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13/01/2021

Influence du futur, transhumanisme… Ce que nous aura appris le confinement, par Philippe Guillemant



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Femme actuelle reprend un article de Philippe Guillemant

Dans un nouvel ouvrage collectif, l'ingénieur physicien et chercheur au CNRS Philippe Guillemant présente sa vision de la nature profonde de la crise du coronavirus. Une lecture éclairante et inspirante... indispensable pour envisager sereinement l'année à venir.

"Bas les masques !", c'est le titre d'un ouvrage collectif dirigé par Arnaud Riou, qui a tendu la plume à des spécialistes de tous horizons, qui ont en commun de parler de spiritualité. Voici, en extrait, le texte de Philippe Guillemant, chercheur post-matérialiste qui mène aujourd’hui une recherche fondamentale en physique de l’information visant à réviser notre conception de l’espace-temps en lui octroyant une flexibilité et des dimensions supplémentaires liées à notre conscience.



***


L’influence du futur


"Je vais essayer de dégager le sens profond de la crise du coronavirus et ce qu’elle peut nous apprendre, en tant que physicien, auteur d’une théorie du temps selon laquelle notre futur est déjà réalisé mais pas de façon définitive. Selon cette thèse, un changement d’orientation de notre futur collectif peut effectivement être responsable d’un événement extraordinaire et tout à fait imprévu.

La « présence du futur » est une théorie tout à fait sérieuse et même dominante en physique : c’est la théorie de l’univers bloc, qui fait néanmoins encore débat car elle empêche toute possibilité au futur de changer. Il y a ainsi deux grands points de vue sur cette question, selon que l’on croit ou non au libre arbitre :

– le futur est figé et nous avons donc un destin impossible à modifier, comme le propose par exemple le physicien Thibault Damour ;

– le futur est déjà là mais assez peu configuré pour qu’on puisse encore l’investir avec des idées, des projets, des représentations, des désirs, comme l’envisage le physicien Étienne Klein.

Remarquons que ces deux propositions ne sont pas nécessairement incompatibles, si l’on considère par exemple le cas où le futur change, puis reste ensuite figé pendant un certain temps. Il faut bien, en conséquence, que le nouveau futur nous influence pour nous attirer vers lui et il est alors probable que l’ancien futur résiste. Il existe alors un moment de bascule, mais une telle bascule entre ancien et nouveau futur n’est possible que si le passé ne nous oblige plus à sans cesse le répéter.

Or, justement, aujourd’hui, avec cette incroyable crise où tout s’arrête, l’influence du passé a été arrêtée net, laissant donc place aux influences du futur. Or, de telles influences se reconnaissent par leurs signatures que sont les synchronicités, ces coïncidences pleines de sens qui, dans les moments de grand changement, arrivent souvent en cascade.

Et, effectivement, durant cette crise, on observe une avalanche de coïncidences étranges qui laissent croire à une crise provoquée, faisant ainsi exploser les théories du complot.

La plus importante est l’apparition du virus en octobre 2019, juste après l’effondrement financier qui a démarré en septembre 2019 aux États-Unis et a été colmaté ensuite par les plus grandes planches à billets (Quantitative Easing) de l’histoire humaine, dont la cause officielle s’est ainsi inversée en devenant le virus. Une deuxième coïncidence remarquable est l’apparition du virus dans la ville de Wuhan, le seul laboratoire de sécurité maximale P4 dont est équipée la Chine, spécialisé dans l’étude des coronavirus et fruit d’une collaboration avec la France ! D’autres coïncidences troublantes mêlent justement la France à cette affaire, comme la décision de placer le principal médicament utilisé contre le coronavirus (la chloroquine) sous prescription médicale en janvier 2020, alors qu’il était précédemment en vente libre. Et comme par hasard, ce médicament fait ensuite l’objet de la retentissante affaire Raoult, donnant l’impression que le gouvernement a voulu en rejeter l’usage pour imposer une autre solution médicamenteuse plus rentable. Cette autre solution n’étant toutefois même pas encore à l’étude alors qu’on était en pleine urgence, cela a décrédibilisé le conseil scientifique de l’État en mettant en évidence un conflit d’intérêts de Big Pharma. Cinquième coïncidence : on apprend qu’un projet de loi avait été déposé au Sénat début décembre pour autoriser les mesures de confinement à domicile dans le cadre d’un risque épidémique ! Lien invoqué avec le coronavirus ? Officiellement aucun, la France n’étant à ce moment-là pas au courant de son existence et encore moins d’une menace de pandémie.

Doit-on en déduire que tout cela cache réellement un "complot" dans lequel la France aurait joué un rôle, actif ou passif ? Certes, certaines de ces coïncidences s’expliquent mieux par des causes passées comme le conflit d’intérêts, mais pas toutes. Car, si tel était le cas et qu’un vaste complot était à dénoncer, la moindre des choses aurait été pour les responsables d’éviter de prendre les risques de suspicion liés à toutes ces coïncidences, ne serait-ce que s’y prendre assez tôt pour légiférer sur la menace ou éviter de faire répandre le virus dans la ville même du labo P4. Il semble donc bien plus rationnel d’envisager une arrivée accidentelle du virus, qu’il ait été fabriqué dans le cadre d’une recherche médicale ou qu’il ait transité par un pangolin après avoir été issu d’une chauve-souris.

S’il n’est donc pas possible d’éviter un fait du "hasard", il n’en subsiste pas moins que sa probabilité est bien trop faible pour ne pas résulter d’une influence du futur.

Autrement dit, la probabilité pour qu’une pandémie engendrant un confinement planétaire arrive en même temps qu’une avalanche de coïncidences, l’année même d’un effondrement financier et économique attendu depuis des années, est tellement faible qu’elle ne doit pas être attribuée au hasard, mais à une influence du futur.

Notons qu’une telle influence est invoquée en physique pour expliquer le fameux "hasard quantique" qui a fait réagir Einstein par la fameuse formule : "Je refuse de croire que Dieu joue aux dés." Bien que le succès de la physique quantique ait fait dire à la communauté scientifique que, sur cette question du "hasard quantique", Einstein s’était trompé, c’était sans compter le fait que la théorie de l’influence du futur devient de plus en plus crédible avec le temps, ce que l’on peut résumer ainsi : ce qui n’est pas déterminé par le passé est déterminé par le futur.

Il ne reste donc plus qu’à se demander : à quel futur profite le coronavirus ?

Il suffit de constater la publicité faite durant le confinement à des technologies de surveillance de la population ou à des projets de contrôle humain (mobiles, drones, obligation vaccinale et puçage) pour être tenté de répondre à cette question de la façon suivante.

Le coronavirus profite à la mise en place du plus grand fléau susceptible de faire basculer l’humanité dans l’âge sombre du transhumanisme, grâce au déploiement des nouvelles technologies de surveillance de la population, dopées par le confinement et ses suites : la 5G avec les objets connectés, le traçage de la population, la surveillance par drones et le puçage humain.

On comprendra donc l’explosion des théories du complot, issues de l’illusion d’une guerre contre les peuples pour imposer une société de contrôle absolu.

Toutefois, la présence du futur laisse place à une autre interprétation : et si c’était plutôt un ancien futur transhumaniste qui complotait contre nous ?
Le transhumanisme

Rappelons que, dans la théorie dite "de la double causalité" qui sous-tend cette analyse, notre futur collectif est créé par la somme de nos pensées portées par la vibration de nos émotions, une réalité à ne pas confondre avec une croyance du New Age, mais à comprendre sur des bases scientifiques solides qu’il serait trop long de rappeler ici. JeJ’affirme que si, en tant qu’ingénieur, on me demandait aujourd’hui de développer des logiciels à partir de la mise à disposition de technologies de traçage, même sans caméras et avec un bruit résiduel, je pourrais réaliser des prouesses en matière d’identification dont mes commanditaires n’auraient même pas osé rêver.

Croyez-moi, on n’a pas besoin d’une caméra pour savoir ce que quelqu’un est en train de faire, il suffit d’avoir un signal quelconque sur cette activité et d’avoir une base de données d’activités pour identifier des signatures tout à fait pertinentes. Et je vous assure que cette identification pourrait être très puissante, au point de ressembler à de la magie si le signal est bon, qu’il s’agisse d’un traçage externe ou interne au corps humain.

On n’a pas non plus besoin qu’un être humain surveille des caméras pour savoir ce qui est en train de se passer dans un environnement filmé ou simplement tracé par un signal capté. Un être humain est déjà en général peu fiable sur l’analyse d’une image, il l’est encore moins sur un signal. Un être humain n’est fiable qu’en dernier ressort, et seulement sur la vision, lorsqu’un programme d’analyse lui demande de lever un doute résiduel.

Tout cela pour dire que, si des technologies de traçage humain se mettent en place, il est clair que nous ne serons pas surveillés par des humains mais de manière constante, nuit et jour, par des programmes. Ces programmes pourront identifier tout ce que nous sommes en train de faire avec le maximum de détails, par exemple :

– à quelle distance vous suivez la voiture devant vous, à qui elle appartient, à quelle vitesse vous roulez, etc. (les radars deviendront inutiles) ;

– à quelle heure vous arrivez à votre travail, la durée de vos pauses, ce que vous faites pendant vos pauses, avec qui vous déjeunez, etc. ;

– vos rapports avec vos voisins, collègues, conjoint, enfants, vos gestes brusques, avec qui vous faites l’amour, combien de temps, comment ça se passe, etc. On objectera qu’il y aura une législation et que tous ces développements seront interdits. C’est une erreur, car les seules choses qui pourront être interdites seront certains usages de ces programmes, mais certainement pas leur développement. Ils seront obligatoirement développés pour un usage par exemple sécuritaire et ils seront ainsi disponibles pour des applications inhumaines. Même si ces applications-là sont interdites, peut-on vraiment croire que des services secrets de surveillance intérieure s’en passeront ?

De plus, le fait de ne pas être surveillés par des humains mais par des programmes « inconscients » sera revendiqué comme ne devant gêner personne. En réalité, se sentir surveillé par un programme entraînera beaucoup de comportements bizarres (de leurres) et d’aliénation, non sans raison. Car lorsque le programme détectera un comportement considéré comme anormal ou dérangeant (y compris des leurres pour éviter un diagnostic), des humains (police, etc.) pourront être avertis afin de jeter un oeil sur la personne concernée et n’auront peut-être même pas besoin de le faire si la preuve de son comportement, disons illégal, est déjà apportée par le programme.

Il s’agit donc là d’une véritable plongée directe vers une totale déshumanisation de la société. J’ai insisté longuement sur ce problème parce qu’il importe maintenant de comprendre que ce processus de déshumanisation pourrait atteindre un point de non-retour dès 2020, si l’on y prend insuffisamment garde.

En effet, mettre le doigt dans l’engrenage du traçage conduira au stade suivant, plus perfectionné, celui du puçage humain. Nous pourrions alors être suivis partout, même dans la nature, notamment grâce au projet Starlink qui a déjà commencé à polluer le ciel avec son orgie de satellites et qui prévoit de l’encombrer encore plus avec des dizaines de milliers supplémentaires ! Une perspective effrayante !

Voilà donc où nous menait l’ancien futur.

Je souhaite maintenant expliquer pourquoi en France, nous sommes une cible privilégiée de ce programme aliénant. On nous a parlé de guerre avec insistance, on a agité devant nous la peur de la mort, on veut nous tracer, nous discipliner, nous contrôler d’une façon qui aurait été inimaginable quelques mois plus tôt. Or, il y a une certaine logique là-dedans, si l’on considère que pour des raisons historiques la France est le pays qu’il faut "plier" ou "écraser" en premier, car c’est le plus récalcitrant. On l’a vu avec l’émergence spontanée du mouvement des Gilets jaunes qui ont été violemment maltraités. Si l’on tient compte maintenant des coïncidences impliquant la France dans cette affaire du coronavirus et que l’on rejette tout complot, alors il faut envisager pour les expliquer une influence du futur spécifique à la France et en conclure que notre pays est comme "instrumentalisé en priorité" par l’ancien futur transhumaniste pour qu’il puisse s’étendre ensuite au monde entier.

Autrement dit, le fait que la France semble être une cible privilégiée devrait plutôt être compris comme le fait que l’ancien futur s’attaque à notre pays, car c’est celui qui offrira la plus grande résistance.
Le grand virage de l’humanité

Fort heureusement, il semblerait donc que tout ce programme ait été suspendu et que tout se passe comme si ce futur aliénant nous dévoilait plutôt son abomination au grand jour, facilitant ainsi le contraire des apparences, c’est-à-dire l’avènement d’un nouveau futur alternatif pour cause de rejet de l’ancien. Le discrédit jeté par les théories complotistes sur les technologies de surveillance va continuer en effet à faire son oeuvre même si ces théories sont partiellement fausses, car le peuple est encouragé à réagir plus émotionnellement qu’avec raison lorsque les médias sous influence en sont réduits à combattre les mauvaises informations pour ne pas avoir l’air d’omettre les bonnes. Le projet transhumaniste, qui devait ainsi s’imposer sans débat ni étude préalable de conséquences sur la santé physique et mentale, tout comme pour la 5G, a été mis en lumière. Il n’avait donc vraiment pas besoin du coronavirus, car il suffisait pour l’humanité de continuer sa répétition habituelle du passé…

Grâce au coronavirus, l’humanité aurait-elle donc enfin la possibilité d’amorcer le grand virage ainsi prédit par André Malraux : "Le XXIe siècle sera spirituel ou ne sera pas" ?

La bonne nouvelle serait donc que, grâce au coronavirus, l’influence du passé a été stoppée et qu’un nouveau futur se serait donc installé. Mais comment cela serait-il arrivé ?

La réponse est simple : durant les décennies précédentes, nos croyances ont changé et sont devenues beaucoup plus spirituelles, car beaucoup de choses nous ont démontré que nous avions une âme et que notre conscience n’était pas le produit du cerveau.

Nous nous dirigeons ainsi aujourd’hui vers ce nouveau futur, qui est celui de l’éveil de la conscience mais aussi de la résistance… contre l’ancien futur qui ne va pas se laisser démonter aussi facilement.

Heureusement, la France est le meilleur pays pour résister afin d’expérimenter le nouveau futur. Elle est championne d’Europe par son nombre de villages. Elle est le pays le mieux tempéré, le mieux placé pour résister au réchauffement climatique, pour développer une agriculture recentrée localement, sur la permaculture et sur des communautés résilientes, solidaires et autonomes soutenues par les mairies.

La France est aussi le pays de Descartes, à qui on a fait un terrible affront en nous laissant croire qu’être cartésien, c’était croire que tout était mécanique. Or, Descartes avait conservé la transcendance.

Je ne cesse d’expliquer scientifiquement dans mes publications, livres et conférences les raisons pour lesquelles ce n’est pas la mécanique qui détermine le cours des événements, pas plus que les cigognes ne nous amènent les bébés. Ce sont nos pensées et nos émotions, captées par notre Soi en miroir, à travers d’infimes vibrations de l’espace-temps ou des dimensions supplémentaires.

On en a des preuves à travers toutes les découvertes qui démontrent que l’espace, le temps et la matière n’existent pas tels qu’on les perçoit… que l’espace lui-même n’est pas dissociable de la conscience.

On en a des preuves à travers des expériences de test de la théorie du plus grand physicien de la planète, Roger Penrose, qui nous dit que la conscience est de nature quanto-gravitationnelle.

On en a des preuves à travers une définition de l’âme dont l’existence est devenue rationnelle : un système immatériel de coordination quantique et atemporelle du vivant, capable de rejeter son excédent d’entropie et de survivre à la mort physique.

Je suis donc optimiste, car la révélation scientifique de la réalité de l’âme et de toutes les potentialités de la conscience va complètement ringardiser l’ancien futur transhumaniste, fondé sur l’idée que l’âme n’existe pas. Cet ancien futur essaie de nous faire peur, car la peur est une vibration émotionnelle qui nous ramène vers lui, à l’opposé de la joie qui nous emmène vers un nouveau futur, profondément humain et solidaire.

N’oublions jamais qu’au sein du multivers, le futur que nous allons vivre est adressé par nos pensées transférées par la vibration de nos émotions. Plus nos vibrations sont élevées et subtiles, plus l’adressage est puissant, c’est mathématique.

Si nous ne voulons pas du transhumanisme, soyons lucides et sachons dire non, mais sans vibrer ni la peur ni la violence. Vibrons plutôt la joie et la puissance de l’être souverain et confiant qui sait que ce futur ne passera pas par lui. Vibrons des projets solidaires, autonomes et résilients qui valorisent la nature au lieu de la détruire. Rêvons de rejoindre des initiatives innovantes et créatives en allant nous installer dans les campagnes.

Mais n’oublions jamais qu’on ne crée pas son futur avec son mental mais avec son coeur."
***


Notes sur l'auteur : Philippe Guillemant est un ingénieur physicien français diplômé de l’École centrale de Paris et de l’Institut de physique du globe. Il est docteur en physique et habilité à diriger des recherches. Il exerce son activité au CNRS à Marseille où il est ingénieur de recherche hors classe.

Après avoir été reconnu par plusieurs distinctions, dont le Cristal du CNRS, pour ses innovations dans le domaine de l’intelligence artificielle, il mène aujourd’hui une recherche fondamentale en physique de l’information qui vise à réviser notre conception de l’espace-temps en lui octroyant une flexibilité et des dimensions supplémentaires liées à notre conscience.

Il est l’auteur de la théorie de la double causalité (ou de l’espace-temps flexible), un modèle de création de la réalité fondé sur le libre arbitre via une rétrocausalité, présenté dans ses trois livres La Route du temps (Le Temps Présent, 2010 et 2014), La Physique de la conscience (Trédaniel, 2015) et Le Pic de l’esprit (Trédaniel, 2017). Ce modèle conduit, entre autres choses, à une explication rationnelle de la synchronicité qui débouche sur un véritable "pont" entre la science et la spiritualité.

02/03/2019

Se souvenir du futur

Philippe Guillemant a écrit une préface pour le livre "Se souvenir du futur" de R. Leterrier et J. Morisson.

Celle-ci est en libre accès sur son site.

Préface:

Se souvenir du futur ? Quelle drôle de suggestion, à première vue, plutôt sympathique au demeurant, mais qui pourrait vite faire passer celui qui l’agite pour un dingue s’il n’a pas l’air de plaisanter. Car, évidemment, comment se souvenir d’un futur qui n’a encore jamais été vécu ?

Il faut aller chercher plus profond, sous la logique trompeuse que les mots peuvent transporter lorsqu’on ne détecte pas que leur contexte implicite de pensée est erroné, pour comprendre le bien fondé de cette suggestion. Autrement dit, il faut sortir de la boite du mental, aveuglé par une croyance qui donne l’impression que cette proposition est fausse, pour comprendre, à la lumière d’une réalité plus juste, qu’il s’agit au contraire d’une profonde vérité.

De grands esprits comme Einstein ou Nietzsche l’ont fait, en remettant en question notre vision d’un futur qui n’existe pas encore. Ils se sont positionnés dans la perspective d’un futur déjà réalisé, c'est-à-dire déjà présent quelque part à nous attendre. Nietzsche est même allé jusqu’à affirmer que « notre avenir exerce son influence sur nous, même lorsque nous ne le connaissons pas encore », c'est-à-dire en l’absence d’un souvenir du futur. Car, selon lui, « c’est notre avenir qui détermine notre présent ». Si Einstein n’est pas allé aussi loin, aujourd’hui, ce sont d’illustres physiciens qui abondent dans le même sens, en affirmant que le futur et le passé ont le même statut et que les lois de la physique fonctionnent dans les deux sens du temps, ainsi que la causalité.

Si cette nouvelle vision spatiale du temps n’atteint pas encore toutefois un véritable consensus en physique, au point de sensibiliser le grand public ou la politique, ce n’est pas tant faute d’arguments en sa faveur - lesquels abondent de toutes parts* - que parce qu’elle se heurte à l’inertie d’un système enfermé par des dogmes qui perpétuent l’ancienne croyance, celle d’un temps qui présiderait à la création dans le présent de notre futur immédiat.

Si l’on sait, au contraire, relativiser ces dogmes, alors la physique toute seule nous conduit devant l’évidence que notre futur ne nous attend pas pour se structurer en notre absence, et la seule question qui subsiste réellement est de savoir dans quelle mesure il pourrait ne rester que partiellement configuré, et donc encore susceptible de nous laisser une part de libre arbitre.

Je ne vais pas développer dans cette préface les réponses à cette question, que j’ai proposées dans mes propres livres et conférences** et qui se résument sous l’intitulé de « théorie de la double causalité » ou encore de « théorie de l’espace-temps flexible ». Car si les auteurs de ce livre m’ont demandé de la rédiger, c’est justement parce qu’ils s’appuient sur cette théorie et qu’ils l’ont reformulé à leur manière et avec grand talent dans leur livre.

Avant d’entamer sa lecture, je m’attendais d’ailleurs à n’y découvrir que des idées avec lesquelles j’étais déjà familiarisé, qu’il s’agisse des miennes ou de celles des auteurs que je pensais déjà connaître car j’ai déjà eu de nombreuses discussions avec eux. Quelle n’a donc pas été ma surprise de me retrouver passionné par sa lecture, au cours de laquelle chaque page m’a apporté un nouveau regard sur le futur paradigme que nous enrichissons ensemble.

Je me suis même senti parfois dépassé par le degré de maturation de mes propres idées auquel les auteurs sont parvenus et que Romuald, en particulier, a pu acquérir grâce à sa pratique, inspirée en premier lieu de sa propre transformation intérieure liée à un changement de vie et, en second lieu, par les stages qu’il a organisé et durant lesquels il a tenté de faire vivre aux participants les fameuses boucles de rétroaction temporelle dont il est question dans cet ouvrage.

Il m’a personnellement fallu des années pour intégrer ce concept que la présence du futur implique que nous puissions, d’une certaine manière, jouer avec lui, car, entre la compréhension intellectuelle que j’avais de cette possibilité à l’origine et l’intégration intuitive et émotionnelle qui s’en est suivie peu à peu au cours des années, il y a un fossé difficile et long à traverser pour la grande majorité d’entre nous. Il me semble donc utile de revenir là-dessus pour faciliter l’intégration des informations à la fois puissantes et fascinantes qui sont données dans ce livre.

La faisabilité d’une boucle de rétroaction temporelle mettant en jeu des relations à double sens entre présent et futur repose sur cinq prémisses de la théorie de la double causalité que l’on peut résumer ainsi: (1) notre futur est déjà réalisé, (2) il peut changer, (3) l’intention excite un nouveau futur, (4) celui-ci influence le présent, (5) l’attention le fait rentrer dans la réalité.

Et le tour est joué, pourrait-on dire si c’était aussi simple ! Bien évidement, ça ne l’est pas, car deux facteurs contribuent à rendre tout cela très délicat : d’une part, les conditionnements qui nous enferment en nous empêchant d’exercer le libre arbitre que ces boucles temporelles impliquent et, d’autre part, le fait qu’elles s’inscrivent dans une durée plus ou moins longue au cours de laquelle il sera indispensable d’avoir lâché prise, c'est-à-dire littéralement oublié que l’on était en train de jouer avec son futur.

La meilleure façon, à mon sens, de comprendre mentalement la possibilité que nous puissions jouer avec notre futur est de prendre l’image du GPS. L’ensemble de nos futurs probables, aujourd’hui décrit par la physique sous la forme d’un multivers quantique, peut être visualisé sous la forme d’un territoire à explorer durant la randonnée que constitue tout le reste de notre vie. On peut y adjoindre la métaphore de l’arbre de vie qui va correspondre à l’ensemble des chemins qui rendent possible la traversée de ce territoire. On peut alors représenter notre futur déjà réalisé au sein de ce territoire par le tracé d’un GPS qui nous dévoilerait les chemins que nous avons à emprunter pour atteindre une destination… qui nous échappe encore, et c’est bien là le problème.

Le conditionnement dans lequel nous sommes enfermés n’est alors rien d’autre que la tendance que nous avons à suivre naturellement les instructions qui nous sont données par le GPS. Et la difficulté que nous pouvons avoir à jouer avec notre futur, faute de savoir lâcher prise, n’est rien d’autre que notre incapacité à ressentir pourquoi, à certains croisements, nous gagnerions à ne pas écouter notre GPS, pour emprunter une autre voie que celle qui nous est indiquée.

Mais, pour refuser d’écouter la dame qui nous dit d’aller tout droit, en tournant par exemple à gauche, il nous faut à priori une bonne raison. Cependant, est-ce bien la raison qui devrait intervenir dans cette affaire ? Certainement non, car la raison exige l’intellect, or ces deux aspects du mental sont, tout comme le cerveau, prisonniers du temps, c'est-à-dire sous le contrôle de la dame qui a déjà prévu toutes les réflexions que nous pourrions nous faire devant toutes les bifurcations, en vertu du déterminisme cérébral qu’elle incarne et qui affecte toutes nos pensées, ne nous laissant plus qu’un libre arbitre illusoire.

C’est donc autre chose que le cerveau ou le mental qui doit intervenir dans la perspective que notre futur puisse changer parce qu’on parviendrait à transgresser les instructions de notre GPS. Et c’est bien évidemment la conscience elle-même, en tant qu’entité tout à la fois corrélée au cerveau mais bien distincte de lui, qui pourrait réaliser cette transgression, à condition d’apprendre à se débarrasser des trois sources de conditionnement mental (les croyances), émotionnel (les jugements) et énergétique (l’égo) qui permettent à notre GPS de bien stabiliser son tracé dans notre espace-temps futur.

Les auteurs expliquent très bien dans ce livre comment parvenir à cet apprentissage, sans oublier d’analyser l’exemple de l’échec que constitue le nouvel âge lorsqu’on le sous-estime en privilégiant le business juteux que l’on peut faire à partir de l’idée que « notre conscience crée notre réalité », ce à quoi l’on ne peut que rétorquer : si c’était aussi simple ça se saurait.

Le potentiel de la conscience est donc sévèrement malmené, entre, d’un coté, le paradigme mécaniste qui imprègne encore la science aujourd’hui et, de l’autre coté, le besoin de faire du business sur ce potentiel humain, ce qui conduit, là aussi, à le dénaturer. Il semblerait que l’humanité soit enfermée dans une sorte de « règne du mental » agissant comme un véritable cercle vicieux qui la confronte à l’échec dès qu’elle tend à éveiller sa conscience.

Conscient de cet enfermement et de la nécessité de briser ce cercle vicieux, c’est en véritable « guerrier de la conscience » que Romuald Leterrier avance les concepts de « conscience rétrocausale » ou de « tectonique de l’espace-temps », pour faire apparaître, telle une évidence, l’art de provoquer les synchronicités dont il est question ici. Et Jocelin Morisson de profiter de chaque fissure engendrée par son acolyte pour y introduire une sorte de produit de la connaissance qui achève de la propager. J’ose croire que le lecteur ressentira la même impression jouissive que celle que j’ai eue en ayant terminé la lecture : ils ont réussi à faire tomber le mur !

Pour donner, en tout cas, le maximum de chances au lecteur d’aboutir à la même sensation libératrice que moi en fin de lecture, je vais maintenant procéder à quelques remarques afin que sa lecture ne s’arrête pas prématurément en si bon chemin.

Tout d’abord, que le lecteur un tant soit peu rationaliste ne se hérisse pas en entendant parler de communication avec l’esprit des plantes, car si notre futur est déjà là quelque part dans l’invisible à nous attendre, alors qui pourrait prétendre connaître sa structure au point d’affirmer qu’elle ne saurait, par exemple, être peuplée d’esprits ? Mais qu’entend-on déjà ici par « esprit » ?

J’avertis ainsi le lecteur que le simple mot « esprit » pourrait chagriner - parce qu’il ne peut, selon lui, signifier rien d’autre qu’un concept religieux ou irrationnel - qu’il convient de redéfinir ce terme comme désignant une structure d’informations plus ou moins autonome et appartenant à l’invisible (dans un sens élargi au vide lui-même), qui jouerait un rôle aussi important dans la construction du réel à partir du futur que celui des tourbillons, tornades ou cyclones dans notre météorologie quotidienne. J’entends donc ici un rôle essentiellement « dynamique » qui serait relatif à une mécanique atemporelle de l’espace-temps, qui pourrait être décrite par une physique du futur ayant appris à modéliser son évolution hors du temps: un sujet dont les physiciens découvrent, dès aujourd’hui, la pertinence et commencent doucement à aborder en faisant appel, par exemple, à des dimensions supplémentaires ou à des modèles de gravité quantique.

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J’aimerais aussi prévenir le lecteur que la tentative faite dans ce livre de clarifier les concepts liés à l’interaction de notre conscience avec notre futur est inévitablement trop simplificatrice, risquant ainsi d’amener à transformer en règles ou recettes les séduisantes schématisations de ces concepts. Or, comme je l’ai déjà rappelé précédemment, le mental qui adore les recettes est un perturbateur dans cette affaire, si ce n’est une source de confusion. Autant nous avons besoin du mental pour comprendre rationnellement que notre conscience peut agir sur la dynamique de notre espace-temps, autant nous avons besoin de nous en débarrasser pour entrer dans une réelle dynamique de l’expérience qui ne soit pas biaisée par le moindre raisonnement du mental.

Résumé en une petite phrase, voici ce qu’il convient de retenir ici : il faut aider le mental à se débarrasser du mental. Ce livre doit ainsi être compris comme fournissant cette aide. Le lecteur qui voudrait aller plus loin et appliquer à la lettre les principes dévoilés dans ce livre risque de faire la même erreur que celui qui voudrait apprendre à faire du vélo en partant de la théorie qui stipulerait que l’on ne doit pas appuyer sur une pédale avant d’avoir relâché la pression exercée sur l’autre : si cela peut permettre une première impulsion maladroite mais utile, cela devient ensuite, évidemment, le meilleur moyen de se casser la figure. Car il ne s’agit pas d’appliquer une recette, mais de débloquer le mental, afin qu’il lâche prise et ne perturbe pas le corps avec la moindre croyance.

Cette remarque s’applique à l’interprétation du sous-titre même de ce livre qui nous propose d’apprendre à « créer des synchronicités pour choisir son avenir ». Il importe de préciser que, de tout temps, l’homme a, sans le savoir, toujours créé des synchronicités pour choisir son avenir. J’ai moi-même fini par comprendre, a postériori, en m’étonnant de la façon dont ma carrière avait dépendu de hasards, que non seulement les meilleures de mes innovations avaient été orientées par la synchronicité, mais aussi que les meilleures de mes idées avaient été introduites dans mon cerveau. Qu’il s’agisse de synchronicités ou d’intuitions, nous sommes là en face d’informations en provenance du futur qui débarquent par surprise soit dans l’environnement, soit à l’intérieur du cerveau, une intuition n’étant, en fin de compte, qu’une synchronicité purement mentale.

La proposition de ce sous-titre est donc déjà appliquée par les personnes qui ont l’habitude de prendre en compte leurs intuitions, ou signes chargés de sens, pour faire leurs choix; et, ce qu’il est important de noter ici, c’est que ces choix devenus habituels sont, en fin de compte, automatiques, comme si le libre arbitre était vraiment une illusion, même lorsqu’il met en jeu des informations du futur.

On pourrait alors ne plus rien y comprendre au point d’acter que « les voies du futur sont impénétrables », car même lorsqu’on se met à l’écoute de ses intuitions ou que l’on s’éveille aux « signes » de l’environnement, une fois débarrassé du mental, on se positionne sous la coupe d’un nouveau déterminisme qui provient, cette fois, du futur et qui, tenez vous bien, est parfaitement capté par la dame de notre GPS, qui se met alors à nous indiquer le parcours choisi par la synchronicité afin de nous conduire à notre nouvelle destination.

Le libre arbitre n’existerait-il donc pas ?

En apparence seulement, car c’est le contraire qui vient d’être mis en évidence: qui pourrait, en effet, croire qu’un futur construit sous l’égide d’un mental conditionné par la pseudoscience matérialiste devrait être le même que celui qui procède par l’écoute des intuitions ou synchronicités ? Devant les bifurcations, des choix différents sont bel et bien effectués, et il faut se rendre à l’évidence que le fait qu’ils soient automatiques ne va pas à l’encontre du libre arbitre. Les véritables choix sont simplement déjà faits, hors du temps des bifurcations.

Si, pour le mental prisonnier du temps, il est clair que ces choix et bifurcations n’existent pas, pour la conscience éveillée à la réalité que passé et futur sont tout entiers inclus dans le présent, la question ne se pose même pas, car son « épaisseur de temps » devient tellement large une fois éveillée, que la richesse de toutes les possibilités de son arbre de vie lui apparait hors du temps comme évidente. Elle se retrouve, en effet, dans la même situation qu’un randonneur disposant d’une carte géographique du reste de sa vie : une carte remplie de souvenirs du futur ! La conscience n’a plus qu’à poser un regard plein d’amour sur les souvenirs qu’elle désire particulièrement revivre, et la dame fait le reste.

Philippe Guillemant, novembre 2018

Pour en lire plus: http://www.editions-tredaniel.com/se-souvenir-du-futur-p-...

* Voir par exemple les fameuses communications de Mathew Leifer et Huw Price sur la rétrocausalité quantique ou les publications d'illustres physiciens comme Yakir Aharonov et Holger Bech Nielsen: Y Aharonov et al, " Accomodating retrocausality with free will ", Quanta 5, 56-60, 2016 & H.B. Nielsen, " Influence from future, arguments ", arXiv :1503.07840, 2018

** Voir http://www.guillemant.net

 

 

18/07/2018

Des rêves connectés au Futur

Article de Josselin Morrison dans l'Inexploré (et sur le site INREES) 16 Juillet 2018

Pouvons-nous influencer notre vie en utilisant les synchronicités, en les appelant, voire en les provoquant ? Oui, d’après les pratiques chamaniques venues du fond des âges mais aussi selon la physique moderne ! Et si le futur pouvait être connecté ?

Si les synchronicités ont un sens et que le temps est une illusion nécessaire à notre expérience dans la matière, alors il doit être possible de les utiliser à notre avantage, voire de les provoquer. Etonnamment (ou pas) on trouve cette approche à la fois dans les pratiques précivilisationnelles de certains courants du chamanisme et dans les réflexions de pointe de la physique contemporaine. Et pour cause, pourrait-on dire, car les deux s’appuient sur le même concept : la rétrocausalité. L’idée que le futur ait une certaine « solidité », sous forme de potentialité ou de réalité psychique, et soit capable d’agir sur le présent n’est en effet pas nouvelle et les chamanes ont toujours su en tirer profit, notamment par l’intermédiaire des rêves.

Le temps du rêve


Ainsi, dans la culture aborigène d’Australie, la notion de rêve est centrale et cette cinquième dimension a sa propre temporalité. L’anthropologue québécoise Sylvie Poirier explique que les Aborigènes vivent la continuité du « rêve ancestral », qui désigne le temps de la création, avec le rêve individuel : « Les rêves sont l’espace-temps privilégié de communication entre les humains et les Anciens, les humains et les esprits des morts. » Le rêve est un voyage de l’âme, il est actif et « représente une forme d’engagement », comme l’écrit de son côté Robert Moss, créateur du rêve actif : « On peut décider de l’endroit où on a envie d’aller et y aller consciemment. » Sylvie Poirier souligne que les Aborigènes distinguent les « rêves ombres », les moins importants et dont on se souvient à peine, et les rêves « porteurs d’un message », « ceux qui présagent d’un événement à venir ou confirment un événement déjà survenu. […] Les rêves peuvent aussi annoncer la visite d’un parent ou d’un étranger ; d’autres présagent d’un malheur prochain […] ; d’autres rêves avertissent d’événements déjà survenus dans une autre région mais dont la communauté du rêveur ne sera informée qu’après que le rêve se soit produit (1)…»

Le rêve oriente finalement les activités liées aux rencontres, à la chasse et à la cueillette, aux maladies, aux conflits, etc. Ce que l’Occidental nomme synchronicité est donc dans cette culture la marque de l’irruption constante du « temps du rêve » dans le temps ordinaire car, note Sylvie Poirier, « l’univers aborigène est un univers ‘‘où tout fait signe’’, ou pour reprendre l’expression de Foucault (1966), un univers où les signes font partie des choses ; les signes n’y sont donc pas des modes de représentation, ils sont des manifestations. Toute manifestation est potentiellement signifiante. »

lire la suite

01/07/2018

inspirobot.me

Une intelligence artificielle tente de concevoir des images inspirantes sur le Net, mais le résultat est parfois terrifiant...

intelligence-artificielle-IA-citation-pas-tres-inspirante.jpg

intelligence-artificielle-IA-massacre-citation-wtf.jpg

rioting-citation.jpg

 

 

 

 

 

 

 

Il s'agit d'une  nouvelle forme d’IA nommée InspiroBot. Elle a été inventée dans le but de générer des images intégrant des phrases inspirantes avec des citations du type : « Crois en tes rêves, et ils se réaliseront peut-être. Crois en toi, et tes projets avanceront », insérée sur une jolie image de fond apaisante, le ciel, des fleurs, un coucher de soleil, etc.

Le problème est que cette IA semble parfois partir en vrille. Elle poste occasionnellement des citations se voulant inspirantes, qui sont en réalité totalement loufoques , incohérentes ou flippantes.

Mais parfois c'est très inspirant.

Tester le générateur d'images inspirantes ici

 

16/04/2017

L'électron libre, bijoux quantiques

bijoux quantiques,cercle-arbre-de-vie.jpg bijou astrologique,losange-verseau.jpg bijoux quantiques,collier-onde-corpuscule.jpg
bijou quantique pendentif-vortex.jpg bijoux quantiques,synchronicités,géométrie sacrée,éveil,méditation,bijou de l'intention bijoux quantiques,synchronicités,géométrie sacrée,éveil,méditation,bijou de l'intention

L'électron libre

Ce site de bijoux artisanaux présente  un concept original: des bijoux ou objets pour favoriser l'émergence de synchronicités, considérées comme des panneaux indicateurs menant vers un futur alternatif souhaité. Pour cela on suppose que le futur existe déja (et que l'on peut le changer), comme le suggère la physique depuis 100 ans (quantique et relativiste).

Plus généralement c'est un clin d'oeil ou une métaphore pour inciter à l'éveil et à la méditation.

On y trouve  deux outils en première page:

-l'arbre de l'éveil, support de méditation pour faire le point, se trouver un cap
en posant les questions essentielles:
Qui suis-je?
Pour quoi suis-je fait ?
Etc...

 -un arc "magique"
pour aller déposer votre intention
dans le futur du champ des possibles.

Le joker bijou personnalisé sur commande réalisé dans le but de symboliser une intention, un projet et donc de stimuler sa réalisation.

On y trouve également d'autres pendentifs pour se familiariser aux principes déroutants de la physique quantique ou explorer la géométrie sacrée, les ondes de formes, les archétypes astrologiques...

                                                                           ***

La mécanique quantique a bouleversé de fond en comble notre vie quotidienne (laser,transistors, ordinateur, etc...) mais ses implications possibles pour la conscience actuelle ne sont toujours pas rentrées dans notre quotidien:

-une particule peut être à la fois une onde et un corpuscule, ça laisse songeur...

-l'observation (donc la conscience) transforme la réalité.

-on ne peut pas connaitre précisément à la fois position ou vitesse, c'est l'un ou l'autre.

-deux particules séparées par des millions de kms peuvent communiquer instantanément (principe de "non localité").

-dans certains cas, la particule traverse une paroi (effet tunnel).

En gros, nous utilisons ordinateurs, smartphones (qui n'existeraient pas sans la validité de ces lois étranges) mais nous raisonnons encore dans les cadres de la pensée du 19ième siècle... (causalité et déterminisme de Newton).

http://bijoux-quantiques.fr

logo oiseau rare pour bijoux quantiques

11/04/2017

Le Kairos

Synchronicités, coïncidences, heureux hasards, signes du futur, du Soi

Le Kairos

Chez les Grecs le dieu Kairos est un petit dieu ailé de l'opportunité.
Une sorte de dieu des synchronicités dans l'action...
Concept qui met en avant "le bon moment", l'occasion qu'il faut saisir au vol.
"Etre au bon endroit au bon moment."
C'est aussi être dans l'instant, dans l'éternité de l'instant présent vécu pleinement.
Ce petit dieu grec est représenté par un jeune homme avec une touffe de cheveux sur la tête.
Quand il passe à notre portée, il y a trois cas:
-ne pas le voir
-le voir mais ne rien faire
-le voir et le saisir par sa touffe de cheveux (saisir l'opportunité!).

kairos.JPG

synchronicités