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19/10/2021

J'aime les oiseaux...

01/10/2021

Osez osez

20:24 Publié dans Musique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : klorokine |  Facebook

21/09/2021

Le cheveu est bavard

Le cheveu est bavard
Tirées par les cheveux parfois coupés en quatre, les lectures de coupe révèlent d'étonnantes choses.
A qui peut décoder leur langage, ces fins fils bien vivants parlent
Le cheveu est bavard.

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Publié en 2003 par LAURENCE DARDENNE sur le site La Libre (Belgique)
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INTERPRÉTATIONS

Le cheveu est un bavard. Un grand bavard, même. Qui l'eut cru? Si pas Mathieu sur la tête duquel il n'y a plus qu'un cheveu, il en est au moins un qui est clairement convaincu: Michel Odoul, co-auteur avec Rémi Portrait, professionnel de la coiffure, de «Cheveu, parle-moi de moi», paru aux Editions Albin Michel (12,50 €)

Troublante réincarnation de Clo-Clo, le cheveu blond devenu grisonnant, Michel Odoul, praticien Shiatsu et psycho-énergéticien, est péremptoire lorsqu'il évoque cet «appendice apparemment inerte et neutre de notre réalité physique». Selon l'intarissable auteur, conférencier à ses heures, invité dans le cadre du lancement de la nouvelle gamme de shampooings et produits de soin Sunsilk, «le cheveu est beaucoup plus vivant et parlant que nous ne l'imaginons. La police scientifique et une certaine médecine ne s'y sont pas trompées. Elles savent en effet «faire parler» nos cheveux et ceux-ci «se mettent d'ailleurs facilement à table» pour qui sait les interroger.»

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Et lui, évidemment, il sait. Alors, à notre tour, on l'interroge. Et que nous disent ces fils vivants et vibrants dans lesquels sont inscrits, selon lui, alimentation, rythme de vie, sexualité, stress voire emploi du temps? «Ils sont le baromètre de notre santé morale, psychologique, car ils vibrent à l'unisson de nos états d'âme et de nos traumatismes. (...) Ils sont porteurs d'une symbolique inconsciente profonde qui remonte jusqu'à l'aube de l'humanité. (...) Ils sont les fils qui nous relient, avec une finesse et une profondeur peu soupçonnées, à nous-mêmes, à notre vie, à nos mémoires, à notre histoire, à ce dont nous souffrons ou avons souffert il y a parfois très longtemps. Ils sont des témoins implacables de nos modes de pensée et de vie, de l'usure que ceux-ci provoquent dans notre organisme».

Formé aux techniques énergétiques orientales, Odoul pourrait parfois donner l'impression de couper... les cheveux en quatre: frisé, bouclé ou raide, court ou long, coiffure libre ou serrée, tenue ou dégagée, tout est indice, révélateur de nous-mêmes. Lecture de coupes et cas commentés.

Front découvert, cheveux coiffés vers l'arrière? Pas de mystère, celui-là ou celle-là aime aller de l'avant, affronter la vie à pleines dents, telle une sirène, figure de proue fendant l'air à l'avant du bateau. Personnes dynamiques, fonceuses, ne redoutant rien au point d'en devenir parfois indélicates, elles aiment la vie et les contacts avec les tiers. Rares sont les dépressifs qui se coiffent de cette manière. «Le front découvert dégage le Chakra du Troisième oeil, précise encore Michel Odoul, cela signifie que ces personnes sont prêtes à recevoir les messages, les informations de tous types qui peuvent leur arriver, qu'il s'agisse d'intuition, de pressentiment ou de capacité à anticiper».

Et que cache un front couvert par une frange? Il cache le plus souvent des personnes qui... se cachent. Pas plus compliqué. À l'inverse du front dégagé, il révèle des personnes craintives à l'idée d'affronter la vie, de se dévoiler. Que la frange soit longue, épaisse, courte ou effilée, «ces personnes ont une vision du monde ou d'elles-mêmes en retrait, voire en protection ou fermée», analyse Michel Odoul, qui voit en elles des personnes qui n'ont pas confiance ou conscience de leur intuition.

Et la raie au milieu, que nous dit-elle? Qu'elle est le signe manifeste d'une recherche de symétrie, d'ordre entre la droite et la gauche, d'une volonté d'équilibre entre le Yin et le Yang, l' anima et l' animus, le féminin et le masculin en soi. «Cela dénote aussi une certaine rigueur intérieure liée à la recherche d'équilibre, poursuit l'auteur, le besoin de solidité et de justesse, voire de justice, est clairement exprimé».

Faut-il en déduire qu'un mouvement vers la droite ou vers la gauche est en porte-à-faux avec de telles valeurs? Sûrement pas. Que révèle donc une raie à gauche, les cheveux inclinés en mèche sur le front, envoyés vers la droite? «Nous sommes là en présence d'une tentative de couverture du Yin, c'est-à-dire du féminin, de ce qui est en rapport avec ce féminin, que ce soit en nous ou à l'extérieur de nous. Il s'agit là d'une certaine difficulté à accepter ce féminin qui peut aller jusqu'au désir de l'occulter ou d'une tension avec ce que la symbolique féminine peut représenter.» Le Yin représentant également la structure des choses, il peut s'agir d'une soumission aux structures en général.

A contrario, un mouvement vers la gauche, ou le... Yang (gagné) cache une tentative de couverture du... masculin (re-gagné!). Que ce sens du masculin soit réel (virilité) ou symbolique (père, mari, amant, fils, hiérarchie, autorité...).

Et les oreilles? Couvertes, semi-couvertes ou dégagées: que faut-il y voir? «L'oreille est porteuse de l'intimité de la personne. C'est pourquoi les femmes ont des oreilles plus souvent couvertes que les hommes, car leur pudeur est plus développée.» Couvertes, les oreilles reflètent le besoin de protéger, de couvrir son être voire de le protéger. À l'extrême, on pourrait même dire qu'il s'agit d'une volonté d'isolement ou d'un désir de n'entendre que ce que l'on veut bien. Inversement, les oreilles découvertes traduisent une ouverture au monde, une volonté d'écoute sans a priori, un désir de se montrer tel que l'on est. «Si l'oreille droite est couverte, la protection ou le filtre mis en place est en rapport avec le Yin, la symbolique maternelle, le féminin». On y revient. Et inversement pour le Yang.

Tempes couvertes? Signe d'une personne intériorisée, qui éprouve du mal à se livrer, à montrer ses sentiments. Joues couvertes? Timidité. Nuque dégagée? «La nuque représente le Moi profond. Ce sont les «arrières de la personne». Ne dit-on pas de quelqu'un qu'il a des idées derrière la tête? Il s'agit donc d'une partie cachée. Couper les cheveux sur la nuque revient à se révéler, se montrer tel quel, se dévoiler, mettre au jour ses appuis et ses références profondes».

Puis il y a toute l'analyse de la gestuelle: «les attitudes que l'on a avec ses cheveux sont représentatives de la manière dont on considère ses pensées et de la manière avec lesquelles on a envie de les gérer. Il y a, derrière la palpation, une tentative de se rassurer. Quelqu'un qui a les cheveux courts et les tire systématiquement vers le haut en s'adressant à son interlocuteur peut être quelqu'un qui a besoin d'élévation, de tirer ses idées vers le haut, de mettre de la dimension dans ses propos parce qu'il n'a pas suffisamment confiance».

Une personne qui remet systématiquement sa mèche en arrière pour dégager son front, façon Prince Philippe, est le signe de quelqu'un qui ne fait pas confiance à son intuition, mais qui, une fois mis dans une situation où il éprouve le besoin de s'exprimer, dégage son front pour capter la vie.

Le cheveu qui s'entortille autour du doigt est signe d'une personne dans une réflexion torturée. Les gestes au niveau de la nuque apparaissent souvent lorsque l'on réfléchit. Ils signent l'endroit où l'on va chercher les idées. Quant aux personnes qui se grattent en permanence le cuir chevelu, elles révèlent des personnalités aux idées qui les démangent, qui auraient envie de passer à autre chose mais qui, structurellement, mentalement, n'arrivent pas à y donner forme.

Pas un peu tirées... par les cheveux, toutes ces interprétations? «Tout est à prendre mais à nuancer. Cette grande grille doit être placée dans le vécu et l'histoire de chacun. Une tendance à se coiffer de telle ou de telle manière n'est pas nécessairement pathologique. Mais j'ai rarement vu une coupe de cheveux mentir. De là à définir qu'il y a une nécessité impérative à tout décoder, à tout vouloir analyser, schématiser... bien sûr que non».

Quand Michel Odoul écrit que «le cheveu est le reflet de l'être le plus intime» ou encore que «le cheveu dit tout», on imagine qu'il existe tout de même des limites. «Les limites sont celles que l'on veut poser. En ce qui me concerne, je pense que le cheveu peut tout nous dire à différents niveaux. Lorsque l'on sait l'analyser, il se révèle très bavard.»

De là à prétendre qu'on peut tout lui faire dire, et tout analyser à travers le cheveu... «Certainement pas. L'important pour nous est de faire savoir que la connaissance de soi peut se servir du cheveu. C'est un outil de représentation et de mise en valeur de soi, mais également une protection de la zone la plus sensible du corps humain, le cerveau. Le cheveu est aussi un outil de mémoire. On peut avoir sur la tête des cheveux qui ont jusqu'à sept ans de durée de vie et qui portent donc en eux toute une mémoire.»

Et qu'advient-il lorsque, un beau jour, on décide de passer du long au court? Un changement volontaire et radical de coupe correspond-t-il nécessairement à une volonté de changement plus fondamentale dans sa vie? «Cela ne fait aucun doute. Nombreuses sont les personnes qui, au moment d'un changement crucial dans leur vie, se rendent chez le coiffeur pour «changer de tête». Mais c'est à vivre comme un jeu. A l'instar d'un changement de look au niveau vestimentaire. Tout cela est significatif d'une envie de se comporter ou de se montrer différemment.»

COUPE DE MÉNAGE

Plus loin, plus fort encore, se couper les cheveux correspondrait à se structurer l'âme, à se couper de ses origines, de ses croyances, selon Michel Odoul. «En effet, couper les cheveux structure l'âme. Je ne dis pas que l'on balaie tout d'une coupe de cheveux, mais je suis persuadé que quelqu'un qui se coupe les cheveux à un moment donné de son existence est quelqu'un qui veut faire le ménage dans sa vie, qui souhaite reformater ses croyances. Car il existe dans la vie, des périodes où les croyances et les modes de pensée ne sont plus opérants, plus utiles au point de devenir parfois même gênants.»

Faut-il en conclure que les personnes qui changent continuellement de coupe ou de couleur de cheveux sont en perpétuelle recherche d'elles-mêmes? «Ce sont en effet des gens qui se cherchent, ce qui ne signifie pas pour autant que cela constitue une souffrance ou que ce soit pathologique. Disons que ces personnes cherchent à retrouver dans un miroir ce qu'elles pensent être ou ce qu'elles ont envie d'être.»

A contrario celle ou celui qui reste toute sa vie durant fidèle à sa coupe est-il ou elle nécessairement une personne qui redoute le changement ou qui a trouvé son équilibre une fois pour toutes? «Cela peut effectivement être les deux. Soit quelqu'un qui est totalement en phase avec lui-même, qui a trouvé ses points d'ancrage et qui ne voit dès lors pas la nécessité de changer. Mais cela peut également être le signe d'une personne qui est arque boutée sur des certitudes parce qu'elle a peur de la nouveauté ou de la différence.»

Fameuse matière à démêler.

04/09/2021

Bilan 2020


Ces deux vidéos très bien argumentées et sourcées expliquent pourquoi la légère surmortalité de 2020 n'a rien eu d'exceptionnel
(elle était en grande partie liée au vieillissement des baby boomers <1946-1964>).

Elles expliquent aussi pourquoi cette surmortalité était plus liée aux mesures prises
(1/confinement
2/interdiction aux médecins de soigner
3/ prescription du Rivotril , mortel en la circonstance, dans les Ephad) qu'au virus lui même, qui se rapproche d' une forme de grippe sévère mais assez banale (0,03% de mortalité).









C'était le début d'un vaste déferlement d'abus de pouvoir, donc totalitaire, au prétexte d'une crise faussement sanitaire créée quasiment de toutes pièces à coup de projections mathématiques bidons (toujours fausses) et de mesures inadaptées.
Il suffisait de soigner avec les nombreux traitements existants mais passés sous silence, niés, vilipendés.
(Dont certains ont pourtant démontré ailleurs leur efficacité : Inde, Afrique, etc...)

