08/07/2024
Espace, vide , réalité etc...
Le temps, la décohérence...
L'espace, le vide, etc...
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01/06/2024
Le Tore
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15/04/2024
Le destin est flexible et modifiable...
"Dans son livre Le grand virage de l'humanité, Philippe Guillemant, ingénieur physicien et spécialiste de l'intelligence artificielle, propose une théorie du temps selon laquelle notre futur est déjà réalisé, mais pas de façon définitive. Selon lui, le futur peut bouger et il existe une théorie du GPS quantique qui permet de l'expliquer."
L'astrologie occidentale (étudiée d'un point de vue épistémologique) m'avait aussi amené à la même conclusion, le destin ou karma est "écrit", par définition, (futur induit par l'hérédité, le passé & tous les conditionnements ) mais il est modifiable par la prise de conscience et le libre-arbitre (qui peuvent libérer du poids du passé).
"Le GPS quantique, une théorie pour comprendre le futur
Selon cette théorie, notre futur est comme un vaste territoire de possibilités, mais à tout moment, le tracé que nous allons traverser dans le futur est déjà écrit. Cependant, il subsiste la possibilité de changer la trajectoire du GPS de deux manières : soit en changeant la destination, soit en ne respectant pas le parcours. Pour l’univers, ce sera pareil. Il aura la possibilité de recalculer dès que nous exerçons véritablement notre libre arbitre.
Le libre arbitre, une notion clé
Cette théorie fait « tiquer » car elle implique que le futur existe déjà, ou en tout cas, est déjà réalisé. Cependant, elle vient du fait que nous avons ancré dans notre cerveau, dans notre éducation, cette conception du temps linéaire qui est fausse. En réalité, le présent n’existe pas. Les calculs et les travaux à partir des horloges atomiques ont montré que les équations qui justifient d’une certaine manière le voyage dans le temps sont justes.
Le futur peut influer sur le présent
La conséquence de cette théorie est que le futur peut influer sur le présent, ce qui a des conséquences très importantes, notamment dans le domaine du développement personnel ou transpersonnel. Selon Philippe Guillemant, cela explique les phénomènes de synchronicité, c’est-à-dire les coïncidences significatives qui semblent indiquer une connexion entre des événements apparemment sans lien."
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04/02/2024
Tests inutiles et divers biais scientifiques (2020/2022)
HYDROXYCHLOROQUINE, PAS LA PANACÉE
Par Pierrre Chaillot
Le 22 mai 2020, The Lancet a publié un article à charge contre l’utilisation de l’hydroxychloroquine (HCQ) en concluant à une toxicité folle de ce produit. Les résultats étaient tellement démesurés en termes de létalité trouvée que de nombreux scientifiques se sont levés contre cette étude et il s’est avéré que même les données avaient été forgées de toutes pièces. Cet épisode est désormais connu sous le nom “Lancetgate”. La fraude scientifique a toujours existé, mais celle-ci a brillé par son manque de finesse. Un deuxième article est venu en remettre une couche, prétendant prouver que 17 000 personnes seraient décédées à cause de HCQ, mais en utilisant une formule mathématique fausse ! À ce niveau, certains amis chercheurs commencent à se demander s’ils ne le font pas exprès. Ces différents scandales ont eu pour conséquence de sacraliser l’HCQ comme remède efficace contre la Covid-19 dans un grand nombre d’esprits, dont le mien à l’époque du premier épisode. Le schéma classique du médicament efficace et pas cher, rendu interdit par une collusion entre le pouvoir et Big pharma (ce qui est certainement une des raisons de tout ce cirque). Toutefois, ma compréhension de la crise a changé lorsque j’ai découvert qu’il n’y a pas la moindre définition cohérente de ce qui est appelé “Covid-19”. Il n’y a aucun symptôme spécifique à ce “truc”, et seul un résultat de test est utilisé pour cataloguer un patient dans cette case, quels que soient ses symptômes. On aurait donc trouvé un médicament qui soignerait efficacement tout type de symptôme, ce que l’on appelle : la panacée. Nous avons eu dans l’histoire récente le mercure, puis le pétrole, et maintenant l’HCQ.
