04/05/2018
Question
Les idées ont-elles une existence si personne ne les pense?
16:07 Publié dans Spiritualité | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook
Le spectre d'Atacama
Ce roman scientifique invite à partager la quête de la vérité dans la peau d’un scientifique, d’une physicienne rescapée d’un séjour quantique et d’un as de l’informatique.
Alain Connes Jacques Dixmier Danye Chéreau
15:29 Publié dans Science, Spiritualité | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook
La pilule rouge de Cassie...
Cassie Jaye (née le 1er mai 1986) est une actrice et réalisatrice américaine , surtout connue pour ses films documentaires. Son film de 2016 The Red Pill sur le mouvement des droits des hommes est aujourd'hui son film le plus connu.
A contre courant du "féminisme radical ambiant", The Red Pill (la pilule rouge) est un documentaire, qui donne la parole à des groupes de défense des droits des hommes et à des féministes !
Elle y parle (entre autres) du taux de suicide, du décrochage scolaire et de la violence conjugale qui touche les hommes occidentaux.
Cassie Jay se livre aussi à la caméra en documentant son parcours et l’évolution de sa réflexion. Elle a commencé ce documentaire avec des préjugés sur les groupes « masculinistes », pensant que c’était des extrémistes qui détestaient les femmes. Pour se rendre compte au fil des interviews que ces groupes d’hommes demandaient seulement que leur voix soit entendues, que leurs droits soient reconnus.
Accueil du film:
A Ottawa en décembre 2016, une représentation du film a été annulée. Quand le film a finalement été présenté dans une autre salle que celle prévue initialement, des manifestantes(s)s traitaient les spectateurs qui allaient voir le film de "nazis". En Australie une pétition a circulé pour empêcher la diffusion du film et même pour empêcher la réalisatrice d’entrer au pays... Une projection à Melbourne a été annulée!
En Angleterre, des groupes de pression ont tenté en vain d'empêcher les projections du film.
Des féministes, qui n’ont même pas vu le film, seulement des extraits, sont allées jusqu’à qualifier le documentaire de misogyne.
Cassie Jaye, a eu toutes les difficultés du monde à financer son film. Des compagnies avaient peur d’être associées à ce sujet aussi controversé ! Elle a dû se tourner vers une campagne de sociofinancement pour boucler son budget.
« C’est dérangeant que des gens (qui n’ont jamais vu mon film) mettent tant d’effort à vouloir le censurer. Ces gens croient tout ce que les médias « mainstream » véhiculent au sujet des MRA (Men’s Right’s Activists). Dans mon film, je déboulonne le mythe voulant que ce sont des misogynes. Ce sont des hommes qui sont pour l’égalité des droits, pour qu’on reconnaisse autant les droits des hommes que les droits des femmes. »
A la fin du film, Jaye déclare qu'elle ne se considère plus comme féministe et qu'elle croit maintenant que «le féminisme n'est pas la route vers l'égalité des genres» mais elle se voit encore «comme défenseur des droits des femmes et le sera toujours...
02:26 Publié dans Politique, Spiritualité | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook
02/05/2018
Et ça continue...
Encore et encore...
C'est titré, avec un aplomb incroyable: Bureau de Vérif Fake news sur les attaques chimiques .
Il y en a qui n'ont pas de doute et qui croient détenir la vérité, au point d' affirmer qu'un journaliste britannique pourtant reconnu intègre par tous ses confrères (Robert Fisk) est parti en vrille depuis qu'il défend un point de vue "différent" sur la Syrie (il ne pense pas que ce soit le "régime en place" qui utilise des armes chimiques).Il a enquêté sur place, peu après les faits.(voir ici)
Pour Maxime Darquier et CPolitique, la version officielle est une certitude évidente, une vérité absolue, voire un dogme. La remettre en cause sur un point particulier, ou à l'occasion d'un événement précis , c'est être dérangé, partir en vrille. (Bientôt mûr pour l'hôpital psychiatrique?)
Il y a pourtant de nombreux doutes sur la question.Et elle mérite mieux que cette réponse baclée et méprisante de ce magazine, du coup peu crédible.
-Le général Jim Mattis lui-même, actuel secrétaire américain à la Défense, a déclaré le 8 février 2018 ne pas avoir de preuve formelle que la Syrie ait jamais utilisé d’armes chimiques, y compris en 2013 et en 2017, lorsque la Maison-Blanche ordonna le bombardement en rétorsion de la base aérienne de Chayrat.