On a vu que le but de tout cela était de permettre une campagne de pseudo vaccination (injection de thérapie génique) qui est toujours en phase d'expérimentation et qui risque fort de faire de nombreux dégâts à moyen et long terme (système immunitaire, création de variants et divers effets secondaires).

C'est un potentiel crime contre l'humanité qui est en cours ( apartheid, extorsion du consentement, propagande insensée, injection obligatoire d'un produit expérimental suspect aux enfants et femmes enceintes, etc...)

Cette dérive tyrannique des politiques s'appuie sur la prise de pouvoir des scientistes dogmatiques dans le milieu scientifique. Les scientifiques dignes de ce nom devraient maintenant réagir après un long temps de sidération, pour la plupart d'entre eux...

On devine que le but de toute cette mise en scène pathétique est un contrôle le plus total possible des populations par le tout numérique, en prenant la santé comme prétexte.
Mais la santé n'a pas grand rapport avec les grands groupes de l'industrie pharmaceutique qui ne vivent qu'en entretenant les maladies.

16/08/2021

La mort d'Orion


21:59 Publié dans Musique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : manset |  Facebook

27/07/2021

Le grand virage de l'humanité...

Entretien où Philippe Guillemant présente son dernier bouquin. Le Covid est une opportunité pour changer de Futur: éviter l'option transhumaniste du traçage numérique (le foutur) pour aller vers une option plus humaniste (le futé lumineux).

12/06/2021

"Le Grand Réveil Quantique" Philippe Bobola



et théorie du dédoublement:

10/06/2021

Est-ce-que ce monde est sérieux ?

Est-ce-que ce monde est sérieux ?
Michel Rosenzweig rappelle des évidences qui hélas ne sont perçues comme telles que par une minorité de la population.

***

Michel Rosenzweig pour FranceSoir 8/6/2021



Quand tu te fais remonter les bretelles au Carrefour de ton quartier par un garde qui vient te chercher jusqu'à la caisse où tu as déjà commencé à déposer tes achats en t'apostrophant avec une remarque désobligeante et stupide parce que tu n'as pas ton nez correctement recouvert du niqab naso-buccal réglementaire alors que tous les indicateurs épidémiologiques rasent le plancher viral, ta colère éclate publiquement, car trop c'est trop, vraiment, la compliance a ses limites.
Je ne serai résolument et définitivement jamais adapté à cette société hygiéniste profondément malade dans laquelle nous ont projetés une clique de sociopathes bouffés par leur névrose thanatophobique et soumis à un Ordre économique et socio politique élitaire mondialiste et matérialiste sans conscience et sans âme.

Ce port obligatoire du masque est le symbole absolu de cette mascarade sanitaire de laquelle nous ne sortirons pas avant qu'un événement significatif ne fasse trembler ce régime autoritaire et totalitaire qui s'est imposé en un tournemain avec l'approbation et l'assentiment général et malheureusement dans une indifférence massive hallucinante et désespérante pour les êtres encore dotés d'un certain niveau de conscience.

Je sais qu'il se trouve des personnes qui refusent de reconnaître le caractère totalitaire de ce régime au motif qu'il ne remplit pas toutes les cases sociopolitiques classiques décrites par les grands théoriciens du totalitarisme.

Cela reste un débat auquel je demeure ouvert.

Néanmoins, je considère que lorsque nous n'avons plus la liberté de disposer de notre corps ni de notre vie comme nous en avons envie de le faire et en principe aussi le droit de le faire et que l'État s'approprie le droit de décider pour nous comment nous devons nous comporter en sortant de chez nous pour exercer notre liberté et nos droits fondamentaux, c'est que ce régime est devenu totalitaire, puisqu'il décide, contrôle et surveille nos déplacements, nos activités en fonction de mesures sanitaires décidées sans aucune concertation démocratique.

Le totalitarisme globalitaire (globalitarisme) est ce régime de gouvernance par lequel tous les aspects et les domaines de notre vie privée sont investis. Il est totalitaire parce que totalisant, englobant la vie des individus sans que ces derniers n'aient eu le droit ni l'occasion d'en débattre.

Le totalitarisme ne s'exerce pas seulement dans la sphère politique, mais dans les sphères privée et intime, englobant toute la société et tout le territoire, en imposant à tous les citoyens l'adhésion à une idéologie obligatoire (la santé selon le dogme viral et vaccinal), hors de laquelle ils sont considérés comme ennemis de la communauté.

Nous y sommes.


Les caractéristiques habituellement retenues pour définir le totalitarisme sont : d'une part, un monopole idéologique (le logiciel épidémiologique qui est un dogme auquel il faut souscrire), une conception d'une vérité indiscutable (virale, vaccinale, gravité de la pandémie) qui ne supporte aucun doute, ne tolère aucune critique, est imposée à tous et se trouve consolidée par la lutte contre les ennemis du régime (sanitaire) qui sont discrédités et disqualifiés, et d'autre part un pouvoir qui dispose de l'ensemble des moyens de communication de masse utilisés comme des instruments de propagande (formatage et fabrique de l'opinion et du consentement) ainsi que du pouvoir de coercition judiciaire, administratif et policier.
À ce titre, je considère que nous sommes dans les prolégomènes et l'antichambre d'un nouveau totalitarisme qui a déjà installé ses fondements et ses fondations au nom de la santé et d'un hygiénisme forcené que je qualifie de thanatophobique.

Il ne reste plus alors qu'à bâtir l'édifice dont les plans sont déjà établis et dessinés à Davos et dans d'autres instances internationales multilatérales depuis longtemps par une élite qui considère que la démocratie est trop lente et trop lourde, qu'elle est dépassée dans un monde interconnecté en réseaux où la vitesse et le changement sont érigés en fétiches et qu'elle est le produit des inutiles, des incultes, des profanes, des abrutis et des sans dents.

Le nouveau totalitarisme sanitaire numérique s’oppose aux anciens dans sa structure, dans son esthétique, dans ses rituels, dans sa phénoménologie, sa visibilité.

Les anciens (fascismes, nazisme, communisme) étaient incarnés par une figure humaine, un visage, des grimaces, des postures, une personnalité, une tête, visibles et identifiables, des habits, des costumes et des coutumes, des rites de passage, des mimiques, des pratiques et des traditions violentes, tandis que le nouveau est peu visible, confus, opaque, sans tête unique emblématique, multiforme, réticulaire, feutré, souriant, anonyme, insaisissable, affable, ce qui explique pourquoi il est si difficile de le reconnaître et de l'identifier.

L’erreur est, me semble-t-il, de penser le totalitarisme contemporain à l’aune de l’histoire révolue du 20e siècle. La fabrique du consentement autour d’un ennemi faussement désigné comme le fascisme (le “populisme” souverainiste, patriotique) relève d’une imposture historique (le fascisme étant historiquement mort à Berlin en 1945) dont le nouveau totalitarisme se nourrit afin d’avancer masqué au propre comme au figuré au nom de la santé érigée en valeur suprême alors que celle-ci n'est qu'un bien au même titre que la richesse ou la beauté : on n'admire pas, en principe, quelqu'un parce qu'il est en bonne santé.
La manoeuvre totalitaire contemporaine est en outre très perverse, car le rapport à la loi est tordu, celle-ci étant contournée, ignorée, violée.

L'État n'a pas la prérogative de se mêler de la santé individuelle de ses administrés, je l'ai déjà écrit et je l'écris à nouveau aujourd'hui, il s'agit d'un grave abus de pouvoir, l'État (de droit) a le devoir de s'occuper de la santé collective, de gérer les risques, de les prévenir, de soigner, mais la santé publique ne peut se confondre avec la santé individuelle et ce n'est pas à l'État de nous dire comment nous devons vivre et nous soigner, qui nous pouvons fréquenter, où nous pouvons aller ni comment nous devons nous vêtir pour faire nos courses. La santé est un bien individuel, personnel, intime, singulier, la santé publique est une des matières non régaliennes.

La soumission massive et le consentement général à l'autorité sanitaire sont un désastre anthropologique et sociopolitique majeur et historique.
Nous ne sommes pas sortis des ténèbres sanitaires numériques et vestimentaires desquelles je le crains, aucune immunité collective artificielle ne nous sortira.

Notre époque est celle du règne de l'hypnose collective savamment entretenue par l'emprise d'une nouvelle religion politique sanitaire qui se nourrit du vide spirituel et symbolique creusé depuis des décennies par une classe politique et médiatique et par une élite à qui nous avons accordé notre confiance et notre voix trop facilement.