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11/04/2018

2/Journalisme: Tucker Carlson

 

Un vrai journaliste qui pose de vraies questions, ça existe encore, même aux USA...

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Seul contre tous : un journaliste américain dénonce la propagande sur l'attaque chimique en Syrie

Seul contre tous : un journaliste américain dénonce la propagande sur l'attaque chimique en Syrie
© Capture d'écran Youtube@Fox News
Le journaliste de Fox News Tucker Carlson
 

Alors que l'opinion politico-médiatique outre-Atlantique est unanime sur la responsabilité de Bachar el-Assad dans la supposée attaque chimique dans la Ghouta, Tucker Carlson un journaliste de Fox News a profité de son émission pour sortir avec fracas des sentiers de la pensée unique sur la question syrienne.

«Tout les génies qui nous disent que [Bachar] el-Assad a tué ces enfants, en sont-ils vraiment sûrs ? Evidemment ils n'en n'ont aucune idée. Ils inventent. Ils n'ont aucune idée de ce qu'il s'est vraiment passé», a-t-il attaqué en ouverture de son émission le 9 Avril , en référence aux incessants et unanimes appels des médias à intervenir en Syrie à la suite d'une supposée attaque chimique dans la Ghouta orientale, attribuée sans s'embarrasser d'une enquête au gouvernement syrien.

Poursuivant sur le même ton, le journaliste a soutenu que dans la guerre civile syrienne, les deux côtés possèdent des armes chimiques, et qu'il est donc nécessaire de se poser des questions avant d'établir des conclusions. Et de se demander en ce sens quel est l'intérêt du président syrien de faire usage de gaz au chlore alors même qu'il est train de gagner la guerre. «Les forces américaines viennent d'annoncer leur retrait de Syrie, c'est une bonne nouvelle pour Bachar el-Assad», a-t-il alors avancé, considérant une possible relation de cause à effet entre cette annonce et le timing de l'attaque.

L'histoire se répète

Pour étayer son point de vue, le journaliste a mis en perspective cette nouvelle accusation avec celle faite l'année précédente, qui avait déclenché une frappe américaine sur la base d'Al-Chaaryate .

Le schéma était alors identique : juste avant l'attaque chimique de Khan Cheikhoun attribuée à Bachar el-Assad, l'administration Trump avait annoncé que le départ du président syrien n'était plus à l'ordre jour, qu'il n'était plus question d'un changement de régime du point de vue américain.

Une position qui avait irrité les va-t-en-guerre à Washington, et quelques jours plus tard, Bachar el-Assad se retrouvait accusé d'avoir utilisé du gaz sarin contre son peuple. «Mais bien sûr ils mentaient», a rappelé Tucker Carlson, notant que le secrétaire à la Défense Jim Mattis a récemment admis qu'il n'existait pas de preuve de la culpabilité de Bachar el-Assad. 

«Cette histoire n'était que de la propagande pour manipuler les Américains», a conclu le journaliste, mettant en garde son audience de ne pas retomber dans les mêmes pièges.

source

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Les questions logiques et légitimes posées par ce journaliste:

Les États-Unis ont-ils une obligation morale d’intervenir en Syrie pour éviter que des civils soient victimes de l’arme chimique ?

Un pays qui a les moyens militaires d’agir a-t-il le devoir d’intervenir dans les affaires intérieures d’un autre afin d’empêcher un carnage sur la population, ou doit-il rester indifférent ?

Est-on certain, 48 heures après les faits, que le régime Assad a vraiment une nouvelle fois gazé sa population ?

Comment croire que les rebelles aient utilisé l’arme chimique contre eux-mêmes ? Simplement pour faire porter le blâme sur Assad, ou pour contraindre les États-Unis à ne pas se retirer de Syrie ?

Comment imaginer qu’Assad ignore, après le bombardement massif par le président Trump l’année dernière suite à une précédente attaque chimique, qu’une nouvelle attaque de sa part ne nuirait pas à ses propres intérêts ?

Lorsque l’ensemble des médias de gauche est unanimement favorable à une intervention militaire musclée en Syrie, n’est-il pas raisonnable de commencer à fortement douter de son opportunité ?

Quel bénéfice les États-Unis ont-ils à retirer d’une intervention en Syrie ?

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Rappel:
En 2003  le secrétaire d'Etat américain Colin POWELL prononçait un discours  devant le conseil de sécurité de l'ONU et lançait au monde en montrant une supposée fiole  d'anthrax : "Il ne peut faire aucun doute que Saddam Hussein a des armes biologiques"
Ce qui s'est révélé un mensonge flagrant tenu uniquement pour entrer en guerre contre l'Irak.
(estimation entre 250.000 et 1 million de morts)
 
 

10/04/2018

1/Pourquoi la France ne doit pas s'associer aux frappes en Syrie (Galactéros)

Excellent article de  Caroline Galactéros* (une des rares voix qui dénote parmi les commentaires des "experts" officiels alignés béatement sur la propagande de guerre  occidentale...)

publié sur Figaro Vox le 10/04/2018 à 19:06

syrie,manipulation

*Docteur en sciences politique et colonel au sein de la réserve opérationnelle des Armées, Caroline Galactéros dirige le cabinet d'intelligence stratégique Planeting. Auteur du blog Bouger Les Lignes, elle a notamment publié Guerre, Technologie et société (éd. Nuvis, 2014).


Les alliés du régime de Damas ont une «responsabilité particulière» dans les «deux» attaques «chimiques» qui «ont eu lieu» contre la ville de Douma, a affirmé mardi le Premier ministre Edouard Philippe, visant notamment sans la nommer la Russie.

FIGAROVOX/TRIBUNE - Alors que la France s'apprête vraisemblablement à frapper la Syrie, en représailles aux attques chimiques supposées, Caroline Galactéros plaide pour un sursaut d'indépendance nationale. Selon elle, la France ne doit pas s'aventurer dans une nouvelle coalition.

 

La messe semble dite et une atmosphère de veillée d'armes plane sur Paris, tandis que le jeune prince d'Arabie Saoudite quitte la capitale et que notre président est en étroit dialogue avec son homologue américain. La France pourrait, en coordination avec Washington, frapper de manière imminente les forces du régime syrien en représailles d'une nouvelle attaque chimique imputée de manière «très probable» mais en amont de toute enquête, aux forces de l'abominable tyran Assad soutenu par les non moins affreux régimes russe et iranien.

Il faudrait agir vite, se montrer ferme, intraitable, juste! Il s'agirait là d'un «devoir moral»! On a bien entendu et lu. Le discours moralisateur sur la sauvegarde des civils innocents, pourtant inaudible après sept ans de guerre et de déstabilisation de la Syrie, est toujours le même. C'est là le comble du cynisme en relations internationales, que nous pratiquons pourtant sans états d'âme depuis des décennies. Pendant ce temps, la guerre silencieuse du Yémen continue. Ces civils-là n'existent pas, ne comptent pas.

Mais certaines images de guerre et de civils otages d'une sauvagerie généralisée irritent plus que d'autres nos consciences lasses d'Européens déshabitués de la violence et gonflés d'une prétention à connaître, dire et faire le Bien. Soit.

Mais agir contre qui? Qui faut-il punir? Le régime de «l'animal Assad», comme l'a appelé Trump? L'Iran? La Russie? Vraiment? Et si ce trio noir que l'on désigne exclusivement depuis des mois à la vindicte populaire internationale n'était qu'un leurre, proposé à notre indignation sélective pour ne pas réfléchir à nos propres incohérences?

Quel serait l'intérêt de la Russie de laisser perpétrer une telle attaque ?

