17/09/2025
Dictature
Avant les dictatures ressemblaient à ça:
Aujourd'hui elles ressemblent plutôt à ça:
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Pourquoi nous acceptons la censure bien qu’elle nous rende stupides
Article de Thierry Meyssan
La logique interne de toute administration et de contrôler ce qu’elle administre. Cela implique que toute administration envisage de censurer son opposition. En République, au contraire, les responsables politiques doivent maîtriser leurs administrations et veiller à ce qu’elles respectent les principes voulus et approuvés par la population. Cependant, aujourd’hui, les États européens — et particulièrement la France — abandonnent les valeurs qu’ils ont forgées et n’hésitent plus à censurer à tour de bras.
Réseau Voltaire | Paris (France) | 16 septembre 2025
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L’Arcom, administration française pour la censure de l’audiovisuel
Dans le monde entier, on célèbre Voltaire comme l’homme qui a le mieux défendu la liberté d’expression et nous l’a fait concevoir comme une condition préalable à l’établissement de toute démocratie. C’était aussi bien la manière de penser de la Tsarine Catherine II de Russie, chez qui il a longtemps vécu, que celle de JD Vance, le vice-président des États-Unis, pour qui cette « valeur européenne des plus fondamentales », « partagée avec les États-Unis d’Amérique », est aujourd’hui, « en retraite » [1].
Au XX° siècle, seuls les fascistes et les nazis se sont opposés frontalement à la liberté d’expression. Selon eux, l’unité du peuple valait mieux que le débat public, source de division. Nous avons vu les crimes de masse qu’ils ont commis, non par conviction, mais comme conséquence prévisible de leurs idéologies.
Traditionnellement, aux États-Unis, on ne tolère aucune limite à la liberté d’expression, tandis qu’en France, on distingue les opinions des injures et des diffamations.
Ici, une parenthèse est nécessaire : pour nous assurer que l’interdiction des injures et diffamations ne serait jamais utilisée pour restreindre la liberté d’expression, nos aînés avaient imaginé que tous les procès en la matière se dérouleraient devant des jurys populaires. Or, ce n’est plus le cas depuis la Seconde Guerre mondiale. Dans les faits, le recours à des juges professionnels rend leurs décisions susceptibles d’être orientées par l’État.
En outre, au cours des dernières années, nous avons insensiblement réinstauré un pouvoir de contrainte de l’État et de la société sur la parole libre. Petit à petit, nous avons interdit des discours qui choquent des portions de la population. Avant la Révolution française, nous interdisions le crime de lèse-majesté et le sacrilège, aujourd’hui nous interdisons l’antisionisme et l’islamophobie. Or, l’antisionisme n’est pas une incitation contre un groupe religieux ou ethnique, mais une opinion politique partagée, entre autres, par des personnalités juives israéliennes et l’islamophobie n’est souvent qu’une critique tout aussi raisonnée de la pensée musulmane que celle que nous pratiquons de la pensée chrétienne.
Ce que l’on cherche à interdire n’est donc pas un message particulier, mais plutôt tout message qui remet en question des vérités que nous croyons établies. Nous pouvons prendre le problème dans l’autre sens : la question n’est pas ce que nous voulons interdire, mais les erreurs que nous tentons de protéger : la croyance selon laquelle nous ne devons pas nous écarter des préjugés communs.
À titre d’exemple : les civilisations ne peuvent se développer qu’avec un accès à des énergies. C’est la raison pour laquelle, on pratiquait l’esclavage dans l’Antiquité. Aujourd’hui, on utilise de considérables réserves de gaz et de pétrole. L’administration Bush-Cheney était persuadée que nous arrivions à la fin de cette ère et qu’il fallait donc investir dans des sources d’énergie alternatives. Nous-mêmes sommes persuadés que le gaz et le pétrole, s’ils ne viennent pas à manquer dans les années à venir, polluent l’atmosphère que nous respirons et provoquent le réchauffement du climat, comme nos ancêtres les Gaulois croyaient que le ciel allait leur tomber sur la tête. Or, cette conception des choses n’a jamais fait l’objet d’un débat scientifique. Elle est abandonnée aussi bien par la Russie, que par la Chine et par les États-Unis. L’Académie des Sciences de Russie soutient une autre théorie pour expliquer les changements du climat, mais nous ne l’avons jamais discutée. Nous nous référons à une assemblée de délégués des Nations unies, le GIEC, composée exclusivement de fonctionnaires des États-membres. Certains sont effectivement des scientifiques, mais tous siègent en tant que fonctionnaires représentant leurs gouvernements. Nos médias étant bloqués sur le sujet, nous ne nous réveillerons que lorsque la Russie, la Chine et les États-Unis se seront organisés ensemble et que nous nous serons appauvris.
Autre exemple : durant quatre-vingt ans, nous avons plus ou moins vécu sous protection anglo-saxonne. Nous soutenons donc l’organisation du monde selon les « règles » fixées par le G7, c’est-à-dire librement acceptées par nous. Nous en avons oublié les principes du droit international que la France et la Russie ont créés juste avant la Première Guerre mondiale (la conférence de La Haye de 1899). Il s’agissait au départ de s’engager à ne pas se comporter comme des barbares et à ne pas massacrer de civils durant nos guerres. On avait alors imaginé des « lois de la guerres ». Cela, nul ne le conteste, sauf les États-Unis et Israël qui ont généralisé la torture et se livrent, pour le second, à un génocide. Lors d’une seconde conférence, on avait souligné que, pour vivre en paix avec ses voisins, chaque État devait respecter ses propres engagements. Et, avec les Nations unies, nous avons proclamé le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes, c’est-à-dire la décolonisation. Or, aujourd’hui, nos enfants ignorent même qu’un Français, Léon Bourgeois (1851-1925), fut le principal auteur du droit international. Il fut président du conseil, président de l’Assemblée nationale, président du Sénat et Prix Nobel de la Paix. Il fut l’homme central de la Troisième République (1870-1940), mais il a disparu de nos livres d’histoire.
Un autre aspect de la liberté d’expression est qu’il ne viendrait à l’idée de personne que l’État édite un périodique pour nous donner sa vision de l’actualité. Pourtant, au XVII° siècle, Théophraste Renaudot avait fondé un hebdomadaire, La Gazette, qui prospéra avec le soutien du cardinal de Richelieu. C’est, qu’à cette époque, si l’imprimerie permettait d’éditer des journaux, il n’y avait pas encore de moyens de les diffuser partout. L’État a donc investi pour rendre la presse accessible à tous et partout. Mais aujourd’hui personne ne rechigne à l’existence d’un service public de la radio et de la télévision. Certes, au départ, durant l’entre-deux-guerres, il était impossible à des fonds privés de créer des radios et des télévision, l’État a donc investi dans ces nouveautés, le temps que leur coût baisse et que des chaînes privées puissent être créées.
Un scandale vient d’éclater en France avec la diffusion d’une vidéo, enregistrée dans un grand café parisien, où l’on voit deux célèbres chroniqueurs du « service public » expliquer à des responsables d’un parti politique d’opposition comment ils vont faire échouer la candidature d’un ministre à la mairie de Paris en manipulant leurs auditeurs et téléspectateurs. En principe, le « service public » audiovisuel devrait être au service de tous et non pas un instrument de propagande partisane.
Pourtant, nous avons en France, une « Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique » (Arcom) chargée (1) de choisir les directeurs du service public, (2) les chaînes de télévision privées autorisées et (3) d’interdire celles qui ne respectent pas la « déontologie ».
En premier lieu, s’il doit y avoir un « service public » de l’audiovisuel, il appartient au gouvernement d’en désigner la direction et non pas de se cacher derrière une « autorité » administrative. Allant le plus loin possible dans la confusion des pouvoirs, l’État a disposé deux magistrats au sein des neuf membres de l’Arcom. Il s’agit de donner une apparence de justice à des décisions qui ne respectent pas les principes de la défense. Et, alors qu’aujourd’hui il n’y a aucune raison à ce que l’État se mêle de l’audiovisuel, l’État a étendu la compétence de l’Arcom à internet. Il est donc possible qu’une autorité administrative interdise des vidéos sur le Net en l’absence de toute condamnation par la justice pour crime ou délit.
En second lieu, si par le passé, le nombre de canaux permettant de diffuser des radios et des télévisions était restreint et que, donc, l’État devait décider qui y avait accès et qui en était privé, ce n’est plus le cas. Il n’y a donc aucune raison pour décider qui a le droit d’émettre ou pas.
En troisième lieu, aucune autorité administrative ne devrait s’arroger un pouvoir de justice et décider d’interdire un média. Dans une démocratie, une telle interdiction est du seul ressort des tribunaux et ne peut intervenir qu’en cas de crime. Ce n’est évidemment pas le cas de Russia Today, de C8 ou de NRJ12.
Dernière remarque : les contraintes de la presse sont telles que l’État a été conduit à concéder aux journalistes des conditions fiscales particulières pour trouver un équilibre économique à leur activité. Ainsi, la presse écrite est-elle imposée à 2,1 % et non pas à 20 %. Une « Commission paritaire des publications et des agences de presse » (CPPAP) a donc été créée qui veille à ce que ce privilège fiscal ne soit appliqué qu’à de vrais organes de presse. Or, dans la pratique, celle-ci utilise son pouvoir pour priver certains organes de presse d’opposition de la possibilité d’un équilibre financier.
Ainsi, la CPPAP refuse de reconnaître la lettre d’information hebdomadaire Voltaire, actualité internationale comme une publication de presse. Cette Commission a considéré, au seul nom de son rédacteur en chef (en l’occurrence, l’auteur de cet article), que cette publication n’était pas du journalisme. Selon les procès-verbaux de ses réunions, elle n’a pas même regardé une seconde son contenu.
La dégradation de la liberté d’expression en France est telle qu’elle devient un sujet de réflexion pour nos voisins [2]. Comme toujours, le retour de la censure s’opère autour de l’interdiction de choses choquantes pour la majorité. Au XVII° siècle, l’État interdisait la pornographie, au XXI°, il assure non plus l’interdire, mais interdire son accès aux enfants.
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24/06/2025
C"est simple
Gideon Levy, courageux journaliste et écrivain israélien membre de la direction du journal Haaretz et opposant anticolonialiste, dénonce la propagande raciste israélienne et l’inversion des rôles, puisque l’occupant israélien passe son temps à se présenter comme "la" seule victime.
Moins de 20% de la population serait sur cette ligne.
Gideon Levy est né le 2 juin 1953 à Tel-Aviv, est un journaliste et écrivain israélien, membre de la direction du quotidien Haaretz.
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06/02/2025
Flash-back
J'ai retrouvé hier cette ancienne note astro perso écrite en fin d'été 2021.
3ans et demi plus tard, tout cela est confirmé (c'est lent malgré tout) mais aussi s'est transformé et a pris d'autres formes.
En 2025, Mars s'opposera à Pluton, Uranus entrera en Gémeaux mais surtout Saturne et Neptune entreront en Bélier pour s'y conjoindre, conclure un cycle et y entamer un nouveau (cycle lié à la Russie).
***
Les planètes lentes n'ont pas beaucoup bougé dans le ciel, (Saturne Jupiter et l'invisible Pluton étant en rétrogradation apparente), les énergies et vibrations correspondantes mijotaient en Capricorne, inspirant sur Terre les uns et les autres.
On assiste, en 2020/21, à la fin, voire au pourrissement ou à la désintégration d'une longue période matérialiste, au moins dans certains de ses aspects ayant trait au capitalisme, au monde scientifique, à la santé (Darwin ou Pasteur sont dépassés). C'est une sorte de schisme qui voit la naissance d'un mouvement de révolte contre les abus d'une vision purement matérielle et transhumaniste où l'Homme est vu un consommateur, son cerveau comme un ordinateur et son corps comme une machine, où la Nature est exploitée sans vergogne.
Place à l'Esprit, que ce soit de l'homme ou de la nature, voilà ce qui prend forme en cette période.
-Les uns, au pouvoir formatés par le système en place ont soudain laissé une bande de technocrates alarmistes et déconnectés décider pour eux et imposer leur vision pathologique de la vie...
Des médecins et chercheurs s'intéressant aux maladies et non à la santé, des nervis au service d'une industrie (fabricant des malades dépendants pour leur vendre des médicaments et ne cherchant évidemment pas à les guérir).
On a découvert à cette occasion que bon nombre d'instances sanitaires, les médias et le gouvernement étaient infiltrés par des médecins, politiques ou chercheurs corrompus au service de cette industrie pharmaceutique toxique.
Au fil des semaines malgré leurs erreurs les gouvernements , comité pseudoscientifique et autres instances (OMS CDC) ont persisté dans leurs mensonges, leurs décisions absurdes jusqu'à passer les bornes du rationnel et du scientifique pour imposer ce qui relève désormais du dogme, de l'escroquerie ou de la superstition (le confinement, l'HXC présentée comme toxique, les masques antibactériens inutiles puis obligatoires, même en plein air)
-Les autres choqués par ces décisions abusives ont pris conscience qu'il ne s'agissait pas d'une crise sanitaire ni d'une épidémie mais d'une ingénierie sociale qui en prenait prétexte.
Ils ont accumulés les preuves scientifiques démontrant les mensonges, les décisions criminelles (interdiction faite aux médecins de prescrire des produits pourtant efficace) et les abus manifestes. Ils ont dénoncé cette imposture qui apparait de plus en plus comme une véritable dérive totalitaire (avec l'obligation du masque en extérieur et dans les écoles, il n'y a plus de doute, c'est une mesure politique (d'ordre punitif et faite pour habituer à la soumission) qui n'a aucune justification sanitaire ou scientifique.
Même des journalistes mainstream commencent à dénoncer cette dérive hystérique du pouvoir, ça sent la panique, il n'y a plus que le gouvernement, les maires , les préfets et tous les idiots utiles soutenant cette version paranoïaque hygiéniste de la réalité.
Des gens qui ne comprennent rien à la santé et qui prennent en otage tous ceux qui s'y attachent dans leur quotidien par leur comportement et leur choix.
Mi Septembre puis fin Septembre et début Octobre elles repartent doucement en sens direct, tandis que Mars rétrograde à son tour en Bélier.
17:28 Publié dans Astrologie mondiale, Politique, Santé, Spiritualité | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook
30/01/2025
Un massacre oublié en France, 1967: 8 morts? ou 85 mortts?
Émeutes de mai 1967 en Guadeloupe
Les émeutes de mai 1967 en Guadeloupe sont des affrontements qui se produisent entre gendarmes et manifestants dans l'île lors de grèves consécutives à une agression raciste. Les trois journées de répression les plus importantes à Pointe-à-Pitre le 26, 27 et 28 mai, entraînent la mort de 8 personnes1, bien que ce nombre ait été parfois revu à la hausse.
Le 20 mars 1967, Vladimir Snarsky, propriétaire d’un grand magasin de chaussures à Basse-Terre, lâche son berger allemand pour chasser Raphaël Balzinc, vieux cordonnier noir et handicapé qui installait son étal en face du commerce. Le propriétaire blanc, par ailleurs militant au parti gaulliste UNR, demande ironiquement à son molosse « Dis bonjour au nègre ! ». Cet incident raciste est à l'origine d'émeutes et de grèves à Basse-Terre et Pointe-à-Pitre les jours suivants, si bien que le préfet de l'île, Pierre Bolotte, fait déployer deux escadrons de gendarmerie.
Le 24 mai 1967, les ouvriers du bâtiment de Guadeloupe se mettent en grève pour obtenir une augmentation de salaire de 2,5% et la parité en matière de droits sociaux.
Le 26 mai vers midi, une foule est rassemblée devant la Chambre de commerce de Pointe-à-Pitre et attend pendant que se déroulent des négociations entre organisations syndicales et représentants du patronat. Vers 12h45, ils apprennent d'un représentant syndical que les négociations sont rompues et un bruit court : le représentant du patronat, Georges Brizzard, aurait dit : « Quand les nègres auront faim, ils reprendront le travail ! ».
Les affrontements commencent à coup de grenades lacrymogènes des gendarmes contre conques de Lambi, jets de pierres et bouteilles en verre des manifestants. Déjà dans la matinée du 26 mai, des gendarmes mobiles auraient tiré lors de manifestations violentes de grévistes, faisant plusieurs blessés6. Lorsqu'un gendarme essoufflé, enlève son casque afin de s'essuyer le front et reçoit un coup violent sur la tête, les gendarmes ouvrent le feu provoquant notamment la mort de Jacques Nestor, militant du Groupe d'organisation nationale de la Guadeloupe (GONG). Selon les autorités, « les gendarmes mobiles (non, les CRS), après que quelques coups de feu aient été tirés sur eux, devaient riposter pour se dégager7 ». Un certain nombre d'autres Guadeloupéens seront tués durant les 3 jours d'émeutes et/ou de répression qui s'ensuivent.
Les autorités françaises ont cru initialement que l'insurrection avait été fomentée par le GONG mais il est apparu après enquête que les émeutes étaient spontanées.
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12/05/2024
Le totalitarisme sociétal
Le totalitarisme sociétal est un projet oligarchique (financé par des milliardaires) de déconstruction des structures sociales existantes. Mais quand le fossé entre le récit et la réalité est trop grand, l'imposture éclate par ses excès les plus flagrants qui provoquent des contradictions internes.
Comment vous êtes-vous retrouvées nez à nez avec l’idéologie transgenre durant votre parcours de féministes et quelles ont été les motivations qui vous ont poussées à écrire cet ouvrage en collaboration ?
Dora Moutot : Marguerite et moi-même évoluions dans les milieux féministes sans nous connaitre mutuellement. Pour ma part, après avoir quitté le monde du journalisme, j’ai créé un compte Instagram à succès promouvant une sexualité épanouie des femmes hétérosexuelles, que j’avais appelé @tasjoui. En 2019, des militants queers et transgenristes sont venus me reprocher de ne pas être suffisamment « inclusive » et m’ont enjoint de parler de « pénis de femme ».
Ne connaissant pas véritablement l’idéologie transgenre, j’ai initialement trouvé cette demande farfelue, mais drôle. J’ai refusé, revendiquant un fait simple : il existe deux sexes et être une femme, c’est biologique. À partir de là, mon monde s’est écroulé. Accusée d’être transphobe, j’ai subi un harcèlement lunaire de la part des fous furieux du transgenrisme, qui ont exigé des marques pour lesquelles je produisais du contenu à travers ce compte Instagram de résilier leur contrats partenaires avec moi. Je les ai perdus un à un. C’est par le biais de ces tribulations que j’ai rencontré l’idéologie transgenre.
Marguerite Stern : (...) Dora et moi-même étions les seules féministes bénéficiant d’une certaine exposition dans les médias et sur les réseaux sociaux à avoir osé prendre la parole contre l’idéologie transgenre. Harcelées, menacées, insultées quotidiennement, nous avons fini par nous rencontrer puis nous rapprocher l’une de l’autre, car nous subissions toutes les deux le même traitement.
(...) Et depuis sa publication, Transmania est effectivement la cible de violentes attaques. Notre campagne d’affichage a été censurée par l’afficheur privé JC Decaux, SOS homophobie a porté plainte contre nous et nous avons reçu des menaces de mort à plusieurs reprises.
Vous dénoncez une « esthétique de la violence » faisant partie intégrante du mouvement transgenre et allez même jusqu’à dénoncer des « pratiques fascistes ». Quelles sont les causes de cette violence ?
Marguerite Stern : La violence fait partie intégrante du mouvement transgenriste. Structurellement. On le voit par exemple aux mantras que ses activistes répètent inlassablement : « Kill the TERF » (acronyme de Trans-Exclusionary Radical Feminist : féministe radicale qui exclut les personnes trans), « Une TERF, une balle », « Sauve un trans, tue une TERF »... Cette esthétique de la violence s’observe également au travers de l’apologie de la défense armée. (...)
Aborder les causes à l’origine de cette violence nous conduit à un sujet tabou : la forte occurrence de comorbidités psychiatriques au sein de la population trans (troubles du spectre autistique, troubles de la personnalité borderline, dépression, anxiété...), qui se greffe à des logiques d’embrigadement sectaires.
Enfants et jeunes adultes sont amenés à croire que leurs parents sont transphobes s’ils s’opposent à leur transition. S’isolant de leurs familles, ils rejoignent ensuite une communauté trans formant une sorte de bulle repliée sur elle-même et tournant en boucle toute la journée sur la haine d’un ennemi commun : les TERFs. La désignation d’un ennemi commun est un phénomène bien connu en psychologie, qui permet de créer une psychose collective. Par exemple, Dora et moi-même sommes accusées d’être responsables du « génocide trans » et d’avoir du sang sur les mains. Or, que fait-on lorsqu’on se croit en danger de mort ? On riposte.
[...]
Comment les idéologues transgenres sont-ils parvenus à imposer leur vision du monde dans toutes les strates de la société, que ce soit à l’école, dans les médias, ou encore dans les institutions ?
Dora Moutot : Le phénomène transgenre a connu une accélération notable à partir des années 2010 suite à des investissements financiers colossaux par des groupes de pression en soutien aux revendications de cette minorité. Aux États-Unis, en 2021, un rapport de LGBT Funders nous apprend que 36 millions de dollars ont été investis pour faire avancer ce programme idéologique par le biais d’une nébuleuse d’ONG pro-trans.
Notre travail s’est appuyé sur les recherches menées par la journaliste d’investigation Jennifer Bilek, première femme à s’être penchée sur les investissements massifs de certains milliardaires militant pour les « droits trans ». Parmi eux, on compte Jon Stryker, petit-fils de l’inventeur du lit d’hôpital. Héritier d’une entreprise américaine spécialisée dans la fabrication de matériel médical, qui, en 2022, a généré un chiffre d’affaires de plus de 18 milliards de dollars, il verse chaque année environ 30 millions de dollars à la fondation Arcus, dont il est le créateur, en vue d’œuvrer à la normalisation du transgenrisme.
Autre grand financier de la cause transgenre : Jennifer Pritzker, anciennement « James », héritier des hôtels Hyatt. Pour sa part, il oriente ses fonds vers les hôpitaux et universités. Deux millions de dollars ont par exemple été investis par ses soins pour créer la première chaire d’études sur le trangenrisme à l’université Victoria, en Colombie-Britannique. Parmi les autres « bienfaiteurs » de la cause transgenre figurent également George Soros, l’ex-femme de Jeff Bezos, Peter Buffett, fils de Warren Buffett, ou encore Roy P. et Sheri Disney, héritiers de Walt Disney.
Pour institutionnaliser le transgenrisme, ces individus fortunés créent en premier lieu des fondations, elles reversent ensuite des fonds à diverses ONG agissant au quotidien dans divers domaines tels que la politique, le juridique, le médiatique, etc. Par exemple, l’association américaine qui s’occupe du lobbying auprès des médias se nomme GLAAD (Gay & Lesbian Alliance Against Defamation). Financée en 2020 à hauteur de 17 millions de dollars, elle a mis au point, en association avec Associated Press, l’équivalent de l’Agence-France presse (AFP), un guide et un lexique visant à faire en sorte que les journalistes emploient la novlangue transgenre.
Sur le plan politique, l’entrée au gouvernement de Rachel Levine au poste de secrétaire adjoint à la Santé des États-Unis a été rendue possible grâce au travail de lobbying du LGBTQ+ Victory Institute, un institut qui a reçu 10 millions de dollars de l’Arcus Foundation pour former et faire élire des politiciens LGBT. Malgré les scandales sanitaires retentissants qui ont éclaté au sein la clinique du genre Tavistock en Grande-Bretagne ou de l’hôpital Karolinska en Suède, cet homme transféminin fait publiquement la promotion de la transition des enfants et des bloqueurs de puberté, soutenant par exemple en 2022 que « les soins d’affirmation du genre sont essentiels pour la jeunesse trans et peuvent sauver des vies ».
Les ONG transgenristes comptent également parmi leurs investisseurs des laboratoires pharmaceutiques, comme Gilead, désireux de booster les ventes de son médicament préventif contre le sida, le Truvada, auprès de la population transgenre. D’après Global Philanthropy, les hommes trans sont 49 fois plus susceptibles de contracter le VIH que les autres adultes... Il y a aussi le laboratoire AbbVie, fabriquant du Lupron, un bloqueur de puberté. AbbVie verse des dons, notamment au Trevor Project, qui soutient les jeunes LGBT, et au GenderCoolProject, association promouvant le transgenrisme chez les enfants.
Il faut savoir que certains des laboratoires produisant ces hormones de synthèse utilisées pour la transition, comme Endo Pharmaceuticals, sont les mêmes qui ont été condamnées en justice pour marketing trompeur lors de la crise des opioïdes, responsable du décès de plus de 500 000 personnes...
Le lobbying transgenriste a aussi produit ses effets au niveau du monde de l’entreprise. En France, dans certaines d’entre elles, il faut par exemple accepter de prononcer le pronom « iel ». Aux États-Unis, de plus en plus de sociétés font la promotion de leurs assurances remboursant les transitions sexuelles. Pourquoi ? Car leur niveau d’inclusivité est noté à travers le « système d’indice d’égalité des entreprises » (CEI), créé par la Human Rights Campaign (HRC), une association financée, entre autres, par la fondation Soros et le géant pharmaceutique Gilead.
Ce CEI entre dans le cadre du mouvement ESG (Environnemental, Social et de Gouvernance d’entreprise), que les fonds d’investissement comme BlackRock et Vanguard suivent de près pour savoir s’ils décident ou non d’accorder des investissements... Résultat, alors qu’en 2000, seulement 3 % des entreprises du classement Fortune 500 intégraient l’identité de genre dans leurs politiques de non-discrimination, elles étaient 83 % en 2024. On peut dire que la HRC a bien bossé.
source
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12/04/2024
Capitalisme du désir
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28/05/2023
Un peu de recul sur l'historique Covid. (censuré)
Le Dr David Martin (https://www.wipo.int/meetings/en/2006/scp_of_ge_06/speake...), spécialiste mondial des brevets, prend la parole au Sommet International du Covid (https://www.youtube.com/watch?v=bFLPWWCAHfQ&ab_channel=Cr...), le 9 mai 2023, au Parlement Européen.
Intervention très peu relayée dans la presse on devine pourquoi.
Il décortique l'historique du Covid et démontre d'une certaine façon "une guerre contre l'humanité", préparée de longue date, qui est menée ces dernières années, le tout, preuves à l'appui.
Un élément de plus pour contrer le narratif officiel et ceux qui le tiennent.Et s'en détacher.
La vidéo a été censurée par facebook comme il fallait s'y attendre mais reste accessible sur Odysee
Lien de secours https://odysee.com/@ExcaliburTraduction:4/International-C...
***
Je rajoute aussi l'avis dubitatif (pour le moins) d'Yves Rasir
Un peu fâché sur Louis Fouché
On pourra raconter à nos petits-enfants qu’on y était. Avec ses 4.000 participants enthousiastes, ses 40 intervenants de renom (Jean-Dominique Michel, Philippe Guillemant, Alexandra Henrion-Caude, Michel de Lorgeril, Henri Joyeux, France Guillain, Eduard Van den Bogaert, Philippe Résimont…) et ses 150 exposants (dont les éditions Néosanté), le Congrès de Médecine Intégrative qui s’est tenu le week-end dernier dans le Jura aura vraiment tenu toutes ses promesses. Comme le cadre était magnifique, le soleil aussi radieux que les visages et l’organisation irréprochable, la réussite de cet événement peut franchement être qualifiée de totale. Dommage peut-être qu’il ait manqué de musique durant ce Woodstock de la résistance. Avec HK sur scène, sûr que la farandole finale du dimanche soir serait restée gravée dans la mémoire des festivaliers. Personnellement, je suis très satisfait d’avoir suscité un intérêt qui s’est traduit par des dizaines de nouveaux abonnements à notre revue, et aussi par le passage à notre stand de nombreux abonnés fidèles qui tenaient à nous féliciter et nous remercier pour le travail accompli. Toutes ces marques de soutien et de gratitude, ça fait forcément plaisir et ça encourage à garder le cap. Mon seul regret, c’est de ne pas avoir pu discuter plus de 5 minutes avec le parrain de ce congrès, le Dr Louis Fouché. Avant et après sa conférence conclue par une standing ovation, le très populaire médecin-anesthésiste a été tellement sollicité par ses admirateurs qu’il m’a été impossible de tailler une bavette et de peler un œuf avec lui. (*)
Une nouvelle doxa made in America
Car si je reste « fan » du fondateur de RéinfoCovid et que je suis bien content d’avoir contribué à sa notoriété en lui consacrant 3 interviews en 3 ans dans notre mensuel, je suis quelque peu déçu et fâché par sa dernière apparition sur les réseaux sociaux. Dans la vidéo que voici, Louis Fouché confie en effet qu’il a été médusé par l’allocution du Dr David E. Martin lors du sommet qui s’est tenu mi-mai au parlement Européen. Il a été à ce point scotché par la présentation du businessman américain qu’il a tout pris pour dollar comptant et qu’il est désormais convaincu que le virus est bien une création de laboratoire développé à des fins bioterroristes. Dans ma lettre du 17 mai, j’ai pour ma part exprimé une opinion très différente, que je me permets de reproduire ici : « Lors de l’International Covid Summit qui vient de se tenir au parlement européen, le Dr David Martin a expliqué que le projet de « militarisation de la nature » remonte aux années 60 et que sa concrétisation peut se suivre à travers la succession de brevets sur des séquences génomiques. Plus de cent patentes concernent les coronavirus et les vaccins destinés à les combattre. OK, mais en quoi ce bricolage informatique atteste-t-il de la létalité du virus chimérique dans la réalité ? Et les expériences dont parle le Dr Martin, qui peut affirmer qu’elles ont été couronnées de succès ? À mon sens, le ramdam scientifico-médiatique sur cette lubie de gain de fonction est plutôt une fiction gagnante qui permet de faire diversion. La théorie de la virologie dangereuse se substitue à celle du virus dangereux, mais c’est la même fumisterie du fléau infectieux qui sert d’écran de fumée et qui est servie à la crédulité des masses. Pendant que toute l’attention est attirée sur le « nouveau coronavirus » et son étrange « site de clivage de la furine », on oublie que des armes bien réelles et bien mortelles ont été déployées par les autorités dans le cadre de la pseudo-pandémie planifiée ». Malgré mon commentaire critique, des tas d’internautes m’ont envoyé la vidéo où David Martin « sidère » l’assistance. Et depuis sa sortie, j’ai reçu au moins 20 fois celle où Louis Fouché partage sa conversion à la thèse du gain de fonction et de l’arme biologique. Ne vous donnez pas cette peine, chers lecteurs : cela fait trois ans pour ma part que j’entends les propos du Dr Martin et cela fait trois ans que je n’y trouve pas le moindre soupçon d’argumentaire convaincant. Oui, des savants frapadingues s’amusent à bricoler des virus pour les rendre plus virulents ou plus contagieux. Oui, Big pharma était à l’affut du jackpot vaccinal et a breveté certaines séquences génomiques retrouvées dans le sars-cov-1 et le sars-cov-2. Mais je ne vois toujours pas un commencement de preuve que les créations de labo peuvent infecter un être humain et le rendre malade. Manipulés ou non, le caractère pathogène des virus n’a d’ailleurs jamais été établi selon les postulats de Koch. Une bio-arme, le vilain coco ? Dans les fameuses diapositives qui ont frappé Fouché et que France-Soir a divulguées en bas de cet article confus, je n’aperçois pas non plus un début de preuve qu’une particule virale ait pu être transformée en instrument meurtrier. Beaucoup de chercheurs ont cherché, soit, mais rien ne démontre qu’ils ont trouvé quoi que ce soit. Ce qui me sidère, moi, c’est que le narratif du Dr Martin, par ailleurs proche du Congrès Américain et actif dans le secteur des tests diagnostiques et de la technologie sans fil, soit adopté sans sourciller par la résistance. De Robert Kennedy à Jean-Dominique Michel en passant maintenant par Louis Fouché, les lanceurs d’alerte se plient à cette nouvelle doxa made in America sans se poser de question. Surprising !
Même Fouchier ne suit pas Fouché…
De mon côté, je pense qu’il faudrait continuer à écouter Didier Raoult qui, dernièrement encore, a réaffirmé ne pas croire à l’hypothèse de l’origine artificielle, alors qu’il est lui-même reconnu internationalement comme expert en armes biologiques (le gouvernement US lui avait demandé d’enquêter après l’affaire de l’anthrax en 2001). Je pense aussi que les autorités chinoises, qui contestent l’implication du labo P4 de Wuhan, ne sont pas nécessairement en train de mentir pour étouffer un méga-scandale potentiel. Je pense surtout qu’il faut examiner les sources disponibles avec un scepticisme de bon aloi, voire avec une défiance toute zététicienne. La semaine dernière, j’ai encore lu un livre (« Covid-19, les dossiers dangereux », du grand reporter Philippe Aimar) qui prête foi à la thèse bioterroriste. Cet ouvrage est très intéressant, son auteur apporte beaucoup d’éléments troublants, notamment la série de morts suspectes qui ont précédé et jalonné la pseudo-pandémie, mais il échoue à démontrer que celle-ci soit le produit d’un virus militarisé. Dans un chapitre, le journaliste rappelle utilement que la panique au gain de fonction remonte aux « découvertes » du néerlandais Ron Fouchier. Chercheur et professeur à l’Erasmus Medical Center de Rotterdam, ce virologue réputé a prétendu il y a une douzaine d’années être parvenu à faire muter l’agent infectieux de la grippe aviaire et à le rendre plus dangereux. Tout le monde a crié au fou – Néosanté aussi à l’époque – et le chercheur batave a lui-même annoncé qu’il suspendait ses travaux par précaution, avant de se raviser sous la généreuse pression (9,5 millions de dollars) de la Fondation Bill & Melinda Gates. Officiellement effrayés par la possibilité que le A/H5N1 modifié tombe en de mauvaises mains, les États-Unis ont alors demandé la censure des publications du Pr Fouchier, ce qui entraîna 8 mois de débats agités mais n’empêcha pas le « découvreur » et son équipe de publier un article dans la revue Science. Qu’apprend-t-on dans cette étude ? Quelque chose d’épouvantablement terrifiant (lol) : à force d’inoculations répétées, les scientifiques sont arrivés à « transmettre » le virus aviaire à des mammifères, en l’occurrence des furets, et à faire mourir une partie d’entre eux. Et c’est tout ? Oui, c’est tout. Depuis 2012 et jusqu’à aujourd’hui, le scénario cauchemardesque et apocalyptique de la pandémie virale dévastatrice repose essentiellement sur la mort de quelques mustélidés torturés à Rotterdam. Ce matin, j’ai visionné en vitesse une conférence donnée en décembre dernier par Ron Fouchier. Non seulement le virologue hollandais ne dit rien de neuf mais il n’émet à aucun moment l’hypothèse que la grippe covid puisse être issue d’un coronavirus « weaponisé ». Si même Fouchier n’accrédite pas Fouché, pourquoi faudrait-il s’apeurer ? Jusqu’à preuve du contraire, ce qu’on appelle virus n’est pas militairement manipulable.
Les voix et la voie snobées par Louis
Si je défends bec et ongles mon point de vue « virorassuriste », c’est d’abord parce que je pense qu’on nous balade depuis le début pour occulter le véritable arsenal déployé en 2020. Pendant que les partisans de la zoonose naturelle et ceux de l’origine artificielle se disputent sur la place publique, on ne parle pas (assez) des hydrogels développés par la DARPA (l’agence de recherche du Pentagone), des nanomatériaux médicaux déjà inclus dans des médicaments ou des vaccins, et du très toxique oxyde de graphène identifié dans les fioles par des chercheurs indépendants et déjà omniprésent dans notre environnement. La piste virologique permet d’escamoter la piste d’un empoisonnement chimique inavouable et probablement « multicanal ». Quand donc le Dr Martin dressera-t-il la liste des multiples brevets déposés sur les applications des dérivés de graphène au cours de la dernière décennie ? N’oublions pas que depuis la nuit des temps, les stratèges s’ingénient à leurrer l’ennemi pour mieux lancer leurs attaques. Si je campe sur mes positions virosceptiques, c’est ensuite parce que de nombreux médecins et scientifiques ont profité de la mascarade covidienne pour démonter la théorie pasteurienne du germe. Pour les bilingues passifs que cela intéresse, je signale que ces voix dissidentes, pour la plupart anglo-saxonnes, participent le 20 juin prochain à un grand événement baptisé « The end of covid », la mise en ligne de 90 visioconférences dézinguant de fond en comble le narratif covidiste. À cette occasion, le mythe du méchant virus misanthrope et celui du gain de fonction angoissant seront sans doute expédiés par le fond. Enfin, je ne crois pas à la thèse bioterroriste car je suis pour l’heure très emballé par la vision des virus selon Jeff Green, dont je vous parlais la semaine dernière et qui fait l’objet d’un long dossier dans le Néosanté de juin. D’après cette théorie audacieuse mais solidement argumentée, les virus existent mais ne sont ni exogènes ni contagieux puisqu’ils apparaissent spontanément dès qu’un organisme doit se dépolluer. Ce sont des sortes de mini « Kärchers » enzymatiques qui entrent en action quand le terrain est gravement perturbé. Pour préparer notre conversation espérée, j’avais envoyé à Louis Fouché un numéro numérique de notre mensuel en le priant poliment de le lire car Jef Green représente, à mes yeux une passionnante voie de compréhension du monde viral. À ma grande déception, Louis ne l’avait pas encore fait lorsque nous nous sommes brièvement parlé dans le Jura. Et à mon vif désappointement, l’initiateur du Conseil Scientifique Indépendant m’a balancé que « Néosanté niait les virus » et que ce n’était pas sa tasse de thé. Aurions-nous commis un crime de lèse-consensus, cher Dr Fouché ? Primo, nous ne nions pas l’existence des virus mais nous donnons la parole aux médecins et aux microbiologistes qui vont jusque-là, nuance ! Excusez-nous de faire un boulot journalistique. Secundo, on peut admettre l’existence des virus et les disculper complètement, ce que fait magistralement Jeff Green. Lui aussi, qui est canardé des deux côtés, mérite d’être écouté. Et tertio, rien de sérieusement étayé ne permet d’affirmer que l’hypothétique virus couronné a été transformé avec succès en arme de guerre. En adhérant si candidement à ce discours militaro-pasteurien, Louis Fouché me semble bien parti pour se fourvoyer et pour ajouter à la colossale escroquerie des maladies prétendument virales et tout-terrain. C’est fâcheux et ça me fâche un peu.
Yves RASIR
(*) Ma correctrice bretonne me signale que « peler un œuf » est une expression belge. Elle signifie avoir une franche explication, régler un différend. Voir ici pour mieux comprendre ce belgicisme.
02:52 Publié dans Politique, Science | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook