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07/10/2020

Deluxe à Paris

A Montmartre en plein air en 2016...

05/10/2020

La triple conjonction est redevenue directe...

Hier Dimanche 4 Octobre, Pluton est redevenu direct après Saturne le 29 Septembre et Jupiter le 13.

Premier constat, on voit que si le déconfinement a eu lieu le 11 Mai dernier, (alors même que Saturne et Jupiter devenaient rétrogrades les jours suivants), ce retour actuel en sens direct semble correspondre à une velléité de reconfinement ou de serrage de vis de la part des autorités, après une parenthèse de 6 mois. (fermeture des restaurants à Marseille, bars fermés à Paris, reconfinement en Israël, semi confinement Espagne, Grande-Bretagne, Québec, etc...).
C'est en tous cas la persistance dans le mensonge, les sanctions, la peur que les plus mauvais dirigeants ont choisi, ici ou ailleurs (mais pas en Suède et quelques autres états) , en dépit du Réel et de toutes les erreurs commises
(il n'y a pas de deuxième vague au niveau de la mortalité et il n'y aura pas de surmortalité en 2020).

Les masques (toujours obligatoires) ne servent à rien, les tests sont très peu fiables et mal utilisés, les indicateurs d'alertes ont tous été abaissés
et si un très léger rebond a bien eu lieu début Septembre, les chiffres sur Marseille ont commencé à redescendre depuis le 15 Septembre (rendant les mesures drastiques prises 10 jours plus tard, assez incompréhensibles).

En bref le délire collectif continue, le travail des politiques et des médias a réussi à faire prendre à une majorité des vessies pour des virus, et une épidémie de tests foireux pour une deuxième vague annoncée mais jamais venue.
Les gens sont inquiets car on les maintient artificiellement dans l'inquiétude avec toute la puissance de l'appareil d'état (administration, police) et des médias, mais avec surtout la complicité de médecins alarmistes et de chiffres biaisés.
Tout est basé sur un principe de précaution extrême à partir d'hypothèses extravagantes (plus que pessimistes).


Du côté de la résistance, les forces s'organisent, des collectifs et des associations se créent , de plus en plus de médecins et de scientifiques dénoncent l'un ou la totalité des scandales qui se sont accumulés et cette vérité se propage doucement (surement?) en dépit de l'ignoble (cf clip culpabilisant les jeunes) propagande gouvernementale colportée par quasiment tous les médias de façon grossière ou insidieuse.

Le mois d'Octobre commence, il sera instructif d'en suivre le déroulement jusqu'aux élections américaines (Trump a été testé positif ce week end).

Mais le tournant de cette dynamique se produira de toutes évidence du 18 au 23 Décembre quand Saturne le 18 puis Jupiter le 20 entreront en Verseau et seront réunis sur le premier degré du signe les 22/23 Décembre 2020.

Ecouter le Pr Raoult, le Pr Perronne, le Pr JF Toussaint, Alexandra Henrion-Caude, Martine Wonner, Jean-Dominique Michel et quelques autres,
comme ci-dessous le Dr Toubiana.
Leurs propos sont beaucoup plus éclairants que les mensonges et incohérences du récit officiel.
(Ils ont des homologues ailleurs dans le monde pour dénoncer le délire planétaire.)


27/09/2020

Retour vers le futur...

On a vu que l'extraordinaire conjonction Saturne Jupiter Pluton a coïncidé en Janvier 2020 avec le déploiement planétaire de "l'épidémie" désormais historique du Coronavirus mais surtout de sa formidable instrumentalisation politique (par la peur).
"Epidémie" qu'un excellent épidémiologiste allemand décrivait dès Mars comme "une épidémie de tests" et que d'autres ont désigné comme "une épidémie de peur".


On sait aussi que vers le 12 Mai, jour du déconfinement en France, ces trois planètes se sont retrouvées en sens apparent rétrograde en Capricorne (seules Saturne et Jupiter étaient visibles dans toutes nos nuits d'été, Pluton restant caché).
Cela a concordé avec une singulière période de stase estivale, une sorte de suspension temporelle , de gel des tendances, comme un formidable bouillon de culture où auraient bourgeonné et se seraient approfondies les dynamiques présentes en début d'année (durant le confinement).

Mais cette période se termine: le dimanche 13 septembre Jupiter est redevenu direct ;
Mardi 29 septembre Saturne redeviendra direct à son tour ainsi que Pluton le samedi 4 octobre.


Le temps reprend son vol, c'est maintenant "retour vers le futur".
Mais quel futur?

Dystopique, hygiéniste et transhumaniste avec les GAFA dirigeant tout comme on a pu en avoir un aperçu?

On voit déja que les tenants du principe matérialiste de précaution, les technocrates alarmistes essaient à toute force (manipulation des tests PCR, non fiables, manipulation des chiffres, manipulation des références habituelles) de faire exister leur postulat (sorti de nulle part) d'une deuxième vague qui n'a pas eu lieu mais qu'ils décrètent à coup de cas positifs, sans malade, et sans plus aucun sens des réalités.
C'est la panique.
Certains d'entre eux commencent d'ailleurs à déserter ou à retourner leur veste.

Pourtant les plus impliqués s'enfoncent dans leurs erreurs. Ils n'ont pas d'issue, ils veulent à nouveau imposer des confinements despotiques de façon totalement irrationnelle, par pure persistance dans leur récit fictif insensé.
La peur conduit à la régression primitive.