Toujours les tests
La molécule a été ardemment promue par le désormais célèbre Didier Raoult, Directeur de l’IHU Méditerranée Infection, dont la préconisation immédiate a été de tester tous les individus. On note qu’il mentionne dans son CV être membre du Conseil d’Administration de la Fondation Mérieux. Inversement, Alain Mérieux est membre fondateur du Conseil d’Administration de l’IHU. Or, l’Institut Mérieux est une holding qui possède notamment Biomérieux qui a obtenu très tôt l’autorisation de la FDA de commercialiser ses tests Covid, qui lui ont fait “exploser ses bénéfices”. Il y a un conflit d’intérêt évident à promouvoir l’utilisation massive de tests, tout en étant en étroite proximité avec un fabricant. De surcroît, il y a un réel problème avec ces tests qui ont créé de toutes pièces une épidémie de “cas” en lieu et place de l’épidémie de “malades”, au sens de “personnes présentant des symptômes caractéristiques”, normalement admise comme définition. Or, comme je le montre dans mon livre “Covid-19 : ce que révèlent les chiffres officiels”, il n’y a pas le moindre rapport entre un test positif et un malade. Il n’y a juste pas de lien statistique entre les deux concepts lorsque l’on étudie les statistiques du Ministère de la santé. Certaines personnes soutiennent (à juste titre) que ce résultat est dû au fait que les tests ont été majoritairement mal faits, avec un trop grand nombre de cycles. Or l’IHU de Marseille a seulement montré qu’il y a un lien statistique entre le nombre de cycles réalisés en PCR et la “culture virale” (technique consistant à déposer un prélèvement sur des cellules pour observer si elles meurent). Ce lien est loin d’être parfait, mais surtout, les deux techniques n’ont pas de lien avec le fait d’être malade ! Leur étude montre même que plus on trouve de virus, et moins on est malade… Ce résultat est fondamental puisqu’il fait tomber toutes les justifications concernant les mesures coercitives de ces dernières années, mais aussi la prétendue efficacité vaccinale, sans oublier tous les produits miracles pour “guérir du Covid”.
Tests et HCQ
L’IHU de Marseille a diffusé en préprint les résultats d’une étude réalisée à partir des données de 30 423 patients. Elle montre un odds ratio de 0,5 pour les patients HCQ concernant le décès, autrement-dit un risque deux fois moindre de mourir pour les patients de l’étude ayant reçu l’HCQ que pour ceux qui ne l’ont pas reçue. La première limite de l’étude est que seuls 4538 patients de la cohorte, soit 15% ont été traités à l’hôpital. Donc une écrasante majorité des patients était à domicile. Il est impossible de savoir la totalité des médicaments qu’ils ont pris ou non. Cela laisse donc une forte inconnue au modèle. Le point principal qui réfute toute preuve d’efficacité de HCQ dans ce contexte, c’est la définition prise pour “Covid-19”. Ici l’HCQ est dite utilisée pour traiter des “malades du Covid-19”. Or l’article précise “Les données incluses étaient celles de patients âgés de ≥ 18 ans atteints d’un COVID-19 prouvé par PCR quels que soient les symptômes (asymptomatiques ou symptomatiques)”. Il ne s’agit donc pas de gens “malades”, mais juste de gens avec des PCR positifs. On note que cette précision, pourtant fondamentale, a été retirée de l’article final publiée chez Elsevier . Les auteurs insistent d’ailleurs “Plus le traitement est prescrit tôt, plus la durée avec une concentration sanguine efficace (> 1 mg/mL) est longue avant que des complications ne surviennent.” Autrement dit, moins on est malade avant de prendre l’HCQ, moins on est malade après. L’étude confirme que l’HCQ n’est pas un poison, mais n’apporte aucun indice d’amélioration de l’état du patient. Cette analyse transporte le biais majeur: l’absence de définition correcte d’un “malade du Covid-19”. Un résultat de test ne fait pas un malade. Toutes les études, mêmes de bonne foi, font cet amalgame, tout simplement parce qu’il n’y a aucun symptôme spécifique au gloubiboulga appelé Covid-19. Cette étude de l’IHU n’a jamais été attaquée par les covidistes sous cet angle, puisqu’ils utilisent à outrance le même biais ! Dénoncer l’incohérence des tests fait tomber toutes les mesures imposées à la population et toute la politique de vaccination. Le détail complet des odds ratio concernant le décès montre de parfaites évidences. Nous l’avons dit, les patients HCQ présentent un odds ratio de 0,5. Cela signifie que le groupe “sans HCQ” a un risque de décès 2 fois supérieur au groupe HCQ. Du côté de l’âge, le fait d’avoir plus de 89 ans présente un odds ratio de 90 par rapport au fait d’avoir moins de 50 ans, soit un risque de décès 90 fois supérieur. Voilà un odds ratio vraiment très significatif : plus on vieillit et plus on décède ! Le Covid-19 n’a rigoureusement rien changé. On retrouve ici un des grands résultats de cette période : chaque année, il décède en France 600 000 personnes, en écrasante majorité des personnes âgées. On met toujours une cause de décès sur le certificat, mais ce qui nous rapproche tous du décès, c’est de vieillir. Depuis 2020, une grande panique s’est emparée du monde, alors que la moyenne d’âge des prétendus “morts du Covid” est plus élevée que la moyenne d’âge des morts de d’habitude ! On montre juste, avec ce résultat, que distribuer de l’HCQ à des personnes âgées ne les rend pas éternelles non plus.
Un soupçon colossal
Autre élément très significatif : l’odds ratio des non-hospitalisés est de 0,05. Cela signifie que le groupe hospitalisé a un risque de décès 20 fois plus grand que le groupe non hospitalisé. C’est encore une évidence : quand on est hospitalisé, c’est qu’on est vraiment malade. Cela montre d’ailleurs le danger d’utiliser les odds ratio en tant que facteur de causalité. Comme le coup des chapeaux bleus, une conclusion stupide serait de vouloir interdire l’accès aux hôpitaux parce qu’on y meurt plus souvent qu’en dehors ! Ce résultat est toutefois révélateur que l’on n’a pas d’information pertinente sur l’état de santé du patient. Sinon c’est lui qui porterait l’information statistique et pas la case “hospitalisé ou non”. On s’amuse également de voir que la période du 23/11/2020 au 21/03/2021 a un odds radio de 2 par rapport à la période de référence, celle de la prétendue “première vague”. Cela signifie qu’à cette période les patients sont davantage décédés, et c’est pile pendant la vague de vaccination anti covid des personnes âgées. On aurait vraiment aimé rajouter le statut vaccinal, et surtout le fait d’être fraîchement vacciné. Le soupçon est colossal.
Enfin, les auteurs nous donnent les résultats de deux modèles. Dans le modèle qui ne tient compte que de la variable HCQ, l’odds ratio est de 0.16. Cela signifie que le groupe HCQ a un risque de décès 6 fois inférieur au non-HCQ. Or, lorsque l’on introduit les variables de date, d’âge, de sexe et d’hospitalisation, le groupe HCQ a seulement un risque de décès 2 fois inférieur au non-HCQ. Cela signifie que la superbe efficacité de l’HCQ venait du fait que cette molécule a été distribuée en grande majorité à des patients jeunes non-hospitalisés. C’est-à-dire, des personnes qui ne risquent pas de décéder. Les variables cachées faisaient la réelle différence. Nous savons qu’il reste encore au moins deux variables cachées : l’état de santé général des patients (comorbidités) et leur degré de maladie. On ne peut exclure que le peu d’efficacité restant ne soit qu’un artefact de ces deux aspects manquants.
Le biais d’enregistrement
Dans l’article final, d’autres modèles ont été ajoutés complétant les résultats :
Le même modèle que celui que nous avons détaillé, mais réduit aux seuls 4538 personnes réellement hospitalisées. Ce dernier montre des odds ratios quasiment identiques au modèle général. Or, le biais est identique : nous ne savons pas pourquoi ces personnes ont été hospitalisées. Elles ont juste un test positif, mais peuvent être venues pour une raison qui n’a rien à voir avec un problème respiratoire. Il est évident que les personnes les plus fragilisées par la raison de leur venue à l’hôpital, n’ont pas reçu d’HCQ.
Un modèle sur 16 063 patients, toujours sans notion de symptôme, mais ajoutant les comorbidités et état vaccinal anticovid comme variables. On commence par s’étonner que toutes les périodes de vaccination antigrippale et anticovid aient été sorties de l’étude. On note que les positions de l’IHU de Marseille à ce sujet ont été maintes fois répétées. On se demande ce que l’on trouve dans ces données. En retirant ces données, l’étude conclut à une efficacité vaccinale. C’est parfaitement normal puisque les vaccinés sont moins souvent testés que les non vaccinés. Être vacciné protège d’être déclaré mort du Covid. Ensuite, on trouve des résultats attendus : les personnes obèses, immunodéficientes ou atteintes d’un BPCO ont un plus grand risque de décès que les autres. On s’étonne que les âges soient regroupés en seulement deux catégories. Plus on les regroupe, et plus on donne de l’importance à l’efficacité de HCQ, puisque les plus âgés en ont moins reçu que les jeunes. Avec ce modèle, en dégradant les classes d’âge et en n’ayant toujours aucune notion de symptôme, le groupe HCQ meurt toujours deux fois moins que l’autre. On en conclut toujours qu’il n’en a pas été donné aux personnes les plus à risque de décéder.
