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31/01/2019

Chut (e)!

                                                                          d'eau

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Hush!

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23:59 Publié dans Photos | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : chut!, chutes, niagara |  Facebook

Frédéric Lordon ("Il doit partir !")

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La vidéo tournée d’un immeuble en hauteur plonge sur une cour de récréation du 19e arrondissement d’où monte un grand cri scandé : « Macron démission ! Macron démission ! ». Ce pouvoir est devenu l’objet du lazzi des enfants. Normalement un régime qui en est là ne connaît plus qu’une forme ou une autre de sursis.

On ne spéculera pas plus que ça sur le sens politique des petits. Davantage sur le degré auquel le pays est imprégné de la détestation du monarque pour que les mioches en aient capté quelque chose. En tout cas, les petites éponges de cour de récré ne se trompent pas : il est haï. Et pour des raisons écrasantes, incontestables, dont la gravité ne cesse d’ailleurs de croître. Dans la série graduée des actes par lesquels un souverain en vient à perdre sa légitimité, le point maximal est atteint quand il prend le parti de constituer sa population en ennemie, et par conséquent de lui faire la guerre. Nous en sommes là, littéralement. Déployer des blindés en ville, équiper les forces de police de fusils à pompe, et même de fusils d’assaut, infliger aux manifestants des blessures… de guerre, c’est bien être en guerre. Du reste, s’il en est à prévoir des plans d’exfiltration des ministres et à prépositionner un hélicoptère pour évacuer l’occupant de l’Élysée, c’est que ce régime lui-même ne s’illusionne pas tout à fait quant à la réalité de ses rapports avec « sa » population.


En vérité, ce pouvoir est symboliquement à terre. Il a franchi un à un tous les seuils du discrédit, et puis ceux du scandale. Il ne lui reste plus que la force armée pour contenir la contestation. Et, pour tenir le reste, celle des répétiteurs médiatiques qui s’acharneront jusqu’au bout à soutenir qu’élu régulièrement, haut la main ajouteront même les plus bêtes ou les plus oublieux des conditions réelles de son élection, il est entièrement « légitime ». Nous apprenons donc de leurs bouches autorisées qu’un dirigeant, pour peu qu’il ait satisfait à une comédie électorale entièrement truquée, peut parfaitement mutiler ses opposants, envisager de leur faire tirer dessus au fusil d’assaut — une image que, pour tout leur récent bon vouloir, les médias n’ont pas encore trouvé le temps de montrer —, s’engager dans des voies juridiques proto-totalitaires, sans que sa « légitimité » soit le moins du monde remise en question.

En vérité, ce pouvoir est symboliquement à terre. Il a franchi un à un tous les seuils du discrédit, et puis ceux du scandale. Il ne lui reste plus que la force armée pour contenir la contestation.

Malheureusement, ces verdicts de légitimité ne valent pas mieux que la légitimité de ces véridicteurs. Or, de ce côté non plus la situation n’est pas fameuse. On n’en finit pas, par exemple, de contempler les étonnants renversements qui conduisent l’éditocratie à trouver horrifiant ici ce qu’elle trouvait admirable là, et réciproquement. « Qu’ils dégagent ! » en Tunisie : magnifique ; « Macron démission ! » : foule haineuse. Place Tahrir : printemps arabe ; Place de l’Étoile : hordes de casseurs. Crémation des statues de Chávez : peuple en lutte ; parodie de guillotine pour Macron : extrémistes violents. Police poutinienne : dictature ; police macronienne : ordre républicain.

À ce sujet, précisément, Bloomberg, organe bien connu pour ses sympathies révolutionnaires, titre ceci : « La réponse de Macron aux “gilets jaunes” fait paraître Poutine modéré en comparaison (1) ». On voit d’ici le tableau sauter dans les têtes de Laurent Joffrin ou Jérôme Fenoglio, les soudures qui se défont, les écoulements de matière cérébrale par les oreilles : comment se peut-il ? Poutine, pourtant le nom propre de la tyrannie ? Macron pire ? C’est impossible. Logiquement, pas un média français n’en parlera. Ordinairement très préoccupés du prestige international de la France, des regrettables dommages que peuvent lui causer d’irresponsables mouvements de grève de fonctionnaires, pas un n’a rapporté la stupéfaction de la presse anglo-saxonne qui observe, médusée, le devenir néofasciste du macronisme. Ni, symétriquement, le fait que le gilet jaune est devenu une sorte de symbole international, adopté par tous ceux qui sont en lutte, où l’on pourrait trouver de quoi nourrir une certaine fierté — question de point de vue, sans doute.

Voilà en tout cas où en sont encore les diseurs de légitimité. Obstinés à maintenir qu’un pouvoir en guerre contre sa population n’en est pas moins tout démocratique. Car c’est là le propre de l’inconséquence médiatique qui, après avoir occulté les violences policières pendant deux mois, se met d’un coup à en parler, d’ailleurs plus sous l’effet de l’emballement mimétique que d’un quelconque retour de conscience, mais pour n’en tirer aucune conclusion substantielle. La « démocratie » fait la guerre au-dedans, elle s’apprête, sous les approbations de l’extrême droite, à passer une loi de musèlement de toute forme de contestation, mais ça ne pose pas le moindre problème de principe. Si bien qu’on peut continuer d’en appeler au « Grand débat » au nom de « la démocratie » même, comme de juste. Pendant que, samedi après samedi, les hôpitaux se remplissent. Et que les tribunaux débordent.