En face de cela, des scientifiques émérites et plus sensés, en nombre croissant (après Raoult, Toussaint, Toubiana, Peronne et bien d'autres) s'alertent devant tous ces dénis de réalité et devant ces distorsions scientifiques.
On affronte un dogme moderne , une dérive scientifique, bureaucratique, déconnectée (soutenue par la corruption de Bigpharma).
Des études ont pourtant clairement démontré toutes les erreurs commises et mis en évidence tous les mensonges relayés par des journalistes dociles ou incompétents.
Sur les réseaux sociaux cela se répand chaque jour.
Cela commence à percer même dans certains médias mainstream (ce domaine de la vérité officielle).
-Le confinement est inefficace et il tue plus qu'il ne sauve (à court et moyen terme)
-L'hydroxychloroquine réduit la mortalité par 2, c'est donc un traitement efficace.
-Le pr Raoult est bien un des meilleurs spécialistes mondiaux.
-Les masques ne servent à rien. En extérieur c'est même une aberration. A l'école c'est de la maltraitance.
-Les cas testés positifs ne sont pas des malades.
-Les tests ne sont pas fiables, ils sont manipulables (jusqu'à 90% de faux positifs).
-On a comptabilisé un grand nombre de malades morts du Covid alors qu'ils sont morts d'autre chose (mais testés positifs, ou même pas)
Etc.

Bref la plupart des mesures imposées par la force n'ont servi à rien, si ce n'est à culpabiliser et infantiliser la population pour mieux la soumettre.
(manifestations interdites, convivialité entravée, entreprises et créativité broyées, etc.)
Et toutes ces brimades pour entendre dire après confinement , masques et autres bêtises que tout est de la faute des citoyens qui se sont relâchés, et qu'on va les reconfiner.
(Alors que tous les politiques nient et se dédouanent de toutes leurs erreurs quand elles sont pourtant visibles, écarlates, télévisées et dans toutes les mémoires).

Je crois personnellement que favoriser la circulation de ce virus amoindri en plein été aurait été la meilleure chose à faire pour renforcer les immunités de toutes les personnes en bonne santé. (cf Suède)
Seules les personnes fragiles pouvaient se protéger sans infantilisation d'un gouvernement qui outrepasse outrageusement ses attributions en matière de santé individuelle.


Début Octobre et au fil d'Octobre on verra mieux comment évolue la dynamique de cette triple conjonction si perturbante.On verra si les tenants de la dictature hygiéniste arrivent à faire perdurer à toute force leur mensonge éhonté encore quelques mois ou s'il s'avère en tant que tel comme une somme d'erreurs, d'incompétences et de malveillances.

Comment ce gouvernement peut-il encore être en place après tant d'impostures? Cela tient du miracle.

La seule issue positive à toute cette mascarade ne peut être que dans le réveil des consciences endormies qui acceptent de telles infamies, de telles absurdités pour peu qu'on les culpabilise en les montrant du doigt, qu'on les accuse d'inconscience, de négligence criminelle envers les plus anciens, alors que c'est ce même gouvernement d'incapables qui a décrété opportun de ne pas soigner les malades ("Restez chez vous avec du doliprane en attendant que ça passe") et d'euthanasier les plus vieux après avoir interdit l'accès aux hôpitaux des retraités en Ephads. Chercher l'erreur.

Tout cela est incompréhensible, si l'on est resté normal, sans peur et sans reproche, face à la panique ambiante et à la soumission.
Il y a donc probablement un sens encore invisible à tout cela.
Nous sommes dans une gigantesque pièce de théatre shakespearienne et tous ces acteurs jouent leur rôle pour faire évoluer la conscience. Pour créer un choc émotionnel. Par leur gestion ubuesque de la situation, ils se font idiots utiles à l'évolution du monde, ils incarnent le mal, le pôle négatif, celui dont on doit s'éloigner pour construire un monde meilleur.

Ce sont nos petits tyrans, nos Judas, ils sont la noirceur sur laquelle doit se détacher la lumière.


Et le jeudi 12 novembre Jupiter repassera sur Pluton, en pleine période d'élections aux USA...
Cela promet.
(à suivre)

23/09/2020

Lous petite sorcière de l'intérieur



19/09/2020

Masques, régression massive et primitive?


Mi Septembre.
Bilan sur les masques (qui confirme ce que j'ai déja posté ici)

Article complet des époux Delépine paru dans France-soir.



Tribune : Depuis que Karine Lacombe et les quelques membres de stop postillon ont appelé au port du masque en tout lieu et pour tous et que l’obligation du port du masque fait tache d’huile en France, il est prudent, si on ne veut pas être traité de complotiste de sanctifier celui-ci.

Mais s’agit-il d’une simple croyance, de propagande à visée politique ou de science reposant sur des faits établis ?



La croyance dans l’efficacité du masque ne repose sur aucun élément scientifique.

En mars et avril 2020, au plus fort des contaminations et des malades réels, le gouvernement d’Édouard Philippe a expliqué successivement que les masques étaient inutiles pour la population générale, puis qu’ils ne pouvaient pas être efficaces, car les Français ne savaient pas les mettre ni les retirer correctement. Des médecins parlaient de « légende urbaine », les mêmes qui aujourd’hui veulent greffer un cerveau aux collègues qui osent poser des questions et critiquer éventuellement ce port obligatoire, partout et à tout âge ou presque.



Epidémie terminée, masque obligatoire ! LOGIQUE !