Quelle que soit la manière dont on traite ces données, on ne peut se défaire du biais d’enregistrement : mais qu’est-ce qu’un malade du Covid ? Réponse : un patient avec un test positif. Mais comment peut-on créer un médicament qui soigne un test positif ? Les nez qui coulent “Covid” s’assèchent, les toux grasses “Covid” cessent, les maux de ventre “Covid” disparaissent, les nausées “Covid” s’estompent, les maux de tête “Covid” s’envolent, et le plus important les asymptomatiques Covid vont beaucoup mieux. Nous avons vécu une complète escroquerie ces dernières années. Un combat essentiel a été de se battre contre les vaccins qui ont montré leur dangerosité et ont failli être obligatoires (ceux-là, parce qu’il en reste 11 quand même, le combat pour faire prendre conscience de ce sur quoi ils reposent est loin d’être fini). Le danger de la “victoire”, est d’oublier le fondement de cette escroquerie : la redéfinition de la maladie. L’oubli total de l’humain dans cette histoire, pour remplacer la rencontre entre un patient et un soignant, par un curage de nez, une réaction chimique, un résultat et un protocole préétabli avec son médicament miracle. Tant que nous n’aurons pas collectivement tiré les leçons de cette histoire, la porte reste ouverte au retour du délire collectif pour la prochaine “pandémie”.
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14/10/2023
Ce délire paranoïaque auquel on a assisté
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19/06/2023
Pierre Chaillot
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28/05/2023
Un peu de recul sur l'historique Covid. (censuré)
Le Dr David Martin (https://www.wipo.int/meetings/en/2006/scp_of_ge_06/speake...), spécialiste mondial des brevets, prend la parole au Sommet International du Covid (https://www.youtube.com/watch?v=bFLPWWCAHfQ&ab_channel=Cr...), le 9 mai 2023, au Parlement Européen.
Intervention très peu relayée dans la presse on devine pourquoi.
Il décortique l'historique du Covid et démontre d'une certaine façon "une guerre contre l'humanité", préparée de longue date, qui est menée ces dernières années, le tout, preuves à l'appui.
Un élément de plus pour contrer le narratif officiel et ceux qui le tiennent.Et s'en détacher.
La vidéo a été censurée par facebook comme il fallait s'y attendre mais reste accessible sur Odysee
Lien de secours https://odysee.com/@ExcaliburTraduction:4/International-C...
***
Je rajoute aussi l'avis dubitatif (pour le moins) d'Yves Rasir
Un peu fâché sur Louis Fouché
On pourra raconter à nos petits-enfants qu’on y était. Avec ses 4.000 participants enthousiastes, ses 40 intervenants de renom (Jean-Dominique Michel, Philippe Guillemant, Alexandra Henrion-Caude, Michel de Lorgeril, Henri Joyeux, France Guillain, Eduard Van den Bogaert, Philippe Résimont…) et ses 150 exposants (dont les éditions Néosanté), le Congrès de Médecine Intégrative qui s’est tenu le week-end dernier dans le Jura aura vraiment tenu toutes ses promesses. Comme le cadre était magnifique, le soleil aussi radieux que les visages et l’organisation irréprochable, la réussite de cet événement peut franchement être qualifiée de totale. Dommage peut-être qu’il ait manqué de musique durant ce Woodstock de la résistance. Avec HK sur scène, sûr que la farandole finale du dimanche soir serait restée gravée dans la mémoire des festivaliers. Personnellement, je suis très satisfait d’avoir suscité un intérêt qui s’est traduit par des dizaines de nouveaux abonnements à notre revue, et aussi par le passage à notre stand de nombreux abonnés fidèles qui tenaient à nous féliciter et nous remercier pour le travail accompli. Toutes ces marques de soutien et de gratitude, ça fait forcément plaisir et ça encourage à garder le cap. Mon seul regret, c’est de ne pas avoir pu discuter plus de 5 minutes avec le parrain de ce congrès, le Dr Louis Fouché. Avant et après sa conférence conclue par une standing ovation, le très populaire médecin-anesthésiste a été tellement sollicité par ses admirateurs qu’il m’a été impossible de tailler une bavette et de peler un œuf avec lui. (*)
