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27/04/2018

Caroline

24/04/2018

Neurones à l'âge adulte ?

Une étude californienne vient contredire vingt ans de travaux en neurosciences. Non, le cerveau adulte ne produirait pas de nouveaux neurones. 

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Les jeunes neurones (en vert) du cerveau humain décroissent dans l'hippocampe tout au long de la vie, tandis qu'augmentent les neurones matures (en rouge).

 

Source: Science et avenir
Par Elena Sender le 9 3 2018

NEUROLOGIE. Coup de bambou sur notre cerveau. Alors que l'on pensait que l'on fabriquait de nouveaux neurones jusqu'à la mort, une étude de l'Université de Californie de San Francisco (USCF), aux États-Unis, tend à démontrer le contraire ! Menée par l'équipe d'Arturo Alvarez Buylla, professeur au département de chirurgie neurologique de l'UCSF, et publiée dans Nature, l'étude montre qu'en étudiant des tissus cérébraux post mortem et postopératoires humains, on observe bien la présence de nouveaux neurones chez les fœtus, enfants et adolescents, mais pas chez les adultes. Voici le nouvel épisode d'une véritable saga scientifique, qui a débuté dans les années 1960.

Pour rappel,  au XXe siècle, un vieux dogme énonçait que l’on naissait avec un stock de neurones donné qui ne faisait que décroître tout au long de la vie. Mais en 1965, Joseph Altman du Massachusetts Institute of Technology (MIT, États-Unis) découvre chez le rat adulte la naissance de nouvelles cellules nerveuses. Et ce, dans deux pouponnières à neurones, le système olfactif et le gyrus denté de l’hippocampe, une région impliquée dans l’apprentissage et la mémorisation. Les années suivantes, cette “neurogenèse” est également observée chez le canari et le poisson-zèbre.

À partir de 1998, le dogme est pulvérisé, quand s'accumulent les preuves d'une neurogenèse adulte chez les primates dont l'humain. Au printemps 1998, Elizabeth Gould de l’université Princeton (États-Unis) rapporte dans une étude la présence d’une neurogenèse dans l’hippocampe et les bulbes olfactifs de primates adultes (singes marmosets). En novembre de cette même année, le Suédois Peter Eriksson (Sahlgrenska University Hospital, Suède) et l’Américain Fred H. Gage (Salk Institute en Californie) trouvent, eux, de nouveaux neurones générés dans le gyrus denté de cerveaux adultes humains. Ils ont analysé pour cela des coupes de cerveaux post mortem de cinq patients à qui on avait injecté au préalable un produit de contraste qui révèle les cellules en division. “De nouveaux neurones sont générés à partir de progéniteurs cellulaires dans le gyrus denté des humains adultes ”, concluent alors les auteurs dans l'étude publiée dans Nature. “Nos résultats indiquent que l’hippocampe humain garde sa capacité à générer des neurones tout au long de la vie.”

700 nouveaux neurones par jour 

En 2000, toujours selon Peter Eriksson et Fred Gage, ces nouveaux neurones sont générés dans le gyrus denté jusqu’à 72 ans.  Mieux, en 2013, la neurogenèse humaine est comptabilisée. Chez les humains adultes, “700 nouveaux neurones sont ajoutés dans chaque hippocampe par jour, ce qui correspond à un renouvellement annuel de 1,75% des neurones dans la fraction renouvelable, avec une légère diminution au cours du vieillissement”, concluent Kirsty Spalding, Olaf Bergmann et Jonas Frisen de l’Institut Karolinska (Suède). Pour cela les chercheurs ont utilisé une méthode innovante de marquage à base de carbone 14. 

