21/05/2017
Y
Elle fait fondre la neige
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31/01/2017
Eric Buzzati 3/
Vaille que vaille
Elle se débat
Elle pique et elle mord
Shoote et bastonne.
A coups de boules, à corps et à cri
Elle s’élance, elle escalade
C’est un bolide , un projectile
Casaque, mongole, babiroussa
De ses bijoux elle a recouvert ses blessures
et
par son sourire elle éclabousse…
Comme le piétinement des chevaux
***
Tout papouasait l’ orgie simple
ses jambes, comme un ciseau
m’éluardisant,
s’enchevêtraient avec mes plumes.
Ses paroles comme un couteau
dardaient ma douceur de peau,
de mon âme le repos…
***
L’oiseau de mal augure
au bec jaune et poil noir
qui béquille dans les bars
et s’balance dans les arbres…
***
Et ce qui t’apparaît comme un enfer abominable totalement insupportable
te deviendra banal, quotidien, morne et lassant.
Et ce dont tu rêvais comme un paradis enchanteur et fascinant
te deviendra banal, mortel, et sans saveur.
***
Toujours, encore et continuellement se détachent de nous des actes,
des paroles qui en s’éloignant parcourent des chemins d’une abracadabrante complexité.
En chacune de ces actions survit une parcelle de nous-même…
Qui reviendra un jour vers nous,
sous formes de rencontres inattendues, de chances, revers, coups du sort.
C’est nous même, ainsi, jour après jour, qui récoltons nos actions passées et semons nos futurs destins.
***
Vache juteuse de lait
Eve pâturante de lune
et ses croissants…
***
Tout peut arriver et vice versa…
***
Les murs, la pub, les télés ne diffusent qu’un seul toujours même message
une unique image, lisse et grise, l’informule magique
genre ratatam et badaboum
faites le! tout le monde le fait!
pensez le comme tous les autres
ou plus exactement ne pensez pas, croyez le puisqu’on vous le dit!
Je recule épouvanté, je m’écroule, je rampe.
@eric buzzati
19:34 Publié dans Nouvelles,poésies | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : eric buzzati, poésie | Facebook
28/01/2017
Eric Buzzati 2/
Dans l'aube ignée apparut l'ange à la gorge épicée...
En un rire insolent,
comme une ile levante étoile.
Avaleuse de tout et vomisseuse au loin,
telle une ève ivoirée urinant ses entrailles,
cette géante immergée était usée.
C'était demain.
****
Ça se bousculait comme sur un marché oriental.
Les uns eussent aimé lâcher leur jaguar
dans tes souterrains, tes passages secrets,
faire surgir leur boa dans ta luxuriance,
ta jungle humide et obscure,
faire fendre à leurs caïmans
les eaux de ton marigot,
la surface de ton Indus, ton Gange,
ton Brahmapoutre...
D'autres se seraient voulus poulains
dans tes écuries, ta prairie,
châmelon sous ta palmeraie, sur tes dunes...
Tous désiraient se planter en toi
comme un minaret dans ton Arabie
(c'est où , dites?)
comme un menhir dans ta terre sacrée
(ta Bretagne)...
Je fus le seul pour laisser les loutres
plonger dans ton torrent.
****
Fontaine ou vase débordant
sur mon crâne d'auguste.
Mille oiseaux en colloque
gavés de champignons.
Averse sur le chêne
tout mélangé d'étoiles.
J'arrive chaviré dans un présent unique.
****
J'aimais voir les mots s'enfouir dans le papier
comme des graines dans la terre
mais de nos jours
tout saute en dehors des pages
tout explose
irradie
les indiens, les paradis...
****
Sous l'oblique étreinte du soleil
elle était là, chaude et vrombissante sous la main
comme un zinc prêt à décoller
vers une brêche ouverte
sur de verts immenses paradis...
****
Que devient notre esprit quand tombe notre corps en poussière?
10:45 Publié dans Nouvelles,poésies | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : eric buzzati, poésie, paradis | Facebook
27/01/2017
Eric Buzzati 1/
« Il n’y a rien à dire mais par où commencer? »
*****
Un vide en toi attend l’éclair
mais rien toujours obstinément.
Dans l’épaisseur des jours
ne s’étire que ta patience
ne se déploie que ta lumière.
*****
un ange blotti derrière moi
je chavire dans le nirvana
d’un toujours plus grand désarroi.
Sous l’averse légère des chiens
les gouttes au travers des parois
le piétinement des souris…
Rien à espérer, rien à craindre.
*****
@eric buzzati
04:13 Publié dans Nouvelles,poésies | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : eric buzzati, poésie | Facebook
30/04/2016
Zen
Une bonne journée
Une mauvaise
Ton attitude
Les reflets...
19:04 Publié dans Nouvelles,poésies | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : zen, haïku | Facebook
10/12/2014
FABULOUS TROBADORS
Pas de ci...
Paroles de Pas De Ci
Pas de pays sans paysans
Pas de régions sans ci ... Marc
repic :
Pas de ci pas de ça
Sans souci ou sans cela
Pas de fumée sans feu
Pas d'idée sans être deux
1
Pas de rose sans épines
Pas de France sans français
Pas de français sans racines
Pas de race sang mêlée
Pas de mêlée consanguine
Pas de France sans étrangers
Pas d'Europe sans Euskadi
Pas de Vasco sans Gama
Pas de dogme sans hérésie
Pas d'iretges sens cramar
Pas de crème sans biscuits
Et pas de bonbon sans Kréma
repic
2
Pas de maître sans esclave
Pas de d'esclave sans griefs
Pas de prison sans entraves
Et pas de seigneurs sans serfs
Pas de liberté sans braves
Et sans soldats pas de chef
Pas de bon thé sans théière
Pas de chatte sans chatons
Pas de château sans chaumière
Pas de chaume sans grillon
Pas de grenier sans poussière
Pas de poussière Cendrillon
repic
3
Pas de terra sens senhor
Pas de senher sens caval
Pas d'argent sens profitor
Pas de Marx sans capital
Pas de prof
Pas de combat sendicàl
Pas de pascalà sens uoù
Pas de monges sens confit
Pas de bon bistèc sens buoù
Pas de western sens wisqui
Pas de wisqui sens cow-boy
Pas de confin sens patin
repic
4
Pas de ròsa sens espinas
Pas de fumèia sens fuòc
Pas de speed sens cocaïna
Pas d'escola sens intòx
Pas de folclòre sens imnes
Pas d'amor sens lengua d'òc
Pas de festa sens rector
Pas de sason sens cocutz
Pas de rams sens processiòn
Pas d'amor sens far de bruch
Pas de Nadal sens tesson
Pas de blaga o sèm fotu
repic
5
Pas de serbe sans Croate
Pas d'océan sans plancton
Pas de Platon sans Socrate
Pas de crasse sans savon
Pas de repas sans picrate
Pas de Monthy sans Pithon
Pas de pic sans y monter
Pas de Monthy sans Pithon
Pas de ton sans accorder
Pas d'accord sans diapason
Pas de maison sans télé
Pas de télé sans vision
repic
6
Pas de gare sans triage
Pas de train sans banlieusards
Pas de Dieu sans hypostase
Pas de poste sans standard
Pas d'Andorre sans Pas de la Case
Pas de la Case sans Ricard
Pas de chacun sans chacune
Pas de curé sans Bessou
Pas de rancoeur sans rancune
Pas d'ivresse sans être saoul
Pas de Picsou sans fortune
Pas de tune sans des sous
repic
7
Pas d'Africa sens zolos
Pas de solelh sens calor
Pas de jòia sens dolor
Pas d'arcolan sens colors
Pas de trobar sens humor
Pas d'amor sens trobadors
Pas de science sans conscience
Pas de roue sans des essieux
Pas de sage sans patience
Pas d'esprit sans Montesquieu
Pas de loi sans immanence
Pas de discours sans sententieux
repic
8
Pas de Paris sans métro
Pas de métro sans Zazie
Pas de Vénus sans Millo
Pas de Lorraine sans Nancy
Pas de Nice sans Corso
Pas de Corse sans Calvi
Pas de Corse sans Calvi
Pas de Victor sans Hugo
Pas d'Hugo sans Hernani
Pas de Bernard sans Hinault
Pas d'ailleurs sans des ici
Pas d'Issy sans Moulineaux
repic
9
Pas de molinier sans blé
Et pas de blé sans faucheuse
Pas de guerre sans blessés
Pas de moisson sans batteuse
Pas de combat sans armée
Pas de clairon Sambre et Meuse
Pas de combat sans armée
Pas d'armée sans militaire
Pas de choix sans militer
Pas d'élite sans critères
Pas de crédit sans voter
Pas de vote censitaire
repic
10
Pas de beau temps sans orage
Pas de veille sans sommeil
Pas de forêt sans ombrage
Pas d'ombrage sans soleil
Pas de vis sans filetage
Pas de vrai pied sans orteils
Pas de vrai pied sans orteils
Pas d'humour sans occitan
Pas de folkeux sans la vielle
Pas de jazz sans chabada
Pas de Dédé sans Minvielle
Pas de Minvielle sans Lubat
repic
11
Pas de rose sans épines
Pas Minvielle sans Lubat
Pas de cousin sans cousine
Pas d'Ange B. sans Wha-Wha
Pas de babau sans vesina
Pas de Sicre sens Castan
Pas de présent sans passé
Pas d'Uzeste sans Lubat
Pas de bal sans y valser
Pas de percée sans dégats
Pas d'arrière sans pensée
Pas d'avancée sans débat
repic
12
Pas d'Alger sans Constantine
Pas de tante sans tonton
Pas de beurre sans tartine
Pas de tarte sans citron
Pas de Burgos sans tantine
Pas de tata sans têtons
Pas de pompier sans pinpon
Pas de pipe sans haschish
Pas de hache sans bûcheron
Pas de Lorraine sans quiche
Pas de quiche sans jambon
Pas de jambon sandwich
13
Pas de canal sans Riquet
Pas de rime sans raison
Pas de Christ sans Nazareth
Pas de jeune sans maison
Pas d'Alain sans Larrazet
Pas de Dazi sans Ziron
Pas de cavalier sans selle
Pas de selle sans radis
Pas un radis à Sarcelles
Pas de celle sans vari
Pas de piéton sans ruelles
Pas de rue sens interdit
repic (bis)
00:05 Publié dans Musique, Nouvelles,poésies | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : troubadours, toulouse | Facebook
27/11/2014
L'automne est là...
00:34 Publié dans Nouvelles,poésies, Photos | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook
04/06/2014
Les bijoux
Les bijoux
La très-chère était nue, et, connaissant mon coeur,
Elle n'avait gardé que ses bijoux sonores,
Dont le riche attirail lui donnait l'air vainqueur
Qu'ont dans leurs jours heureux les esclaves des Maures.
Quand il jette en dansant son bruit vif et moqueur,
Ce monde rayonnant de métal et de pierre
Me ravit en extase, et j'aime à la fureur
Les choses où le son se mêle à la lumière.
Elle était donc couchée et se laissait aimer,
Et du haut du divan elle souriait d'aise
A mon amour profond et doux comme la mer,
Qui vers elle montait comme vers sa falaise.
Les yeux fixés sur moi, comme un tigre dompté,
D'un air vague et rêveur elle essayait des poses,
Et la candeur unie à la lubricité
Donnait un charme neuf à ses métamorphoses ;
Et son bras et sa jambe, et sa cuisse et ses reins,
Polis comme de l'huile, onduleux comme un cygne,
Passaient devant mes yeux clairvoyants et sereins ;
Et son ventre et ses seins, ces grappes de ma vigne,
S'avançaient, plus câlins que les Anges du mal,
Pour troubler le repos où mon âme était mise,
Et pour la déranger du rocher de cristal
Où, calme et solitaire, elle s'était assise.
Je croyais voir unis par un nouveau dessin
Les hanches de l'Antiope au buste d'un imberbe,
Tant sa taille faisait ressortir son bassin.
Sur ce teint fauve et brun, le fard était superbe !
Et la lampe s'étant résignée à mourir,
Comme le foyer seul illuminait la chambre,
Chaque fois qu'il poussait un flamboyant soupir,
Il inondait de sang cette peau couleur d'ambre !
Charles Baudelaire
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