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10/01/2018

Fake news et mensonges d'Etat...

Source: Article de Breizh-info.com

Questions à Alain De Benoist

Alain de Benoist : « les grands médias ont toujours été les premiers à relayer les mensonges d’État »

Breizh-info.com : Que vous inspirent les déclarations d’Emmanuel Macron sur le projet de loi contre les « fake news » ?

Alain de Benoist : On pense évidemment à Orwell, mais on ne peut pas se borner à dénoncer les menaces supplémentaires que va faire peser sur la liberté d’expression la mise en œuvre de ce nouveau dispositif de censure. Il faut aussi s’interroger sur la notion même de fake news – de « fausse nouvelle » si l’on préfère la langue française au sabir américain. Or, Macron se révèle ici d’une étonnante naïveté, à moins qu’il ne s’agisse seulement de mauvaise foi.

Il semble en effet s’imaginer que les « nouvelles » sont soit vraies, soit fausses. On aimerait que ce soit si simple ! En matière d’information, la vérité est qu’il n’y a pas de vérité (absolue). L’information objective n’existe pas : elle est toujours le reflet de la subjectivité de qui la fournit. Il y a seulement des journalistes qui s’efforcent d’être honnêtes, et d’autres qui ne le sont pas. A côté de la « fausse nouvelle » manifeste, relevant d’une véritable désinformation, une nouvelle peut être faussée, tronquée, biaisée. La place qu’on lui donne, la façon dont on rapporte les faits, les titres employés jouent également. Un exemple simple : quand la presse fait l’éloge de l’éditeur Paul Otchakovsky-Laurens, qui vient de mourir, en rappelant les noms des écrivains qu’il a lancés et soutenus, sans jamais citer celui de Renaud Camus, qui est l’auteur dont il a publié le plus grand nombre de livres, peut-on dire que l’information est objective ? Il y a des mensonges par omission.

N’oublions pas non plus que les grands médias, qui se flattent aujourd’hui de « décoder » les fake news chez les autres, ont toujours été les premiers à relayer les mensonges d’État, des « armes de destruction massives » de Saddam Hussein jusqu’au prétendu « charnier » de Timisoara. Et que dire des délires antirusses qui feront bientôt attribuer à Poutine la responsabilité des dérèglements climatiques ?

Dans une société normale, c’est au lecteur de se faire une opinion en lisant des choses contradictoires. On ne peut pas lui mâcher par avance la besogne en lui disant ce qui est digne de confiance (selon quels critères ?) et ce qui ne l’est pas. Ou bien alors, comme dans 1984, il faut tout de suite instituer un ministère de la Vérité – ce dont nous ne sommes d’ailleurs pas très loin. A l’heure où tant de nos contemporains s’emploient à ne pas voir ce qu’ils voient, on pourrait aussi s’interroger sur le statut du réel dans la société postmoderne. « Dans le monde réellement renversé, disait Guy Debord, le vrai est un moment du faux ».

Breizh-info.com :  Comment la presse alternative devra-t-elle s’organiser selon vous demain, entre censure des réseaux sociaux et ce type de projets de loi ?

Alain de Benoist :  Je lui fais confiance. Même dans les pires dictatures, on trouve toujours des moyens de contourner les obstacles. C’est la vieille histoire des fabricants de coffres-forts et des cambrioleurs : les systèmes de protection s’améliorent toujours plus, mais les techniques des perceurs de coffres s’améliorent aussi. Peut-être faudrait-il seulement que la « presse alternative » envisage de se renouveler un peu, pour ne pas se réduire à des commentaires, toujours les mêmes, sur des sujets qui sont toujours les mêmes aussi. Les choses les plus justes, quand elles sont mille fois répétées, finissent par ennuyer.

Sur Internet et les réseaux sociaux, j’ai toujours été personnellement réservé. Ceux qui ont cru que la Toile allait offrir une « liberté totale » à l’« information alternative » ont à mon avis été trop optimistes. Les libertés incontestables offertes par Internet vont être de plus en plus encadrées, c’est-à-dire limitées. On s’apercevra alors qu’Internet est aussi le plus extraordinaire moyen que l’on ait jamais inventé pour surveiller, contrôler et fliquer.