Et maintenant que l’épidémie(1) est terminée, que les malades ne meurent plus et sont devenus des « cas » positifs grâce à une technique qui repère les restes de virus morts non contaminants, le chef de l’état a appelé à en porter :

« Mettez des masques, mettez des masques… même en extérieur, même quand on a une bonne distance, c’est plus prudent… même les jeunes qui ont souvent des formes légères, ou asymptomatiques qui considèrent que ce n’est pas grave et qu’ils peuvent prendre des risques. Simplement quand ils prennent ces risques, ils accélèrent la propagation du virus » ! Et son gouvernement proclame une obligation généralisée en prétendant qu’elle est efficace. Qui doit-on croire ? Le gouvernement de mars-avril ou celui d’août-septembre (d’autant que ce sont les mêmes personnages, en dehors de la resplendissante porte-parole) ?

Et sur quels éléments scientifiques basent-ils leurs fluctuants crédos ?

Interrogée par le Parisien, le Dr Clémentine Denis, médecin française basée à Tampere précise : « le masque, si utilisé correctement, permet d'éviter qu'un porteur du virus ne contamine les autres par pulvérisation dans l'air(2). Il ne protège pas nécessairement les personnes saines qui le porteraient et peut, de façon paradoxale, être plus à risque de contamination si mal utilisé ».

Une très complète étude réalisée par F Pesty (3) qui fait la somme de toutes les articles publiés sur le sujet et en particulier des macroanalyses récentes conclue, comme C. Del Mar et P. Glasziou, co-auteurs de la dernière revue Cochrane 2020 sur le sujet : « l’urgence est à vérifier dans des essais cliniques rigoureux que les masques portés par des personnes supposées infectées, permettent réellement d’éviter la propagation de l’infection virale respiratoire. Seulement dans ce cas, le port du masque serait une bonne alternative ou un complément utile aux autres mesures, distanciation sociale, lavage des mains, confinement. »

Cette conclusion rejoint celle d’Anders Tegnell, l’épidémiologiste qui a mis en place la stratégie suédoise « il n’est pas prouvé que la généralisation de son port dans la société ait un effet sur la propagation du virus. “J’ai hâte que [cette preuve] arrive”. « Il est très dangereux de croire que le port du masque puisse changer l’évolution de l’épidémie COVID-19 (4) »



Revenons aux faits établis et publiés par l’OMS (5)

Il n’existe pas d’étude randomisée fiable sur l’utilité du port du masque généralisé à toute une population. Force est donc d’analyser les faits constatés et en particulier l’évolution récente des contaminations selon la politique sanitaire concernant le port du masque dans les différents pays telle qu’elle est publiée dans les bases de données de l’OMS.

Lorsqu’on analyse les données récentes de l’OMS on constate que l’obligation policière du port du masque telle qu’elle est imposée en France, Espagne et Italie s’accompagne d’une recrudescence de contaminations alors qu’en Suède, Pays-Bas et Biélorussie pays sans obligation de masque, la situation s’est stabilisée.

D’après les chiffres publiés par l’OMS(6), l’Espagne qui impose le masque plus sévèrement que la France est exposée à une multiplication encore plus forte des cas (7) avec une incidence hebdomadaire de 857/M (40087 nouveaux cas pour 46M d’habitants) contre 701/M en France (43686 pour 65M), et 157/M en Italie.

Les pays qui n’imposent pas le port du masque, mais émettent de simples recommandations, font confiance à leur population et ne lui mentent pas, comptabilisent dans ces dernières semaines beaucoup moins de contaminations : 246 cas/M au Pays-Bas (4227 pour 17M), 79/M en Suède (802 pour 10M) et 120/M en Biélorussie. (1140 pour 9,5M).

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Les faits avérés mettent donc fortement en doute l’intérêt sanitaire de l’obligation généralisée des masques, faisant même craindre un effet pervers imprévu, le masque augmentant éventuellement les contaminations.

Le masque inutile chez l’enfant est dangereux et peut même tuer

Le Professeur G. Desuter, laryngologue aux cliniques universitaires Saint-Luc (Bruxelles), a mis en garde contre les effets nocifs du port permanent du masque par les enseignants(8).

“Produire une voix nous en coûte en termes d’énergie…Cela est d’autant plus vrai du professionnel de la voix qui se doit de projeter cette même voix durant de longues heures, souvent dans le bruit et se devant de capter l’attention d’un auditoire par l’intonation. L’effort est intense, et met à mal – en temps normal déjà – la physiologie vocale de l’enseignant, mais aussi de l’avocat, du journaliste, du tribun, du comédien du maraîcher, etc. Projeter la voix est un art, une profession en soi.”

Porter la voix avec un masque devant la bouche tout au long d’une journée relève de l’hérésie physiologique.



Une hérésie physiologique

Outre une fatigue professionnelle d’installation quasi immédiate, il sera à haut risque de lésions traumatiques des cordes vocales. En effet, au déficit respiratoire répondra une tentative de compensation – bien illusoire – par un forçage laryngé créant hémorragies, polypes et nodules. Ces lésions rendent dysphonique et parfois même aphonique ».



Recommandations OMS

Un document baptisé “Conseils sur le port du masque dans le cadre de la COVID-19” publié par l’Organisation Mondiale de la Santé(9) précise : « dans le grand public, le port du masque par des personnes en bonne santé peut notamment présenter les désavantages suivants :

Risque potentiellement accru d’auto-contamination dû au fait de manipuler un masque facial puis de se toucher les yeux avec des mains contaminées, auto-contamination possible si un masque non médical humide ou sale n’est pas remplacé, favorisant ainsi la prolifération de microorganismes ;

-mal de tête et/ou difficultés respiratoires possibles selon le type de masque utilisé ; lésions cutanées faciales, dermite irritative ou aggravation de l’acné en cas de port fréquent et prolongé du masque ; difficulté de communiquer clairement ; sensation possible d’inconfort ; fausse impression de sécurité pouvant conduire à un respect moins scrupuleux des mesures préventives qui ont fait leurs preuves comme la distanciation physique et l’hygiène des mains ; port du masque mal supporté, notamment par le jeune enfant ; problèmes liés à la gestion des déchets ; l’élimination sauvage des masques peut entraîner une augmentation du volume des déchets dans les lieux publics, présentant un risque de contamination des préposés au nettoyage des rues et des risques pour l’environnement ;

-difficultés de communiquer en cas de surdité et de dépendance de la lecture labiale ; désavantages et difficultés liés au port du masque éprouvés par les enfants, les personnes atteintes de troubles mentaux ou de déficiences développementales, les personnes âgées atteintes de déficiences cognitives, les asthmatiques ou les personnes souffrant d’affections respiratoires chroniques, les personnes ayant récemment subi un traumatisme facial ou une intervention chirurgicale orale ou maxillofaciale, ainsi que celles qui vivent dans un environnement chaud et humide.»

C’est l’OMS qui l’écrit et non pas le complotiste de base ….

Les accidents ne sont plus exceptionnels

Le 23 avril 2020, un conducteur du New Jersey s'est écrasé sur un poteau de téléphone après s'être évanoui et avoir porté un masque N95 pendant des heures(10). La police de Lincoln Park pense que le conducteur, a perdu connaissance au volant jeudi à cause d'un manque d'oxygène et d'une respiration excessive de dioxyde de carbone du fait au masque, a écrit le département sur Facebook. Le chauffeur a été emmené dans un hôpital local, pour des blessures ne mettant pas sa vie en danger.

Chez les personnes fragiles (personnes âgées, insuffisants respiratoires, asthmatiques les risques sont accrus et c’est pourquoi ces conditions représentent des contre-indications reconnues au port du masque. Un drame récemment survenu en Allemagne vient de rappeler que refuser de tenir compte d’un certificat médical peut avoir des conséquences dramatiques.(11)

Une jeune allemande de 13 ans, asthmatique, a pris comme chaque jour le bus scolaire. Malheureusement, le conducteur a refusé de tenir compte de son certificat médical précisant que le port du masque était contre-indiqué chez elle et l’a obligé à en mettre un. En cours de transport, elle a présenté des signes d’asphyxie suivi d’un arrêt cardiaque(12). Le Samu arrivé en urgence n’a pas permis de la sauver. Imaginez l’état de la famille, des responsables du chauffeur mais aussi du chauffeur lui-même.

Cela est d’autant plus triste que le port du masque n’a aucune justification médicale à cet âge, car l’enfant ne transmet pas le coronavirus, et que lorsqu’il est infecté (par un adulte proche), il ne souffre que de formes bénignes. (13) (14)

Et après moins d’un mois de cette maltraitance des enfants et adolescents (adultes aussi, mais ils devraient être capables de se défendre), les consultations chez les généralistes se multiplient.



Michel Dogna (15) dans sa newsletter résume les motifs de consultation : « des médecins généralistes qui donnent l’alerte sur le fait que 25% des pathologies actuellement rencontrées en cabinet sont les conséquences dues au port du masque.

En voici une liste non exhaustive :

• Bronchites sévères

• Conjonctivites graves (cause expirations rejetées vers le haut)

• Furonculoses

• Grande fatigue

• Herpès labiaux

• Impétigo

• Staphylococcies sur les lèvres et les joues

• Streptocoques

Sans compter les allergies cutanées dues au frottement du masque et les irritations aux oreilles dues aux élastiques ».



N’en rajoutant pas en rappelant que malencontreusement il fait des 38 ° 40 ° dehors et dans les classes et que les profs terrorisés par leur direction, elle-même sous pression du recteur, et/ ou par le virus pourtant bien adouci, n’osent pas libérer les enfants. Espérons tout de même que le bon sens règne parfois et que nous n’entendons parler que des délires multiples et variés et des accidents.



Il poursuit : Les risques face au port continuel du masque annoncés par des médecins non soumis

« Les bactéries qui se collent sur les masques se transforment en champignons.

Il existe 3000 bactéries par centimètre carré sur une main.

Porter un masque rend malade. En quelques semaines, vous allez faire de l’hyperventilation, vous allez tousser et avoir mal à la gorge, vous allez avoir d’énormes soucis de bronches car vous allez développer un champignon interne dû à la respiration de la moisissure, champignons des bactéries.



Voici comment ils vont créer la deuxième vague Covid 19 promise ; ils prétendront que c’est une nouvelle épidémie respiratoire. Il est logique que si tout le monde porte un masque, une nouvelle vague va arriver ; or elle ne sera pas à cause d’un virus grippal, mais d’une infection bactériologique des bronches due à une respiration constante dans un cloaque de “cuvette de WC”. »



Il faut aussi insister sur les conséquences nocives du masque permanent sur le comportement.

Selon le psychologue Patrick Fagan(16) “Les masques rendent stupides, et réduisent les barrières morales humanistes.

“Les masques peuvent désormais être ajoutés à la liste des obligations qui vous rendent stupides. […] voici les faits qui expliquent pourquoi vous ne devriez absolument, catégoriquement, pas porter de masque. Ils vous rendent influençables ; ils vous rendent plus susceptible de suivre les directives de quelqu’un d’autre et de faire des choses que vous ne feriez pas autrement. En bref, ils vous privent de votre fonction exécutive – votre conscience. »

Un seul exemple, mais il faut lire ce papier et y réfléchir : « Miller et Rowold (1979) ont présenté un bol de chocolats aux participants à Halloween et leur ont dit qu’ils n’avaient le droit d’en prendre que deux chacun. Lorsque les enfants pensaient qu’ils n’étaient pas surveillés, ils se servaient eux-mêmes. Les enfants sans masque ont enfreint la règle, en prenant plus de chocolats, 37% des enfants non masqués, contre 62% pour les enfants masqués. Les auteurs ont conclu que les masques “entraînent une diminution des inhibitions comportementales”. […] »(17)

« Castle (1986) a écrit que les mascarades du XVIIIe siècle permettaient aux porteurs de masques de libérer leurs pulsions hédonistes et sexuelles réprimées ; et Caillois (1962) a écrit de la même façon sur les carnavals masqués européens impliquant des activités libidinales, notamment “les indécences, les bousculades, les rires provocateurs, les seins à découvert, les imitations de bouffonnerie, une incitation permanente à l’émeute, les festins et les excès de paroles, de bruit et de mouvement”.

Au XIIe siècle, le pape Innocent III a interdit les masques dans le cadre de sa lutte contre l’immoralité ; et en 1845, l’État de New York a rendu illégal le port de masques en public par plus de deux personnes, après que des agriculteurs aient porté des masques pour attaquer leurs propriétaires.(18) »MORALITE, si vous vous voulez sauver vos chocolats, masquez vos enfants, mais si vous voulez des maris fidèles, ne les masquez pas. Trêve de plaisanterie, nous ne savons pas si nos médecins stop postillons ou autres sont conscients des conséquences neurophysiologiques, comme psychiatriques du port permanent du masque, mais nous les invitons à se plonger dans la neuro-imagerie avant d’asséner leurs avis péremptoires de pseudo- savants sur les chaines TV et les radios.

Le mieux est l’ennemi du bien, et le diable se cache dans les détails, mais le masque est-il un détail ?

[1] Une épidémie est l’extension d’une maladie avec augmentation du nombre de malades qui ont des signes cliniques, qui souffrent, qui nécessitent des traitements et dont la vie est menacée par la maladie ce qui n’est plus le cas depuis plus de 3 mois
[2] Rappelons que la contamination par pulvérisation dans l’air n’est qu’une hypothèse évoquée sur des données de laboratoire et qu’elle n’a pas été retrouvée dans les études épidémiologiques dans le monde réel.
[3] F Pesty pour France soir Chronique Covid N°11 – « Bas les masques : une efficacité trop incertaine »
Publié le 21/07/2020 http://www.francesoir.fr/societe-sante/chronique-covid-ndeg11-bas-les-masques-une-efficacite-trop-incertaine
[4] https://nypost.com/2020/08/19/swedens-tegnell-wearing-face-masks-may-be-very-dangerous/
[5] Reference OMS port du masque
file:///D:/WHO-2019-nCov-IPC_Masks-2020.4-eng.pdf
[6] (Coronavirus disease (COVID-19) Weekly Epidemiological Update Data as received by WHO from national authorities, as of 10 am CEST 10 September 2020)
[7] Mystère : pourquoi le port du masque ne fonctionne pas en Espagne EL CONFIDENCIAL – MADRID 2/9/2020
[8] Pr Desuter Pour les enseignants, le port du masque en permanence pourrait être dangereux RTBF https://www.rtbf.be/info/societe/detail_pour-les-enseignants-le-port-du-masque-en-permanence-pourrait-etre-dangereux?id=10579064
[9] Advice on the use of masks in the context of COVID-19 Interim guidance 5 June 2020 file:///D:/WHO-2019-nCov-IPC_Masks-2020.4-eng.pdf
[10]New Jersey driver crashes car after passing out from wearing N95 mask By Craig McCarthy April 24, 2020 https://nypost.com/2020/04/24/driver-crashes-car-after-passing-out-from-wearing-n95-mask/
[11] Rappelons que chaque médecine inscrit à l’ordre est en droit de rédiger un certificat de contrindication s’il le pense nécessaire chez son patient. Les médecins qui refusent mettent aussi leur responsabilité vis-à-vis de leur malade s’il lui arrive quelque chose. Se protéger de tous côtés n’est pas si simple et l’ordre n’est pas tout puissant.
[12] Tragisch: Starb Schülerin in Deutschland wegen Masken-Pflicht? https://www.wochenblick.at/tragisch-starb-schuelerin-in-deutschland-wegen-masken-pflicht/
[13] http://www.francesoir.fr/opinions-tribunes/le-port-du-masques-pour-les-enfants-cest-de-la-maltraitance
[14] Les grands parents peuvent … France soir
[15] https://micheldogna.fr/masque-a-lecole
[16] https://covidinfos.net/covid19/les-masques-vous-rendent-stupides-selon-le-psychologue-patrick-fagan-qui-denonce-une-forme-de-deshumanisation/
[17] « Les effets désinhibiteurs du port d’un masque sont décrits par les psychologues en termes de suspension des mécanismes de contrôle du surmoi, permettant aux impulsions subconscientes de prendre le dessus. Saigre (1989) a écrit que les masques “raccourcissent” les systèmes de défense conscients et encouragent une “régression massive” vers un état plus primitif »
[18] « Du point de vue de la neuro-imagerie, les masques sont connus pour inhiber l’identité et le contrôle des impulsions – tous deux associés à la fonction exécutive dans le cortex préfrontal (par exemple, Glannon, 2005 ; Tacikowski, Berger & Ehrsson, 2017). En d’autres termes, les masques font taire le Jiminy Cricket dans le cerveau »

11/09/2020

L'Univers est-il un réseau de neurones?



Et si l’Univers tout entier était un gigantesque réseau de neurones informatique ?

Article de Fleur Brosseau
paru 10 septembre 2020 dans Trust my Science


C’est ce que suggère le physicien et cosmologiste Vitaly Vanchurin, de l’Université du Minnesota à Duluth, dans une prépublication déposée sur arXiv. L’idée paraît complètement dingue, pour autant, peut-on catégoriquement la rejeter ? Vanchurin estime que l’hypothèse du réseau neuronal pourrait constituer le chaînon manquant, tant recherché, permettant de concilier mécanique quantique et relativité générale.

En mécanique quantique, le temps est universel et absolu, tandis que la relativité générale soutient que le temps est relatif, lié au tissu de l’espace-temps. Or, selon Vanchurin, la dynamique d’apprentissage d’un réseau de neurones peut présenter « des comportements approximatifs » décrits à la fois par la mécanique quantique et la relativité générale.
Une nouvelle définition de la réalité

Ainsi, dans son article, le physicien explore la possibilité que l’univers entier, à son niveau le plus fondamental, soit un réseau neuronal informatique. Il souligne que les équations de la mécanique quantique décrivent assez bien le comportement d’un réseau neuronal composé d’un très grand nombre de neurones, tant près de l’équilibre que lorsqu’il s’en éloigne. Or, ces mêmes lois de mécanique quantique décrivent le fonctionnement de tous les phénomènes physiques.


Par ailleurs, il est admis que la mécanique quantique fonctionne plutôt bien à petite échelle et que la relativité générale fonctionne bien à grande échelle, mais jusqu’à présent, nous n’avons pas été en mesure de réconcilier les deux théories dans un cadre unifié. C’est ce qu’on appelle « le problème de la gravité quantique ». De toute évidence, il manque quelque chose, notamment la prise en compte des observateurs du phénomène considéré ; c’est ce que l’on désigne par « le problème de la mesure quantique ».

Partant de ce constat, Vanchurin estime qu’il y a non pas deux, mais trois théories à unifier : la mécanique quantique, la relativité générale et les observateurs. Or, la quasi-totalité des physiciens estiment que la mécanique quantique est le paradigme principal, dont tout le reste doit théoriquement découler (même si personne ne sait exactement comment établir le lien). Aujourd’hui, Vanchurin avance une autre possibilité : l’existence d’un réseau neuronal microscopique en tant que structure fondamentale, dont tout le reste — la mécanique quantique, la relativité générale et les observateurs macroscopiques — émerge.

Comment le physicien en est-il venu à cette hypothèse ? Dans une précédente publication, il s’est tout d’abord intéressé au fonctionnement de l’apprentissage profond, en appliquant les méthodes de la mécanique statistique au comportement des réseaux neuronaux. Or, il s’est avéré que dans certaines limites, la dynamique d’apprentissage des réseaux de neurones est très similaire à la dynamique quantique observée en physique. De là a émergé l’idée que le monde physique n’était peut-être qu’un immense réseau neuronal.

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Une sélection naturelle de structures neuronales

Pour établir sa théorie, Vanchurin s’est notamment appuyé sur la théorie d’Everett (ou théorie des mondes multiples) et sur l’interprétation de Bohm (dite théorie quantique à « variables cachées », soit des paramètres physiques hypothétiques qui ne seraient pas pris en compte par les postulats de la mécanique quantique).

Dans son postulat, il a considéré que les variables cachées étaient les états des neurones individuels et les variables entraînables (telles que le vecteur de biais et la matrice de poids) étaient des variables quantiques. Cependant, les variables cachées peuvent être ici non locales (ce qui va à l’encontre des inégalités de Bell) : chaque neurone peut être connecté à tous les autres neurones, le système n’a donc pas besoin d’être local.

Une idée folle ? À ce jour, aucune des « théories du tout » qui ont déjà été proposées pour décrire l’ensemble des quatre interactions fondamentales — gravitation, électromagnétisme, interactions faible et forte — n’est recevable : aucune n’a permis de décrire l’interaction gravitationnelle en cohérence avec le cadre théorique issu de la physique des particules, qui est utilisé pour décrire les trois autres interactions.

Mais Vanchurin souligne que contrairement aux autres théories du tout, la sienne est plus difficile à démentir : en effet, il faudrait trouver un phénomène physique qui ne peut pas être modélisé avec un réseau de neurones. Une tâche difficile, selon lui, car nous en savons trop peu sur le comportement des réseaux neuronaux et sur le fonctionnement réel de l’apprentissage automatique.


Le physicien ajoute par ailleurs que sa théorie peut même expliquer le mécanisme de sélection naturelle. En effet, il existerait des structures (ou sous-réseaux) du réseau neuronal microscopique plus stables que d’autres. Ces structures survivraient à l’évolution, tandis que les moins stables seraient éliminées, et ce, peu importe l’échelle considérée. Tout ce que nous voyons autour de nous (les particules, les atomes, les cellules, les observateurs, etc.) serait le résultat de la sélection naturelle.

La plupart des physiciens et des experts en apprentissage automatique demeurent sceptiques face aux conclusions de leur confrère. Vanchurin lui-même avoue qu’il n’a sans doute pas encore saisi toute la complexité des réseaux neuronaux, et qu’il n’a « même pas eu le temps de réfléchir à ce que pourraient être les implications philosophiques des résultats ». Quant à savoir si nous vivons tous dans une sorte de simulation « à la Matrix », le physicien répond : « Non, nous vivons dans un réseau de neurones, mais nous ne verrons peut-être jamais la différence ».
Source : arXiv, Vitaly Vanchurin

01/09/2020

Astrologie mondiale, cycles planétaires, indices.

En Astrologie mondiale je me réfère à plusieurs outils:

-"L'homme et les dieux" (une bible en matière de mythologie et d' histoire des religions) mais aussi les autres textes de J-C Pichon qui utilise la symbolique astrologique (en dehors de la technique astrologique à proprement parler). Il étudie en historien les mythologies d'un point de vue cyclique (cycle de précession des équinoxes de 26000 ans et les 12 cycles contenus de 2160 ans)

- Les cycles planétaires popularisés par André Barbault. (planètes lentes prises 2 à 2)
- Les indices de concentrations planétaires étudiés par Henri Gouchon et André Barbault.

J'ai découvert récemment Rigellistar dont la vidéo ci-dessous (sur la concentration planétaire de 2020) constitue en présentation, le meilleur résumé que j'ai trouvé sur ces deux derniers outils d'astrologie mondiale (étudiés et développés principalement par Barbault au départ, puis par beaucoup d'autres).

Excellente vidéo de vulgarisation simple et intelligente.

15/08/2020

L'horreur du risque Zéro...



Le site belge Le soir publie un très bon article de Olivier Servais, professeur d’anthropologie et François Gemenne, chercheur qui montrent le danger et l'absurdité d'une stratégie sanitaire du risque zéro.


Crise de la Covid-19: la tyrannie du risque zéro.

On connaît bien la vie d’Howard Hughes. Il fut tour à tour aviateur intrépide, puissant producteur à Hollywood, milliardaire à la tête de la Trans World Airlines. On dit qu’il chuchotait à l’oreille de John F. Kennedy comme de Richard Nixon, tandis qu’il se baladait au bras de Katharine Hepburn, Jane Russell, Ava Gardner ou Rita Hayworth. On connaît moins la triste fin de sa vie, par contre.



Howard Hughes, qui fut un pionnier de l’aviation et réchappa à plusieurs accidents d’avion, avait pourtant une peur démesurée et irrationnelle des virus et des microbes. Il passa les dix dernières années de sa vie confiné dans des palaces qu’il avait achetés. D’abord dans le penthouse du 9e étage du Desert Inn de Las Vegas, puis au Xanadu Resort de Grand Bahamas, et enfin au Fairmont Princess Hotel d’Acapulco, où il agonisa. Durant ces dix dernières années, il vécut complètement confiné, en ermite, dans l’obscurité. Il ne vit plus personne, ne fit plus aucune apparition en public, et plus aucune photo de lui ne fut prise. Il se faisait livrer tout ce qu’il mangeait – surtout de la crème glacée. Il conservait son urine dans des bouteilles. Il vivait nu, allongé toute la journée. Les employés du Desert Inn furent stupéfaits de découvrir qu’il n’avait pas ouvert les tentures des fenêtres de son penthouse pendant toutes les années qu’il avait passées dans l’hôtel, et que celles-ci avaient pourri sur place. Répugnant à tout contact humain, sous sédatifs en permanence, affecté du syndrome de Diogène, il ne se coupait plus les cheveux ni les ongles. Méconnaissable, il ne pesait plus que 41 kilos quand il mourut dans l’avion qui l’emmenait à l’hôpital, à Houston. Seules ses empreintes digitales permirent l’identification formelle du cadavre.
Logique sanitariste

A y regarder d’un peu plus loin, la fin de vie d’Howard Hughes risque bien d’être la pente douce vers laquelle nous mènerait une stratégie hygiéniste qui voudrait faire disparaître de nos vies virus, bactéries et champignons. Le risque zéro peut-il, doit-il être un objectif de santé publique ? Depuis le début de la crise pandémique, cette logique sanitariste a été amplifiée : on a privilégié un rapport au corps physique individuel comme corps vulnérable, au détriment de l’entretien d’un corps social activateur de liens. Ainsi pour préserver la société, c’est-à-dire en fait le corps social, on demande aux citoyens de confiner leurs corps physiques, de les écarter loin des autres, et si possible de les enfermer. Un corps biologique cloisonné, des bulles de cinq personnes, une mobilité contrainte, avec contrôle jusque dans l’intimité de nos vies, mais jusqu’à quand ? Peut-on vraiment se donner pour objectif d’éteindre définitivement l’épidémie, d’éliminer le virus de la société ? Nous sommes d’avis que les coûts sociaux de cette entreprise sont infiniment supérieurs aux bénéfices sanitaires que nous pourrions en escompter. Nous sommes d’avis que le risque zéro est une chimère destructrice, et qu’il faut nous résoudre à accepter que le virus continue à circuler dans la société, de façon minime et calculée.
Vivre en société comporte des risques

Qu’on nous comprenne bien : le confinement était nécessaire pour éviter la saturation des hôpitaux, et les gestes barrière s’imposaient. Il ne s’agit pas de remettre cela en question. Mais vient un moment où la vie doit reprendre, où nous devons pouvoir reformuler des projets. Où le politique doit ouvrir des perspectives en termes positifs.

La question du risque ne peut se résumer au seul point de vue des virus. Vivre en société implique l’acceptation tacite d’un certain nombre de risques. Nous abstraire des virus et des bactéries, impliquerait de nous abstraire également de la société, comme Howard Hughes.

Or nous prenons tous les jours des risques, souvent à notre insu. Conduire en voiture, c’est accepter le risque de l’accident – en 2019, il y a eu en Belgique près de 38 000 accidents de la route, qui ont causé 3 600 blessés graves et 646 décès. Vivre en ville, c’est accepter le risque lié à la pollution atmosphérique, qui cause environ 10.000 décès prématurés chaque année en Belgique, selon l’Agence européenne de l’environnement. Ne pas interdire la cigarette, c’est réduire de deux ans l’espérance de vie moyenne des Belges (https ://www.sciensano.be/fr/coin-presse/dans-un-monde-sans-tabac-lesperance-de-vie-augmenterait-de-2-ans). Faire le choix de l’énergie nucléaire, c’est accepter le risque d’un accident nucléaire – deux accidents nucléaires majeurs jusqu’ici, pour 447 réacteurs nucléaires civils en activité dans le monde au début de l’année 2020, dont près de 70 % ont plus de 30 ans.

Pourtant, la situation actuelle nous fait courir un autre risque : celui d’un effondrement sociétal à plus long terme, faute de fondement ou de sens. Sans perspective politique ni consensus social qui guident les choix, cette société du risque zéro est concomitante de cette aseptisation biologique ou sociale qui se déploie dans la gestion de la Covid-19. Ne plus risquer, c’est une illusion du consensus. On pourrait se réjouir de l’importance nouvelle de la parole d’experts dans la prise de décision publique, même si cette parole se réduit à une expertise virologico-épidémiologique. Ils ne couvrent en effet que le risque sanitaire et pas du tout le risque social et humain. En outre, cette parole « experte » ne saurait servir de paravent à l’absence de consensus sur le niveau de risque que nous serions prêts à accepter. Car en Belgique, les politiques préfèrent manifestement contrôler, culpabiliser et pénaliser plutôt que de vraiment informer, éduquer et faire confiance. Cette situation est très clairement le produit de la rupture du lien de confiance entre les représentants des citoyens et les citoyens eux-mêmes. Face à̀ une idéologie de la maîtrise qui perd pied faute de visibilité́ sur l’ennemi viral, le Conseil national de sécurité́ applique une idéologie d’hyperconfinement : il faut enfermer, cloisonner, bref sécuriser les citoyens à défaut de produire un consensus social sur le niveau de risque acceptable. Chacun n’est plus lié́ aux objectifs communs que par les injonctions fortes du pouvoir sanitaire : « faire société » est devenu obsolète.
Hors du risque de mort, point d’humanité.

Dans une société matérialiste où l’objectif ultime se révèle de plus en plus pour certains la lutte effrénée contre la mort, on en arrive vite à se couper de tous les autres pour sauver nos petits pénates existentiels. Car pour sauver les corps physiques en les barricadant, nos gouvernants fragilisent le corps social. Ils délitent les liens en les virtualisant, ils imposent des distances qui créent de la vulnérabilité collective. L’intime, selon cette vision, c’est un mètre et demi. Cela entraîne évidemment une perte majeure de repères sociaux – qui vient s’ajouter à toute une série d’autres risques, y compris sanitaires. Saura-t-on un jour quelle surmortalité a été entraînée par la récession, par les faillites, ou tout simplement par la perte de repères sociaux ?

Bref, une des conséquences de ces pertes de repères profondément « incorporés » pourrait être que la distanciation physique entraîne d’une certaine manière une distanciation et une fragilisation sociales, que les échanges numériques et les réseaux sociaux ne parviendront jamais à compenser. Cette situation nous apparaît comme l’ultime étape d’un désenchantement absolu du monde. Le numérique est un bien piètre opium du peuple, incapable de faire ressentir les doux effluves sensoriels de l’original pavot. Et ce placebo numérique peut cacher les outils de contrôle de ceux qui le consomment.



Car à pousser à son paroxysme cette rhétorique du « risque zéro », cette hypertrophie hygiéniste, on réduit certes le risque de mort biologique, virale, mais on court le risque mortel d’une inhumanité en devenir. En effet, hors du risque de mort, point d’humanité : c’est celui-ci qui nous confère notre liberté et conditionne l’exercice de notre libre arbitre. Mais cette mort peut autant être biologique que sociale, individuelle que communautaire. Ne pas percevoir cette dialectique, ce serait en quelque sorte bâtir un second déni, le déni de l’humain comme être intrinsèquement collectif, d’être ne trouvant à exister et à se déployer qu’en société.

Ce qu’on attend des dirigeants en démocratie, ce n’est pas de céder à l’hystérie du risque zéro, qui s’apparente à l’univers carcéral mortifère d’Howard Hughes, mais de nous proposer à large discussion démocratique quel risque est acceptable, et sous quelles modalités ? Le risque ne disparaîtra jamais : il s’agit à présent de vivre avec, de l’accepter et de le défier, avant que lui-même ne se joue de nous.

Source: Le soir