qui révèlent, dans la matière, la présence d'une intelligence organisatrice). Cette qualité prend successivement les formes de pneûma hektikon (souffle cohésif, dans les êtres inanimés), phusis ("nature", dans les végétaux), de psuchè ("psychisme", dans les animaux), de noûs ("esprit", chez les humains).

"La substance tout entière est unifiée par un 'pneûma' [ souffle, psychisme] qui la parcourt entièrement ; sous l'effet de celui-ci, l'univers est contenu et rendu consistant et sympathique à soi-même."

Giordano Bruno conçoit un univers doté d'une Âme. Tout est animé, c'est-à-dire doté d'une âme, selon son Cause, Principe et Unité (1584).

"Toutes les choses sont donc animées ? Oui (...). Une chose, si petite et si minuscule qu'on voudra, renferme en soi une partie de substance spirituelle ; laquelle, si elle trouve le sujet [support] adapté, devient plante, animal (...) ; parce que l'esprit se trouve dans toutes les choses et qu'il n'est pas de minime corpuscule qui n'en contienne une certaine portion et qui n'en soit animé."

En 1591, à Francfort, Giordano Bruno a écrit en latin deux poèmes sur la monade : Du triple minimum (De triplici minimo) et De la monade, du nombre et de la figure (De monade, numero et figura). Il appelle minimum ou monade une entité indivisible qui constitue l'élément minimal des choses matérielles et spirituelles. La monade, qui correspond au point des mathématiques et à l'atome de la physique, est cet être primitif, impérissable, de nature aussi bien corporelle que spirituelle, qui engendre par des rapports réciproques, la vie du monde. C'est une individualisation extrinsèque de la divinité ; existence finie, elle est un aspect de l'essence infinie. Dieu, minimum et maximum, est la Monade suprême d'où s'échappent éternellement une infinité de monades inférieures.

Pierre Bayle, dans son Dictionnaire historique et critique (1695-1697), à l'article "Lucrèce", soutient l'idée que « les plantes, les pierres sont substances pensantes ».

Diderot, dans Le rêve de d'Alembert (1769) admet une sensibilité de la matière. Le monde n'est que matière en mouvement ; la matière est universellement douée de sensibilité, latente ou vive ; elle s'organise elle-même, par les générations spontanées et les mutations.

Schelling, idéaliste, soutient ceci dans des Essais qui ont été regroupés : "Le système de la Nature est en même temps le système de notre Esprit", il y a "identité absolue de l'Esprit en nous et de la Nature en dehors de nous" (Schelling, Essais, trad., Aubier, p. 71, 87).

Schopenhauer dans Le monde comme volonté et comme représentation (1819) soutient que l'homme ou le monde sont habités par une Volonté (Wille), qui n'est pas une valeur rationnelle (Wille), mais une tendance aveugle, impulsive, inconsciente, issue du besoin et du désir. Cette tendance se traduit chez l'homme par la "volonté" et, dans la nature, elle est force causale.

Les théories psychophysiques de Gustav Fechner et Wilhelm Wundt sont panpsychistes.

Fechner, que l'on connaît plus scientifique dans sa psychologie expérimentale, dit dans Nanna ou De la vie sensitive des plantes (1848), dans Zendavesta (1851), dans La question de l'âme (1861), que l'univers est un ensemble d'unités physiques, que différencient leurs degrés de complexité et auquel correspond un ensemble toujours plus englobant d'unités psychiques. Même les unités psychiques humaines, tant individuelles que collectives, sont les éléments constitutifs d'une unité psychique supérieure, celle de la grande Âme de la Terre. Sur l'échelle des organismes, la Terre est une unité supérieure, à laquelle correspond une unité psychique parallèle. Pareillement à la Terre, chaque étoile possède à son tour sa propre conscience, que Fechner identifie à ce qu'étaient les anges dans la tradition théologique.

Le savant indien Jagadish Chandra Bose, à partir de 1900, attribue du psychisme aux plantes et même aux métaux.

