04/01/2023
Pyramides
04:35 Publié dans Histoire, Science, Sculpture | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook
10/08/2022
Déportations amérindiennes , résistance, Little Bighorn.
La bataille de Little Bighorn dans le contexte des "guerres" indiennes (déportations des populations présentes) ce crime inexpiable et originel des Etats-unis.
16:32 Publié dans Histoire | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook
05/07/2022
Guerres et économie
(source https://www.jp-petit.org/nouv_f/videos_liens/Liens_et_videos.htm)
Pour un état, il y a de multiples façons de mener ce qu'on peut qualifier d'actions de guerre. Les guerres ne sont jamais présentées comme des actions agressives. D'ailleurs le terme "ministre de la défense" a progressivement remplacé celui de "ministre de la guerre". Quant aux guerres, elles sont présentées comme menées, c'est bien connu, pour préserver les intérêts de nations, pas ceux de petits groupes d'hommes (...).
La première façon plus conventionnelle de mener une guerre est de faire se battre ses propres soldats dans une région frontalière, comme ce fut le cas lors de la première guerre mondiale. Opération hautement dommageable humainement et matériellement, pour la nation impliquée, quoique profitable pour les vendeurs d'armes.
La seconde est d'envoyer se battre et se faire tuer ses propres soldats sur des terres étrangères, comme ce fut le cas dans les différents conflits qui se situèrent en terre afghane.
La troisième formule consiste à envoyer se faire tuer les citoyens d'autres pays, comme c'est le cas actuellement en Ukraine.
La quatrième consiste à contraindre un ennemi potentiel à consentir des dépenses de plus en plus lourdes pour sa défense comme le firent les Américains vis à vis de l'URSS jusqu'à ce que cette charge entraîne l'effondrement de celle-ci. Durant les vingt années qui viennent de s'écouler l'Amérique les USA tentèrent de reconduire cette stratégie, qui leur avait si bien réussi, en dénonçant les accords SALT, où les deux grandes puissances s'interdisaient de se doter d'armes anti-missiles. Les dépenses liées au fait de se doter d'un tel "bouclier" auraient une fois encore été telles que la Russie, incapable de se payer à la fois "le beurre et les canons" se serait effondrée à son tour. Mais les Russes échappèrent à ce piège en développant et secret des armes nouvelles, hypersoniques, révolutionnaires, ainsi que des drones sous-marins opérant à très grandes profondeur et grande vitesse, capables de percer toutes ces défenses. La "parité stratégique" fut donc rétablie avec un budget de dépenses militaires dix fois inférieur à celui de Etats-Unis. La Chine pourra évoluer dans ce sens si s'instaurent entre elle et la Russie des accords stratégiques et de transferts de technologies adéquats.
La cinquième façon de mener une guerre est de mettre en oeuvre des sanctions d'ordre économique contre une autre nation, appuyées par des actions similaires menées par des alliés. L'efficacité est alors discutable, car elles ne frappent que les populations civiles, comme ce fut le cas vis à vis de l'Iran.
La sixième façon de mener une guerre se situe sur le plan de l'idéologie et se mène dans la sphère médiatique. Hitler, se déplaçant en avion et utilisant la radio, usa très efficacement d'une telle "arme", avec le succès que l'ont sait. Le complément consiste évidemment, soit à supprimer physiquement toute possibilité d'opposition (assassinats, camps d'internement), soit de discréditer celle-ci, en diffusant entre autre de fausses informations. Cette guerre médiatique est essentielle pour "fabriquer l'ennemi" et dresser sa population contre celui-ci. Pour pouvoir user d'une telle "arme" toute oligarchie, dans tous pays, devra au préalable s'assurer un contrôle médiatique sans faille (ce qui est pratiquement le cas en France).
La septième façon, est de soutenir chez l'ennemi tout mouvement d'indépendance, de nature ethnique (ou/et) religieuse, afin d'affaiblir celui-ci, quitte à ce que ce soutien puisse à terme se traduire par l'émergence de mouvements similaires, contre ses propres citoyens, ou ressortissants, ou corps expéditionnaire, voire sur son propre sol.
