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11/01/2019

L'arrière plan neptunien des cagnottes...

Des cagnottes internet s'étaient mises en place en solidarité entre gilets jaunes ces dernières semaines, sans que cela pose problème.  Elles s'inscrivaient dans la symbolique du Neptune en Poissons (carré à Jupiter en Sagittaire).

Elles comportaient donc, par là même, un petit risque de flou/zones d'ombre , de démesure/inflation , d'illusion/désillusion ou de tromperie/escroquerie.

A l'approche du carré exact (ce dimanche 13) et pendant le carré Mercure-Mars (du 4 au 15 Janvier), on a vu surgir :

-1/ l'incident de la cagnotte Christophe Dettinger " pour régler ses frais de justices et venir en aide à la famille du boxeur incarcéré" qui a atteint en quelques heures plus de 100.000 euros.

Cela a suscité indignations, protestations de policiers et de ministres en premier lieu et d'une part de l'opinion.(Cela aurait-il été autant le cas si elle avait plafonné à 1000 ou 1500€ ?)

Le montant  a d'abord été masqué par l'initiateur (premier surpris) puis elle a été bloquée et soumise à condition  par la plateforme Leetchi , en prétextant abusivement ses CGU qui sont consultables en ligne. "Sont interdites les cagnottes pour des activités de « promotion de la haine [ou de la] violence ".

Ce qui n'est évidemment pas le cas ici, ni dans l'intitulé ni dans la destination. C'est un procès d'intention sur des dons de solidarité familiale, postérieures à l'acte reproché (et ne pouvant donc l'encourager). Quand on veut noyer son chien on dit qu'il a la rage.

Cette fermeture sous un prétexte mensonger , mais dans un climat de fortes pressions , semble totalement illégale, c'est en tous cas injuste et abusif. Quand on sait que la patronne du site est proche de LREM, on comprend mieux ce qui a pu advenir.

-2/en réaction (il n'y avait pas pensé avant) Renaud Muselier a lancé le mardi 8 une cagnotte"Soutien aux forces de l'ordre" qui a dépassé en 48h le million d'euros de dons. Surpris par la somme énorme quelques internautes (le blog du Yeti notamment) ont enquêté suspectant un gonflement artificiel des dons par robots interposés. Libération ou Marianne ont aussi interrogé Leetchi à ce sujet, qui a d'abord nié en bloc, en invoquant "un simple problème d'affichage" puis en reconnaissant un bug, puisque il y avait non seulement des dons réguliers à chaque minute de la nuit, mais aussi de nombreux doublons, triples , quadruples etc.. (dans les dons et dans les commentaires , stéréotypés).

Il semble bien, à lire Marianne qui a interrogé Fabrice Epelboin, qu'il y a eu un gonflement artificiel.

"Il y a toujours une possibilité qu'il y ait eu, comme le clame Leetchi, un problème d'affichage", déclare pour sa part Fabrice Epelboin, entrepreneur et enseignant à Sciences Po, spécialiste des médias sociaux et du web. L'enseignant se montre tout de même méfiant : "Le faisceau d'indice que les internautes ont déjà rassemblés - noms des donateurs, commentaires similaires, progression linéaire du montant des dons pendant la nuit - installe la forte présomption d'une manipulation". Il avance l'hypothèse que la cagnotte Leetchi a été la cible d'astroturfing. Derrière ce terme barbare se cache une technique particulièrement utilisée en politique et en publicité : simuler, de toute pièces, une activité ou une initiative d'apparence citoyenne, afin d'influencer l'opinion. "Quoi de mieux, qu'une collecte de fonds en forme de plébiscite pour la police, en cette période tendue ?, argue-t-il, ajoutant très vite : "Il ne s'agit que d'une hypothèse, impossible à prouver à l'heure actuelle".

(voir l'article complet de Marianne)

Bref c'est louche et cela même pour des journaux classiques.

Mais cela ne saurait nous étonner dans le climat actuel de manipulation tout azimuth.

-3/Eric Drouet a lancé dans la foulée une cagnotte pour les blessés Gilets Jaunes (100.000 euros en 2 jours). Non plus sur Leetchi que beaucoup de Gilets jaunes veulent désormais boycotter, mais sur Paypal. Il y en avait déja pas mal d'ouvertes ici ou là pour ces nombreux blessés. Mais apparemment, un certain nombre d'entre elles sont des escroqueries, ou du moins elles se font abusivement ( au nom de Drouet par exemple alors qu'il n'est pas au courant).

-4/ Une cagnotte ouverte "pour que Schiappa se la ferme " a atteint plus de 2000€. Leetchi a contraint l'initiateur a en changer le nom sous peine de blocage.Désormais c'est "Cagnotte pour que Schiappa se taise" .L'argent sera offert aux GJ de Cambrai. L'humour à la Coluche est bien présent.

On le voit les cagnottes à leur façon participent aussi au coté Neptunien (solidarité, idéal, utopie, illusion, générosité, inflation, flou, tromperie, humour) de ce mouvement de fond.

Et là aussi on pourrait noter que, concrètement  les premiers bénéficiaires de ce mouvement, en bas, ne sont pas les gilets jaunes pour le moment, mais les policiers. Ce qui est mérité d'ailleurs au vu de la façon dont ils sont exploités et instrumentalisés, mais ce qui montre bien que la répression est la seule vraie réponse actuelle.

Jeu de dupes

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29/11/2018

Flyboard


Franky Zapata,  né le 27 septembre 1978 à Marseille, est un pilote professionnel français de motomarines (jet ski) reconverti dans les affaires et inventeur du Flyboard.

Après 2012, tous les efforts de Zapata se sont concentrés sur le développement et la fabrication du Flyboard.

 

En avril 2016, Zapata présente le Flyboard Air, un appareil propulsé par quatre micros turboréacteurs et capable d'emporter son pilote pour des vols de plusieurs minutes

 

son site

08/10/2018

#Me Too:Too much! (Nadia Lebrun)

#MeToo : Too much !  par Nadia Lebrun

Un an après l'éclatement du scandale, l'affaire Harvey Weinstein continue de produire ses effets sur la société, et ce jusqu'en France, redéfinissant les relations entre hommes et femmes. Pour Nadia Le Brun, les choses vont trop loin.

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Tout n’a pas commencé il y a un an quand des actrices d’Hollywood ont accusé le porc-ducteur Harvey Weinstein de les avoir agressées en les obligeant à se soumettre à des scènes « porc-nographiques ». En 2013, dans son livre Belle et bête (Stock) Marcella Iacub dénonçait Dominique Strauss-Kahn en ces termes : «Je n’ai jamais cessé de te voir tel que tu étais, un porc.»

Mais c’est bien la mise en cause publique d’Harvey Weinstein qui a donné le vrai départ du mouvement #Metoo – «balance ton porc» dans la version française. Un mouvement massif, mondial, qui touche tous les pays développés. Un mouvement faisant fi de toute hiérarchie, mettant dans le même sac les viols avérés, les gestes déplacés, la drague un peu lourde, comme autant d’attaques insupportables vis à vis des femmes. Au point qu’aux Etats-Unis, les hommes répugnent à prendre l’ascenseur seuls avec une femme ; au point que dans sa chartre interne, la société Netflix interdit désormais à ses collaborateurs de fixer du regard ses collègues. La limite est précise : 5 secondes d’affilée, au-delà desquelles il y a présomption de harcèlement ! Un mouvement dans lequel se sont engouffrées les féministes et les opportunistes, à l’image de Marlène Schiappa, secrétaire d’Etat chargée de l’égalité entre les hommes et les femmes qui a trouvé dans ce combat médiatique le bon filon de parfaire son image et sa communication.

L’intention d’encourager les femmes à témoigner des agressions sexuelles et des harcèlements qu’elles subissent, particulièrement au travail, est évidemment indispensable. Et louable. Mais, quitte à choquer les féministes patentées, la question mérite d’être posée : les effets pervers d’un tel déferlement de haine, qui promeut les dénonciations, foule au pied la présomption d’innocence et nie toute la complexité des rapports amoureux ne sont-ils pas aussi grave, voir plus, que les maux dénoncés ?

 

L’intention d’encourager les femmes à témoigner des agressions sexuelles et des harcèlements qu’elles subissent, particulièrement au travail est évidemment indispensable

Même si je mesure l’indécence de faire porter aux victimes une part de la responsabilité des agressions, la question mérite d’être posée. J’ai moi-même été confrontée à des situations ambiguës, par exemple lorsqu’un de mes boss m’a proposé de le rejoindre le soir pour parler boulot. Il m’avait suffi de répondre, direct : « On en parle demain matin, 9 heures, ça vous convient ? » Fin de l’histoire. En interview, il m’est arrivé aussi de me retrouver face à des hommes flagorneurs, leurs mains pesantes posées sur ma cuisse, me proposant sans complexe une relation sexuelle en échange d’un avancement dans ma carrière. Je les ai toujours remis à leur place en raillant leur médiocrité et l’absurdité de leur démarche. Parfois, une pirouette ou une plaisanterie suffisent pour les tenir à distance, tant il est vrai que les porcs, eux aussi, ont besoin de trouver des portes de sortie.

Certes, toutes les femmes n’ont pas ce répondant. Nous ne sommes pas égales face aux agressions sexistes. Il y a des situations de dépendance économique ou de fragilité personnelle – parfois les deux s’ajoutent – qui rendent la situation inextricable. Alors la solidarité, évidemment, doit jouer. Il m’est arrivé d’aider des femmes, démunies et sans ressources, à porter plainte contre « des porcs » qui prenaient plaisir à les avilir.

 

En revanche, pour d’autres, on peut se demander si le combat féministe, le besoin de notoriété et d’autres motivations ne sont pas à l’origine de leur révolte médiatique. Comment ne pas s’interroger, par exemple, sur l’histoire de l’actrice d’origine italienne Asia Argento qui a fait lever, dans la ferveur féministe, l’assemblée du dernier festival de Cannes. Une victime ? Lorsqu’elle rencontre Weinstein, en 2004, elle a 29 ans et est déjà célèbre, «Je venais de faire un film pour lui, distribué par Miramax, raconte-t-elle : il m’a invitée dans sa suite dans un palace du Cap d’Antibes [...] Il est allé dans sa salle de bain, en est ressorti en peignoir, avec de la crème».

Après un refus de le masser, il l’aurait plaquée de force, contre le lit. «Il m’a peloté, m’a remonté la jupe, a glissé sa langue entre mes cuisses», raconte Asia Argento qui donne des détails de son viol avant d’ajouter : «J’ai simulé un orgasme. Quand il a terminé, je me suis assise sur le lit, ma robe de travers, mon maquillage défait. Je lui ai dit : "Je ne suis pas une pute !" Il m’a répondu : "Haha, très drôle, je te ferai un T-shirt avec ça marqué dessus !"» J’avoue avoir du mal à comprendre comment cette actrice à fort tempérament, avec déjà une vingtaine de films à son actif, puisse se jeter ainsi dans la gueule du loup – en l’occurrence le groin du porc – le soir, dans sa chambre d’hôtel. Innocence, inconscience ou frustration après une relation mal vécue ? La crédibilité d’Asia Argento s’est émoussée lorsqu’elle a été accusée, elle-même, d’agression sexuelle à l’égard de Jimmy Bennett, un acteur de 17 ans. Et plus encore lorsqu’il lui a fallu reconnaître les faits, après les avoir vigoureusement démentis.

 

En tant que femme, ce qui me choque le plus dans le mouvement #Me Too ou plutôt dans ces excès, c’est l’idée sous-jacente que le sexe dit faible est composé d’idiotes

 

Comment ne pas s’interroger aussi sur les motivations de cette comédienne de 22 ans qui accuse Gérard Depardieu de l’avoir violée à son domicile. Elle s’y est rendue le 7 août dernier et une seconde fois le 13 août avant de déposer plainte quinze jours plus tard. Pourquoi est-elle retournée chez lui après ce qui se serait passé ?

En tant que femme, ce qui me choque le plus dans le mouvement #Me Too ou plutôt dans ces excès, c’est l’idée sous-jacente que le sexe dit faible est composé d’idiotes, de naïves, nées pour être dominées. En se présentant systématiquement en victimes, les femmes se placent en position inférieure. De ce fait, à mes yeux, les féministes nourrissent le mal qu’elles prétendent dénoncer.

 

D’ailleurs 70% des Français estiment que le mouvement #MeToo n’a pas eu d’effet sur la lutte contre les violences subies par les femmes, selon un sondage Harris Interactif pour RTL Girls du 25 et 26 septembre dernier. Si, 32% des interrogés estiment que les témoignages d’abus partagés par la gente féminine sur les réseaux sociaux a eu des conséquences plutôt positive, six personnes sur dix sont sceptique vis-à-vis des mesures entreprises par le gouvernement. Alors qu’Emmanuel Macron avait fait des violences envers les femmes, la grande cause de son quinquennat.

Je suis avec et pour les femmes, féminine et pas féministe dans l’état d’esprit #Metoo. J’aime avoir le plaisir du jeu de la séduction, j’avoue être transportée par la détermination d’un homme pour me conquérir. En assumant et en revendiquant ma féminité, je suis un être différent des hommes mais en rien inférieur à eux. Bien au contraire.

La lutte contre le harcèlement sexuel passe d’abord par l’éducation des jeunes hommes et des jeunes femmes, par la galanterie, par le respect de la laïcité, par l’égalité des salaires. Et, bien sûr, en cas d’agression avérée vis à vis de femmes qui n’ont pas ou peu de répondant, une prise en charge par les associations, auxquelles, hélas, le pouvoir en place — malgré les beaux discours médiatiques de Marlène Schiappa — ne donne pas les moyens suffisants d’agir efficacement. Et bien entendu, en bout de chaîne, une répression sans états d’âme.

Mais, c’est une évidence aujourd’hui occultée, tous les hommes ne sont pas des porcs, loin s’en faut. J’aime leurs qualités, leurs défauts : c’est avec eux et non contre eux que les femmes doivent mener leur combat pour en finir avec le sexisme.

source

13/09/2018

Agir

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30/08/2018

Aféminisme

"Parce que femme, je suis présumée féministe. Alors que cette cause m’indiffère…"

Philippine Ménard  -

Moi qui laissais autrefois la parole au silence, j’ai récemment ressenti le besoin d’exprimer mon désarroi face aux vagues de militantisme contemporain. Perdue dans le chaos de bras et de jambes féministes, je me retire et me retrouve à justifier ce qui est dans ma nature.

Les gens me confondent fréquemment avec une communiste fumeuse de chanvre, une imbécile heureuse, une Faf à béret tricolore, une snob sous ecstasy, une mauvaise tragédienne et parfois même… une féministe. Après m’être demandée durant dix ans si c’était la faute de mes envolées lyriques sur l’amour ou de ma garde-robe d’inspiration Dame Ginette, j’ai finalement compris, qu’en quelques années, « féministe » était devenu synonyme de « femme ».

Ni pour ni contre, bien au contraire

Certains étaient accusés d’être des sorcières ou des uranistes, moi je suis clouée au pilori, le front estampillé « réac » au fer rouge. Les pauvres bougres sont déçus, eux qui m’avaient imaginée comme un corbeau morne-gai voguant librement à travers les vents de la vie. Leur raisonnement binaire me catapulte tout droit dans la catégorie des vilains défenseurs velus du patriarcat. Bienvenue en contrée sophiste où ne pas promouvoir l’extension du domaine de la femme dans la société revient à lutter pour la pérennité de la phallocratie. Ils se trompent, je ne suis pas contre le féminisme et ses aficionados, je ne suis simplement pas des leurs. Je suis comme tout le monde, je peine à adhérer à une cause que je ne comprends pas. Je ne vais donc pas batailler pour obtenir l’octroi de nouveaux droits à une catégorie de personnes (de certaines nationalités) qui, selon moi, les a déjà tous en ses mains.

Par-dessus le marché, je ne suis pas partisane de la généralisation et de l’étiquetage des gens. Je suis effectivement une femme, je ne suis pas non-binaire, mais je suis avant tout une somme de défauts, de qualités, d’obsessions et d’ambitions tout autant ridicules les unes que les autres. Je ne ressemble à aucune femme et vous non plus. J’aimerais que chacun fasse de soi-même sa propre cause. Et, si je devais défendre fiévreusement une certaine catégorie d’opprimés, je ne penserais pas aux femmes en premier mais plutôt aux clodos, enfants disparus et animaux maltraités. Je ne saurais m’émouvoir devant les pleurs d’une femme qui découvre le fossé entre son salaire et celui de son voisin de bureau masculin. Eh oui, on embrasse véritablement une cause que lorsque les vérités qu’elle dénonce nous remuent jusqu’aux tripes.

Je doute de moi, pas des femmes

Quand j’y pense, mon indifférence à la cause féministe était prévisible. Mon grand frère, ma grande sœur et moi avons reçu une éducation quasiment indemne de traces de différenciation sexuelle et mes géniteurs n’ont jamais tenté de réprimer mon individualisme que certains appellent égoïsme. Même si mes parents m’ont d’abord inscrite à des cours de danse classique, ils ont rapidement compris que ce n’était pas mon dada et ont assisté à toutes mes compétitions de Karaté. Du jogging noir porté une année entière aux refus de porter des robes mignonnettes, en passant par les cimetières dessinés sur la main, la courte expulsion du lycée et l’utilisation d’un vivier de mots grossiers sans cesse renouvelé, ils ne m’ont jamais interdit une pratique ou contesté l’un de mes opinions en raison de mon sexe. Pourtant derniers survivants du conservatisme, ils n’ont pas respecté les carcans du genre.

Peut-être ai-je été mal élevée ou suis-je mégalomane, mais je suis heureuse d’affirmer que je me sens légitime dans ce que j’entreprends, la plupart du temps. Et lorsque ce n’est pas le cas, je doute alors de mes capacités physiques, artistiques, intellectuelles mais je ne pointe jamais du doigt ma condition/état de femme.

Cessez donc de m’enquiquiner avec des questions de genre et d’égalité de droits qui n’éveillent ni ma curiosité ni mon empathie mais ne méprisez pas non plus ce qui se noie lorsque la vague passe.

source

30/07/2018

Le creux poplité

Le creux du genou, appelé en termes médicaux creux poplité (Fossa poplitea), est la zone creuse

située juste derrière les os formant l'articulation du genou.

 

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Alors?

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