Breizh-info.com :  Le 1er janvier a vu la création de l’Assemblée territoriale de Corse, collectivité unique dirigée par les nationalistes. Quelle est votre analyse de ces élections de Corse ? Catalogne, Corse, Écosse… Est-ce le réveil de l’Europe des régions ?

Alain de Benoist :  Je me réjouis de ce qui se passe en Corse, mais le « réveil de l’Europe des régions » me paraît assez problématique. D’abord, l’Europe des régions n’implique pas nécessairement le démantèlement des nations, qui sont aussi des réalités. Ensuite, l’analogie que l’on fait communément entre la Corse, la Catalogne, l’Écosse, la Flandre, et pourquoi pas le Kosovo, le Québec, le Kurdistan et le Tibet, est à mon sens assez superficielle. Sur place, les situations sont extrêmement différentes. En la matière, on ne peut donc s’en tenir à des déclarations de principe : il faut aller voir ce qu’il en est concrètement dans chaque cas. L’Espagne n’est pas non plus la Belgique, qui n’est pas le Canada ou la Yougoslavie.

Et nous ne sommes plus non plus au XIXe siècle, à l’époque où l’indépendance garantissait le maintien de l’identité parce que les frontières étaient ce qui permettait le mieux aux peuples d’être présents à eux-mêmes. Aujourd’hui, les frontières n’arrêtent plus grand-chose : quelle que soit la langue que l’on parle, tout le monde vit plus ou moins de la même manière. Les régions qui subissaient naguère l’hégémonie d’une culture dominante nationale baignent aujourd’hui, comme les nations elles-mêmes, dans une culture de la marchandise qui excède toutes les frontières. L’indépendance, dans ces conditions, n’a plus la même signification qu’autrefois. C’est pourquoi je ne suis pas pour l’indépendance, mais pour l’autonomie.

Breizh-info.com :  Le pape François n’a de cesse d’appeler les populations européennes à accueillir les migrants. N’est-ce pas finalement un message criminel vis-à-vis des populations européennes ?

Alain de Benoist :  Les déclarations du pape François ne sont un problème que pour les chrétiens qui ne les approuvent pas. Ceux qui ne sont pas chrétiens y verront la confirmation qu’il ne faut pas compter, pour défendre son identité, sur une religion qui, face aux menaces, ne sait parler que d’amour, de repentance et de pardon.

Le pape est dans son rôle quand il appelle à faire preuve d’esprit de charité devant la détresse et la souffrance humaines. Le problème est qu’il confond la morale publique et la morale privée. Pour le reste, il ne fait que prendre plus au sérieux que certains de ses prédécesseurs la vocation universaliste qui est inhérente à la religion dont il se réclame. Saint Paul le disait déjà : le peuple de Dieu ne se confond avec aucun peuple particulier. Tous les hommes sont frères, puisque tous fils du même Père. L’idée même de Dieu unique implique la notion d’humanité. Les autres distinctions, de peuples, de langues, de cultures, ne viennent qu’après – d’autant que le christianisme est aujourd’hui en train de devenir une religion du Tiers-monde.

C’est évidemment ennuyeux pour ceux qui veulent faire des « racines chrétiennes » un repère identitaire, mais c’est ainsi.

Breizh-info.com : Qu’attendez-vous de cette année 2018 ?

Alain de Benoist :  Qu’elle débouche le plus vite possible sur le XXIIe siècle !

09/01/2018

Contre les vaccinations obligatoires...

J'ai reçu cet appel à résister aux nouvelles et très scandaleuses obligations vaccinales et je le recopie ici...
Au nom de la santé, de la conscience, de la vérité et de la liberté.

Pas moins.



Non aux 11 (?) vaccins obligatoires, non au « crime contre l'immunité ! » - Rejoignez-nous !

 

Alors que rien ne le justifie, le gouvernement français actuel a décidé (ce fut même sa première mesure) d'imposer à nos enfants l'inoculation de 11 (?) vaccins obligatoires, dès l'âge de six semaines et jusqu'à 18 mois !

 

Rien d'avouable ne peut justifier une telle décision : ni la recherche scientifique, ni le moindre risque épidémique et encore moins l'efficacité thérapeutique desdits vaccins !

 

Les leçons de la vaccination contre la grippe H1N1 en 2009

Souvenons-nous de la propagande qui a accompagné en 2009 la campagne gouvernementale de vaccination contre le virus H1N1 (nous allions tous mourir de cette grippe si nous ne nous vaccinions pas) et rappelons-nous que ce vaccin a été commandé (et payé avec notre argent) à 96 millions d'exemplaires par Roselyne Bachelot, faisant de la France le seul pays au monde à prévoir deux doses par habitant (pour quelles raisons exactement ?). Au final, seuls 4,1 millions de personnes se sont portées volontaires pour être vaccinées en France par le Pandemrix® du laboratoire GlaxoSmithKline.

 

La campagne de vaccination contre la grippe H1N1 a-t-elle protégé de la grippe ?

La Suède, pays qui a le plus vacciné sa population - 6o% de vaccinés, a eu le même taux de malades de la grippe pendant l'hiver 2009-2010, soit 0,31 pour 100 000 habitants, que l'Allemagne où il n'y eut que 8% de la population de vaccinée.

Quant à la Pologne, qui n'a pas distribué de vaccins, elle se place aux côtés de ces deux pays avec un taux de 0,47 malades de la grippe pour 100 000 habitants (1).

 

Le tout pour quels résultats ?

Comme nous venons de le voir, le Pandemrix® (nom du vaccin antigrippal commercialisé par GlaxoSmithKline) n'a pas protégé de la grippe H1N1. En revanche, il a rendu gravement malade des centaines d'enfants qui sont devenus narcoleptiques (1) et (2) alors qu'il n'aurait sauvé que 6 vies si l'on en croit les chiffres des autorités suédoises (1) !

 

Une certitude, la vaccination obligatoire, ça rapporte gros !

Sanofi-Pasteur qui détient 25 % du marché mondial des vaccins, aurait réalisé 4,58 milliards d'euros de CA en commercialisant ses vaccins, ce qui représente 13,5% du CA global du groupe (33,82 milliards d'euros) alors que GSK a réalisé lui 4,59 milliards d'euros de CA sur la vente de vaccins, soit 16,46%. Des 27,89 milliards d'euros de CA du groupe. (3)

 

3 milliards d'amendes et d'indemnités pour de multiples violations de la loi !

Rappelons que GlaxoSmithKline a été condamné aux USA à payer 3 milliards de dollars d'amendes et d'indemnités pour ses multiples violations de la loi américaine entre 1990 et 2000 (dont certaines étaient qualifiées de criminelles, elles allaient des cadeaux interdits aux médecins, à la diffusion de faux articles scientifiques, ou encore au refus de fournir des données sur la sécurité des produits à la FDA).

 

Ce qui est en cause, c'est notre liberté !

Au sortir de la deuxième guerre mondiale, un deuxième procès eut lieu à Nuremberg.

Cette fois, il ne s'agissait plus de juger les responsables politiques et militaires nazis des atrocités et des crimes contre l'humanité qu'ils avaient commis, mais de juger les médecins pour leurs rôles dans l'accomplissement de ces mêmes crimes.

 

De ce procès est née l'obligation éthique universelle pour tout médecin de recevoir le « libre consentement éclairé » de ses patients avant de leur prodiguer des soins (la vaccination est un soin au sens médical du terme).

 

Ce "Libre consentement éclairé" concerne également les essais "cliniques", c'est-à-dire les tests des nouvelles substances thérapeutiques (les vaccins en font partie) sur des êtres humains.

En effet, avant d'être commercialisés, ces substances doivent avoir été testées sur des volontaires afin de s'assurer que leurs effets secondaires n'annihilent pas leurs effets thérapeutiques supposés ou ne provoquent pas de graves pathologies ou encore la mort.

L'obligation vaccinale mise en place par le gouvernement et le Parlement viole cette obligation éthique universelle !

 

2014 : les experts français recommandent au gouvernement d'abandonner l'obligation vaccinale.

On a du mal à y croire, en septembre 2014, le très officiel "Comité technique des vaccinations" (dépendant du non moins sérieux "Haut Conseil de la santé publique") avait préconisé la levée de l'obligation de la vaccination, car médicalement totalement anachronique et scientifiquement injustifiée à notre époque.

« Ce qui est en cause la vaccination de masse ! » a déclaré en France le 7 novembre 2017 le professeur Montagnier, prix Nobel de médecine. Luc Montagnier est le découvreur du virus du Sida, il a travaillé plus de 30 ans à l'Institut Pasteur. Il a mentionné des cas de mort subite du nourrisson liés aux vaccins au regard des données de pharmacovigilance internationale.

   

    Les vaccins sont sûrs ! Ne cesse de nous chanter le gouvernement et ses relais médiatiques et "scientifiques" (dont la plupart sont également rémunérés par l'industrie pharmaceutique).


   Pourtant, L'arrêt de l'essai d'un nouveau vaccin a été décidé en Inde après le décès de 54 nouveaux nés, heureusement, car il aurait pu provoquer près de 7000 décès !

    Encore en Inde, le vaccin oral anti polio a provoqué 50 000 cas de paralysies flasques aiguës (autrement dit, la polio) ! Depuis, les autorités sanitaires indiennes refusent de suivre les directives de l'OMS ! (4) et (5).

 

Des adjuvants retirés des vaccins pour chiens et chats car ils provoquent des cancers, mais pas des vaccins pour nos nourrissons ! Ce qui est en cause, c'est la santé de milliers d'enfants ! Ils tomberont gravement malades si on leur inocule ces vaccins dont certains contiennent des produits hautement neuro toxiques (qui ont d'ailleurs été retirés des vaccins pour chiens et chats car ils provoquaient l'apparition de sarcomes précurseurs de cancers) !

Pour dire non à ce « Crime contre l'immunité » qui se prépare, comme l'a dénoncé Isabelle Adjani dans une interview le 3 septembre 2017, nos collectifs « Libre consentement éclairé » et « Ensemble pour une Vaccination Libre » vous proposent d'entrer en Résistance !

 

Vous recevrez très prochainement une proposition d'action concrète.

 

Bien à vous et meilleurs vœux pour 2018.

 

Sophie Guillotporte-parole du collectif « Ensemble pour une Vaccination Libre » : contact@epvl.eu

Pierre Lefevre, porte-parole du collectif « Libre consentement éclairé » : lefevre@gcpww.org

 

 

*  *  *

  1. https://www.courrierinternational.com/article/2012/03/15/...
  2. http://www.lemonde.fr/sante/article/2012/09/20/le-vaccin-... !
  3. http://www.libreactu.fr/les-vaccins-ne-rapportent-rien-au...
  4. J. Puliyel et al. « Infanrix and Sudden Death : a Review of the Periodic Safety Update Reports Submitted to the European Medical Agency », Indian Journal of Medical Ethics, 7 sep. 2017.
  5. J. Puliyel, A. Phadke, « Deaths following Pentavalent Vaccine and the Revised AEFI Classification », Indian Journal of Medical Ethics, Vol. 2, n04, 2017.

 

*  *  *

 F

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05/01/2018

Ella Eyre

04/01/2018

Partisane ou partisante?

La vie de la langue et ses anecdotes...

source

À force de tergiverser sur la forme féminine de l'adjectif (partisane chez Robert, partisante chez Larousse version électronique), il était écrit que l'on finirait par ne plus savoir orthographier le substantif.

Emprunté de l'italien partigiano, lui-même dérivé de parte (« partie ; parti »), ledit substantif s'est d'abord écrit partysan, selon le Dictionnaire historique.

La forme féminine partisane, attestée dès la fin du XVe siècle, fut aussi bien employée comme substantif que comme adjectif : Vous n'aviez point de partisane plus sincère (Voltaire). Telle estoit lors l'affection partisane (Agrippa d'Aubigné, cité par Littré). Toutefois, note Thomas, « l'usage de ce féminin se perdit et l'on vint même à en critiquer l'emploi ; ce qui amena la forme barbare partisante réservée au style très familier », par analogie avec les mots en -ant. Et les spécialistes de se gausser de la séduisante Ninon de Lenclos, qui écrivit en son temps : Comme femme, je suis partisante des modes.

De nos jours, l'Académie, après avoir longtemps considéré partisan comme exclusivement masculin à l'instar de témoin (Elle en est un bon témoinElle en est un fervent partisan), s'est enfin résolue à tolérer la forme partisane comme nom (pour désigner une personne qui soutient un parti, se déclare en faveur de quelqu'un) – en la qualifiant toutefois de rare – et comme adjectif (qui se dit de quelqu'un qui témoigne d'un certain parti pris), mais le mal est fait : le t injustifié de l'adjectif partisante a fini par rejaillir sur le substantif. À la décharge de notre journaliste, la graphie partisant se serait rencontrée sous la plume de Richelieu, mais Girodet n'en a cure et recommande d'« éviter absolument la forme incorrecte partisante ».

Il ne reste donc plus qu'à en prendre son parti : partisan(e) s'écrit comme courtisan(e).


Remarque : Ceux qui, à l'instar de Girodet, rechignent à recourir au substantif partisane pourront employer un synonyme (adepte) ou une tournure différente (soutenir, défendre, prendre le parti de, être favorable à).

 

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31/12/2017

Comment renverser la flèche du temps ?

Des physiciens démontrent comment renverser la flèche du temps

L'expérience extraordinaire ouvre la porte à une nouvelle génération de dispositifs et révèle une relation plus profonde entre le temps, l'entropie et l'intrication.
> par Technologie émergente
22 décembre 2017

 
L'un des défis les plus curieux de la physique est de comprendre la nature du temps.

Au niveau microscopique, les lois de la physique sont symétriques par rapport au temps: elles fonctionnent aussi bien que le temps avance ou recule. Mais au niveau macroscopique, les processus ont tous une direction privilégiée. Le grand physicien Arthur Eddington a appelé cela la «flèche du temps».

Savoir pourquoi cette flèche pointe dans une direction mais pas l'autre est l'un des grands mystères scientifiques. La réponse standard est que la flèche du temps découle de la deuxième loi de la thermodynamique - ce désordre, ou entropie, augmente toujours dans un système fermé.
C'est pourquoi le lait se mélange facilement dans le thé mais ne sort jamais d'une infusion, pourquoi les œufs brouillés ne se déchirent jamais spontanément, et pourquoi votre tasse de café du matin chauffe vos mains comme vous le tenez et non l'inverse.

Mais il y a un autre facteur à l'œuvre - les conditions initiales de l'univers.

Pour des raisons inconnues, l'univers primitif était chaud et son énergie distribuée uniformément. C'est un état à faible entropie pour un système dominé par la gravité.
Au fil du temps, l'entropie a continuellement augmenté, et c'est ce qui a largement déterminé la flèche du temps.
Mais cela soulève une possibilité intéressante. Si les conditions initiales déterminent la flèche du temps, il est peut-être possible de créer des systèmes sur Terre avec des conditions initiales qui forcent la flèche du temps à tourner dans la direction opposée. Dans ces systèmes, les œufs pouvaient spontanément se désembrouiller et la chaleur pouvait s'écouler des objets froids vers les objets chauds.
Aujourd'hui, Kaonan Micadei à l'Université fédérale d'ABC au Brésil et quelques copains ont construit un tel système pour la première fois. Dans leur expérience, la flèche du temps court en sens inverse, ce qui leur permet d'observer un objet froid chauffer un objet plus chaud. Le travail soulève la possibilité d'une nouvelle génération de dispositifs dans lesquels la flèche du temps recule.
Le nouveau système exotique est un mélange de chloroforme dissous dans le dissolvant de vernis à ongles, ou d'acétone. Chloroform-CHCl 3 - se compose d'un seul atome de carbone, d'un seul atome d'hydrogène et de trois atomes de chlore.
Cela crée un terrain de jeu parfait pour les physiciens quantiques, qui sont capables de manipuler les spins nucléaires des noyaux simples de carbone et d'hydrogène en utilisant une technique appelée résonance magnétique nucléaire.
L'idée est d'aligner les noyaux en utilisant un fort champ magnétique. Les physiciens utilisent ensuite des impulsions radio pour retourner l'un des spins ou les deux, ce qui les met en corrélation ou enchevêtrés. Et en écoutant les signaux radio émis par les noyaux, les physiciens peuvent déterminer comment évoluent les états quantiques des noyaux.

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En même temps, les noyaux de carbone et d'hydrogène sont en contact thermique, ce qui signifie que l'énergie thermique peut circuler de l'un à l'autre. L'équipe peut contrôler la température des deux noyaux en les chauffant sélectivement en utilisant la résonance magnétique nucléaire. Quand un noyau est plus chaud que l'autre, la chaleur passe naturellement du plus chaud au plus froid.
Dans la nouvelle expérience, Micadei et co ont observé le contraire. Et la clé est d'emmêler les noyaux à l'avance. L'intrication est l'étrange processus quantique dans lequel deux particules quantiques partagent la même existence. C'est ce phénomène que Micadei et co ont exploité pour créer l'ensemble unique de conditions initiales permettant de revenir en arrière.
Lorsque les noyaux sont enchevêtrés, la corrélation place des limites supplémentaires sur le comportement des particules, ce qui entraîne une sorte de moteur qui entraîne l'énergie thermique dans la direction opposée. "Nous observons un flux de chaleur spontané du froid au système chaud", explique l'équipe.


Cela a des implications importantes pour notre compréhension du temps et de sa relation avec l'intrication et l'entropie. "Nos résultats sur la flèche thermodynamique du temps pourraient aussi avoir des conséquences stimulantes sur la flèche cosmologique du temps", disent Micadei et co, laissant entendre que des corrélations similaires pourraient être responsables des conditions initiales de l'univers.
Un point important dans ce travail est que le phénomène n'est pas limité aux systèmes microscopiques. En effet, ces expériences de RMN fonctionnent sur une échelle macroscopique dans laquelle un grand nombre de molécules contribuent au signal observé. Ainsi, le résultat peut également permettre une nouvelle génération de dispositifs qui conduisent la chaleur des régions froides vers les régions chaudes.


Travail intéressant sur les fondamentaux du temps.


Ref: arxiv.org/abs/1711.03323 : Inverser la flèche thermodynamique du temps en utilisant des corrélations quantiques

source: https://www.technologyreview.com/s/609788/physicists-demonstrate-how-to-reverse-of-the-arrow-of-time/

24/12/2017

S'éveiller à nos multiples dimensions

Un article d'INREES sur nos dimensions multiples

 

« Vous et moi pouvons tous être traversés par des idées, des pulsions, des impulsions, des inspirations qui semblent venir d’un autre monde.
Sont-elles intérieures ou extérieures à nous ? Dans tous les cas, elles résonnent comme des parts inconnues de nous-mêmes qui impactent notre quotidien et nécessitent d’être éclairées. » Stéphane Allix

 

« Des expériences montrent qu’en permanence, le plus souvent à notre insu, nos cellules sont traversées d’informations. Tout se passe comme s’il existait “ailleurs” un grand réservoir d’informations, décrivant la totalité de l’univers et de ses possibles, partagé par nos consciences à la manière d’un cloud. Ce qui peut expliquer les phénomènes intuitifs et notre capacité à percevoir des choses éloignées dans le temps et l’espace » Morvan Salez

« En cherchant à fusionner la relativité générale, description de l’espace-temps à grande échelle, et la théorie quantique qui décrit l’infiniment petit, on arrive, par différents chemins, à des théories qui toutes postulent l’existence de dimensions supplémentaires et d’univers fasse encore consensus, leur émergence est bien le signe d’une intuition grandissante que d’autres univers existent et que notre espace-temps n’est pas la seule facette du réel » Morvan Salez

 

« La mécanique quantique rejoint la relativité générale pour dire que passé, présent et futur sont simultanés et fonctionnent ensemble. Dans le présent, nous n’avons pas un seul parcours parfaitement déterminé vers le futur mais possiblement une multitude. Certains physiciens prétendent que nous aurions différentes versions de nous-mêmes dans chacun de ces univers parallèles. Moi je suis plutôt d’avis que ces différentes vies nous appartiennent et que nous avons la possibilité de passer d’une ligne à une autre. » Philippe Guillemant

L'article en entier

16/12/2017

Bobby Hebb

Le, le lendemain de l'assassinat du président Kennedy, le frère de Bobby Hebb est poignardé mortellement lors d'un combat à l'extérieur d'un night club de Nashville. Hebb est anéanti par les deux évènements et cherche le réconfort dans l'écriture. La chanson qu'il écrit est l'optimiste  Sunny.

11/12/2017

La conscience en Physique...

La conscience (longtemps taboue en sciences dures) est une notion qui frappe aujourd'hui aux portes de la Physique.

Avec Bohm, Bateson, Guillemant, Haramein par ex, même si  Costa de Beauregard , Jean Charon et Teilhard de Chardin et d'autres avaient débroussaillé déja...

Petit rappel des faits:

Source wikipédia

L'infrapsychisme est en philosophie des sciences une notion délicate, qui laisse entendre qu'il existe un psychisme (de la conscience, de la mémoire) de façon au moins implicite, en dehors de l'homme, dans les atomes ou les êtres naturels (animaux, végétaux et même minéraux).

Le panpsychisme est la "doctrine d'après laquelle toute matière est non seulement vivante (hylozoïsme), mais possède une nature psychique analogue à celle de l'esprit humain" (L.-M. Morfaux, Vocabulaire de la philosophie et des sciences humaines, Armand Colin, 1980).

 

Histoire

Thalès de Milet "confère une âme aux êtres inanimés, en se fondant sur les propriétés de la pierre magnétique et de l'ambre" (Diogène Laërce, I, 24).

Selon les stoïciens, il est deux principes du monde, l'un actif, l'autre passif, tous deux corporels. Le principe actif est Zeus, la cause divine, le souffle (pneûma), le destin, il se mêle au principe passif (la matière), dans un "mélange total" . Il pénètre tout d'une même "qualité déterminante", qui sont des gaz (aera), un "feu artiste", un souffle, une raison séminale ( des principes créateurs qui révèlent, dans la matière, la présence d'une intelligence organisatrice). Cette qualité prend successivement les formes de pneûma hektikon (souffle cohésif, dans les êtres inanimés), phusis ("nature", dans les végétaux), de psuchè ("psychisme", dans les animaux), de noûs ("esprit", chez les humains).

"La substance tout entière est unifiée par un 'pneûma' [ souffle, psychisme] qui la parcourt entièrement ; sous l'effet de celui-ci, l'univers est contenu et rendu consistant et sympathique à soi-même."

Giordano Bruno conçoit un univers doté d'une Âme. Tout est animé, c'est-à-dire doté d'une âme, selon son Cause, Principe et Unité (1584).

"Toutes les choses sont donc animées ? Oui (...). Une chose, si petite et si minuscule qu'on voudra, renferme en soi une partie de substance spirituelle ; laquelle, si elle trouve le sujet [support] adapté, devient plante, animal (...) ; parce que l'esprit se trouve dans toutes les choses et qu'il n'est pas de minime corpuscule qui n'en contienne une certaine portion et qui n'en soit animé."

En 1591, à Francfort, Giordano Bruno a écrit en latin deux poèmes sur la monade : Du triple minimum (De triplici minimo) et De la monade, du nombre et de la figure (De monade, numero et figura). Il appelle minimum ou monade une entité indivisible qui constitue l'élément minimal des choses matérielles et spirituelles. La monade, qui correspond au point des mathématiques et à l'atome de la physique, est cet être primitif, impérissable, de nature aussi bien corporelle que spirituelle, qui engendre par des rapports réciproques, la vie du monde. C'est une individualisation extrinsèque de la divinité ; existence finie, elle est un aspect de l'essence infinie. Dieu, minimum et maximum, est la Monade suprême d'où s'échappent éternellement une infinité de monades inférieures.

Pierre Bayle, dans son Dictionnaire historique et critique (1695-1697), à l'article "Lucrèce", soutient l'idée que « les plantes, les pierres sont substances pensantes ».

Diderot, dans Le rêve de d'Alembert (1769) admet une sensibilité de la matière. Le monde n'est que matière en mouvement ; la matière est universellement douée de sensibilité, latente ou vive ; elle s'organise elle-même, par les générations spontanées et les mutations.

Schelling, idéaliste, soutient ceci dans des Essais qui ont été regroupés : "Le système de la Nature est en même temps le système de notre Esprit", il y a "identité absolue de l'Esprit en nous et de la Nature en dehors de nous" (Schelling, Essais, trad., Aubier, p. 71, 87).

Schopenhauer dans Le monde comme volonté et comme représentation (1819) soutient que l'homme ou le monde sont habités par une Volonté (Wille), qui n'est pas une valeur rationnelle (Wille), mais une tendance aveugle, impulsive, inconsciente, issue du besoin et du désir. Cette tendance se traduit chez l'homme par la "volonté" et, dans la nature, elle est force causale.

Les théories psychophysiques de Gustav Fechner et Wilhelm Wundt sont panpsychistes.

Fechner, que l'on connaît plus scientifique dans sa psychologie expérimentale, dit dans Nanna ou De la vie sensitive des plantes (1848), dans Zendavesta (1851), dans La question de l'âme (1861), que l'univers est un ensemble d'unités physiques, que différencient leurs degrés de complexité et auquel correspond un ensemble toujours plus englobant d'unités psychiques. Même les unités psychiques humaines, tant individuelles que collectives, sont les éléments constitutifs d'une unité psychique supérieure, celle de la grande Âme de la Terre. Sur l'échelle des organismes, la Terre est une unité supérieure, à laquelle correspond une unité psychique parallèle. Pareillement à la Terre, chaque étoile possède à son tour sa propre conscience, que Fechner identifie à ce qu'étaient les anges dans la tradition théologique.

Le savant indien Jagadish Chandra Bose, à partir de 1900, attribue du psychisme aux plantes et même aux métaux.

Pierre Teilhard de Chardin croit en une progression spiritualisante de la matière. Chez lui, le mot "conscience" désigne toute forme de psychisme, depuis la plus diluée et la plus élémentaire, jusqu'à la plus concentrée, où le mot conscience, au seuil du psychisme humain, est relayé par le terme Conscience réfléchie, ou Réflexion. Teilhard inscrit sa pensée dans l'évolutionnisme. "Je crois que l'Univers est une Évolution. Je crois que l'Évolution va vers l'Esprit. Je crois que l'Esprit s'accomplit en quelque chose d'Universel. Je crois que l'Individuel suprême est le Christ-Universel" (Comment je crois, 1934, publié en 1969).

En 1963, Olivier Costa de Beauregard, dans Le Second Principe de la science du temps, entropie, information, irréversibilité, prenant comme point de départ les théories de l’information, a postulé l’existence d’un “infrapsychisme” coextensif à l'espace quadridimensionnel de Minkowski, infrapsychisme qui contiendrait un savoir ou une information de “survol du Tout”.

En 1966 Cleve Backster , spécialiste en détecteurs de mensonges, "a réalisé des centaines d'expériences montrant que non seulement les plantes vivantes, mais aussi les feuilles coupées ou écrasées, les œufs (fertilisés ou non), le yoghourt, les frottis du palais de la bouche, le sperme, etc. réagissent à nos émotions et intentions. Il découvrit que des leucocytes buccaux (globules blancs provenant de la bouche d'une personne) placés dans une éprouvette répondent électrochimiquement aux états émotionnels du donneur, même lorsque celui-ci se trouve dans une autre pièce, un autre bâtiment, voire, un autre pays". L'expérience a été contestée.

Jean-Émile Charon, théoricien de la Relativité complexe, rappelle que l'onde psi correspond au probabilisme de la mécanique quantique et permet de dire que cette particule possède telle probabilité de se trouver à tel instant en tel point de l'espace. Il admet deux regards, celui de la conscience (onde psi) et celui de la mémoire (onde sigma), pour toute particule. Chaque particule, appelée "éon, essentiellement les électrons et les quarks, posséderait à la fois un dehors porteur de ses caractéristiques physiques, et un dedans contenant ses propriétés spirituelles situé dans un autre espace-temps.

Gregory Bateson, en 1979, est arrivé à la conclusion qu'il n'est pas seulement légitime mais encore logiquement inévitable de supposer qu'il existe des processus mentaux à tous les niveaux des phénomènes naturels présentant une complexité suffisante : cellules, organes, tissus, organismes, groupes animaux et humains, écosystèmes, et même la Terre et l'univers.

David Bohm, physicien en mécanique quantique, suppose que "quelque chose d'analogue à l'esprit existe dans la matière inanimée", donc que "le mental et le matériel sont deux aspects d'une seule et même réalité" (La danse de l'esprit. Unfolding Meaning, 1985, trad., Éditions Séveyrat, 1989).

 

à suivre donc...