Cinq ans plus tard l’équipe de l'UCSF écrit un nouveau chapitre de l’histoire. Elle a collecté des échantillons d'hippocampe post mortem et postopératoires (après chirurgie de l'épilepsie) de 59 personnes — du fœtus à 14 semaines de gestation à l’adulte de 77 ans. Puis les échantillons ont été traités avec des marqueurs classiques dits à anticorps, Ki-67+, SOX1+, SOX2+,  DCX+PSA-NCAM+, chargés de révéler les cellules progénitrices neuronales (futurs neurones) et les jeunes neurones.

2 neurones au millimètre carré à 13 ans

Et là, patatras : chez l'adulte, les échantillons marqués ne présentent pas de cellules progénitrices ou jeunes neurones dans le gyrus denté de l'hippocampe — précédemment signalé comme étant le siège de la neurogenèse adulte. Plus précisément, la densité des jeunes neurones est d'environ 1618 neurones par millimètre carré à la naissance, puis plus qu'environ 12 par millimètre carré à l'âge de 7 ans, enfin réduit à 2 par millimètre carré à 13 ans. On ne trouve pas trace de jeunes neurones dans les échantillons d'individus de plus de 18 ans. En outre, sur les échantillons prélevés chez des patients épileptiques, des progéniteurs de neurones existent chez un nourrisson de 10 mois, mais pas chez un enfant de 11 ans. Le bébé a également de nombreux jeunes neurones, mais un enfant de 7 ans atteint d'épilepsie en a très peu et aucune des 13 personnes de plus de 11 ans n'a de nouvelles cellules cérébrales, rapportent les chercheurs.

Ces résultats corroborent ceux d’une précédente étude publiée en 2016  par Greg Sutherland de l’université de Sydney (Australie) ayant montré un résultat similaire sur des tissus humains de 23 patients décédés, de la naissance à 59 ans. Elle concluait à un déclin marqué de la neurogenèse avec l'âge. 

Conclusion des auteurs de l'UCSF dans Nature : “Le recrutement de jeunes neurones vers l'hippocampe du primate diminue rapidement au cours de premières années de la vie, et la neurogenèse dans le gyrus denté ne se poursuit pas, ou est extrêmement rare, chez l'homme adulte. Le déclin précoce de la neurogenèse hippocampique soulève des questions sur la façon dont la fonction du gyrus denté diffère entre les humains et les autres espèces dans lesquelles la neurogenèse de l'hippocampe adulte est préservée.

Comment va réagir l’aréopage de chercheurs renommés qui ont fait ces découvertes cruciales depuis vingt ans ? "Les résultats soulignent notre besoin de nouveaux et meilleurs outils pour étudier la neurogenèse adulte afin de s'assurer que nous utilisons les bons marqueurs, a pour sa part commenté Fred Gage au magazine The Scientist. Le document, note-t-il, révèle des lacunes dans la compréhension de la neurogenèse par les chercheurs, que d'autres études combleront."

Des chercheurs prudents face aux conclusions de l'étude

À l'Institut Pasteur, à Paris, dans le laboratoire Mémoire et Perception de Pierre-Marie Lledo, grand spécialiste de la neurogenèse, on salue la qualité de l'étude de l'UCSF mais on reste extrêmement prudent quant aux conclusions. "Il faut à présent faire un travail d'analyse approfondi de ces résultats pour comprendre pourquoi ils contredisent totalement les résultats précédents, notamment ceux de l'équipe suédoise de Jonas Frisen  (Institut Karolinska), estime Mariana Alonso de l'Institut Pasteur. Cela soulève des questions techniques (la pertinence des marqueurs) et d'échantillonnage (quels sont les cerveaux étudiés). Et on ne peut aussi exclure encore la possibilité que les jeunes neurones ne répondent pas de la même façon aux marqueurs utilisés, chez l'adulte et chez l'enfant." La chercheuse reconnaît cependant un point crucial : “L'intérêt de cette étude est de montrer que  la neurogenèse adulte humaine n'a pas la même ampleur que chez la souris, et sur ce point on est tous d'accord.”

Est-ce la fin des espoirs de thérapies futures qui utiliseraient la capacité de produire des nouveaux neurones du cerveau pour réparer des lésions ? “Je ne le crois pas, poursuit Mariana Alonso. In vitro, il a été prouvé que certains tissus cérébraux possédaient des cellules souches capables de produire de nouveaux neurones. Peut-être qu'en temps normal, chez un individu sain, elles sont en dormance, mais on pourrait toujours chercher à les "réveiller" pour les utiliser dans un but thérapeutique". Pour la chercheuse, la messe est loin d'être dite. "Une grande discussion scientifique ne fait que commencer .”

                                                          ***

Affaire à suivre...

21:22 Publié dans Science | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : neurones |  Facebook

22/04/2018

No comment bis

Un haut correspondant de la chaîne publique allemande ZDF Heute a surpris son auditoire européen lors d’un reportage sur le terrain en Syrie où il a rendu compte de ses découvertes de manière simple et honnête, tout en enquêtant sur ce qui s’est passé à Douma. 

Le journaliste vétéran, Uli Gack, a interviewé plusieurs témoins oculaires de l’attaque chimique présumée du 7 avril et a conclu des témoignages, « l’attaque chimique de Douma est probablement mise en scène, beaucoup de gens ici semblent très convaincus. »

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Il semble que tous les Syriens locaux rencontrés par le journaliste public allemand ont immédiatement rejeté l’allégation répandue selon laquelle le gouvernement syrien a gazé des civils, que les Etats-Unis, le Royaume-Uni, la France et Israël ont utilisé comme prétexte pour lancer des frappes de missiles sur Damas.

Le rapport de la ZDF allemande est en accord avec l'enquête du journaliste britannique vétéran Robert Fisk  premier journaliste occidental à accéder au site de Douma.

Fisk a rapporté au début de cette semaine: «Il y a beaucoup de gens à qui j'ai parlé au milieu des ruines de la ville qui ont dit qu'ils n'avaient jamais cru aux histoires sur le gaz qui étaient généralement revendiquées par les groupes islamistes armés.>

source écrite (traduction Google)

source video

21/04/2018

Les anomalies quantiques devraient-elles nous faire repenser la réalité?

Un article de Scientific american

source:https://blogs.scientificamerican.com/observations/should-quantum-anomalies-make-us-rethink-reality/

Par Bernardo Kastrup le 19 avril 2018

Les anomalies quantiques devraient-elles nous faire repenser la réalité?


Chaque génération a tendance à croire que ses points de vue sur la nature de la réalité sont soit vrais, soit assez proches de la vérité. Nous ne faisons pas exception à cette règle: bien que nous sachions que les idées des générations précédentes ont été supplantées à chaque fois par celles d'une génération postérieure, nous croyons toujours que cette fois-ci nous avons eu raison. Nos ancêtres étaient naïfs et superstitieux, mais nous sommes objectifs, c'est ce que nous nous disons. Nous savons que la matière / énergie, extérieure et indépendante de l'esprit, est la substance fondamentale de la nature, tout le reste en est dérivé - ou le faisons-nous?

En effet, des études ont montré qu'il existe une relation intime entre le monde que nous percevons et les catégories conceptuelles codées dans la langue que nous parlons. Nous ne percevons pas un monde purement objectif là-bas, mais un monde subliminalement pré-partitionné et pré-interprété selon des catégories liées à la culture. Par exemple, « les mots de couleur dans une langue donnée façonnent la perception humaine de la couleur ». Une étude d'imagerie cérébrale suggère que les zones de traitement de la langue sont directement impliquées même dans les discriminations les plus simples des couleurs de base . De plus, ce type de « perception catégorique est un phénomène qui a été rapporté non seulement pour la couleur, mais pour d'autres continuations perceptives, telles que les phonèmes, les sons musicaux et les expressions faciales .» Dans un sens important, nous voyons ce que nos catégories culturelles nous pouvons voir, ce qui peut aider à expliquer pourquoi chaque génération est si confiante dans sa propre vision du monde. Permettez-moi d'élaborer.

La notion-ladenness de la perception n'est pas une nouvelle idée. En 1957, le philosophe Owen Barfield écrivait:


«Je ne perçois rien avec mes organes sensoriels seuls ... Ainsi, je peux dire, vaguement, que j'entends une grive chanter. Mais en vérité, tout ce que j'entends simplement, tout ce que j'entends simplement en ayant des oreilles, est sain. Quand j'entends une grive chanter, «j'entends ... avec toutes sortes d'autres choses comme les habitudes mentales, la mémoire, l'imagination, les sentiments et ... la volonté.» ( Sauver les apparences )

Comme l'a expliqué le philosophe Thomas Kuhn dans son livre La structure des révolutions scientifiques , la science elle-même est la proie de cette subjectivité inhérente de la perception . Définissant un «paradigme» comme un «ensemble implicite de croyances théoriques et méthodologiques imbriquées», il écrit:

"Quelque chose comme un paradigme est une condition préalable à la perception elle-même. Ce que voit un homme dépend à la fois de ce qu'il regarde et aussi de ce que sa précédente expérience visuelle-conceptuelle lui a appris à voir. En l'absence d'une telle formation, il ne peut y avoir, selon l'expression de William James, qu'une «confusion florissante».

Par conséquent, parce que nous percevons et expérimentons des choses et des événements en partie définis par un paradigme implicite, ces choses et événements tendent à confirmer, par construction , le paradigme. Il n'est donc pas étonnant que nous soyons si confiants aujourd'hui que la nature consiste en des arrangements de matière / énergie extérieurs et indépendants de l'esprit.

Pourtant, comme le soulignait Kuhn, lorsque suffisamment d '«anomalies» - des observations empiriquement indiscutables qui ne peuvent être satisfaites par le système de croyances régnant - s'accumulent avec le temps et atteignent une masse critique, les paradigmes changent. Nous sommes peut-être proches d'un tel moment déterminant aujourd'hui, car un nombre croissant de preuves issues de la mécanique quantique (QM) rendent le paradigme actuel intenable.


En effet, selon le paradigme actuel, les propriétés d'un objet doivent exister et avoir des valeurs définies même lorsque l'objet n'est pas observé: la lune doit exister et avoir le poids, la forme, la taille et la couleur qu'elle possède même quand personne ne regarde il. De plus, un simple acte d'observation ne devrait pas modifier les valeurs de ces propriétés. Sur le plan opérationnel, tout ceci est capturé dans la notion de «non-contextualité»: le résultat d'une observation ne doit pas dépendre de la manière dont d'autres observations, distinctes mais simultanées, sont effectuées. Après tout, ce que je perçois quand je regarde le ciel nocturne ne devrait pas dépendre de la façon dont les autres regardent le ciel nocturne avec moi, car les propriétés du ciel nocturne découvertes par mon observation ne devraient pas dépendre du leur.

Le problème est que, selon QM, le résultat d'une observation peut dépendre de la façon dont une autre observation, séparée mais simultanée, est effectuée. Cela se produit avec ce qu'on appelle "l'intrication quantique" et cela contredit le paradigme actuel dans un sens important, comme discuté ci-dessus. Bien qu'Einstein ait soutenu en 1935 que la contradiction se produisait simplement parce que QM est incomplète, John Bell a prouvé mathématiquement , en 1964, que les prédictions de QM concernant l'intrication ne peuvent être expliquées par l'incomplétude alléguée d'Einstein.

Donc, pour sauver le paradigme actuel, il y a un sens important dans lequel il faut rejeter les prédictions de QM concernant l'intrication. Pourtant, depuis les expériences séminales d'Alain Aspect en 1981-82, ces prédictions ont été confirmées à plusieurs reprises, avec des failles expérimentales potentielles fermées une par une. 1998 a été une année particulièrement fructueuse, avec deux expériences remarquables réalisées en Suisse et en Autriche . En 2011 et 2015 , de nouvelles expériences ont de nouveau contesté la non-contextualité. Commentant cela, le physicien Anton Zeilinger a déclaré: " il n'y a aucun sens à supposer que ce que nous ne mesurons pas (c'est-à-dire, observons) à propos d'un système a une réalité [indépendante]. "Enfin, des chercheurs néerlandais ont réussi à faire passer un test visant à éliminer toutes les failles potentielles restantes , qui ont été considérées par Nature comme le" test le plus difficile à ce jour ".

La seule alternative laissée à ceux qui s'attachent au paradigme actuel est de postuler une certaine forme de non-localité: la nature doit avoir, ou bien spéculer, des propriétés cachées indépendantes de l'observation, complètement ignorées par QM, qui sont «étouffées» dans l'espace-temps . C'est ce background soi-disant omniprésent, invisible mais objectif qui orchestre soi-disant l'enchevêtrement «dans les coulisses».

Il s'avère, cependant, que certaines prédictions de QM sont incompatibles avec la non-contextualité, même pour une classe importante et importante de théories non locales . Les résultats expérimentaux rapportés en 2007 et 2010 ont confirmé ces prévisions. Réconcilier ces résultats avec le paradigme actuel exigerait une redéfinition profondément contre-intuitive de ce que nous appelons «objectivité». Et puisque la culture contemporaine associe l'objectivité à la réalité elle-même, la presse scientifique se sent obligée de rendre compte en disant: « La physique quantique dit au revoir à la réalité . "


La tension entre les anomalies et le paradigme actuel ne peut être tolérée qu'en ignorant les anomalies. Cela a été possible jusqu'à présent car les anomalies ne sont observées que dans les laboratoires. Pourtant, nous savons qu'ils sont là, car leur existence a été confirmée au-delà de tout doute raisonnable. Par conséquent, quand nous croyons que nous voyons des objets et des événements en dehors et indépendamment de l'esprit, nous avons tort au moins dans un sens essentiel. Un nouveau paradigme est nécessaire pour accommoder et donner un sens aux anomalies; celui où l'esprit lui-même est compris comme étant l'essence - cognitivement mais aussi physiquement - de ce que nous percevons lorsque nous regardons le monde autour de nous.

                                                             

                                                                                     ***


Bernardo Kastrup a un doctorat en génie informatique de l'Université de Technologie d'Eindhoven et des spécialisations en intelligence artificielle et informatique reconfigurable. Il a travaillé en tant que scientifique dans certains des principaux laboratoires de recherche au monde, y compris l'Organisation européenne pour la recherche nucléaire (CERN) et les laboratoires de recherche Philips. Il est l'auteur de nombreux articles scientifiques et philosophiques, ainsi que de plusieurs ouvrages sur la philosophie. Ses trois livres les plus récents sont: "More Than Allégorie", "Brief Peeks Beyond" et "Why Materialism Is Baloney".

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17:46 Publié dans Science | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : kastrup, qm, laddenness |  Facebook

19/04/2018

No comment

 Hassan Diab, 11 ans, Syrien, qui avait été montré dans une présumée attaque chimique à Douma, raconte que tout a été mis en scène par les casques blancs.Interview complète par le journaliste russe Evgeny Poddubnyy.

Etrangement ces témoignages et vidéos ne sont pas du tout relayés par les medias français.

Ajout du 23/4, deux vidéos de RT (source):

18/04/2018

Intermède

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Tubular bells

 

Mike Oldfield's
-Steve Hillage
-Fred Frith
-Mick Taylor
-Mike Ratledge
-Terry Oldfield

 

Mike Oldfield est âgé de dix-sept ans lorsqu'il entreprend de composer une véritable symphonie rock.

Il est alors bassiste et guitariste au sein du groupe The Whole World, qui accompagne Kevin Ayers. Au début de 1971, il enregistre, de façon artisanale, une démo où tous les grands thèmes de l'album sont déjà, pour la plupart, construits et enchaînés. Dans les mois qui suivent, il ne trouve aucune maison de disques prête à publier un album sans paroles chantées ni batterie. À l'automne 1971, Mike Oldfield rencontre des membres de Virgin (à l'époque seulement distributeur de disques), en train de démarrer le nouveau studio d'enregistrement The Manor, près d'Oxford, et leur soumet sa maquette. Ce n'est seulement qu'un an plus tard, quand Richard Branson a décidé de lancer un nouveau label discographique, qu'il est recontacté, signé et admis à enregistrer pendant les jours où le studio n'est pas loué. Mike Oldfield a alors dix-neuf ans.  (wikipédia)

 

Tubular Bells est le premier album du musicien britannique Mike Oldfield.

Album de musique purement instrumentale, c'est une des plus grosses ventes des années 1970 au Royaume-Uni et le succès fondateur de l'empire Virgin.

Le thème introductif est mondialement célèbre comme thème caractéristique du film L'Exorciste.

L’intrication quantique a lieu à la fois dans le temps et l’espace

Le monde quantique révèle parfois d’étranges phénomènes. L’un des processus décrit par la mécanique quantique et activement étudié par les physiciens est l’intrication quantique. Deux particules intriquées ne forment plus qu’un seul système solidaire dans l’espace… mais aussi dans le temps. 

 

Durant l’été 1935, les physiciens Albert Einstein et Erwin Schrödinger ont entretenu une riche et vive correspondance épistolaire à propos des implications théoriques de la naissante mécanique quantique. Ils se sont principalement entretenus sur ce que Schrödinger appellera plus tard « l’intrication » : lorsque deux systèmes quantiques (par exemple des particules) sont intriqués, ils ne forment alors plus qu’un seul système unique partageant le même espace mathématique – la mesure de l’un entraîne instantanément la mesure de l’autre.

Jusqu’à sa mort, Einstein est resté persuadé que l’intrication révélait l’incomplétude de la mécanique quantique. Schrödinger, quant à lui, pensait qu’elle représentait la caractéristique majeure de cette nouvelle physique ; pour autant, il ne l’a pas accepté facilement. « Je sais, bien sûr, comment cet hocus pocus fonctionne mathématiquement, mais je n’aime pas ce genre de théorie » écrivait-il à Einstein le 13 juillet 1935.

En 1935, Einstein et ses collègues publient des travaux sur l’intrication conduisant au principe de « non-localité » de la mécanique quantique – un étrange lien doit exister entre les deux particules intriqués. Le père de la relativité parlera même « d’action fantomatique à distance ». Aujourd’hui, l’intrication a été testée avec succès à plusieurs reprises, sur des distances toujours plus grandes.

L’aspect non-local de la mécanique quantique concerne généralement la spatialité de l’intrication. Mais existe-t-il également une « non-localité temporelle » ? Une étude de l’université hébraïque de Jérusalem de 2013 a répondu par l’affirmative en montrant que deux photons n’ayant jamais coexisté pouvaient être intriqués. De précédentes expériences avaient déjà montré des corrélations temporelles dans l’intrication en utilisant une technique appelée « échange d’intrication » permettant de retarder la mesure de l’une des deux particules intriquées.

intrication temporelle

Mais le physicien Eli Megidish et ses collègues sont allés encore plus loin en démontrant l’établissement

de l’intrication entre des photons n’ayant jamais coexisté. Pour ce faire, il ont tout d’abord créé une paire

de photons « 1-2 » intriqués (étape I). Ensuite, ils ont mesuré la polarisation (direction de l’oscillation

lumineuse) du photon 1, faisant ainsi disparaître ce dernier (étape II). Les physiciens ont par suite

envoyé le photon 2 à travers le dispositif, tout en créant une nouvelle paire de photons intriqués

 « 3-4 » (étape III).

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