La huitième façon se situe sur le terrain monétaire. La monnaie est un instrument de conquête, d'hégémonie. On peut dominer, dans un conflit, en faisant s'effondrer la monnaie d'un adversaire. On peut mener des conquêtes en contraignant d'autres pays a accepter sa monnaie comme "monnaie de référence". Le prêt est aussi une arme terrible. En soudoyant des chefs d'états et des responsables politiques on peut alors amener des pays à s'endetter. Quand le constat de la faillite s'impose il est alors aisé de monnayer un "soutien", une "aide", contre des avantages concernant les matières premières produites dans le pays "cible", son industrie, les taxes, les flux commerciaux et la main d'oeuvre locale. On peut ainsi mener des actions neo-coloniales et s'approprier de larges fraction des forces vives d'un pays avec ... du papier.
En quoi le fait de posséder "la monnaie de référence" donne-t-il un avantage majeur ? Tout accroissement de la masse monétaire par le pays qui la détient (et fait marcher la planche à billets) est automatiqement générateur d'inflation (voir l'Economicon) . Si l'usage excusif la dite monnaie imposée, le phénomène se trouve "dilué" à une échelle panétaire. Le pays dominant fait alors payer par l'ensemble de ses économies le prix de cette opération de "fausse monnaie" que représente toute impression de nouveaux billets. Si d'autres monnaies concurrencent cette monnaie dominante, cette dernière peut se voir refusée par des partenaires économiques. L'effet de "dilution" ne pourra alors plus s'opérer : si le dollar cesse d'être une monnaie de référence, qui ne pourra dès lors plus circuler qu'à l'intérieur des USA, toute création de nouveaux "billets verts" entraînera immédiatement l'inflation à l'intérieur du pays .
La neuvième se situe sur le terrain de la production industrielle est des activités commerciales. L'arme repose alors sur modicité du poids salarial, la capacité d'organisation et de gestion du transport de produits manufacturés. Sur ce terrain le "dominant" absolu est la Chine. Il est moins coûteux (et plus rapide!) en France de commander quelque chose en Chine qu'aux fournisseurs de son propre pays. L'impact est évidemment le déséquilibre des balances commerciales et l'effondrement de l'industrialisation locale (en France, la démonstration n'est plus à faire).
La dixième relève d'actions prédatrices menées, non par un pays, mais relevant de l'union des oligarchies de plusieurs pays. C'est ce que mènent "les dirigeants de l'Union Européenne", non élus. L'adoption d'une monnaie commune supprime toute possibilité de spéculation monétaire entre ressortissants des différents pays membres, comme ce fut le cas dans le passé, ce qui est un point positif. La généralisation de l'interdiction pour les pays de "faire marcher la planche à billets" en imposant (traité de Maaschrift du 1° janvier 1994) que toute création de monnaie se traduise par un emprunt "sur les marchés internationaux", auprès des systèmes bancaires, s'oppose à tout accroissement incontrôlé de la masse monétaire, générateur d'inflation (voir l'Economicon). L'avantage présenté est la maîtrise de la masse monétaire qui est censée croître en même temps que l'activité économique (dans l'idée d'une "croissance théorique idéale" de 3%). En échange de "prêts à taux variables, allant jusqu'au taux zéro", "d'aides", on peut alors contraindre les dirigeants d'un pays à "accroître sa rentabilité" en réduisant ses dépenses sociales et en autorisant "la libre circulation des personnes et des biens", ceci permettant aux investisseurs d'implanter des activités industrielles et commerciales dans des zones à plus faibles coûts salariaux. présentée commes une politique visant à l'intérêt collectif, elles profitent en fait aux oligarchies des pays membres, "où les riches de viennent de plus en plus riches et les pauvres de plus de plus pauvres". La France est un exemple d'une telle retombée. Le but ultime est évidemment la Mondialisation, présentée comme stabilisatrice, globalement bénéfique, et inévitable.
Le conflit ukrainien marque une date historique, celle de la brutale et complète faillite de ce mouvement de mondialisation. Les sanctions économiques, si elles profitent au USA, vont se retourner dramatiquement contre les pays européens qui les auront appliquées. Sur le plan monétaire, au lieu de s'effondrer, comme ce qui était visé, le rouble se maintient. La situation entraîne une réorientation drastique des flux énergétiques, en particulier la cessation d'exportation d'hydrocarbures depuis la Russie vers l'Europe, (et ... le Japon!) et leur redirection (rapide, moins de 2 ans) vers la Chine et l'Inde. La situation économique et monétaire mondiale se radicalise. Encore dépendante de ses exportations en direction des pays européens, la Chine modère ses propos, avançant ses pions à pas feutrés. Une de ses démarches a consisté à monter son stock d'or à 24.000 tonnes, le plus important du monde, au fins d'appuyer sa propre monnaie, le Wuan, sur celui-ci. La Russie mène de son côté le même mouvement de discrète thésaurisation, dans le même but ultime : entraîner la chute du dollar en tant que monnaie de référence. Car là est est point faible des Etats-Unis. Dans le passé deux actions militaires, terriblement dommageables, humainement, socialement et économiquement, ont sanctionné des velléités de rebellion (Saddam Hussein voulait se faire payer son pétrole en euros, Khadafi voulait créer une monnaie africaine). Les USA réalisent que leur principal ennemi n'est pas la Russie, mais la Chine, dont ils dénoncent ... l'impérialisme économique !
Si l'existence des arsenaux nucléaires des uns et des autres ne rendait pas les choses si compliquées et dommageables, une III° guerre mondiale aurait déjà éclaté, ou serait sur le point de naître.
J'ai été très lié d'amitié avec feu François Meyer, professeur de philosophie de la faculté des lettres d'Aix en Provence, où je fus également enseignant, à l'époque où il existait encore ... d'authentiques philosophes. En 1974 celui-ci publia cet ouvrage :
Meyer avait récolté toutes les données concernant les différentes croissances possibles (nombres d'êtres humains au mètres carré, consuméristes, environnementales, pollution, etc) à une époque où l'intérêt pour ces questions était à peine naissant. On était deux ans après la publication du rapport du club de Rome, en 1972, signalant "que la croissance aurait nécessairement une limite". Meyer voyait dans toutes ces croissances une évolution exponentielle avec des constantes de temps très voisines. La conclusion de cette étude était l'émergence d'une situation ingérable que Meyer situait en ... 2024. En 1974 c'était loin ...
Il semble que notre planète entre, sur tous les plans (y compris celui des connaissances scientifiques) dans une phase critique majeure de son évolution. Et si cela se confirmait ce que je pense, cela signifierait qu'il existerait une possibilité de prédire des évènements des décennies à l'avance, en analysant simplement des chiffres, ce que Meyer avait fait.
18:12 Publié dans Histoire, Politique | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook
28/03/2022
Donbass... Journalisme de terrain
22:59 Publié dans Histoire | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook
18/03/2022
Propagande et contrepropagande
Les mondialistes occidentaux parlaient d'un Poutine isolé, fou, malade, affaibli et très agacé, en train de perdre la confiance du peuple russe...
Celui-ci apparait dans un stade de 100000 personnes rempli à ras bord lors d'un meeting pour célébrer l'annexion de la Crimée.
On voit les commentateurs surpris et plutôt embarrassés par cet événement qui colle mal avec leur narratif habituel.
Ils relèvent malgré tout la dimension religieuse ou messianique de son discours , mais en le qualifiant d'impérialiste. On pourrait le voir aussi bien comme un anti-impérialiste anti-mondialisme et souhaitant un monde multipolaire (Chine, Inde, Brésil, Afrique) face à l'Empire mondialiste USA et ses vassaux européens (dont l'OTAN, par exemple, qui s'est montré plus agressif et fauteur de troubles que protecteur).
L'avenir le dira...
21:00 Publié dans Histoire, Politique | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook
Ne pas rester idiot sur l' Ukraine ...
Lara Logan, née le 29 mars 1971 à Durban, est une journaliste et correspondante de guerre sud-africaine.
Elle travaille depuis 2002 pour CBS News, au sein de laquelle elle est correspondante en chef pour la politique internationale (foreign affairs, politique étrangère).
Elle a notamment été correspondante de guerre, embarquée aux côtés des forces armées américaines, sur les théâtres de guerre en Afghanistan et en Irak.
14:49 Publié dans Histoire, Politique | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook
04/09/2021
Bilan 2020
Ces deux vidéos très bien argumentées et sourcées expliquent pourquoi la légère surmortalité de 2020 n'a rien eu d'exceptionnel
(elle était en grande partie liée au vieillissement des baby boomers <1946-1964>).
Elles expliquent aussi pourquoi cette surmortalité était plus liée aux mesures prises
(1/confinement
2/interdiction aux médecins de soigner
3/ prescription du Rivotril , mortel en la circonstance, dans les Ephad) qu'au virus lui même, qui se rapproche d' une forme de grippe sévère mais assez banale (0,03% de mortalité).