Personne ne se demande pourquoi cette nouvelle attaque chimique arrive maintenant, au moment même où la Ghouta orientale repasse sous contrôle gouvernemental syrien et parachève sa reconquête territoriale, face à des groupuscules rebelles rivaux globalement en déroute et plus que jamais prêts à se vendre au plus offrant pour survivre et espérer compter? Personne ne s'autorise à douter un instant, quand le ministre russe des affaires étrangères rapporte que les observateurs du Croissant rouge syrien envoyés sur place n'ont rien vu ressemblant à une attaque? Serguei Lavrov ment-il carrément au Conseil de Sécurité des Nations unies ou bien faut-il penser que Moscou ne contrôle pas tout ce qui se fait au plan militaire sur le théâtre? Ou que des éléments de l'armée syrienne elle-même agiraient en électrons libres ou auraient été «retournés»? À qui profite le crime? C'est cette vieille question, mais toujours pertinente, qui paraît désormais indécente.

Quel serait pourtant l'intérêt de la Russie de laisser perpétrer une telle attaque, alors que, ne nous en déplaise, bien davantage que notre «Coalition internationale», elle cherche la paix, l'organise pragmatiquement, et est la seule depuis sept ans à engranger quelques résultats qui évidemment contreviennent à nos intérêts et à ceux de nos alliés régionaux?

On semble aussi avoir totalement oublié une donnée fondamentale du conflit: les malheureux civils de la Ghouta, comme ceux des ultimes portions du territoire syrien encore aux mains des «rebelles» djihadistes ou de Daech, sont des boucliers humains, peut-être même, en l'espèce, sacrifiés par ces mêmes apprentis démocrates suppôts d'al-Qaïda et consorts pour entraîner l'Occident dans une guerre ouverte avec Moscou et Téhéran.


Car si l'on quitte le microscope pour la longue-vue, il est permis de décrire à partir de cette dernière séquence syrienne un contexte stratégique global infiniment préoccupant pour l'Europe, et singulièrement pour la France, qui risque de prendre les avant-postes d'une guerre qui n'est pas la sienne, dont elle fera les frais et qui neutralisera durablement l'ambition présidentielle affirmée de prendre le leadership politique et moral de l'Union européenne. Nos amis allemands ou italiens sont d'ailleurs moins cynico-idéalistes, mais plus prosaïques que nous. Ils avancent prudemment, vont et viennent entre Beyrouth et Damas pour pousser leurs pions en cette phase douloureuse et recueilleront les fruits de notre marginalisation radicale quand la reconstruction syrienne arrivera.

La guerre en Syrie a été gagnée militairement par l'armée gouvernementale. Militairement, mais pas politiquement.

La ficelle est si grosse et la pelote si bien déroulée depuis des mois qu'on ne la voit plus en effet. On punit la Russie. On la punit d'être la Russie, déjà, et d'avoir réussi son retour sur la scène mondiale. On la punit de vouloir la paix en Syrie et de chercher à la mettre en musique politiquement à Astana ou à Sotchi. On la punit d'avoir sauvé Damas et son régime diabolisé du dépècement qu'on leur promettait et qui s'est fracassé sur la résilience populaire et gouvernementale syrienne et a déjoué partiellement au moins la confessionnalisation des affrontements politiques et sociaux que l'Occident encourage, sans en comprendre le danger insigne pour ses propres sociétés, et notamment en Europe.

La guerre en Syrie a été gagnée militairement par l'armée gouvernementale. Militairement, mais pas politiquement. Cette victoire sur le terrain au prix d'une guerre brutale (comme toutes les guerres, même celles menées depuis les airs et qui n'ont de chirurgicales que le nom), nous est proprement insupportable car cela nous force à faire la paix, ce que nul ne veut mis à part… Moscou. Ah, Moscou! L'impudent Vladimir Poutine trop bien réélu qui nous nargue avec sa coupe du monde, où des millions de gens vont découvrir un visage de la Russie qui ne les terrifiera pas.

Et puis derrière Moscou, on vise évidemment Téhéran, dont l'allié israélien, en pleine idylle officielle avec le centre mondial du salafisme - l'Arabie saoudite - qui a toutefois opportunément décidé de faire peau neuve, ne peut tolérer l'émergence régionale, tant le niveau sociétal, culturel, technologique et commercial de ce pays lui fait de l'ombre bien au-delà de la seule crainte d'un (dés)équilibre stratégique modifié par sa nucléarisation ultime.

Bref, nous sommes en train de tomber dans un vaste piège qui se joue sur plusieurs fronts, et de nous ruer, en croyant ainsi exister, sur le premier os qu'on nous jette. De ce point de vue, l'affaire Skripal pourrait bien n'avoir été que le hors-d'œuvre de la séquence actuelle. Elle a posé le premier étage d'une repolarisation politique et sécuritaire de l'Europe autour de Londres, et surtout sous la bannière de l'OTAN. Car c'est là l'ultime manœuvre: remettre au garde-à-vous les Européens qui, depuis l'arrivée de Donald Trump et le Brexit, s'étaient pris à rêver d'une autonomie européenne en matière de politique et de défense… Péril suprême pour le leadership américain sur le Vieux Continent, heureusement contrebalancé par les rodomontades de quelques nouveaux européens qui refusent leur arasement identitaire et mettent à mal tout projet d'affranchissement sécuritaire collectif. Le Secrétaire américain à la défense, le général Mattis, a d'ailleurs été très clair: les Européens doivent en effet consacrer 2 % de leur PIB à la défense, mais pour acheter des armes américaines et demeurer dans l'orbite otanienne évidemment, l'Alliance constituant le cadre naturel et nécessaire de la défense de l'Europe. Fermez le ban!

Nous sommes en train de tomber dans un vaste piège qui se joue sur plusieurs fronts.

Nous sommes donc en train d'être clairement repris en main par l'OTAN, mais on ne s'en rend pas compte car on nous vend la nécessité d'une solidarité sans failles, donc manichéenne, face à une «offensive russe» pour diviser l'Europe (comme si nous n'étions pas assez grands pour nous diviser nous-mêmes) et dominer le Levant. C'était probablement l'objet de l'affaire Skripal comme de la présente montée au front sur la Syrie. La volte-face aujourd'hui même d'Angela Merkel sur le projet Northstream-2 ne fait qu'amplifier cette polarisation. Moscou est poussé à se crisper donc à s'isoler par tous les moyens. Par les sanctions, par les vrais faux empoisonnements d'espions en plein Londres et jusqu'à cette décision allemande qui ne peut que durcir la position russe en Syrie et assurer la montée des tensions, le Kremlin n'ayant plus d'autre alternative que de jouer le tracé Qatari qui passe par la Syrie… Redoutable manœuvre anglo-américaine donc, à laquelle Paris et Berlin semblent ne voir que du feu.

Il faut donc s'y résoudre: l'Amérique d'Obama a vécu. Celle de Trump et de ceux - néoconservateurs de toutes obédiences - qui l'environnent très fermement désormais, a radicalement changé de posture. Certes le président américain annonce son souhait de quitter la Syrie, mais il avoue pouvoir changer d'avis si l'Arabie saoudite payait le coût de cette présence! On ne peut être plus clair et c'était aussi tout le sens de son premier voyage à Riyad au printemps dernier: réassurer l'allié du Quincy (dont le Pacte éponyme était rendu caduc par la nouvelle indépendance énergétique américaine) contre 400 milliards de dollars de contrats pour l'économie américaine. Et puis, tandis qu'il déclare au grand dam de ses généraux et pour tromper son monde qu'il veut partir, il se consolide une vaste zone d'influence américaine à l'est de l'Euphrate avec les FDS arabo-kurdes.

Washington, dans le vaste mouvement de repolarisation du monde, entend en tout état de cause demeurer le môle principal d'arrimage d'un Occident qui doute face à une Chine qui structure à son rythme et via un affrontement de basse intensité mais tous azimuts, un véritable «contre-monde». L'Amérique, fébrile, joue son va-tout pour renverser la vapeur d'un ordre international qu'elle ne contrôle plus mais qu'elle veut encore dominer coûte que coûte. Elle veut l'affrontement pour réinstaller sa préséance face à Moscou, Téhéran et Pékin, cible ultime de l'intimidation. C'est là pourtant un combat profondément à contresens de l'évolution du monde. Affligés du syndrome postmoderne de la vue basse et celui de l'hybris technologique, nous oublions que la vie est longue.

Au-delà, cette affaire, comme d'innombrables autres, met en évidence une évolution dangereuse: la substitution à la réalité non d'une image déformée, mais carrément d'une autre réalité et le retour de la tentation de la guerre préventive préemptive, qui évite d'enquêter. La question est vraiment très grave pour l'essence même de la politique internationale. Préfère-t-on l'image au réel, les fake news à l'analyse, le sensationnalisme à la rigueur?

Alors que voulons-nous? Ce sera bientôt clair: si nous voulons sauver la Syrie, il nous faut surtout ne pas nous joindre à une coalition qui agira hors de tout mandat de l'ONU et qui portera le poids d'une guerre dont le peuple syrien est la dernière roue du carrosse et sera la victime immédiate. La grande question est donc: mais que vient faire Paris dans cette galère? On se trompe comme souvent d'ennemi, d'allié, de posture, de tout en somme. Et si l'on essayait l'audace, le courage et la singularité? Notre siège au Conseil de Sécurité, que guigne l'Allemagne de plus en plus ouvertement, en serait relégitimé. Nous posons-nous seulement la question de notre intérêt national (qui ne se réduit pas à des contrats d'armement) et des raisons pour lesquelles on nous sert ainsi l'injonction d'un alignement sur le thème du Bien contre le Mal et de la guerre préventive?

Dans ce nouveau grand jeu, la France a encore l'opportunité inespérée de compter plus que son poids démographique ou même économique ne le lui permet.

La France est désormais, en Syrie comme ailleurs, au pied du mur. Elle a l'occasion inespérée de faire valoir une approche prudente et rigoureuse, une voix pour la paix, une singularité. Nous avons déjà une influence au plus bas dans la région. Si nous voulons compter de nouveau, nous devons regarder la réalité dans les yeux et admettre que «nous avons eu tout faux» depuis 2011. Il n'est jamais trop tard et notre président peut encore choisir de compter véritablement au regard de l'Histoire et dans le cœur des peuples

Une guerre contre l'Iran et la Russie n'est pas la nôtre. Elle ne correspond nullement aux intérêts stratégiques français, ni à ceux de l'Europe. Nous avons déjà si naïvement collé aux Britanniques qui veulent quitter l'Union, sans preuve et par principe, dans l'affaire Skripal. Pourquoi cette fuite en avant?

Dans ce nouveau grand jeu, la France a encore l'opportunité inespérée de compter plus que son poids démographique ou même économique ne le lui permet, en affirmant une singularité et une cohérence. Plus que jamais le réalisme, aux antipodes du cynisme, doit être le bouclier et la lance de notre nouvelle posture internationale. Il nous rapproche non d'une justice abstraite mais de l'équité et de la clairvoyance. La France n'a pas le droit et aucun intérêt à être malhonnête dans son interprétation des faits. Elle a tout à gagner à la lucidité et elle doit d'urgence montrer au monde comme aux peuples et pouvoirs du Moyen-Orient qu'on ne l'égare ni ne la soumet si facilement.

20/03/2018

Lavage de cerveaux ?

Harald Eia, est né le 9 février 1966, c' est un acteur et scénariste norvégien, un humoriste bien connu là-bas pour ses facéties.

 

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En 2010, il réalise une série documentaire nommée « Lavage de cerveaux » (Hjernevask) qui remet en question l'idée selon laquelle les comportements humains sont culturellement déterminés.

Il s'ouvre alors en Norvége un débat sur la part du naturel (inné) et du culturel (acquis) dans les comportements humains. Les défenseurs du « tout culturel » qui furent interviewés pour cette série documentaire critiquèrent vivement ce programme avant et après sa diffusion, cela créa une très large controverse dans la société norvégienne, spécialement sur la question du genre, qui y perdit en crédibilité puisque suite à cela le gouvernement a décidé de couper ses financements aux études de genre.

Dans le premier documentaire de la série qui porte sur la question de l'égalité entre les hommes et les femmes et sur la question du genre, Harald Eia part du paradoxe suivant : alors que les femmes norvégiennes sont très nombreuses à travailler, et que la Norvège est un pays classé parmi les pays les plus égalitaires au monde selon les rapports internationaux traitant de l'égalité hommes-femmes et du genre, pourquoi apparaît-il que dans la vraie vie les femmes ne s'engagent pas de façon égalitaire dans les mêmes métiers que les hommes...

À partir de ce simple constat, Harald Eia part interviewer de nombreux scientifiques et chercheurs...

Harald réalise 7 documentaires sur 7 sujets qui participent au débat nature/culture : le paradoxe de l'égalité des genres , l'impact des parents dans l'éducation des enfants , gay/hétéro , la violence , le sexe , la race , nature/culture .

 Le reportage gay/hétéro (orientation acquise ou innée? pas si simple...) :

 

Liens vers les 3 premiers reportages traduits en français...

1

2

3

 

18/03/2018

Patinage

 

Les jeunes filles russes Alina Zaguitova et Evguénia Medvedeva sont les deux meilleures patineuses mondiales actuelles.

Alina 15 ans, née 18 mai 2002, est championne olympique en individuel aux Jeux olympiques de 2018 à Pyeongchang

Evguénia 18 ans, née le 19 novembre 1999 est vice championne olympique (bien qu'ayant gagné le programme artistique long). Elle est aussi double championne du monde, d'Europe et de Russie.Beaucoup la considère comme la meilleure...

16/03/2018

Thinkerview (Natacha Polony)

Thinkerview
chaine youtube proposant des interviews avec diverses personnalités sur différents sujets:

Panama Papers , LuxLeaks, ICIJ, Cash Investigation, Protection des Journalistes, Edouard Perrin, Protection des sources, Secret des affaires, Liberté d'informer, Soutien de François Hollande, Hervé Falciani , Stéphanie Gibaud , Loi Sapin 2, Denis Robert etc...

14/03/2018

Jean-pierre Petit

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Jean-Pierre Petit, né le 5 avril 1937 à Choisy-le-Roi (France), est un scientifique français, plutôt en dehors des normes. Les autres scientifiques (français) n'aiment pas le citer ou le tiennent pour un peu fou, et infréquentable.

Spécialiste en mécanique des fluides, physique des plasmas, magnétohydrodynamique et physique théorique.

Touche à tout, iconoclaste, dessinateur de bd, pratiquant de deltaplane et autres sports, s'intéressant à l'égyptologie et aux complots, il est surtout connu pour ses ouvrages de vulgarisation scientifique et ses recherches autour de la question OVNI.

Sa vie est un roman ...

 

Son kitchissime site (fouillis incroyable et hallucinant, plein de surprises) https://www.jp-petit.org

22:21 Publié dans Science | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jp petit |  Facebook

Surf is life

 

Digne héritier du pionnier californien George Greenough, qui dans les 60's, ridait tout, même les matelas gonflables, Fred Compagnon a battu des records d'audience sur le web en 2014 grâce à ses freestyles sur de grosses vagues avec une planche fine et sans dérive (utilisée par les tribus polynésiennes) fabriquée à partir des arbres tombés lors de la grosse tempète ...

10/03/2018

Rony Braumann

Les mensonges des guerres humanitaires

source