Une nouvelle doxa made in America
Car si je reste « fan » du fondateur de RéinfoCovid et que je suis bien content d’avoir contribué à sa notoriété en lui consacrant 3 interviews en 3 ans dans notre mensuel, je suis quelque peu déçu et fâché par sa dernière apparition sur les réseaux sociaux. Dans la vidéo que voici, Louis Fouché confie en effet qu’il a été médusé par l’allocution du Dr David E. Martin lors du sommet qui s’est tenu mi-mai au parlement Européen. Il a été à ce point scotché par la présentation du businessman américain qu’il a tout pris pour dollar comptant et qu’il est désormais convaincu que le virus est bien une création de laboratoire développé à des fins bioterroristes. Dans ma lettre du 17 mai, j’ai pour ma part exprimé une opinion très différente, que je me permets de reproduire ici : « Lors de l’International Covid Summit qui vient de se tenir au parlement européen, le Dr David Martin a expliqué que le projet de « militarisation de la nature » remonte aux années 60 et que sa concrétisation peut se suivre à travers la succession de brevets sur des séquences génomiques. Plus de cent patentes concernent les coronavirus et les vaccins destinés à les combattre. OK, mais en quoi ce bricolage informatique atteste-t-il de la létalité du virus chimérique dans la réalité ? Et les expériences dont parle le Dr Martin, qui peut affirmer qu’elles ont été couronnées de succès ? À mon sens, le ramdam scientifico-médiatique sur cette lubie de gain de fonction est plutôt une fiction gagnante qui permet de faire diversion. La théorie de la virologie dangereuse se substitue à celle du virus dangereux, mais c’est la même fumisterie du fléau infectieux qui sert d’écran de fumée et qui est servie à la crédulité des masses. Pendant que toute l’attention est attirée sur le « nouveau coronavirus » et son étrange « site de clivage de la furine », on oublie que des armes bien réelles et bien mortelles ont été déployées par les autorités dans le cadre de la pseudo-pandémie planifiée ». Malgré mon commentaire critique, des tas d’internautes m’ont envoyé la vidéo où David Martin « sidère » l’assistance. Et depuis sa sortie, j’ai reçu au moins 20 fois celle où Louis Fouché partage sa conversion à la thèse du gain de fonction et de l’arme biologique. Ne vous donnez pas cette peine, chers lecteurs : cela fait trois ans pour ma part que j’entends les propos du Dr Martin et cela fait trois ans que je n’y trouve pas le moindre soupçon d’argumentaire convaincant. Oui, des savants frapadingues s’amusent à bricoler des virus pour les rendre plus virulents ou plus contagieux. Oui, Big pharma était à l’affut du jackpot vaccinal et a breveté certaines séquences génomiques retrouvées dans le sars-cov-1 et le sars-cov-2. Mais je ne vois toujours pas un commencement de preuve que les créations de labo peuvent infecter un être humain et le rendre malade. Manipulés ou non, le caractère pathogène des virus n’a d’ailleurs jamais été établi selon les postulats de Koch. Une bio-arme, le vilain coco ? Dans les fameuses diapositives qui ont frappé Fouché et que France-Soir a divulguées en bas de cet article confus, je n’aperçois pas non plus un début de preuve qu’une particule virale ait pu être transformée en instrument meurtrier. Beaucoup de chercheurs ont cherché, soit, mais rien ne démontre qu’ils ont trouvé quoi que ce soit. Ce qui me sidère, moi, c’est que le narratif du Dr Martin, par ailleurs proche du Congrès Américain et actif dans le secteur des tests diagnostiques et de la technologie sans fil, soit adopté sans sourciller par la résistance. De Robert Kennedy à Jean-Dominique Michel en passant maintenant par Louis Fouché, les lanceurs d’alerte se plient à cette nouvelle doxa made in America sans se poser de question. Surprising !
Même Fouchier ne suit pas Fouché…
De mon côté, je pense qu’il faudrait continuer à écouter Didier Raoult qui, dernièrement encore, a réaffirmé ne pas croire à l’hypothèse de l’origine artificielle, alors qu’il est lui-même reconnu internationalement comme expert en armes biologiques (le gouvernement US lui avait demandé d’enquêter après l’affaire de l’anthrax en 2001). Je pense aussi que les autorités chinoises, qui contestent l’implication du labo P4 de Wuhan, ne sont pas nécessairement en train de mentir pour étouffer un méga-scandale potentiel. Je pense surtout qu’il faut examiner les sources disponibles avec un scepticisme de bon aloi, voire avec une défiance toute zététicienne. La semaine dernière, j’ai encore lu un livre (« Covid-19, les dossiers dangereux », du grand reporter Philippe Aimar) qui prête foi à la thèse bioterroriste. Cet ouvrage est très intéressant, son auteur apporte beaucoup d’éléments troublants, notamment la série de morts suspectes qui ont précédé et jalonné la pseudo-pandémie, mais il échoue à démontrer que celle-ci soit le produit d’un virus militarisé. Dans un chapitre, le journaliste rappelle utilement que la panique au gain de fonction remonte aux « découvertes » du néerlandais Ron Fouchier. Chercheur et professeur à l’Erasmus Medical Center de Rotterdam, ce virologue réputé a prétendu il y a une douzaine d’années être parvenu à faire muter l’agent infectieux de la grippe aviaire et à le rendre plus dangereux. Tout le monde a crié au fou – Néosanté aussi à l’époque – et le chercheur batave a lui-même annoncé qu’il suspendait ses travaux par précaution, avant de se raviser sous la généreuse pression (9,5 millions de dollars) de la Fondation Bill & Melinda Gates. Officiellement effrayés par la possibilité que le A/H5N1 modifié tombe en de mauvaises mains, les États-Unis ont alors demandé la censure des publications du Pr Fouchier, ce qui entraîna 8 mois de débats agités mais n’empêcha pas le « découvreur » et son équipe de publier un article dans la revue Science. Qu’apprend-t-on dans cette étude ? Quelque chose d’épouvantablement terrifiant (lol) : à force d’inoculations répétées, les scientifiques sont arrivés à « transmettre » le virus aviaire à des mammifères, en l’occurrence des furets, et à faire mourir une partie d’entre eux. Et c’est tout ? Oui, c’est tout. Depuis 2012 et jusqu’à aujourd’hui, le scénario cauchemardesque et apocalyptique de la pandémie virale dévastatrice repose essentiellement sur la mort de quelques mustélidés torturés à Rotterdam. Ce matin, j’ai visionné en vitesse une conférence donnée en décembre dernier par Ron Fouchier. Non seulement le virologue hollandais ne dit rien de neuf mais il n’émet à aucun moment l’hypothèse que la grippe covid puisse être issue d’un coronavirus « weaponisé ». Si même Fouchier n’accrédite pas Fouché, pourquoi faudrait-il s’apeurer ? Jusqu’à preuve du contraire, ce qu’on appelle virus n’est pas militairement manipulable.
Les voix et la voie snobées par Louis
Si je défends bec et ongles mon point de vue « virorassuriste », c’est d’abord parce que je pense qu’on nous balade depuis le début pour occulter le véritable arsenal déployé en 2020. Pendant que les partisans de la zoonose naturelle et ceux de l’origine artificielle se disputent sur la place publique, on ne parle pas (assez) des hydrogels développés par la DARPA (l’agence de recherche du Pentagone), des nanomatériaux médicaux déjà inclus dans des médicaments ou des vaccins, et du très toxique oxyde de graphène identifié dans les fioles par des chercheurs indépendants et déjà omniprésent dans notre environnement. La piste virologique permet d’escamoter la piste d’un empoisonnement chimique inavouable et probablement « multicanal ». Quand donc le Dr Martin dressera-t-il la liste des multiples brevets déposés sur les applications des dérivés de graphène au cours de la dernière décennie ? N’oublions pas que depuis la nuit des temps, les stratèges s’ingénient à leurrer l’ennemi pour mieux lancer leurs attaques. Si je campe sur mes positions virosceptiques, c’est ensuite parce que de nombreux médecins et scientifiques ont profité de la mascarade covidienne pour démonter la théorie pasteurienne du germe. Pour les bilingues passifs que cela intéresse, je signale que ces voix dissidentes, pour la plupart anglo-saxonnes, participent le 20 juin prochain à un grand événement baptisé « The end of covid », la mise en ligne de 90 visioconférences dézinguant de fond en comble le narratif covidiste. À cette occasion, le mythe du méchant virus misanthrope et celui du gain de fonction angoissant seront sans doute expédiés par le fond. Enfin, je ne crois pas à la thèse bioterroriste car je suis pour l’heure très emballé par la vision des virus selon Jeff Green, dont je vous parlais la semaine dernière et qui fait l’objet d’un long dossier dans le Néosanté de juin. D’après cette théorie audacieuse mais solidement argumentée, les virus existent mais ne sont ni exogènes ni contagieux puisqu’ils apparaissent spontanément dès qu’un organisme doit se dépolluer. Ce sont des sortes de mini « Kärchers » enzymatiques qui entrent en action quand le terrain est gravement perturbé. Pour préparer notre conversation espérée, j’avais envoyé à Louis Fouché un numéro numérique de notre mensuel en le priant poliment de le lire car Jef Green représente, à mes yeux une passionnante voie de compréhension du monde viral. À ma grande déception, Louis ne l’avait pas encore fait lorsque nous nous sommes brièvement parlé dans le Jura. Et à mon vif désappointement, l’initiateur du Conseil Scientifique Indépendant m’a balancé que « Néosanté niait les virus » et que ce n’était pas sa tasse de thé. Aurions-nous commis un crime de lèse-consensus, cher Dr Fouché ? Primo, nous ne nions pas l’existence des virus mais nous donnons la parole aux médecins et aux microbiologistes qui vont jusque-là, nuance ! Excusez-nous de faire un boulot journalistique. Secundo, on peut admettre l’existence des virus et les disculper complètement, ce que fait magistralement Jeff Green. Lui aussi, qui est canardé des deux côtés, mérite d’être écouté. Et tertio, rien de sérieusement étayé ne permet d’affirmer que l’hypothétique virus couronné a été transformé avec succès en arme de guerre. En adhérant si candidement à ce discours militaro-pasteurien, Louis Fouché me semble bien parti pour se fourvoyer et pour ajouter à la colossale escroquerie des maladies prétendument virales et tout-terrain. C’est fâcheux et ça me fâche un peu.
Yves RASIR
(*) Ma correctrice bretonne me signale que « peler un œuf » est une expression belge. Elle signifie avoir une franche explication, régler un différend. Voir ici pour mieux comprendre ce belgicisme.
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16/01/2023
Vilasini Venkatesh
Cette physicienne étudie le voyage dans le temps en Suisse.
Le voyage dans le temps n'est pas totalement impensable, comme le suggère la physique, du moins en théorie. Vilasini Venkatesh, physicienne à l'EPFZ, travaille précisément sur ces «retours vers le futur» tant fantasmés.
Lorsque les physiciens parlent de voyage dans le temps, ils commencent toujours par la fête organisée le 28 juin 2009 par le physicien mondialement connu Stephen Hawking. Personne, sauf lui, n'a assisté à cette fête. Vilasini Venkatesh raconte à son tour cette histoire:
«Pour tester expérimentalement l'idée du voyage dans le temps, Hawking a organisé une fête. Il avait prévu du champagne glacé et un buffet somptueux. Cependant, il n'a envoyé les invitations qu'après la cérémonie afin de s'assurer que seuls ceux qui pouvaient voyager dans le temps viendraient. Mais comme personne ne s'est présenté, le physicien d'exception en a déduit que cette fête ratée était la preuve que le voyage dans le temps était impossible.»
Néanmoins, la physicienne Vilasini n'est pas convaincue que le voyage dans le temps puisse si vite être condamné: «Peut-être qu'aucun voyageur temporel n'avait envie de champagne glacé», dit en riant, celle qui étudie le voyage temporel à l'ETH Zurich.
S'intéresser au voyage dans le temps semble être un hobby pour les fans de science-fiction. En réalité, des scientifiques renommés s'intéressent également à ce sujet depuis un certain temps. Plus précisément, depuis que le logicien Kurt Gödel a trouvé une solution étonnante aux équations de la théorie de la relativité d'Albert Einstein: le voyage dans le temps serait donc possible, du moins en théorie.
Comme le reconnaît Vilasini, le voyage dans le temps peut d'abord ressembler à un jeu d'esprit abstrait. Mais:
«Si nous comprenons les conditions qui permettent ou interdisent le voyage dans le temps, nous pourrons révéler à notre univers un grand nombre de ses secrets les plus profonds.»
Vilasini Venkatesh, 28 ans, a grandi à New Delhi. Elle s'intéresse à des choses énigmatiques pour nous, simples mortels: par exemple, la «cryptographie quantique relativiste», dont elle s'occupe dans le groupe de Renato Renner, spécialiste des sciences de l'information quantique à l'EPFZ. Déjà quand elle avait 12 ans, sa tante, professeur de mathématiques, lui a présenté à la table de la cuisine des concepts mathématiques abstraits, comme les suites infinies ou les espaces vectoriels «de manière intéressante et compréhensible», raconte Vilasini.
C'est également auprès d'elle qu'elle a découvert la biographie et les notes de cours du prix Nobel de physique Richard Feynman.
«Dans ses livres, j'ai surtout été attirée par la folie et en même temps la beauté de la physique quantique, une fascination qui me motive encore aujourd'hui dans mes recherches»
La chercheuse ne s'arrête pas à la physique et aux équations mathématiques. Dans l'art, elle donne vie à ses découvertes. Ainsi, la musique, la poésie et le dessin font partie de ses passions. Les chansons et les poèmes qu'elle a composés s'inspirent des concepts de la physique quantique. Chaque chapitre de sa thèse de doctorat contient un poème qui résume de manière lyrique les résultats de ses recherches.