C'était le début d'un vaste déferlement d'abus de pouvoir, donc totalitaire, au prétexte d'une crise faussement sanitaire créée quasiment de toutes pièces à coup de projections mathématiques bidons (toujours fausses) et de mesures inadaptées.
Il suffisait de soigner avec les nombreux traitements existants mais passés sous silence, niés, vilipendés.
(Dont certains ont pourtant démontré ailleurs leur efficacité : Inde, Afrique, etc...)
On a vu que le but de tout cela était de permettre une campagne de pseudo vaccination (injection de thérapie génique) qui est toujours en phase d'expérimentation et qui risque fort de faire de nombreux dégâts à moyen et long terme (système immunitaire, création de variants et divers effets secondaires).
C'est un potentiel crime contre l'humanité qui est en cours ( apartheid, extorsion du consentement, propagande insensée, injection obligatoire d'un produit expérimental suspect aux enfants et femmes enceintes, etc...)
Cette dérive tyrannique des politiques s'appuie sur la prise de pouvoir des scientistes dogmatiques dans le milieu scientifique.
Les scientifiques dignes de ce nom devraient maintenant réagir après un long temps de sidération, pour la plupart d'entre eux...
On devine que le but de toute cette mise en scène pathétique est un contrôle le plus total possible des populations par le tout numérique, en prenant la santé comme prétexte.
Mais la santé n'a pas grand rapport avec les grands groupes de l'industrie pharmaceutique qui ne vivent qu'en entretenant les maladies.
01:42 Publié dans Histoire, Santé, Science | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook
10/06/2021
Est-ce-que ce monde est sérieux ?
Est-ce-que ce monde est sérieux ?
Michel Rosenzweig rappelle des évidences qui hélas ne sont perçues comme telles que par une minorité de la population.
***
Michel Rosenzweig pour FranceSoir 8/6/2021
Quand tu te fais remonter les bretelles au Carrefour de ton quartier par un garde qui vient te chercher jusqu'à la caisse où tu as déjà commencé à déposer tes achats en t'apostrophant avec une remarque désobligeante et stupide parce que tu n'as pas ton nez correctement recouvert du niqab naso-buccal réglementaire alors que tous les indicateurs épidémiologiques rasent le plancher viral, ta colère éclate publiquement, car trop c'est trop, vraiment, la compliance a ses limites.
Je ne serai résolument et définitivement jamais adapté à cette société hygiéniste profondément malade dans laquelle nous ont projetés une clique de sociopathes bouffés par leur névrose thanatophobique et soumis à un Ordre économique et socio politique élitaire mondialiste et matérialiste sans conscience et sans âme.
Ce port obligatoire du masque est le symbole absolu de cette mascarade sanitaire de laquelle nous ne sortirons pas avant qu'un événement significatif ne fasse trembler ce régime autoritaire et totalitaire qui s'est imposé en un tournemain avec l'approbation et l'assentiment général et malheureusement dans une indifférence massive hallucinante et désespérante pour les êtres encore dotés d'un certain niveau de conscience.
Je sais qu'il se trouve des personnes qui refusent de reconnaître le caractère totalitaire de ce régime au motif qu'il ne remplit pas toutes les cases sociopolitiques classiques décrites par les grands théoriciens du totalitarisme.
Cela reste un débat auquel je demeure ouvert.
Néanmoins, je considère que lorsque nous n'avons plus la liberté de disposer de notre corps ni de notre vie comme nous en avons envie de le faire et en principe aussi le droit de le faire et que l'État s'approprie le droit de décider pour nous comment nous devons nous comporter en sortant de chez nous pour exercer notre liberté et nos droits fondamentaux, c'est que ce régime est devenu totalitaire, puisqu'il décide, contrôle et surveille nos déplacements, nos activités en fonction de mesures sanitaires décidées sans aucune concertation démocratique.
Le totalitarisme globalitaire (globalitarisme) est ce régime de gouvernance par lequel tous les aspects et les domaines de notre vie privée sont investis. Il est totalitaire parce que totalisant, englobant la vie des individus sans que ces derniers n'aient eu le droit ni l'occasion d'en débattre.
Le totalitarisme ne s'exerce pas seulement dans la sphère politique, mais dans les sphères privée et intime, englobant toute la société et tout le territoire, en imposant à tous les citoyens l'adhésion à une idéologie obligatoire (la santé selon le dogme viral et vaccinal), hors de laquelle ils sont considérés comme ennemis de la communauté.
Nous y sommes.
Les caractéristiques habituellement retenues pour définir le totalitarisme sont : d'une part, un monopole idéologique (le logiciel épidémiologique qui est un dogme auquel il faut souscrire), une conception d'une vérité indiscutable (virale, vaccinale, gravité de la pandémie) qui ne supporte aucun doute, ne tolère aucune critique, est imposée à tous et se trouve consolidée par la lutte contre les ennemis du régime (sanitaire) qui sont discrédités et disqualifiés, et d'autre part un pouvoir qui dispose de l'ensemble des moyens de communication de masse utilisés comme des instruments de propagande (formatage et fabrique de l'opinion et du consentement) ainsi que du pouvoir de coercition judiciaire, administratif et policier.
À ce titre, je considère que nous sommes dans les prolégomènes et l'antichambre d'un nouveau totalitarisme qui a déjà installé ses fondements et ses fondations au nom de la santé et d'un hygiénisme forcené que je qualifie de thanatophobique.
Il ne reste plus alors qu'à bâtir l'édifice dont les plans sont déjà établis et dessinés à Davos et dans d'autres instances internationales multilatérales depuis longtemps par une élite qui considère que la démocratie est trop lente et trop lourde, qu'elle est dépassée dans un monde interconnecté en réseaux où la vitesse et le changement sont érigés en fétiches et qu'elle est le produit des inutiles, des incultes, des profanes, des abrutis et des sans dents.
Le nouveau totalitarisme sanitaire numérique s’oppose aux anciens dans sa structure, dans son esthétique, dans ses rituels, dans sa phénoménologie, sa visibilité.
Les anciens (fascismes, nazisme, communisme) étaient incarnés par une figure humaine, un visage, des grimaces, des postures, une personnalité, une tête, visibles et identifiables, des habits, des costumes et des coutumes, des rites de passage, des mimiques, des pratiques et des traditions violentes, tandis que le nouveau est peu visible, confus, opaque, sans tête unique emblématique, multiforme, réticulaire, feutré, souriant, anonyme, insaisissable, affable, ce qui explique pourquoi il est si difficile de le reconnaître et de l'identifier.
L’erreur est, me semble-t-il, de penser le totalitarisme contemporain à l’aune de l’histoire révolue du 20e siècle. La fabrique du consentement autour d’un ennemi faussement désigné comme le fascisme (le “populisme” souverainiste, patriotique) relève d’une imposture historique (le fascisme étant historiquement mort à Berlin en 1945) dont le nouveau totalitarisme se nourrit afin d’avancer masqué au propre comme au figuré au nom de la santé érigée en valeur suprême alors que celle-ci n'est qu'un bien au même titre que la richesse ou la beauté : on n'admire pas, en principe, quelqu'un parce qu'il est en bonne santé.
La manoeuvre totalitaire contemporaine est en outre très perverse, car le rapport à la loi est tordu, celle-ci étant contournée, ignorée, violée.
L'État n'a pas la prérogative de se mêler de la santé individuelle de ses administrés, je l'ai déjà écrit et je l'écris à nouveau aujourd'hui, il s'agit d'un grave abus de pouvoir, l'État (de droit) a le devoir de s'occuper de la santé collective, de gérer les risques, de les prévenir, de soigner, mais la santé publique ne peut se confondre avec la santé individuelle et ce n'est pas à l'État de nous dire comment nous devons vivre et nous soigner, qui nous pouvons fréquenter, où nous pouvons aller ni comment nous devons nous vêtir pour faire nos courses. La santé est un bien individuel, personnel, intime, singulier, la santé publique est une des matières non régaliennes.
La soumission massive et le consentement général à l'autorité sanitaire sont un désastre anthropologique et sociopolitique majeur et historique.
Nous ne sommes pas sortis des ténèbres sanitaires numériques et vestimentaires desquelles je le crains, aucune immunité collective artificielle ne nous sortira.
Notre époque est celle du règne de l'hypnose collective savamment entretenue par l'emprise d'une nouvelle religion politique sanitaire qui se nourrit du vide spirituel et symbolique creusé depuis des décennies par une classe politique et médiatique et par une élite à qui nous avons accordé notre confiance et notre voix trop facilement.
05:10 Publié dans Histoire, Politique, Santé | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook