27/01/2017
Eric Buzzati 1/
« Il n’y a rien à dire mais par où commencer? »
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Un vide en toi attend l’éclair
mais rien toujours obstinément.
Dans l’épaisseur des jours
ne s’étire que ta patience
ne se déploie que ta lumière.
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L’automne est là, tiède et sensuel.
Des trombes d’eau déja ont déboulé
puis le vent a tout balayé.
Je déambule dans la forêt
parmi les arbres et les rochers.
Je vagabonde le nez par terre.
Du sol monte un peu de brûme.
Y a des girolles, des noix, des figues
y a toi qui te mêle à mes songes, féerique
comme un fruit d’or , une amanite,
miraculeuse, vénéneuse.
T’es mon champignon hallucinogène
ma préférée des mammifères
mon blues, ma samba…
Tes seins comme des oranges,
des cèpes, des tourterelles,
comme de la glaise entre les doigts.
Tes jambes en l’air, comme des marcassins
couchés dans l’humus, la boue, l’argile,
les feuilles chues…
*****
Les pieds pleins d’araignée
un ange blotti derrière moi
je chavire dans le nirvana
d’un toujours plus grand désarroi.
un ange blotti derrière moi
je chavire dans le nirvana
d’un toujours plus grand désarroi.
Sous l’averse légère des chiens
les gouttes au travers des parois
le piétinement des souris…
Rien à espérer, rien à craindre.
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@eric buzzati
04:13 Publié dans Nouvelles,poésies | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : eric buzzati, poésie | Facebook
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