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17/04/2018

Reportage à Douma de journalistes américains

 

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 source: http://www.oann.com/oan-investigation-finds-no-evidence-o...

Les journalistes américains de OAN Investigation n’ont pas trouvé de preuves d’une attaque chimique à Douma

One America News Network , également connu sous le nom de One America News , est une chaîne de télévision par câble conservatrice américaine lancée le 4 juillet 2013 et détenue par Herring Networks, Inc. Le siège social du réseau est à San Diego, en Californie , et exploite un bureau de nouvelles à Washington, DC  et à New York .

Initialement lancé dans le but de cibler un public conservateur et de centre-droit ,  OAN affirme avoir pour objectif de diffuser une couverture d'information nationale et internationale crédible tout au long de la journée.  Cette chaine est connue pour sa couverture pro- Trump et certains reportages dissidents.

"Un journaliste américain de OAN, Pearson Sharp, a visité la ville déchirée par la guerre de Douma, à l'extérieur de la capitale Damas, à la recherche de preuves d'une attaque chimique. Cependant, les résidents nient les allégations d'une attaque, et disent qu'il a été organisé pour aider les rebelles à s'échapper."

Ayant visité Douma pour retrouver des signes d’usage d’armes chimiques, des journalistes américains n’ont pas réussi à recueillir de preuves confirmant que l’attaque chimique avait réellement eu lieu.

Pearson Sharp, un journaliste de la chaîne qui s'est rendu à Douma avec des représentants des autorités syriennes, a annoncé en direct qu'il s'était entretenu avec les habitants de la ville et que personne n'avait confirmé que l'attaque en question avait eu lieu.

«J'ai parlé avec une dizaine d'habitants de la région qui se trouve dans le quartier où l'attaque présumée aurait eu lieu. Personne parmi ces gens-là, avec lesquels j'ai parlé, ne m'a dit qu'il avait entendu parler ou qu'il avait vu quelque chose concernant l'attaque chimique. Ils ont dit que ce jour-là, tout était comme toujours dans ce quartier et qu'ils n'avaient rien remarqué d'extraordinaire», a-t-il expliqué.

Il poursuit en disant avoir interrogé encore 40-50 personnes dans la ville sans que personne n'ait rien entendu relativement à cette «attaque».

«Lorsque je leur ai demandé ce que c'était, à leur avis, comme attaque, ils m'ont appris que c'était une mise en scène, organisée par les radicaux qui occupaient la ville à ce moment-là. (…) Quand j'ai demandé pourquoi, ils m'ont répondu que les radicaux étaient désespérés et qu'ils avaient besoin d'une astuce pour fuir l'armée syrienne qui leur mettait la pression», a précisé M.

 

Dans le même temps, le journaliste a expliqué qu'il avait pu visiter le lieu où cette attaque présumée se serait déroulée mais qu'il n'avait pu retrouver aucune preuve. Par la suite, M. Sharp s'est rendu dans un hôpital qui se trouvait sous le contrôle de radicaux. Il est rentré dans la chambre filmée dans les vidéos où des «victimes» de l'attaque chimique présumée auraient été emmenées.

«J'ai parlé avec l'un des médecins. (…) Ce jour-là, lors de l'attaque, il était de service. J'ai demandé ce qu'il avait vu. Il m'a répondu que c'était une journée ordinaire mais qu'il y avait beaucoup de poussière. Beaucoup de gens sont venus se plaindre de toux et d'irritations des voies respiratoires. Mais aucun autre symptôme n'a été signalé. (…) Soudain, un groupe d'inconnus est arrivé en criant qu'une attaque chimique s'était produite. Ils ont apporté des personnes qui, comme ils l'affirmaient, étaient affectées et se sont mis à les asperger d'eau. (…) Les médecins ont commencé à s'en occuper tandis que des inconnus filmaient cette scène», a relaté le journaliste.

Se référant à des témoins, Pearson Sharp a expliqué que dès que ces inconnus ont terminé de filmer, «ils sont partis et tout s'est arrêté là».

«Le médecin a dit que lorsque les patients y étaient [à l'hôpital], il n'a vu aucun symptôme d'une attaque chimique. (…) Les personnes qui sont venues avaient l'air être en forme», a-t-il ajouté.

 

Le journaliste a également souligné qu'il avait interrogé les habitants au sujet de «l'opposition modérée» qui contrôlait la ville.

«Ils ont dit qu'il n'y avait pas d'opposition modérée mais il y avait des personnes qui les faisaient mourir de faim. (…) Les radicaux ne leur donnaient ni nourriture, ni médicaments. Ils gardaient tout pour eux et si quelqu'un se plaignait, ils le tuaient ainsi que sa famille», a-t-il annoncé.

Comme l'a indiqué Pearson Sharp, les habitants remercient le Président syrien d'avoir libéré la ville.
Dans le même temps, le journaliste a affirmé que lors de sa visite à Douma, c'est lui qui interrogeaient les personnes avec qui il s'entretenait.

«Ce n'est pas la propagande dont on nous accuse. Ce sont simplement les faits que nous avons découverts sur place et ce que nous avons vu de nos propres yeux», a-t-il conclu.

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