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19/06/2023

Pierre Chaillot

12/06/2023

Jean-louis Murat est mort (pour le moment)

Jean-louis Murat (génial troubadour des mots et de la nostalgie) est mort le 25 Mai dernier, mais en attendant qu'il revienne ses chansons demeurent.





L'âge d'or:
1989 : Cheyenne Autumn
1991 : Le Manteau de pluie
1993 : Vénus
1996 : Dolorès
1999 : Mustango

10/06/2023

Univers fantastiques (Tat Lam)

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Source FB groupe Midjourney Official

08/06/2023

The Last Shadow Puppets - Bad Habits

28/05/2023

Un peu de recul sur l'historique Covid. (censuré)



Le Dr David Martin (https://www.wipo.int/meetings/en/2006/scp_of_ge_06/speake...), spécialiste mondial des brevets, prend la parole au Sommet International du Covid (https://www.youtube.com/watch?v=bFLPWWCAHfQ&ab_channel=Cr...), le 9 mai 2023, au Parlement Européen.
Intervention très peu relayée dans la presse on devine pourquoi.
Il décortique l'historique du Covid et démontre d'une certaine façon "une guerre contre l'humanité", préparée de longue date, qui est menée ces dernières années, le tout, preuves à l'appui.
Un élément de plus pour contrer le narratif officiel et ceux qui le tiennent.Et s'en détacher.

La vidéo a été censurée par facebook comme il fallait s'y attendre mais reste accessible sur Odysee

Lien de secours https://odysee.com/@ExcaliburTraduction:4/International-C...



***

Je rajoute aussi l'avis dubitatif (pour le moins) d'Yves Rasir


Un peu fâché sur Louis Fouché


On pourra raconter à nos petits-enfants qu’on y était. Avec ses 4.000 participants enthousiastes, ses 40 intervenants de renom (Jean-Dominique Michel, Philippe Guillemant, Alexandra Henrion-Caude, Michel de Lorgeril, Henri Joyeux, France Guillain, Eduard Van den Bogaert, Philippe Résimont…) et ses 150 exposants (dont les éditions Néosanté), le Congrès de Médecine Intégrative qui s’est tenu le week-end dernier dans le Jura aura vraiment tenu toutes ses promesses. Comme le cadre était magnifique, le soleil aussi radieux que les visages et l’organisation irréprochable, la réussite de cet événement peut franchement être qualifiée de totale. Dommage peut-être qu’il ait manqué de musique durant ce Woodstock de la résistance. Avec HK sur scène, sûr que la farandole finale du dimanche soir serait restée gravée dans la mémoire des festivaliers. Personnellement, je suis très satisfait d’avoir suscité un intérêt qui s’est traduit par des dizaines de nouveaux abonnements à notre revue, et aussi par le passage à notre stand de nombreux abonnés fidèles qui tenaient à nous féliciter et nous remercier pour le travail accompli. Toutes ces marques de soutien et de gratitude, ça fait forcément plaisir et ça encourage à garder le cap. Mon seul regret, c’est de ne pas avoir pu discuter plus de 5 minutes avec le parrain de ce congrès, le Dr Louis Fouché. Avant et après sa conférence conclue par une standing ovation, le très populaire médecin-anesthésiste a été tellement sollicité par ses admirateurs qu’il m’a été impossible de tailler une bavette et de peler un œuf avec lui. (*)

Une nouvelle doxa made in America

Car si je reste « fan » du fondateur de RéinfoCovid et que je suis bien content d’avoir contribué à sa notoriété en lui consacrant 3 interviews en 3 ans dans notre mensuel, je suis quelque peu déçu et fâché par sa dernière apparition sur les réseaux sociaux. Dans la vidéo que voici, Louis Fouché confie en effet qu’il a été médusé par l’allocution du Dr David E. Martin lors du sommet qui s’est tenu mi-mai au parlement Européen. Il a été à ce point scotché par la présentation du businessman américain qu’il a tout pris pour dollar comptant et qu’il est désormais convaincu que le virus est bien une création de laboratoire développé à des fins bioterroristes. Dans ma lettre du 17 mai, j’ai pour ma part exprimé une opinion très différente, que je me permets de reproduire ici : « Lors de l’International Covid Summit qui vient de se tenir au parlement européen, le Dr David Martin a expliqué que le projet de « militarisation de la nature » remonte aux années 60 et que sa concrétisation peut se suivre à travers la succession de brevets sur des séquences génomiques. Plus de cent patentes concernent les coronavirus et les vaccins destinés à les combattre. OK, mais en quoi ce bricolage informatique atteste-t-il de la létalité du virus chimérique dans la réalité ? Et les expériences dont parle le Dr Martin, qui peut affirmer qu’elles ont été couronnées de succès ? À mon sens, le ramdam scientifico-médiatique sur cette lubie de gain de fonction est plutôt une fiction gagnante qui permet de faire diversion. La théorie de la virologie dangereuse se substitue à celle du virus dangereux, mais c’est la même fumisterie du fléau infectieux qui sert d’écran de fumée et qui est servie à la crédulité des masses. Pendant que toute l’attention est attirée sur le « nouveau coronavirus » et son étrange « site de clivage de la furine », on oublie que des armes bien réelles et bien mortelles ont été déployées par les autorités dans le cadre de la pseudo-pandémie planifiée ». Malgré mon commentaire critique, des tas d’internautes m’ont envoyé la vidéo où David Martin « sidère » l’assistance. Et depuis sa sortie, j’ai reçu au moins 20 fois celle où Louis Fouché partage sa conversion à la thèse du gain de fonction et de l’arme biologique. Ne vous donnez pas cette peine, chers lecteurs : cela fait trois ans pour ma part que j’entends les propos du Dr Martin et cela fait trois ans que je n’y trouve pas le moindre soupçon d’argumentaire convaincant. Oui, des savants frapadingues s’amusent à bricoler des virus pour les rendre plus virulents ou plus contagieux. Oui, Big pharma était à l’affut du jackpot vaccinal et a breveté certaines séquences génomiques retrouvées dans le sars-cov-1 et le sars-cov-2. Mais je ne vois toujours pas un commencement de preuve que les créations de labo peuvent infecter un être humain et le rendre malade. Manipulés ou non, le caractère pathogène des virus n’a d’ailleurs jamais été établi selon les postulats de Koch. Une bio-arme, le vilain coco ? Dans les fameuses diapositives qui ont frappé Fouché et que France-Soir a divulguées en bas de cet article confus, je n’aperçois pas non plus un début de preuve qu’une particule virale ait pu être transformée en instrument meurtrier. Beaucoup de chercheurs ont cherché, soit, mais rien ne démontre qu’ils ont trouvé quoi que ce soit. Ce qui me sidère, moi, c’est que le narratif du Dr Martin, par ailleurs proche du Congrès Américain et actif dans le secteur des tests diagnostiques et de la technologie sans fil, soit adopté sans sourciller par la résistance. De Robert Kennedy à Jean-Dominique Michel en passant maintenant par Louis Fouché, les lanceurs d’alerte se plient à cette nouvelle doxa made in America sans se poser de question. Surprising !

Même Fouchier ne suit pas Fouché…

De mon côté, je pense qu’il faudrait continuer à écouter Didier Raoult qui, dernièrement encore, a réaffirmé ne pas croire à l’hypothèse de l’origine artificielle, alors qu’il est lui-même reconnu internationalement comme expert en armes biologiques (le gouvernement US lui avait demandé d’enquêter après l’affaire de l’anthrax en 2001). Je pense aussi que les autorités chinoises, qui contestent l’implication du labo P4 de Wuhan, ne sont pas nécessairement en train de mentir pour étouffer un méga-scandale potentiel. Je pense surtout qu’il faut examiner les sources disponibles avec un scepticisme de bon aloi, voire avec une défiance toute zététicienne. La semaine dernière, j’ai encore lu un livre (« Covid-19, les dossiers dangereux », du grand reporter Philippe Aimar) qui prête foi à la thèse bioterroriste. Cet ouvrage est très intéressant, son auteur apporte beaucoup d’éléments troublants, notamment la série de morts suspectes qui ont précédé et jalonné la pseudo-pandémie, mais il échoue à démontrer que celle-ci soit le produit d’un virus militarisé. Dans un chapitre, le journaliste rappelle utilement que la panique au gain de fonction remonte aux « découvertes » du néerlandais Ron Fouchier. Chercheur et professeur à l’Erasmus Medical Center de Rotterdam, ce virologue réputé a prétendu il y a une douzaine d’années être parvenu à faire muter l’agent infectieux de la grippe aviaire et à le rendre plus dangereux. Tout le monde a crié au fou – Néosanté aussi à l’époque – et le chercheur batave a lui-même annoncé qu’il suspendait ses travaux par précaution, avant de se raviser sous la généreuse pression (9,5 millions de dollars) de la Fondation Bill & Melinda Gates. Officiellement effrayés par la possibilité que le A/H5N1 modifié tombe en de mauvaises mains, les États-Unis ont alors demandé la censure des publications du Pr Fouchier, ce qui entraîna 8 mois de débats agités mais n’empêcha pas le « découvreur » et son équipe de publier un article dans la revue Science. Qu’apprend-t-on dans cette étude ? Quelque chose d’épouvantablement terrifiant (lol) : à force d’inoculations répétées, les scientifiques sont arrivés à « transmettre » le virus aviaire à des mammifères, en l’occurrence des furets, et à faire mourir une partie d’entre eux. Et c’est tout ? Oui, c’est tout. Depuis 2012 et jusqu’à aujourd’hui, le scénario cauchemardesque et apocalyptique de la pandémie virale dévastatrice repose essentiellement sur la mort de quelques mustélidés torturés à Rotterdam. Ce matin, j’ai visionné en vitesse une conférence donnée en décembre dernier par Ron Fouchier. Non seulement le virologue hollandais ne dit rien de neuf mais il n’émet à aucun moment l’hypothèse que la grippe covid puisse être issue d’un coronavirus « weaponisé ». Si même Fouchier n’accrédite pas Fouché, pourquoi faudrait-il s’apeurer ? Jusqu’à preuve du contraire, ce qu’on appelle virus n’est pas militairement manipulable.

Les voix et la voie snobées par Louis

Si je défends bec et ongles mon point de vue « virorassuriste », c’est d’abord parce que je pense qu’on nous balade depuis le début pour occulter le véritable arsenal déployé en 2020. Pendant que les partisans de la zoonose naturelle et ceux de l’origine artificielle se disputent sur la place publique, on ne parle pas (assez) des hydrogels développés par la DARPA (l’agence de recherche du Pentagone), des nanomatériaux médicaux déjà inclus dans des médicaments ou des vaccins, et du très toxique oxyde de graphène identifié dans les fioles par des chercheurs indépendants et déjà omniprésent dans notre environnement. La piste virologique permet d’escamoter la piste d’un empoisonnement chimique inavouable et probablement « multicanal ». Quand donc le Dr Martin dressera-t-il la liste des multiples brevets déposés sur les applications des dérivés de graphène au cours de la dernière décennie ? N’oublions pas que depuis la nuit des temps, les stratèges s’ingénient à leurrer l’ennemi pour mieux lancer leurs attaques. Si je campe sur mes positions virosceptiques, c’est ensuite parce que de nombreux médecins et scientifiques ont profité de la mascarade covidienne pour démonter la théorie pasteurienne du germe. Pour les bilingues passifs que cela intéresse, je signale que ces voix dissidentes, pour la plupart anglo-saxonnes, participent le 20 juin prochain à un grand événement baptisé « The end of covid », la mise en ligne de 90 visioconférences dézinguant de fond en comble le narratif covidiste. À cette occasion, le mythe du méchant virus misanthrope et celui du gain de fonction angoissant seront sans doute expédiés par le fond. Enfin, je ne crois pas à la thèse bioterroriste car je suis pour l’heure très emballé par la vision des virus selon Jeff Green, dont je vous parlais la semaine dernière et qui fait l’objet d’un long dossier dans le Néosanté de juin. D’après cette théorie audacieuse mais solidement argumentée, les virus existent mais ne sont ni exogènes ni contagieux puisqu’ils apparaissent spontanément dès qu’un organisme doit se dépolluer. Ce sont des sortes de mini « Kärchers » enzymatiques qui entrent en action quand le terrain est gravement perturbé. Pour préparer notre conversation espérée, j’avais envoyé à Louis Fouché un numéro numérique de notre mensuel en le priant poliment de le lire car Jef Green représente, à mes yeux une passionnante voie de compréhension du monde viral. À ma grande déception, Louis ne l’avait pas encore fait lorsque nous nous sommes brièvement parlé dans le Jura. Et à mon vif désappointement, l’initiateur du Conseil Scientifique Indépendant m’a balancé que « Néosanté niait les virus » et que ce n’était pas sa tasse de thé. Aurions-nous commis un crime de lèse-consensus, cher Dr Fouché ? Primo, nous ne nions pas l’existence des virus mais nous donnons la parole aux médecins et aux microbiologistes qui vont jusque-là, nuance ! Excusez-nous de faire un boulot journalistique. Secundo, on peut admettre l’existence des virus et les disculper complètement, ce que fait magistralement Jeff Green. Lui aussi, qui est canardé des deux côtés, mérite d’être écouté. Et tertio, rien de sérieusement étayé ne permet d’affirmer que l’hypothétique virus couronné a été transformé avec succès en arme de guerre. En adhérant si candidement à ce discours militaro-pasteurien, Louis Fouché me semble bien parti pour se fourvoyer et pour ajouter à la colossale escroquerie des maladies prétendument virales et tout-terrain. C’est fâcheux et ça me fâche un peu.

Yves RASIR

(*) Ma correctrice bretonne me signale que « peler un œuf » est une expression belge. Elle signifie avoir une franche explication, régler un différend. Voir ici pour mieux comprendre ce belgicisme.

15/05/2023

Jain : the fool

15/04/2023

Spirit of Alo

Dominique Zuniga



Artiste vocale de renommée mondiale et multi-instrumentiste. Dominique Zunida est d'origine saoudienne et mexicaine.

Elle a parcouru le monde pour étudier la musique, la médecine et la tenue d'espaces cérémoniels.

​Ses influences musicales sont la culture de la médecine amazonienne, le soufi du Moyen-Orient et l'Inde classique. Elle combine ces éléments pour créer son propre son unique et brut.

Ayant reçu une formation d'opéra à l'âge de 19 ans en tant que mezzo soprano, frapper des notes aiguës est sa spécialité et son pur plaisir. Elle encourage les gens à se connecter avec leur voix à travers des séminaires, des cérémonies et des retraites en ligne à travers le monde.




01/02/2023

Musique de Sibérie: Otyken


Groupe de musique autochtone sibérien



Comment des représentants de peuples menacés de Russie ont formé un groupe ayant donné un nouveau souffle à la musique ethnique et se produisant désormais en Europe.


Un groupe d’aborigènes de la taïga sibérienne traverse une rivière gelée. Le ciel est couvert, le vent se renforce : la tempête approche. Ils sortent d’énormes tambours de leur chariot et commencent à les frapper.


« Tu vas à l’Est ? », hurle une fille vêtue d’un costume traditionnel haut en couleur et portant de longs cheveux noirs jusqu’à la taille. « Alors fais attention », prévient-elle. Après quoi débute une véritable performance musicale ethnique : chants de gorge accompagnés d’un synthétiseur, joyeux cliquetis de maracas et martèlement de tambourins. Quelque chose qui ressemble au crâne d’un gros animal apparaît dans le cadre.





Ainsi commence le clip pour la chanson Storm, le plus populaire d’OTYKEN, un groupe musical ethnique dont les membres sont originaires de Sibérie. En six mois, la vidéo a été vue plus de 4 millions de fois sur YouTube. Aujourd’hui, leur musique est jouée dans des soirées européennes et, en 2022, le groupe a été nominé pour un Grammy avec la chanson Genesis.




Cependant, même pour la Russie, OTYKEN est un phénomène rare. Lorsque vous entendez « groupe ethno », vous imaginez des femmes d’un certain âge en costumes traditionnels chantant quelque chose du folklore, tapant du pied et se lançant parfois dans une danse en ronde. L’on ne s’attend pas à voir de jeunes artistes en costume à jupe courte, des guitares électriques et des mouvements rythmiques comme dans les raves techno. Or, c’est précisément ainsi que se présente OTYKEN.



Le groupe est né dans le nord de la Russie, dans la région de Krasnoïarsk. Il a été créé par Andreï Medonos, directeur d’un musée d’ethnographie, en 2019. Leur style est un mélange expérimental de différents genres (du rock et du R&B au rap) avec des motifs ethniques et des chants de gorge. Les chansons sont interprétées en langues tchoulyme, khakasse et russe.


Le groupe est composé de représentants de différents peuples autochtones de Sibérie – Tchoulymes, Kètes et Selkoupes. Ils viennent tous de petits villages de la taïga profonde, des endroits presque vierges de toute civilisation, où il n’y a ni pharmacies, ni cafés, ni même électricité.



« Mon village vit de la pêche. Tu es né garçon – tu vas pêcher. Tu peux ne pas aimer cela, mais tu le feras », déclare la soliste Azian. Elle vient d’un village tchoulyme de 200 habitants. Selon une théorie, les Tchoulymes seraient les ancêtres des peuples de langue turcique, tandis qu’une autre affirme qu’ils seraient aussi ceux des Aïnous d'Extrême-Orient et des Indiens d’Amérique du Nord.



« Mon père pêche aussi. Tu attrapes un poisson et tu dois immédiatement le manger. Tu amarres sur le rivage, tu dois le dépouiller pendant qu’il est encore vivant, le nettoyer et le manger. C’est le seul moyen », se souvient la jeune femme. En été, elle et les autres membres d’OTYKEN abandonnent leurs activités de concert et se rendent sur leur terre natale, dans la taïga, où les gens vivent encore selon le mode de vie ancestral – pêche, traite des vaches, apiculture. Sur leur chaîne YouTube, l’on peut donc trouver des vlogs sur la vie au village mélangés à leurs clips musicaux et à des vidéos en direct sur la façon de récolter le miel d’un rucher sauvage, de saler et de sécher la viande de gibier ou de peindre sur la propolis.





Leurs clips ont également pour toile de fond les paysages nordiques dont ils sont originaires. Le nom OTYKEN vient du turcique et signifie « un lieu sacré où les guerriers déposaient leurs armes et négociaient ».



Selon Andreï Medonos, OTYKEN est devenu populaire précisément grâce aux touristes étrangers qui ont le goût du coloris ethnique sibérien. Surtout les touristes d’Amérique du Nord et du Sud, du Canada et de Colombie. Ils cherchaient des parallèles culturels entre leurs peuples et les ethnies indigènes de Sibérie. Au début, OTYKEN semblait plus authentique, mais pour accroître sa portée, le groupe a commencé à expérimenter avec les sonorités. Leurs morceaux sont devenus viraux sur TikTok et se sont transformés en véritables tendances.





Les tenues, elles aussi, ont dû être adaptées : il ne s’agit pas de costumes de peuples spécifiques, mais d’un mélange intéressant d’éléments traditionnels et de modernité. Dans les clips musicaux, ils sont souvent vêtus de peaux d’animaux, et les habits sont décorés de plumes et d’ornements traditionnels.


Quant aux instruments, ils essaient également de les rendre « spectaculaires ». « Notre instrument le plus inhabituel et le plus intéressant est le morin khuur [un instrument mongol à archet] avec un crâne de cheval. Nous avons aussi des instruments en os, comme les maracas et les cornes », explique Tsveta, qui joue de la guimbarde.



OTYKEN/Youtube.com



Jusqu’à présent, la promotion du groupe a bien fonctionné et le collectif a été remarqué par le public occidental (beaucoup plus qu’en Russie). Par exemple, une version mixée de leurs morceaux est jouée par Jaydee, un producteur et DJ néerlandais qui collabore avec Armin van Buuren. « Nous avons beaucoup de DJs qui travaillent avec nous et qui sont internationaux. On leur envoie des morceaux, ils font des remixes. Ils les font tourner dans les festivals européens, américains, hindous, dans les discothèques », explique Andreï Medonos.





Tout cela va parfaitement dans le sens de l’idée principale du projet : comme OTYKEN l’a admis à plusieurs reprises, ils sont là pour faire en sorte que la musique ethnique et les petits peuples indigènes ne soient pas relégués au passé. « Nous avons créé le groupe pour préserver ce folklore. Des temps différents s’annoncent et je sens que tout cela s’estompe », déclare Azian. En 2010, le recensement panrusse de la population n’a compté que 355 Tchoulymes. Parmi eux, 44 parlaient leur langue maternelle.





19:41 Publié dans Musique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : otyken, sibérie |  Facebook