Pierre Teilhard de Chardin croit en une progression spiritualisante de la matière. Chez lui, le mot "conscience" désigne toute forme de psychisme, depuis la plus diluée et la plus élémentaire, jusqu'à la plus concentrée, où le mot conscience, au seuil du psychisme humain, est relayé par le terme Conscience réfléchie, ou Réflexion. Teilhard inscrit sa pensée dans l'évolutionnisme. "Je crois que l'Univers est une Évolution. Je crois que l'Évolution va vers l'Esprit. Je crois que l'Esprit s'accomplit en quelque chose d'Universel. Je crois que l'Individuel suprême est le Christ-Universel" (Comment je crois, 1934, publié en 1969).

En 1963, Olivier Costa de Beauregard, dans Le Second Principe de la science du temps, entropie, information, irréversibilité, prenant comme point de départ les théories de l’information, a postulé l’existence d’un “infrapsychisme” coextensif à l'espace quadridimensionnel de Minkowski, infrapsychisme qui contiendrait un savoir ou une information de “survol du Tout”.

En 1966 Cleve Backster , spécialiste en détecteurs de mensonges, "a réalisé des centaines d'expériences montrant que non seulement les plantes vivantes, mais aussi les feuilles coupées ou écrasées, les œufs (fertilisés ou non), le yoghourt, les frottis du palais de la bouche, le sperme, etc. réagissent à nos émotions et intentions. Il découvrit que des leucocytes buccaux (globules blancs provenant de la bouche d'une personne) placés dans une éprouvette répondent électrochimiquement aux états émotionnels du donneur, même lorsque celui-ci se trouve dans une autre pièce, un autre bâtiment, voire, un autre pays". L'expérience a été contestée.

Jean-Émile Charon, théoricien de la Relativité complexe, rappelle que l'onde psi correspond au probabilisme de la mécanique quantique et permet de dire que cette particule possède telle probabilité de se trouver à tel instant en tel point de l'espace. Il admet deux regards, celui de la conscience (onde psi) et celui de la mémoire (onde sigma), pour toute particule. Chaque particule, appelée "éon, essentiellement les électrons et les quarks, posséderait à la fois un dehors porteur de ses caractéristiques physiques, et un dedans contenant ses propriétés spirituelles situé dans un autre espace-temps.

Gregory Bateson, en 1979, est arrivé à la conclusion qu'il n'est pas seulement légitime mais encore logiquement inévitable de supposer qu'il existe des processus mentaux à tous les niveaux des phénomènes naturels présentant une complexité suffisante : cellules, organes, tissus, organismes, groupes animaux et humains, écosystèmes, et même la Terre et l'univers.

David Bohm, physicien en mécanique quantique, suppose que "quelque chose d'analogue à l'esprit existe dans la matière inanimée", donc que "le mental et le matériel sont deux aspects d'une seule et même réalité" (La danse de l'esprit. Unfolding Meaning, 1985, trad., Éditions Séveyrat, 1989).

 

à suivre donc...

10/12/2017

Digérer les découvertes quantiques

La physique quantique existe depuis plus d'un siècle, et aucune expérience ne l'a mise en défaut depuis lors.

Elle a permis la découverte du laser, des transistors et donc de toute l'informatique et du numérique qui imprègnent le monde actuel.

En revanche les principes qui la gouvernent (énoncés par une petite bande de révolutionnaires de la physique, au début du vingtième siècle) ne sont toujours pas passés dans le quotidien.

A moins d'être taoïste, peut-être.

Et pourtant les principes de la physique quantique révolutionnent véritablement à la fois la pensée rationnelle classique (scientifique et logique) et le bon sens populaire.

Un objet y est la superposition de deux états (particule ou onde) mais dès qu'on essaie de savoir lequel, il n'est plus que l'un d'eux et même dans le passé. (expérience des deux fentes avec contrôle après le passage des fentes)

Ce n'est pas l'instrument de mesure qui le perturbe, c'est le fait même de chercher à le mesurer.

La conscience du phénomène transforme son passé immédiat, c'était une onde , on mesure , l'onde se réduit en un corpuscule et du coup transforme son passé d'onde. Waou!

Par l'intrication quantique on peut lier deux particules qui interagissent alors indéfiniment même si on les éloigne et ce plus vite que la vitesse de la lumière.Transmission d'information instantanée.  Oups!

Mystère entre monde quantique et gravité.

Mystère sur le passage du quantique au classique, à partir de combien de particules ?

 

                                                                    ***

 

08/12/2017

Transhumanisme (conférence d'Hervé Juvin)

05/12/2017

Débat sur l'innovation en science...

 

De quoi sont faites les innovations? Faut-il s'affranchir de toute croyance ou au contraire avoir la foi?

Débat. Festival Science Frontières 2000

07/11/2017

Sahara verdoyant

16/10/2017

Le secret du béton romain...

                                        Résultat de recherche d'images pour "beton romain"


Nombre de structures en béton bâties dans l'antiquité par les Romains sont toujours debout aujourd'hui. Même battues par les vagues pendant plus de 2.000 ans, elles continuent de résister à l'érosion. Mieux : elles se renforcent. Comment ? Une équipe de chercheurs américains propose une explication.

Exposées à l'assaut des vagues et de l'eau salée, les structures de béton construites en mer par nos ancêtres romains semblent gagner en résistance et en stabilité au fil des siècles. Au grand étonnement des ingénieurs modernes d'ailleurs qui, souvent, voient leurs propres structures s'effondrer en seulement quelques décennies.

                                       Résultat de recherche d'images pour "beton romain"

Pour résoudre le mystère, des géologues de l'université de l’Utah ont étudié les microstructures de ce matériau d'une incroyable longévité. Et, surprise, ils ont découvert que l'eau de mer qui peut filtrer au travers de ces structures est responsable de la croissance de minéraux entrelacés, eux-mêmes à l'origine d'un accroissement de la cohésion du béton.

Sur cette photo prise au microscope, on observe la matrice de ciment romain (C-A-S-H pour calcium-aluminium-silicium hydratés) formée à partir de cendres volcaniques, de chaux et d’eau de mer ainsi que les cristaux de tobermorite qui la renforcent.

 

                        Sur cette photo prise au microscope, on observe la matrice de ciment romain (C-A-S-H pour calcium-aluminium-silicium hydratés) formée à partir de cendres volcaniques, de chaux et d’eau de mer ainsi que les cristaux de tobermorite qui la renforcent. © Marie Jackson, université de l’Utah

Sur cette photo prise au microscope, on observe la matrice de ciment romain (C-A-S-H pour calcium-aluminium-silicium hydratés) formée à partir de cendres volcaniques, de chaux et d’eau de mer ainsi que les cristaux de tobermorite qui la renforcent. © Marie Jackson, université de l’Utah


Béton romain : une recette à réinventer

Le béton romain, en effet, était construit à partir de cendres volcaniques. Les composants de celles-ci sont dissous par la percolation de l'eau de mer, permettant ainsi à des minéraux comme une tobermorite ou la phillipsite de croître dans cette ambiance hautement alcaline. La forme particulière que prennent les cristaux de ces minéraux renforce la résistance du béton à la fracture.

Les chercheurs espèrent désormais retrouver la recette exacte du béton romain. Ou plutôt, une recette de substitution, car si les Romains pouvaient exploiter de nombreuses cendres volcaniques, ce n'est pas le cas dans le monde moderne. Quoi qu'il en soit, il faut un peu de temps au béton romain pour qu'il se renforce au contact de l'eau de mer. Néanmoins, il pourrait servir dans des contextes particuliers, comme le projet d'exploitation de l'énergie marémotrice à Swansea (Royaume-Uni) qui nécessiterait quelque 120 années d'exploitation pour devenir rentable.

source

Une équipe de chercheurs américains a réussi à percer le mystère autour de l’incroyable résistance du "béton romain". Son secret résiderait dans sa composition et la présence d'un ingrédient très particulier. Plus de 2.000 plus tard, certaines bâtisses construites à l’époque de l’Empire romain faiblissent avec le temps mais ne cèdent pas. Quel est le secret de ces constructions en béton qui semblent intouchables ? Des scientifiques américains pensent aujourd'hui avoir trouvé la réponse, résolvant ce qui est quasiment devenue une énigme au fil du temps.

En savoir plus : http://www.maxisciences.com/beton/pourquoi-le-beton-de-la...
Copyright © Gentside Découverte
En comparant le béton moderne et la version romaine, ces chercheurs de l’Université de l’Utah (États-Unis) ont en effet confirmé que le second était bien plus résistant, en particulier lorsqu'il s'agissait de constructions semi-marines comme des jetées ou des structures portuaires. Plus étonnant, les études ont déterminé que le matériau s'était même renforcé avec le temps. Une composition savamment pensée Le secret du béton romain réside en réalité dans sa composition : un mélange de chaux, de cendres et roches volcaniques mais également d’eau de mer. Et contre toute attente, c’est l’eau salée qui constituerait l’élément fort du mélange. Elle provoquerait une réaction chimique avec les matériaux volcaniques, amenant à la création de minéraux qui renforceraient le béton. Une prouesse vivement saluée par les scientifiques. "Les Romains ont consacré [à cette recette] énormément de travail, c'était des gens très très intelligents", s'est réjouie pour The Guardian, Marie Jackson, géologue à l’Université de l’Utah et principal auteur de l’étude publiée dans la revue American Mineralogist. Mais les scientifiques n'en sont pas restés là. Au cours d'une précédente étude, ils avaient déjà analysé des échantillons prélevés au cœur de structures romaines et découvert la présence d'un minéral très particulier : de la tobermorite alumineuse. C'est "une substance rare, qui est difficile à fabriquer", écrivent-ils. La naissance d'un minéral rare et difficile à fabriquer Fabriquer ce minéral en laboratoire requiert des températures élevées pour n'obtenir qu'une petite quantité de tobermorite alumineuse. Outre cette substance, les scientifiques ont constaté la présence d'un autre minéral appelé phillipsite. Comment ceux-ci parviennent-ils à se former dans le béton romain ? Auparavant, les scientifiques pensaient que c'était simplement la réaction chimique provoquée par ’assemblage des différents éléments précédemment évoqués qui favorisait l’apparition de ces minéraux. Le mélange aurait généré une certaine chaleur conduisant à de la "tobermorite alumineuse". Après avoir une nouvelle fois analysé ces échantillons, Jackson et son équipe ont toutefois fait la découverte d’un autre processus de fabrication de la substance. "En revenant sur le béton, j'ai trouvé une grande quantité tobermorite qui croissait à travers le tissu du béton, souvent en association avec phillipsite [un autre minéral]", a-t-elle expliqué. L'eau de mer, l'allié du béton d'antan Plus concrètement, l'équipe a constaté qu'au fil du temps, l’eau de mer s’est infiltrée à travers le béton ce qui a permis la dissolution des cristaux et des verres volcaniques, qui ont alors été remplacés par de la tobermorite alumineuse et le phillipsite. Et c'est l'augmentation de ces cristaux à la forme plate qui a permis avec le temps de renforcer le matériau avec l'âge. Le béton moderne lui, n’est pas supposé subir de tels changements et se dégrade donc lorsqu’il est en contact avec certains matériaux. Et pourquoi ne pas s'inspirer des Romains pour modifier notre fabrication ? Malheureusement, "la recette a été complètement perdue", a souligné Jackson. Par ailleurs, les Romains étaient plutôt chanceux quant aux roches dont ils disposaient. Cette recherche "ouvre une perspective complètement nouvelle de la façon dont le béton peut être produit - que ce que nous considérons comme des processus de corrosion peut en fait produire du ciment minéral extrêmement bénéfique et conduire à une résistance continue", a conclu Marie Jackson. Publié par Manon Costantini, le 08 juillet 2017

En savoir plus : http://www.maxisciences.com/beton/pourquoi-le-beton-de-la...
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06/09/2017

Le temps n'existe toujours pas...

Article tiré de Kaizen-magazine

Le temps n’existe pas (en tout cas, pas tel qu’on l’a appris !)

Changez de regard sur le temps, avec cette BD philosophique inspirée d’une conférence du physicien Philippe Guillemant. Et n’oubliez pas d’écouter votre GPS naturel !

Ceci est un extrait de l’ouvrage Friandises philosophiques (publié aux éditions PourPenser).

Le temps n'existe pas

http://www.kaizen-magazine.com/wp-content/uploads/2016/07/Le_temps_nexiste_pas2-1.jpg
http://www.kaizen-magazine.com/wp-content/uploads/2016/07/Le_temps_nexiste_pas3-1.jpg
 
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http://www.kaizen-magazine.com/wp-content/uploads/2016/07/Le_temps_nexiste_pas6-1.jpg
 

10/08/2017

Résister à l'obligation vaccinale.

 

Site du Pr Joyeux...