26/01/2022
Retour sur 2 ans de mensonges et d'escroquerie
Article de l’anthropologue Jean-Dominique Michel publié sur son blog le 17/Janvier/2022:
Une épidémie… de mensonges (ou les informations-bidon du Covid)
La liste de tous les mensonges sur le site Sott.net
Les 30 données factuelles que vous DEVEZ connaître
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13/11/2021
2 %
La prise de conscience collective est très lente.
Malgré les preuves qui s'accumulent de plus en plus manifestes, les médias renâclent à relayer objectivement l'ensemble des faits et des études démontrant l'échec total et le danger des vaccinations.
Ils continuent de participer au récit mensonger d'une pandémie menaçante et dangereuse alors que ce n'était qu'une épidémie banale (aggravée par les mesures prises et exagérée par une manipulation éhontée des chiffres).
Difficile d'admettre qu'on s'est trompé et qu'on a trompé.
Pourtant les chiffres bruts sont clairs. (cf Pierre Chaillot)
On mesure le pouvoir de manipulation de l'appareil politico-médiatique et de l'oligarchie en place.
Ils marchent dans le vide.
"Depuis deux jours, la statistique est abondamment commentée sur les réseaux sociaux : en 2020, seuls 2% des patients hospitalisés en France l’ont été en raison du Covid-19.
Un délire de complotistes ?
Absolument pas.
Ce chiffre émane du rapport de la très sérieuse Agence technique de l'information sur l'hospitalisation (ATIH)."
"La statistique a fait bondir : les politiques critiques de la politique sanitaire (Martine Wonner, Florian Philippot notamment) ne se sont pas privés de relayer ce rapport en soulignant que les pouvoirs publics avaient agi de manière totalement disproportionnée."
source
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12/11/2021
Monnaie libre 2
Présentation de la monnaie libre à Forcalquier...
Conférence de Stéphane Laborde, auteur de la Théorie Relative de la Monnaie à l'origine de la monnaie libre G1 ou June, au café des libertés de Forcalquier en septembre 2021.
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22/10/2021
Monnaie libre 1
La monnaie libre sans jargon from Corinne on Vimeo.
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12/06/2021
"Le Grand Réveil Quantique" Philippe Bobola
et théorie du dédoublement:
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10/06/2021
Est-ce-que ce monde est sérieux ?
Est-ce-que ce monde est sérieux ?
Michel Rosenzweig rappelle des évidences qui hélas ne sont perçues comme telles que par une minorité de la population.
***
Michel Rosenzweig pour FranceSoir 8/6/2021
Quand tu te fais remonter les bretelles au Carrefour de ton quartier par un garde qui vient te chercher jusqu'à la caisse où tu as déjà commencé à déposer tes achats en t'apostrophant avec une remarque désobligeante et stupide parce que tu n'as pas ton nez correctement recouvert du niqab naso-buccal réglementaire alors que tous les indicateurs épidémiologiques rasent le plancher viral, ta colère éclate publiquement, car trop c'est trop, vraiment, la compliance a ses limites.
Je ne serai résolument et définitivement jamais adapté à cette société hygiéniste profondément malade dans laquelle nous ont projetés une clique de sociopathes bouffés par leur névrose thanatophobique et soumis à un Ordre économique et socio politique élitaire mondialiste et matérialiste sans conscience et sans âme.
Ce port obligatoire du masque est le symbole absolu de cette mascarade sanitaire de laquelle nous ne sortirons pas avant qu'un événement significatif ne fasse trembler ce régime autoritaire et totalitaire qui s'est imposé en un tournemain avec l'approbation et l'assentiment général et malheureusement dans une indifférence massive hallucinante et désespérante pour les êtres encore dotés d'un certain niveau de conscience.
Je sais qu'il se trouve des personnes qui refusent de reconnaître le caractère totalitaire de ce régime au motif qu'il ne remplit pas toutes les cases sociopolitiques classiques décrites par les grands théoriciens du totalitarisme.
Cela reste un débat auquel je demeure ouvert.
Néanmoins, je considère que lorsque nous n'avons plus la liberté de disposer de notre corps ni de notre vie comme nous en avons envie de le faire et en principe aussi le droit de le faire et que l'État s'approprie le droit de décider pour nous comment nous devons nous comporter en sortant de chez nous pour exercer notre liberté et nos droits fondamentaux, c'est que ce régime est devenu totalitaire, puisqu'il décide, contrôle et surveille nos déplacements, nos activités en fonction de mesures sanitaires décidées sans aucune concertation démocratique.
Le totalitarisme globalitaire (globalitarisme) est ce régime de gouvernance par lequel tous les aspects et les domaines de notre vie privée sont investis. Il est totalitaire parce que totalisant, englobant la vie des individus sans que ces derniers n'aient eu le droit ni l'occasion d'en débattre.
Le totalitarisme ne s'exerce pas seulement dans la sphère politique, mais dans les sphères privée et intime, englobant toute la société et tout le territoire, en imposant à tous les citoyens l'adhésion à une idéologie obligatoire (la santé selon le dogme viral et vaccinal), hors de laquelle ils sont considérés comme ennemis de la communauté.
Nous y sommes.
Les caractéristiques habituellement retenues pour définir le totalitarisme sont : d'une part, un monopole idéologique (le logiciel épidémiologique qui est un dogme auquel il faut souscrire), une conception d'une vérité indiscutable (virale, vaccinale, gravité de la pandémie) qui ne supporte aucun doute, ne tolère aucune critique, est imposée à tous et se trouve consolidée par la lutte contre les ennemis du régime (sanitaire) qui sont discrédités et disqualifiés, et d'autre part un pouvoir qui dispose de l'ensemble des moyens de communication de masse utilisés comme des instruments de propagande (formatage et fabrique de l'opinion et du consentement) ainsi que du pouvoir de coercition judiciaire, administratif et policier.
À ce titre, je considère que nous sommes dans les prolégomènes et l'antichambre d'un nouveau totalitarisme qui a déjà installé ses fondements et ses fondations au nom de la santé et d'un hygiénisme forcené que je qualifie de thanatophobique.
Il ne reste plus alors qu'à bâtir l'édifice dont les plans sont déjà établis et dessinés à Davos et dans d'autres instances internationales multilatérales depuis longtemps par une élite qui considère que la démocratie est trop lente et trop lourde, qu'elle est dépassée dans un monde interconnecté en réseaux où la vitesse et le changement sont érigés en fétiches et qu'elle est le produit des inutiles, des incultes, des profanes, des abrutis et des sans dents.
Le nouveau totalitarisme sanitaire numérique s’oppose aux anciens dans sa structure, dans son esthétique, dans ses rituels, dans sa phénoménologie, sa visibilité.
Les anciens (fascismes, nazisme, communisme) étaient incarnés par une figure humaine, un visage, des grimaces, des postures, une personnalité, une tête, visibles et identifiables, des habits, des costumes et des coutumes, des rites de passage, des mimiques, des pratiques et des traditions violentes, tandis que le nouveau est peu visible, confus, opaque, sans tête unique emblématique, multiforme, réticulaire, feutré, souriant, anonyme, insaisissable, affable, ce qui explique pourquoi il est si difficile de le reconnaître et de l'identifier.
L’erreur est, me semble-t-il, de penser le totalitarisme contemporain à l’aune de l’histoire révolue du 20e siècle. La fabrique du consentement autour d’un ennemi faussement désigné comme le fascisme (le “populisme” souverainiste, patriotique) relève d’une imposture historique (le fascisme étant historiquement mort à Berlin en 1945) dont le nouveau totalitarisme se nourrit afin d’avancer masqué au propre comme au figuré au nom de la santé érigée en valeur suprême alors que celle-ci n'est qu'un bien au même titre que la richesse ou la beauté : on n'admire pas, en principe, quelqu'un parce qu'il est en bonne santé.
La manoeuvre totalitaire contemporaine est en outre très perverse, car le rapport à la loi est tordu, celle-ci étant contournée, ignorée, violée.
L'État n'a pas la prérogative de se mêler de la santé individuelle de ses administrés, je l'ai déjà écrit et je l'écris à nouveau aujourd'hui, il s'agit d'un grave abus de pouvoir, l'État (de droit) a le devoir de s'occuper de la santé collective, de gérer les risques, de les prévenir, de soigner, mais la santé publique ne peut se confondre avec la santé individuelle et ce n'est pas à l'État de nous dire comment nous devons vivre et nous soigner, qui nous pouvons fréquenter, où nous pouvons aller ni comment nous devons nous vêtir pour faire nos courses. La santé est un bien individuel, personnel, intime, singulier, la santé publique est une des matières non régaliennes.
La soumission massive et le consentement général à l'autorité sanitaire sont un désastre anthropologique et sociopolitique majeur et historique.
Nous ne sommes pas sortis des ténèbres sanitaires numériques et vestimentaires desquelles je le crains, aucune immunité collective artificielle ne nous sortira.
Notre époque est celle du règne de l'hypnose collective savamment entretenue par l'emprise d'une nouvelle religion politique sanitaire qui se nourrit du vide spirituel et symbolique creusé depuis des décennies par une classe politique et médiatique et par une élite à qui nous avons accordé notre confiance et notre voix trop facilement.
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26/05/2021
Mai 2021, plus d'un an d'ingénierie sociale par la peur. Et ça continue...
"Quelle est la différence entre une théorie du complot et la vérité?
Environ 6 à 12 mois."
Résistance face à cette "bouffée délirante totalitaire".
Conférence à l'IHU de Marseille. JDD y a brossé un excellent résumé de l’année folle que le monde a traversée, en égrenant les principales perles de bêtise, de non-sens et de déraison.
Démonstration statistique de l'absence de surmortalité épidémique en 2020. Tout est normal, la génération du baby-boom arrive simplement dans une classe d'âge plus à risque.
"Si on accepte l'identité numérique, ce sera trop tard." Philippe Guillemant.
Le Non au pass sanitaire se fait entendre un peu partout mais surement pas encore assez. (car c'est évidemment le début de la fin ou le pied dans l'entrebaillement de la porte, en terme de transhumanisme et de dictature numérique).
Une progression en douceur par petit pas vers l'horreur du contrôle absolu.
On a pourtant tous un an déja de recul et de possibilité de prise de conscience de tout ce qui se joue.
La passivité, la naïveté, la lâcheté de ceux qui le soutiennent c'est l'acceptation du Mal.
On peut se situer ailleurs , le dénoncer et passer à autre chose pour ne pas lui donner son attention mais on ne peut pas l'accepter. C'est la limite à connaître, le précipice, l'abime.
Pierre Barnérias...
Reinfocovid: Conseil scientifique indépendant
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23/05/2021
Ingénierie sociale, manipulation et consentement (Réinfocovid)
Il vous faut des lunettes?
Source: site Reinfocovid.fr le 2 avril 2021
Par : Julie Lioré, anthropologue, pour le collectif REINFOCOVID
L’ingénierie sociale est une méthodologie consistant à manipuler les foules au travers de stratagèmes habilement étudiés, issus de la psychologie et la psychosociologie, visant à imposer de nouvelles normes et, pour parvenir à ses fins, à influencer toute une population en contournant ses résistances aux changements à opérer.
« L’ingénierie sociale est, dans le contexte de la sécurité de l’information, une pratique de manipulation psychologique à des fins d’escroquerie. » (Wikipedia)
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L’ingénierie sociale, à laquelle il serait légitime d’ajouter, « et psychologique », est une méthodologie consistant à manipuler les foules au travers de stratagèmes habilement étudiés, issus de découvertes faites dans deux champs connexes, la psychologie et la psychosociologie. Ces disciplines cherchent à comprendre la manière dont les individus s’envisagent, sont en relation et s’influencent les uns avec les autres. Fort de ces connaissances en matière de mécanismes psychologiques de l’être humain et physiologiques de son cerveau, lorsqu’il est isolé ou en groupe, cette ingénierie vise à imposer de nouvelles normes et, pour parvenir à ses fins, à influencer toute une population en contournant ses résistances aux changements à opérer.
Parmi les « prérequis », l’ingénierie sociale et psychologique sait notamment que tout individu a fondamentalement besoin d’être en lien et d’appartenir à un groupe, le troisième besoin essentiel dans la pyramide de Maslow, après celui des besoins physiologiques pour survivre et de protection pour se sentir en sécurité. La mise au ban est proprement insupportable. Elle sait aussi qu’un individu, dans une foule, est amené à perdre son libre-arbitre (Gabriel Tarde, père de la psychologie sociale), par une sorte de « passivité imitative », et que le comportement d’une masse de personnes diffère de celui d’individus lors qu’ils sont isolés (Gustave Le Bon [1], anthropologue et psychosociologue). La foule est, en somme, une entité une et indivisible, soumise à une « âme collective » et ayant sa propre nature psychique, une entité distincte de l’addition des individus isolés qui la compose, une sorte de totum agissant bien mieux et plus fortement en synergie, plutôt que chacun dans son coin. Pour le meilleur ou pour le pire.
Tarde et Le Bon ont grandement influencé Edward Bernays [2], neveu de Freud et grand-oncle du co-fondateur et premier PDG de Netflix, pour qui la foule n’est pas une entité pensante, ne réagissant seulement qu’à ses émotions. Fort de ses connaissances en matière de processus mentaux inconscients, Bernays a, à son palmarès, un grand nombre manipulations du consentement. En 1917, il a orchestré, avec le gouvernement d’alors, une véritable métamorphose : la jeunesse américaine, alors pacifique, est devenue, en masse et en 1 an, guerrière, prête au combat. Dans les années 20, il a été chargé de rendre la cigarette populaire auprès des femmes pour le compte de l’industrie du tabac, en vue d’augmenter ses ventes et profits. Jusqu’alors, fumer était une pratique des femmes de mauvaise vie, l’objectif était donc de changer l’image de la cigarette. Il est aussi l’un des pères du consumérisme américain, en association avec Henry Ford. Bernays a mis au point une stratégie, élaborée à partir d’un arsenal mental, visant à forger l’opinion dans un sens donné et à façonner le consentement qui va avec. Or, pour que cela fonctionne, le mécanisme psychosocial doit rester imperceptible et la main, en train de fabriquer le consentement, invisible.
Des stratégies aujourd’hui dévoilées
L’influence et le contrôle des foules ne datent pas d’hier et jusqu’à peu, restaient couvertes d’un voile opaque dont il était bien difficile de voir au travers. Le cinéma, Hollywood à l’époque et Netflix aujourd’hui, dont le nombre d’abonnés a explosé ces derniers mois, véhicule toutes sortes de messages orientés, ainsi que diverses propositions de potentiels futurs [3]. La télévision n’est pas en reste. D’ailleurs, qu’en serait-il aujourd’hui de la Covid-19 de mars 2020 sans elle ? Probablement plus rien depuis des mois.
La première stratégie de manipulation à mettre en place, parmi les dix énoncés par Noam Chomsky, linguiste et penseur américain, est celle de la distraction. Dans l’Empire romain déjà, les puissants de l’époque contrôlaient les foules avec des jeux, dans les arènes, et du pain (une sorte de revenu universel antique). Plus près de nous, Zbigniew Brzezinski, politologue américain décédé en 2017, a donné naissance à la notion de tittytainment, qui signifie donner la tétée (titty) au peuple, composée de divertissements (entertainment), soit un mélange d’aliments physiques (malbouffe) et psychologiques (séries, émissions de télé-réalité, entre autres), très addictifs, ayant pour vocation d’endormir (au sein) les masses, afin d’en contrôler les frustrations et protestations potentielles, et d’en amoindrir l’esprit critique. Le tittytainment a manifestement servi à préparer ce qu’il se passe aujourd’hui.
Vient ensuite la stratégie du choc, en créant un problème en amont et en coulisse, pour le résoudre en aval et sur scène. L’insécurité est un bon exemple, celle-là même qui a permis d’instaurer un état de sécurité globale. Le choc de la « pandémie », dont le critère de mortalité a été supprimé en 2009 par l’OMS, a été la voie royale à l’état d’urgence sanitaire, prolongé depuis sans relâche. Saccager l’économie en est un autre : après avoir créé la pénurie de travail, le revenu universel pourrait être accueilli comme l’extrême-onction. Nous ignorons encore si ces chocs consécutifs permettront à la main d’imposer sa nouvelle norme. Nous voyons nettement, en revanche, comment cet état de sidération, devenu chronique, inhibe l’action.
Le choc est une bête noire pour chacun de nous, qui préférons la sécurité, la stabilité, voire un certain conservatisme. Or, la multiplication des dissonances cognitives (entre autres, confiner-déconfiner-reconfiner, masque au départ inutile devenu indispensable puis obligatoire pour tous et partout) génère des tensions venant déstructurer nos habitudes de fonctionnement, jusqu’à disloquer les groupes, en créant des pro-, des anti- ou bien celui des « rideaux baissés », qui ont fini par fermer boutique, tant les informations sont discordantes. Naomi Klein, dans son ouvrage La stratégie du choc (2007), explique combien cette prolifération d’informations contradictoires en arrive rapidement à désorienter une boussole, à faire perdre son libre arbitre et sa capacité à faire une analyse juste des faits. L’ingénierie sociale et psychologique sait que ces contradictions permettent de mieux soumettre.
Cette méthodologie procède par étapes, graduellement, insidieusement. La suivante est la stratégie de la dégradation progressive. Si nous avions eu à accepter, en une fois, confinement, distanciation sociale, couvre-feux, masque, vaccin, passeport, nous aurions tout rejeté en bloc. Nous renvoyons ici à la fenêtre d’Overton, selon qui l’opinion publique peut être progressivement modifiée, afin que des idées initialement considérées comme impensables finissent par être acceptées, voire légiférées, en passant par la caution scientifique et la création de besoins (masque, vaccin).
Vient ensuite la stratégie du différé. D’abord s’occuper de la pandémie, « quoi qu’il en coûte », nous règlerons la question économique plus tard. Notre cerveau est composé de neurones, qui établissent des connexions via des synapses. Tous les 21 jours, les chemins synaptiques changent, en retirant les connexions devenues obsolètes et ajoutant les plus récentes. Toutes les mesures sanitaires ont ainsi établi, au fil des mois, des connexions et des déconnections qui ont été, au fur et à mesure, à force de répétition, intégrées dans des représentations mentales.
Pour mener à bien cette reprogrammation, il s’agit de s’adresser au public comme à un enfant. L’ingénierie sociale a bien compris que, quand on cherche à tromper un individu, il suffit d’adopter un ton infantilisant pour s’adresser à lui, stratégie largement utilisée par le marketing et la publicité. Eric Berne [4] a compris qu’en chaque adulte, coexistent plusieurs personnalités : l’enfant, docile et/ou rebelle, le parent et l’adulte, l’une ou l’autre endossée en fonction des circonstances. En multipliant les messages infantilisants, le gouvernement, en bonne figure paternaliste en général et dans la toute-puissance en particulier, soumet ses sujets en les menaçant de couper le lien : agissez comme je dis (pas comme je fais…) et vous ne serez pas puni. Or, face à l’autorité et depuis la petite enfance, conditionné à la respecter, la plupart d’entre nous a tendance à régresser et face à cet « amour » conditionnel, à obéir, à porter un masque facial, à rester confiné, à se faire vacciner. Toutefois, en fonction de l’estime que l’on a de soi, on aura tendance à s’en remettre variablement au « père », à suivre ou pas ses consignes en toute confiance et à les remettre ou non en question.
En parallèle, il convient de s’adresser à l’émotionnel plutôt qu’à la réflexion. Les émotions sont innées, universelles et communicatives, elles sont surtout indispensables à la survie de l’homme et à la construction de son comportement. Pourtant, la plupart d’entre nous n’ont jamais appris à les gérer, mais plutôt à s’en méfier, à les réprimer, voire à les refouler.
Cette crise nous a tous, ou presque, mis dans une tourmente émotionnelle extrêmement forte, si ce n’est sans précédent : peur de mourir, l’émotion la plus profonde et celle sur laquelle cette « pandémie » a pris appui, mais aussi la peur de tomber malade, de contaminer nos proches, de l’absence de lien, de perdre son travail, de payer une amende, etc. Avec une telle intensité, la peur a fait ressurgir bon nombre de vieilles blessures de l’enfance et sans avoir appris à gérer cette émotion comme les autres, lorsqu’elles surgissent et de façon aussi intense, l’analyse rationnelle est alors court-circuitée et le sens critique désactivé. Les émotions sont, en outre, de bien mauvaises conseillères. Enfin, en utilisant le registre émotionnel, il devient facile de faire ressurgir certains comportements inconscients et d’en implanter de nouveaux. C’est ainsi que l’on fabrique le consentement, lorsque l’ingénierie sociale abat ses cartes au bon moment.
« Armes silencieuses pour guerres tranquilles » (Noam Chomsky)
L’agnotologie désigne l’étude des moyens mis en œuvre pour produire, propager et préserver l’ignorance et, par extension, la « production culturelle de l’ignorance ». (Robert N. Proctor, historien des sciences à l’Université de Stanford)
La pédagogie, ces dernières décennies, a mis un point d’honneur à cloisonner et hyper-spécialiser le savoir, jusqu’à exceller dans un domaine bien précis, au point aujourd’hui de ne plus permettre aux individus de relier les choses les unes aux autres, de discerner ni d’anticiper, autrement dit, d’avoir une vision globale et à long terme. De surcroît et malgré la technologie sous la forme d’ « assistants », censés rendre nos existences matérielles débarrassées de leurs contraintes, le monde va de plus en plus vite, ne nous permettant plus de prendre le temps pour anticiper. La visibilité à court-terme, à l’image de la distance qui nous sépare de nos écrans, et l’immédiateté l’ont emporté.
Notre cerveau est fait de trois strates. La première est reptilienne, dont le comportement archaïque concentre toute son attention sur la survie (aujourd’hui pour beaucoup financière) et la territorialité au sens large (géographique, hiérarchique, idéologique, etc.). La deuxième est limbique, elle est responsable des émotions et du stress. Ces deux premières strates, archéo- et paléo-cortex, constituent le cerveau « mammalien », dont les caractéristiques sont l’automatisme et l’émotionnel. La troisième, la plus récente dans l’évolution de l’espèce humaine, est le néocortex, qui permet la réflexion, l’adaptation et l’anticipation, en somme, d’avoir une vision globale du monde qui nous entoure. Or, sans avoir appris à gérer ses émotions et en état de choc chronique, le néocortex est mis en échec, pris en otage, et ses capacités sont comme inhibées. Prenons l’exemple des restaurateurs, dont le commerce a été fermé et qui perçoivent, en contre-partie de cette fermeture, une aide financière de l’État. À court terme, leur cerveau reptilien dit : grâce à cette aide, je peux manger, aussi, j’obéis à cette main qui me nourrit et respecte les mesures imposées. Quid de ce qu’il en sera à plus long terme, de cet assistanat et de son prix à payer ? Il s’agit là d’un parfait exemple de raisonnement à court terme et de soumission librement consentie, comme sous hypnose.
Nous sommes donc tous devenus experts dans notre domaine de compétences, sans avoir pu, ni su, ni eu le temps d’aller farfouiller ailleurs, et peu d’entre nous ont véritablement plongé dans les entrailles de nos émotions pour en explorer les moindres méandres, tandis que l’élite gouvernante, elle, n’a cessé d’ajuster sa vision globale pour anticiper et avoir une très large avance sur nous, le peuple.
La société tend désormais à se complaire dans la médiocrité, plus que jamais encouragée à le faire. La médiocrité est ici sociale, celle des comportements sociaux, et non individuelle. La pensée complexe, au sens d’Edgar Morin et d’enchevêtrement de relations pour faire sens, n’est désormais plus promue, voire ouvertement dénigrée. L’hyper-cloisonnement des disciplines et l’expertise d’une manière générale l’ont emporté sur la systémie, ce champ interdisciplinaire relatif à l’étude d’objets dans leur complexité. Aujourd’hui, on n’apprend plus à l’école et encore moins, nous l’avons vu, dans les grandes écoles et universités, à relier les choses entre elles, mais au contraire à être hyper spécialisé dans son domaine, ainsi que, à grand renfort d’évaluation et de peur de l’échec qui va avec, à être « docile au protocole ». Nul besoin de relier ce qui est séparé, qui permettrait d’avoir une compréhension du monde, un état que l’ingénierie sociale s’attelle à maintenir, à l’aide d’une partie de l’information, elle aussi gagnée par la médiocrité. En effet, le niveau des arguments est, aujourd’hui, au plus bas dans les médias mainstream, tant pis pour l’éthique et la déontologie, tout en s’efforçant de ne surtout pas bouleverser l’ordre établi. Le trouble est suffisamment grand, aussi, une explication qui ne tient pas vaut toujours mieux que pas d’explication du tout. Et ça fonctionne, la main le sait.
Le résultat en est que la majorité ne cherche plus à comprendre le monde dans lequel elle vit, ni ne remet en question ce qui est dit et montré, en boucle. Elle a baissé la garde et les armes, par peur inconsciente de perdre sa position, si le système venait à s’écrouler. Celles et ceux qui ont « baissé le rideau » sont entrés en passivité totale, comme d’autres, de plus en plus nombreux, entrent en résistance. Désormais convaincus qu’ils ne font pas le poids pour changer quoi que ce soit, ils accompagnent avec nonchalance le mouvement officiellement impulsé par le gouvernement, en bon père de famille, convaincus de ne plus être maîtres ni responsables de quoi que ce soit, de leurs pensées, leur liberté et leur destin.
Remplacer la révolte par la culpabilité
Nous ne reviendrons pas sur la déresponsabilisation qui fait rage et porter plus que jamais tout le poids de cette crise sur le dos des citoyens. Ainsi, au lieu de se révolter, ils s’auto-dévaluent et culpabilisent. Or, la culpabilité est une émotion faite de peur et de tristesse, assortie souvent d’un peu de honte, et tend à générer un état dépressif, dont l’un des effets est l’inhibition de l’action. Avec la sidération, la culpabilisation est un excellent moyen de tuer la révolte dans l’œuf. Ainsi submergée par ses émotions, la foule ne réagit plus à la raison. La main le sait aussi.
Les sciences de l’Homme (sociologie, psychologie, biologie humaine) n’ont plus de secret pour les détenteurs et exécutants de l’ingénierie sociale, qui ont une connaissance bien plus avancée et plus transversale de la nature humaine que les spécialistes de chacune des disciplines eux-mêmes. La main connaît mieux l’individu moyen qu’il ne se connaît lui-même et de fait, détient sur lui un pouvoir plus grand.
L’Humanité est aujourd’hui parvenue à une étape décisive de son évolution, celle de la vérité, de la responsabilité, de la liberté et de la souveraineté, ce qui ne signifie aucunement mettre celle de l’autre en danger. Cette crise est profondément salutaire, en ce sens qu’elle pourrait servir à chacun de nous, en procédant à une profonde introspection et en se posant une question essentielle : qu’est-ce que je veux, pour moi, pour les miens, pour la jeunesse, pour l’humanité ? Brader ma liberté pour 135€ et rester bâillonné en attendant de voir ce qui va se passer ou si quelqu’un d’autre va faire quelque chose à ma place ? Ou bien faire le choix de sortir de la prison de la pensée unique (#tousdesclones ? Non merci !), d’accueillir ses émotions, de les mettre au clair pour gagner en liberté, de retrouver confiance et estime de soi, de prendre du recul en remettant en question ce qui est dit et montré, en remplaçant la pensée unique par la pensée complexe, qui permet de croiser, de confronter, de réinterroger, afin de se forger son propre avis sur ce qui se passe et, en connaissance de cause, de résister à ce qui apparaîtrait clairement comme faux, injuste, absurde, pervers. Primo Levi, emprisonné en 1944 dans un camp de concentration et d’extermination, disait : « Un nazi, c’est quelqu’un qui a perdu son principe de résistance. » et J.-P. Sartre, qu’« on n’a jamais été aussi libre que pendant l’occupation ».
Personne n’a dit que cheminer dans ce sens n’était facile, à l’image d’une thérapie, ici sociétale [5] : c’est éprouvant, parfois douloureux, mais intense et le moyen d’ouvrir en grand le champ des possibles. Cette crise nous offre, et c’est une première historique, la possibilité de choisir, sachant que le retour en arrière n’est plus possible, n’en déplaise aux « comme-avantistes ». Le paradigme a désormais atteint son point de non-retour et la grande bascule amorcé son mouvement : sortir grandi de cette crise et souverain ou finir asservi et aliéné ? En somme, choisir entre le grand réveil ou le grand reset [6].
Bernays disait que, pour fonctionner, ces stratégies devaient rester invisibles. Or, ces derniers mois, elles sont devenues au contraire on ne peut plus observables, l’ingénierie sociale ne peut donc plus œuvrer dans l’ombre ni de manière aussi efficiente que prévu. Nous prendrons, pour finir, l’exemple de la mesure la plus « symptomatique » de cette manipulation, celle de la distanciation sociale. Cette mesure contraire à la vie, sans aucun fondement scientifique ni médical, cherche, en force, à retirer le lien dont les êtres humains sont faits, par conséquent, à envisager une société sans lien ni entraide, donc morte. Nous sommes des mammifères et en tant que tels, une espèce fondée sur le groupe et le contact. Pourtant, cette stratégie de distanciation sociale existait déjà partiellement, mais dans l’ombre de l’individualisme et du libéralisme. Elle est aujourd’hui devenue franchement ostensible, or, en se dévoilant, elle révèle un système en train de s’écrouler.
Références
[1] La psychologie des foules, 1895
[2] Propaganda. Comment manipuler l’opinion en démocratie, 1928
[3] Film documentaire Out Of Shadows
[4] https://analysetransactionnelle.fr/p-Eric_Berne
[5] Propos emprunté à Philippe Bobola, physicien, biologiste, anthropologue et psychanalyste : https://emakrusi.com/gallerie-videos/video-category/comprendre-votre-cerveau/
[6] COVID-19 : La grande réinitialisation, Klaus Schwab et Thierry Malleret, septembre 2020
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