Les pièces instrumentales de son premier petit album, Reflections, sorti il y a deux ans, s'inspirent de la physique de l'eau et de la lumière. «La musique et les mathématiques sont étroitement liées», explique Vilasini. Un lien que les musiciens et les mathématiciens indiens explorent depuis l'Antiquité.
«Il est clair que Vilasini a de nombreux talents», déclare Roger Colbeck, son directeur de thèse qui fait de la recherche à l'université britannique de York. Ce qui la caractérise, c'est sa passion pour la recherche, sa créativité et son optimisme. Ces qualités lui permettent de «persévérer dans les problèmes difficiles, là où d'autres pourraient abandonner».
Le voyage dans le temps est théoriquement possible
Dans sa thèse de doctorat, Vilasini s'est penchée sur les phénomènes de cause à effet et les paradoxes logiques. Les deux points cruciaux pour le voyage dans le temps. En effet, les scénarios paradoxaux qui en découlent inévitablement sont souvent avancés comme argument décisif contre les voyages dans le temps. Vilasini illustre cela à l'aide du fameux paradoxe du grand-père:
«Imaginez que vous remontez dans le temps, à l'époque où votre grand-père était encore un petit garçon. Puis vous le tuez pour une raison quelconque. Cela signifie que vous ne seriez pas censé exister.»
Mais de telles contradictions, dit Vilasini, ne sont en aucun cas une raison d'exclure le voyage dans le temps:
«Un regard plus attentif sur les lois de la physique quantique montre qu'il existe des modèles théoriques de voyage dans le temps qui permettent de résoudre de tels paradoxes.»
La physicienne rayonne et se lance dans une explication.
Il existe donc la théorie du monde multiple, dont le représentant le plus influent est le théoricien de l'informatique quantique David Deutsch. «Revenons au paradoxe du grand-père», dit Vilasini, toujours soucieuse de rendre compréhensible cette matière très complexe.
«Selon la théorie du monde multiple, notre univers n'est qu'un univers parmi de très, très nombreux autres. Cela signifie que le meurtre de votre grand-père signifierait que vous ne naîtriez pas dans cet univers, mais que vous naîtriez dans un autre.»
Le grand penseur David Deutsch est convaincu de cette théorie. Dans une interview pour le Spiegel, on lui avait demandé s'il croyait vraiment à cette idée folle. Il avait alors répondu: «Absolument. La physique nous le dit».
Physikerin Vilasini Venkatesh forscht gerade auch an Fragen zum freien Willen, welche auch die Philosophie betreffen.
La physicienne Vilasini Venkatesh mène actuellement des recherches sur le libre arbitre. Une question qui concerne également la philosophie.
Harry Potter et le libre arbitre
Vilasini explique que la théorie des mondes multiples n'est pas la seule possibilité de voyage dans le temps, sans contradiction. Il existe une autre théorie et c'est sa préférée. Développée par le physicien américain Seth Lloyd, elle ressemble au modèle de voyage dans le temps présenté dans Harry Potter et le Prisonnier d'Azkaban.
L'idée est que l'on peut voyager dans le temps mais que l'univers nous impose des limites dans notre liberté d'action. «Dans le cas du paradoxe du grand-père, on pourrait par exemple imaginer qu'à chaque fois que l'on appuie sur la gâchette, la balle de l'arme manque la cible et que le meurtre ne peut donc jamais avoir lieu». L'histoire est pour ainsi dire déjà écrite dans les étoiles. Et alors, selon Vilasini, des questions philosophiques se posent: à savoir si cette théorie met en danger le libre arbitre.
Récemment, Vilasini et Roger Colbeck ont démontré mathématiquement qu'il existe apparemment des univers dans lesquels aucun paradoxe ne doit apparaître. Même si le libre arbitre est garanti. Selon cette théorie, l'avenir peut influencer le passé, de sorte que, sous certaines conditions, il n'y a pas de contradictions.
De telles boucles dites causales sont même possibles dans des univers semblables au nôtre, comme l'ont découvert Vilasini et Colbeck. Toutefois, ils n'ont réussi à le prouver jusqu'à présent que pour des modèles à une seule dimension. Vilasini étudie actuellement, avec un étudiant en master, si les boucles causales, et donc le voyage dans le temps, sont également possibles dans trois dimensions spatiales, comme dans notre univers.
Où la physicienne se rendrait-elle si elle pouvait vraiment, un jour, voyager dans le temps? «Probablement pas à la fête de Stephen Hawking», affirme-t-elle avec un clin d'œil. Elle aimerait plutôt rencontrer son grand-père. «Et au lieu de le menacer avec une arme, je discuterais avec lui de la vie à son époque autour d'une tasse de café».
Traduit de l'allemand par Nicolas Varin Source
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