13/06/2012
Ailleurs
01:27 Publié dans Photos, Voyage | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : paysages | Facebook
Miss Chang
Chinese Man, porté par le label Chinese Man Records, est un collectif français de Trip-hop créé en 2004 sur Marseille. Il puise ses influences dans le Hip Hop avant tout, mais aussi dans le funk, le dub, le reggae ou encore le jazz.
Membres :
Zé Mateo
High Ku
SLY
Leo le bug
(cachés dans l'image ci-dessous)
00:05 Publié dans Musique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : chinese man, hip hop, miss chang | Facebook
12/06/2012
Le voyage à Nantes...
Le Voyage à Nantes va créer un grand événement qui se déroulera du 15 juin au 2 septembre 2012 et durant lequel l'art va investir toute la ville, de la gare au Hangar à Bananes en passant par les quartiers Bouffay et Graslin, la Tour Bretagne, la butte Sainte-Anne.
« Tout au long de ce parcours sensible et poétique, les Nantais et les visiteurs découvriront la ville sous de nouveaux points de vue. Outre ce parcours, il y aura une grande fête avec de très nombreux artistes nantais et toute la ville sera contaminée par l'art. En fait, nous voulons créer une ville renversée pour montrer l'audace nantaise ! » Jean Blaise.
hum hum
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11/06/2012
Paires
00:07 Publié dans Dessins, art graphiques..., Photos | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : photos, paire | Facebook
10/06/2012
Espèce d'anacoluthe ! (2ième édition)
Anacoluuuuuuuuuuuthe!!!
Ce n'est pas seulement une injure du Capitaine Haddock,

" Exilé sur le sol au milieu des huées /
Ses ailes de géant l'empêchent de marcher "
(Baudelaire, « L'Albatros » dans Les Fleurs du Mal)
Son but est alors de renforcer l'énoncé et de le mettre en valeur en créant un effet de surprise.
Autres exemples:
" Vous voulez que ce Dieu vous comble de bienfaits
Et ne l'aimer jamais ? "
(Racine, Athalie, I, 4.)
***
Mais le monde des ruptures syntaxiques s'avère beaucoup plus riche et précis que cela,
parmi les diverses anacoluthes existantes, on trouve en effet quelques figures de style au nom à coucher dehors...
- Le zeugma (rupture de la symétrie syntaxique):
le verbe y régit à la fois un complément d'objet et une subordonnée:
" Ah ! savez-vous le crime et qui vous a trahie ? "
(Racine, Iphigénie)
ou bien il régit une proposition infinitive et une conjonctive:
"Il lui a ordonné de se taire et qu'il lève haut les mains."
(C'est une construction stylistique qui, peu à peu, est passée dans le langage courant.)
- La tmèse (qui intercale un mot ou une expression, souvent des adverbes, entre deux autres habituellement liés. C'est une variante de l'hyperbate.)
1/disjonction syntaxique :
" Les hommes parlent de manière, sur ce qui les regarde, qu'ils n'avouent d'eux-mêmes que de petits défauts. "
(La Bruyère)
"Telles,immenses, que chacune Ordinairement/ se para D'un lucide contour..."
(Mallarmé)
2/disjonction sémantique :
" des pommes bien vieilles de terre "
- Le solécisme
L'exemple classique encore en usage de faute syntaxique dans la correspondance administrative
(le sujet sous-entendu de la circonstancielle et le sujet de la principale sont différents)
" Dans l'attente de votre réponse, veuillez agréer, Monsieur l'assurance de mes sentiments les meilleurs… "
" Il s’est vu décerner le premier prix. "
(Bien sur, le plus souvent, il ne s'est pas vu en train décerner ce prix, mais en train de le recevoir.
C'est le contexte qui permet de comprendre le sens réel.)
- L’anastrophe
( renversement de l'ordre habituel des termes d'une expression ou d'une phrase )
" Le nez de Cléopâtre, s'il eût été plus court, toute la face de la terre aurait changé. "
(Blaise Pascal, Pensées)
(Ce procédé met l'esprit en attente...)
"D'amour vos beaux yeux, Marquis,mourir me font.
(Molière)
" Toutes les dignités que tu m'as demandées,
Je te les ai sur l'heure et sans peine accordées. "
( Corneille, Cinna)
"Jamais cela ne surviendra"
avec notamment les inversions grammaticales "sujet-verbe" , "sujet-complément" ou "verbe-complément".
« Il viendra quand viendront les dernières ténèbres. »
(Victor Hugo)
- L'anantapodoton
( consistant à omettre l'un des termes d'une expression alternative dans une phrase.)
" Pour les uns, c'est un grand homme, mais ça se discute. "
("pour les autres", attendu, ne vient pas)
"On trouve des erreurs dans ce document. D'autre part, certains mots sont illisibles. "
(id pour "D'une part")
- L'hyperbate (L'hyperbate consiste à ajouter un mot ou un ensemble de mots ainsi mis en évidence à une phrase qui paraît finie )
"Quelle, et si fine, et si mortelle,
Que soit ta pointe, blonde abeille "
(Paul Valéry, Charmes.)
« Albe le veut, et Rome; il leur faut obéir »(Pierre Corneille, Horace, II, 6)
L'hyperbate est souvent une forme de mise en relief de mots, rejetés en fin de phrase.
" Le ciel est, par-dessus le toit,
Si bleu, si calme !"
(Paul Verlaine, Sagesse.)
« Quelques braves gens mourraient, dont c'était le métier »
(Marguerite Yourcenar, L'œuvre au noir)
* faux zeugma (source Wikipédia)
Il existe un genre populaire de construction parodique à simple prétention humoristique, où l’alliance est artificielle et le comique issu de l’irrésolution du zeugma qui tient du coq-à-l’âne.
« Il parlait en anglais et en gesticulant »
dans cette phrase, le verbe principal ne régit pas directement « en gesticulant » qui est un gérondif indépendant. L’alliance est forcée autour de la préposition « en », par une simple symétrie syntaxique, aux fins d’humour.
« J’ai traversé la France et une crise de désespoir ».
On ne peut trouver, même de loin, un lien logique entre un parcours terrestre et une crise morale. Ce qui crée la surprise drôlatique.
Dans la culture contemporaine, Pierre Desproges inventa des exemples de faux-zeugmas dans son Dictionnaire superflu à l'usage de l'élite et des bien nantis. Entre autres, « Prenant son courage à deux mains et sa winchester dans l'autre, John Kennedy se tira une balle dans la bouche ». Il les fabriquait en série : « Après avoir sauté sa belle-sœur et le repas du midi, le Petit Prince reprit enfin ses esprits et une banane »
NB: Note déja postée en Mars 2009 à l'exception de l'hyperbate et du faux-zeugma.
16:57 Publié dans Livres, BD..., Notes diverses | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : anacoluthe, zeugma, tmèse, haddock, éthymologie, figure de style, solécisme, anastrophe, anantapodoton, grammaire | Facebook
Des mains ...
03:06 Publié dans Photos | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : mains, tatouage | Facebook
09/06/2012
Le juge Ti
Le juge Ti est un personnage littéraire inspiré de Di Renjie (ou Ti Jen Tsié), une figure historique qui vécut en Chine sous la dynastie des Tang, au VIIe siècle (de 630 à 700 environ).
L'extraordinaire capacité de déduction du juge Ti le rendit célèbre de son vivant, si bien qu'il entra dans les annales judiciaires chinoises. Il termina sa carrière comme ministre de l'impératrice Wu Zetian (624-705), seule impératrice de toute l'histoire de la Chine.
Il fut repris dès le XVIIIe siècle comme héros d'un roman policier chinois, par Dee Goong An (Trois affaires criminelles résolues par le juge Ti).
Ce texte fut redécouvert et traduit en anglais par le diplomate hollandais Robert van Gulik en 1946. Ce dernier, désireux de faire renaître le roman policier chinois traditionnel, écrivit lui-même une suite en dix-sept volumes aux aventures du juge Ti Jen-tsie , romans alliant rigueur historique et qualité littéraire.
Les 17 sont parus en livre de poches 10/18 donc très accessibles.
Encore plus près de nous, le personnage du juge Ti fut repris dans les années 1990 par deux Américains, Eleanor Cooney et Daniel Altieri, dans deux romans : L'Impératrice des mensonges et La Révolte des lettrés.
Un Français, Frédéric Lenormand, a ressuscité à son tour le juge Ti dans une série de romans toujours en cours aux éditions Fayard : Thé vert et Arsenic, Guide de survie d'un juge en Chine, Mort d'un maître de go, (dix-sept tomes parus à ce jour), dont les affaires s'intercalent entre celles écrites par Robert van Gulik (ce qui n'est pas le cas des romans écrits par Eleanor Cooney et Daniel Altieri, qui en sont totalement indépendants).
Un prolongement plus moderne (la femme du juge s'y émancipe quelque peu , jusqu'à enquêter elle aussi...) mais dans le même esprit que la série de Van Gulik: c'est çà dire agréable mélange entre recherche historique et fiction policière...
Plus récemment Zhu Xiaodi ,un auteur chinois vivant aux États-Unis, a écrit un recueil de courtes histoires intitulé Les Nouvelles Affaires du juge Ti (Tales of Judge Dee) en 2006 et un autre Français, Sven Roussel, nous a donné La Dernière Enquête du juge Ti.
Les enquêtes écrites par le diplomate néerlandais Robert Van Gulik (né à Zutphen 1910 – La Haye 1967) retranscrivent sa passion pour la culture chinoise.
Le contexte historique y est fidèlement dépeint.Il n’hésite pas à référencer ses sources dans sa postface (documents anciens etc...) et à apporter des explications sur les circonstances historiques.
Ce qui permet de mieux comprendre ( et de façon progressive au fil des enquêtes) certaines particularités de la pensée chinoise.
A noter que le film de Hark Tsui (2010) Détective Dee: le mystère de la flamme fantôme est inspiré par le personnage du juge TI.
00:25 Publié dans Histoire, Livres, BD... | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : frédéric lenormand, juge ti, ti, di renjie, ti jen tsié, robert van gulik, chine | Facebook
08/06/2012
Les drones
Entendu hier 7 Juin sur France-info:
"Portrait d'un redoutable tueur en série... (le maître des drones)
Il n'a qu'une obsession : liquider. En presque quatre ans, il a déjà des dizaines de morts sur la conscience, sans doute plus. C'est un tueur redoutablement intelligent et organisé : avant de choisir une cible, il l'étudie soigneusement, et même dit-on avec un soin maniaque.
Ce psychopathe suit toujours le même rituel macabre : sur son bureau, il étale un jeu de cartes, on les appelle "les cartes de baseball". Sur chacune de ces cartes qui sont en fait des fiches, une biographie plus ou moins détaillée, une photo. Le bureau sur lequel sont posées ces fiches mortelles n'est pas n'importe quel bureau, il est sans doute ovale, le tueur s'appelle Barack Obama." .../...
"A la fin du processus, avec son jeu de "cartes de baseball", c'est Barack Obama qui a le dernier mot et qui désigne ceux qui entrent sur la "kill-list", la liste des cibles, ceux qui doivent mourir. A ce moment-là, des drones décollent à l'autre bout du monde, en Afghanistan, au Yemen ou en Somalie. Le dernier vol mortel d'un drone, au début de la semaine, a fait une quinzaine de morts, dont le numéro deux d'Al-Qaïda."
D'après le livre "Tuer ou capturer", de Daniel Klaidman, journaliste d'investigation réputé qui est aussi l'un des meilleurs spécialistes américains du terrorisme.
Edit le 8/6
Polémique : Les révélations du New York Times sur les assassinats ciblés de militants islamistes et les cyberattaques contre l'Iran ont déclenché une violente polémique à Washington, où la Maison-Blanche pourrait être amenée à rendre des comptes sur ces fuites censément «orchestrées» pour faire apparaître Obama comme un "dur, courageux et impliqué" en cette période préélectorale (et ce, au mépris de la "sécurité" nationale US).
01:26 Publié dans Politique, Science | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : drone, obama, assassinat politique, terrorisme d'état | Facebook