J'ai cité ici-même d'autres journalistes qui rapportent les mêmes témoignages que Robert Fisk (notamment l'américain Pearson Sharp, et l'allemand Uli Gack).
De plus cette affirmation d'une attaque chimique ne tient apparemment que sur une vidéo des controversés "casques blancs", qui a été en partie mise a mal par les témoignages de participants retrouvés vivants (dont le petit Hassan Diab et son père, qui apparaissent d'ailleurs dans le début de l'argumentaire de Cpolitique.)
Or dans cette vidéo (ci-dessus) du (bien mal nommé) bureau de Vérif, Maxime Darquier n'y accorde bizarrement aucun crédit (déni ?) et ne se base que sur un très court extrait du reportage sur place d'un autre journaliste, Seth Doane (CBS), extrait sorti du contexte et qui en réalité ne prouve pas grand chose. (un témoin y dit : "du gaz s'est répandu autour de nous, ça avait une odeur de chlore...")
D'autant plus que son reportage plus complet accessible sur le site CBS est beaucoup moins clair, et on peut même en conclure que Seth Doane a de gros doutes...
cf la dernière phrase:
"et si des experts en armements se rendent dans cet immeuble [là où se trouvait le cylindre jaune censé être le vecteur des gaz chimiques], ils trouveront une scène qui pourrait avoir été trafiquée, et Jeff j’ai pu moi-même assister à des témoignages qui peuvent être parfois confus, et contradictoires." BV
Bref, il n'est pire aveugle que celui qui ne veut pas voir...
Et quand la propagande mainstream est en marche, il y a tout un troupeau de moutons qui bêlent, sans se poser de questions.
Ou qui mentent effrontément à l'insu de leur plein gré.
A suivre...
***
Ajout du 17 Mai:
Le point en 5 vidéos assez complètes et claires sur le sujet (par Trouble Fait)
et du 20 mai
02:09 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : syrie, attaque chimique, foutage de gueule | Facebook
01/05/2018
Propriétés quantiques à l'échelle macroscopique
Philippe Guillemant
1er Mai 2018 FB
"Un résultat important pour déboulonner la croyance mécaniste et matérialiste selon laquelle les lois de l'univers à l'échelle quantique et à notre échelle macroscopique seraient différentes, une croyance maintenue dogmatiquement tout simplement pour préserver le déterminisme macroscopique fondamental pour les équations mais qui nous prive de notre libre arbitre.
Je le répète sans cesse depuis bientôt 10 ans dans mes livres et conférences: la mécanique classique (celle de notre échelle) n'est pas déterministe. Comment je le sais ? Parce que j'ai passé ma vie à faire des calculs le plus souvent très complexes et que depuis les plus révélateurs, ceux de ma thèse d'il y a 30 ans, où j'envoyais des dizaines de millions de photons virtuels dans une enceinte pour faire des calculs de température de surface résultant de leur émission - absorption - diffusion - réflexion etc., j'ai compris que ces calculs ne pouvaient en aucun cas être déterministes. Je n'ai toutefois pas osé parler de ces calculs de thèse via mon autobiographie dans "Le pic de l'esprit" de peur que cela ne rebute le lecteur (j'ai censuré pas mal de paragraphes). C'était ce qui m'avait donné l'idée d'envoyer ces photons au hasard selon la méthode mathématique de Monte Carlo.
Tout cela c'était il y a 30 ans mais ce n'est que depuis quelques mois que j'ai enfin réussi à publier cette affaire qui implique tout de même de rajouter 6 dimensions à l'espace-temps, excusez donc du peu.... de retard.
Mais ce n'est pas tout, car ce n'est que depuis encore plus récemment (quelques semaines) que j'ai enfin trouvé par mes calculs de billard comment démontrer cette fois-ci que les propriétés quantiques découlent de la mécanique classique dès lors que l'on suppose que nous vivons dans un espace-temps classique discret, c'est à dire à densité d'information finie. Et que me disent ces calculs ? Tout simplement que la différence entre le quantique et le macroscopique est juste une question de délai: un tout petit délai qui différencie notre échelle de l'échelle quantique:
- A l'échelle quantique ce délai est quasiment nul car une seule interaction* (voir plus loin) suffit à rendre quantique une particule. C'est pourquoi on arrive à maintenir des états quantiques dans la fenêtre du présent.
- A l'échelle macroscopique ce délai n'est plus négligeable car il faut beaucoup d'interactions* (ou de vibrations induites) pour rendre quantique un objet macroscopique et en conséquence les états quantiques ne peuvent plus faire partie du présent.
Ceci veut dire que notre réalité est selon mes conclusions bel et bien quantique à notre échelle, mais seulement dans notre futur plus ou moins proche: un futur lointain s'il s'agit d'interactions entre objets à l'échelle planétaire, mais a contrario un futur extrèmement proche s'il s'agit d'interactions à l'intérieur de systèmes vivants.
C'est la raison pour laquelle il est très important, pour conquérir son libre arbitre, d'agrandir l'épaisseur de temps de notre conscience, c'est à dire notre attention. Augmenter son attention, grâce à la méditation par exemple, permet de faire entrer le champ des possibles de la réalité quantique de notre futur proche dans notre "rayon temporel d'attention", permettant ainsi de transformer le temps en espace pour nos choix."
***
Plus sur l'intrication quantique
La physique quantique aussi valable à notre échelle ? (sur futura-sciences.com)
17:28 Publié dans Science | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook
28/04/2018
“les médiocres ont pris le pouvoir”
C'est d'une « révolution anesthésiante » qu'il s'agit. Celle qui nous invite à nous situer toujours au centre, à penser mou, à mettre nos convictions dans notre poche de manière à devenir des êtres interchangeables, faciles à ranger dans des cases. Surtout ne rien déranger, surtout ne rien inventer qui pourrait remettre en cause l'ordre économique et social.
« Il n'y a eu aucune prise de la Bastille, rien de comparable à l'incendie du Reichstag, et l'Aurore n'a encore tiré aucun coup de feu, écrit le philosophe Alain Deneault qui enseigne la pensée critique en science politique à l'Université de Montréal. Pourtant, l'assaut a bel et bien été lancé et couronné de succès : les médiocres ont pris le pouvoir. » Explications.
Qu'entendez-vous par « médiocratie » ?
En français, il n'existe pas d'autre mot que celui de « médiocrité » pour désigner ce qui est « moyen ». « Supériorité » renvoie à ce qui est supérieur, « infériorité » à ce qui est inférieur, mais « moyenneté » ne se dit pas. Il y a pourtant une distinction sémantique entre la moyenne et la médiocrité, car la moyenne relève le plus souvent d'une abstraction : revenu moyen, compétence moyenne, c'est-à-dire une place au milieu d'une échelle de valeurs. La médiocrité, en revanche, est la moyenne en acte.
La médiocratie désigne ainsi un régime où la moyenne devient une norme impérieuse qu'il s'agit d'incarner. C'est l'ordre médiocre érigé en modèle. Il ne s'agit donc pas pour moi de stigmatiser qui que ce soit, mais plutôt de comprendre la nature de cette injonction à être médiocre qui pèse aujourd'hui sur des gens qui ne sont pas forcément enclins à l'être.
Quelle est cette injonction ? D'où vient-elle ?
La médiocratie vient d'abord de la division et de l'industrialisation du travail qui ont transformé les métiers en emplois. Marx l'a décrit dès 1849. En réduisant le travail à une force puis à un coût, le capitalisme l'a dévitalisé, le taylorisme en a poussé la standardisation jusqu'à ses dernières logiques. Les métiers se sont ainsi progressivement perdus, le travail est devenu une prestation moyenne désincarnée.
Aux yeux d'un grand nombre de salariés, qui passent de manière indifférente d'un travail à un autre, celui-ci se réduit à un moyen de subsistance. Prestation moyenne, résultat moyen, l'objectif est de rendre les gens interchangeables au sein de grands ensembles de production qui échappent à la conscience d'à peu près tout le monde, à l'exception de ceux qui en sont les architectes et les bénéficiaires.
A l'origine de la médiocratie, vous insistez également sur la montée en puissance de la « gouvernance »…
C'est le versant politique de la genèse de la médiocratie. D'apparence inoffensive, le terme de gouvernance a été introduit par Margaret Thatcher et ses collaborateurs dans les années 80. Sous couvert de saine gestion des institutions publiques, il s'agissait d'appliquer à l'Etat les méthodes de gestion des entreprises privées supposées plus efficaces.
La gouvernance, qui depuis a fait florès, est une forme de gestion néolibérale de l'Etat caractérisée par la déréglementation et la privatisation des services publics et l'adaptation des institutions aux besoins des entreprises. De la politique, nous sommes ainsi passés à la gouvernance que l'on tend à confondre avec la démocratie alors qu'elle en est l'opposé.
Dans un régime de gouvernance, l'action politique est réduite à la gestion, à ce que les manuels de management appellent le « problem solving » : la recherche d'une solution immédiate à un problème immédiat, ce qui exclut toute réflexion de long terme, fondée sur des principes, toute vision politique du monde publiquement débattue. Dans le régime de la gouvernance, nous sommes invités à devenir des petits partenaires obéissants, incarnant à l'identique une vision moyenne du monde, dans une perspective unique, celle du libéralisme.
Etre médiocre, ce n'est donc pas être incompétent ?
Non. Le système encourage l'ascension des acteurs moyennement compétents au détriment des super compétents ou des parfaits incompétents. Ces derniers parce qu'ils ne font pas l'affaire et les premiers parce qu'ils risquent de remettre en cause le système et ses conventions. Le médiocre doit avoir une connaissance utile qui n'enseigne toutefois pas à remettre en cause ses fondements idéologiques. L'esprit critique est ainsi redouté car il s'exerce à tout moment envers toute chose, il est ouvert au doute, toujours soumis à sa propre exigence. Le médiocre doit « jouer le jeu ».
Que voulez-vous dire ?
« Jouer le jeu » est une expression pauvre qui contient deux fois le même mot relié par un article, c'est dire son caractère tautologique. C'est une expression souriante, d'apparence banale et même ludique. Jouer le jeu veut pourtant dire accepter des pratiques officieuses qui servent des intérêts à courte vue, se soumettre à des règles en détournant les yeux du non-dit, de l'impensé qui les sous-tendent. Jouer le jeu, c'est accepter de ne pas citer tel nom dans tel rapport, faire abstraction de ceci, ne pas mentionner cela, permettre à l'arbitraire de prendre le dessus. Au bout du compte, jouer le jeu consiste, à force de tricher, à générer des institutions corrompues.
La corruption arrive ainsi à son terme lorsque les acteurs ne savent même plus qu'ils sont corrompus. Quand des sociétés pharmaceutiques s'assurent que l'on guérisse à grands frais des cancers de la prostate pourtant voués à ne se développer de manière alarmante que le jour où ceux qui en sont atteints auront 130 ans. Quand l'université forme des étudiants pour en faire non pas des esprits autonomes mais des experts prêts à être instrumentalisés.
Le recteur de l'Université de Montréal l'a affirmé sur le ton de l'évidence à l'automne 2011 : « Les cerveaux doivent correspondre aux besoins des entreprises. » Des entreprises qui justement siègent au conseil d'administration de l'université, même si celle-ci demeure largement financée par l'Etat. Le recteur de notre principale université francophone rejoignait ainsi, presque mot pour mot, les propos de Patrick Le Lay, alors PDG de TF1, affirmant en 2004 que sa chaîne vendait « du temps de cerveau disponible » à Coca-Cola.
Jouer le jeu, c'est aussi, où que l'on soit, adopter le langage de l'entreprise privée…
Dans l'ordre de la gouvernance, le service public disparaît et sa terminologie avec. Le patient d'un hôpital, l'usager du train ou du métro, le spectateur d'une salle de concert, l'abonné d'un musée, tous deviennent des « clients ». A la radio d'Etat, au Québec, un journaliste culturel m'a récemment demandé si j'étais « consommateur de théâtre ». Et la bibliothèque nationale, quand je suis en retard pour rendre les livres que j'ai empruntés, m'envoie un courriel qui commence par « Cher client ». Ces mots ne sont pas anodins. Ils sont révélateurs. Ils en disent long sur la révolution anesthésiante que nous vivons aujourd'hui.
Vous placez l'expert au centre de la médiocratie. Pourquoi ?
L'expert est souvent médiocre, au sens où je l'ai défini. Il n'est pas incompétent, mais il formate sa pensée en fonction des intérêts de ceux qui l'emploient. Il fournit les données pratiques ou théoriques dont ont besoin ceux qui le rétribuent pour se légitimer. Pour le pouvoir, il est l'être moyen par lequel imposer son ordre.
L'expert s'enferme ainsi dans les paramètres souhaités par telle entreprise, telle industrie, tel intérêt privé. Il ne citera pas Coca-Cola dans une étude sur l'obésité parce que la marque a financé l'étude. Il affirmera que les variations climatiques ne sont pas liées à l'activité industrielle parce que Exxon Mobil subventionne ses recherches. Il nous faudrait un nouveau Molière pour faire subir aux experts le sort que l'auteur du Malade imaginaire a réservé aux médecins de son temps.
La médiocratie ne pousse-t-elle pas aussi à l'affadissement du discours politique ?
Sans surprise, c'est le milieu, le centre, le moyen qui dominent la pensée politique. Les différences entre les discours des uns et des autres sont minimes, les symboles plus que les fondements divergent, dans une apparence de discorde. Les « mesures équilibrées », « juste milieu », ou « compromis » sont érigées en notions fétiches. C'est l'ordre politique de l'extrême centre dont la position correspond moins à un point sur l'axe gauche-droite qu'à la disparition de cet axe au profit d'une seule approche et d'une seule logique.
Dans ce contexte médiocre, règne la combine. Les gouvernants se font élire sur une ligne politique et en appliquent une autre une fois élus, les électeurs profitent des municipales pour protester contre la politique nationale, votent Front national pour exprimer leur colère, les médias favorisent ces dérapages en ne s'intéressant qu'aux stratégies des acteurs. Aucune vision d'avenir, tout le jeu politique est à courte vue, dans le bricolage permanent.
Comment résister à la médiocratie ?
Résister d'abord au buffet auquel on vous invite, aux petites tentations par lesquelles vous allez entrer dans le jeu. Dire non. Non, je n'occuperai pas cette fonction, non, je n'accepterai pas cette promotion, je renonce à cet avantage ou à cette reconnaissance, parce qu'elle est empoisonnée. Résister, en ce sens, est une ascèse, ce n'est pas facile.
Revenir à la culture et aux références intellectuelles est également une nécessité. Si on se remet à lire, à penser, à affirmer la valeur de concepts aujourd'hui balayés comme s'ils étaient insignifiants, si on réinjecte du sens là où il n'y en a plus, quitte à être marginal, on avance politiquement. Ce n'est pas un hasard si le langage lui même est aujourd'hui attaqué. Rétablissons-le.
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Les photos du jour...
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27/04/2018
Très Optimiste, Caro...
Galactéros Caroline
Iran, Syrie, Ukraine… et si Paris jouait gagnant ?
Et si le pire n'était pas sûr ? Et si, pendant que se donne la mascarade dangereuse d'un monde sorti de ses gonds et pris de vertige belliqueux, pendant que l'on assiste dépités à la mise en scène infantile d'un mauvais scénario (accord sur le nucléaire iranien mis en danger, braises de guerre savamment ranimées en Syrie, Ukraine menaçant de s'embraser de nouveau), on était en fait à la veille d'un chef-d'œuvre… de production française ? Et si les frappes en Syrie n'étaient qu'une très dommageable farce tragi-comique et que, tandis que tout le monde a le nez en l'air, comme dans un festival mondial des cerfs-volants, l'essentiel se jouait en coulisses ?
L'essentiel ? En matière de diplomatie, c'est le cœur, généralement secret et invisible, d'un projet audacieux. Cela requiert une vision, une ambition, une opportunité, un « alignement des planètes », une approche intégrative, du tempérament, de l'entregent, du sang-froid et d'autres choses encore, mais surtout une « idée de manœuvre » générale… Celle-là pourrait s'apparenter à une triangulation géniale. Et si le génie l'emportait, alors, la France, sa crédibilité, sa voix, son aura et une part de son avenir sur la carte du monde seraient sauvées. Bref, un coup de maître. Qui ferait paraître bien ridicules et anachroniques les combats d'arrière-garde de nos statutaires domestiques enfiévrés…
Évidemment, les positions de chacun des acteurs de cette pièce d'auteur, toujours à la merci d'un happening violent, ne sont pas aussi radicales que je les présente ici. Il y a des nuances, des ambivalences dans leur jeu, et l'on peut trouver moult faits et paroles qui semblent contredire ce tableau brossé à grands traits. Néanmoins, le « Kairos à l'envers » est bien là, sous nos yeux. C'est parce que tout va mal que c'est le moment d'agir pour un mieux.
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