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Il s’agit donc maintenant de faire savoir à ce pouvoir qu’il est trop tard, beaucoup trop tard. En fait même, que c’est fini. Pour cette raison toute simple qu’on ne parle pas avec des institutions qui, après avoir fait pendant trois décennies la démonstration constante de leur absolue surdité, sont désormais de fait passées au stade militaire (grenades au TNT, blindés, fusils d’assaut : stade militaire). Et dont on ne voit pas par quel soudain accès de sincérité, elles se seraient miraculeusement converties à « l’écoute ».

On pense au misérable QCM gouvernemental, à ses lignes déjà toutes tracées (« Baisser le taux d’impôt sur les sociétés à 25% », « Rendre la fiscalité du capital comparable à celle des autres pays européens pour stimuler l’investissement, y compris en supprimant l’ISF »), à sa manière toute particulière de poser les questions  Identifier le type de dépenses publiques à baisser », « Faut-il supprimer certains services publics ? »), bref à cette parfaite ouverture du débat ouvert (2). On pense aussi à ce qu’écrit Éric Vuillard dans sa Guerre des pauvres (il s’agit de la révolte paysanne emmenée par Thomas Müntzer dans l’Allemagne du XVIe siècle) : « C’est alors que le duc Albert de Mansfeld entama des négociations. Il fallait que ça traîne en longueur, afin de démoraliser l’adversaire et de gagner du temps. La négociation est une technique de combat (3) ». Et il faudrait aller « dialoguer » dans ces conditions ?

Pour l’éditorialiste du Monde, la réponse ne fait pas de doute. « L’ultraviolence » de ceux qui veulent « attaquer la République (…), voire renverser le gouvernement (…) est la négation de la tolérance et du débat (…), [l’]ennemie de la démocratie ». Ici la revue de détail est complète : il ne manque pas un recouvrement, pas une escroquerie nominale, pas une fausse position de problème — tout n’est-il pas d’ailleurs joué quand le texte s’intitule « Gilets jaunes : la violence ou le débat » ? Il est vrai qu’il date énormément, du 7 janvier, une éternité, une époque en tout cas où Le Monde ne s’était pas encore aperçu qu’il y avait des violences policières. Ni ne savait comment on organise les « Grands débats ». Au demeurant, maintenant il le sait et, visiblement, ça ne change pas grand-chose à sa manière de concevoir « la tolérance et le débat » — on aura même sous peu l’occasion de mesurer quel degré de pantomime Le Monde est capable d’endosser pour maintenir la fiction de la démocratie (élevé, pressent-on).

En tout cas, nous savons que, dans une tête d’éditorialiste du Monde, la politique ne connaît qu’un état possible : « le débat », à part bien sûr son opposé maléfique : « la violence ». Qu’on doive débattre, soit pour trancher des différences de troisième ordre au milieu des questions écrites par le gouvernement, soit à la rencontre des LBD, ça n’ôte rien, aux yeux du Monde, de sa qualité de débat au « débat ». La « démocratie » a les défenseurs qui lui correspondent exactement.


Hormis la philosophie d’éditorialiste et les scénographies présidentielles aimablement relayées par les chaînes d’information en continu, ça n’est pourtant pas ainsi que les « gilets jaunes » l’entendent. Assez logiquement, les institutions présentes, et celui qui en incarne les tares au plus haut point, récupèrent aujourd’hui la fin de non-recevoir appelées par leurs propres fins de non-recevoir administrées pendant trente ans. On peut autant qu’on veut ripoliner de « démocratie » des institutions sous prétexte qu’elles pratiquent l’élection, et de temps en temps la parlote, sans que cela suffise à en faire des institutions démocratiques.

En fait, les institutions de la surdité organisée finissent toujours par recueillir l’émeute, et c’est dans l’ordre des choses. Un certain philosophe écrit ceci dans un de ses traités politiques : « Les séditions, les guerres, le mépris ou la violation des lois doivent être imputées, c’est certain, non tant à la méchanceté des sujets qu’au régime vicieux de l’État (4) ». Et telle est bien, à l’os, la seule conclusion valide à tirer des événements actuels : ils ont pour cause que le régime de l’État est vicieux.

En fait, les institutions de la surdité organisée finissent toujours par recueillir l’émeute, et c’est dans l’ordre des choses.

Parfois aussi, c’est sous la forme la plus innocente que se laisse découvrir la vérité : un syndicaliste policier, invité de l’émission d’Arrêt sur images (5), exprime avec une désarmante candeur son désarroi : « Les manifestants ne jouent plus le jeu ». C’est tellement complet, tellement profond, que c’en est vertigineux. En un mot, tout est dévoilé. La pantomime démocratique-sociale, c’était un jeu. Vous faites semblant de demander, nous faisons semblant d’écouter — n’oubliez pas de vous munir de vos merguez, et soyez rentrés pour 18 heures. Incidemment, le syndicaliste policier nous apprend que dans la liste des morts en puissance, on pourrait bien compter, non seulement Macron, les institutions de la Ve République, la presse, mais aussi les confédérations syndicales (au désespoir de leurs bases, souvent admirables) : mortes d’inutilité, pour n’avoir fait trop longtemps que « jouer ». Car voilà la chose enfin dite : Bastille-Nation, c’était un jeu.

Comment s’étonner que, la nullité des médiateurs visible de tous, le jeu de la « médiation » n’ait plus la cote ? Depuis 1995, aucune action revendicative dans la forme réglée de la manifestation n’a rien obtenu — c’est bien plus probablement la part « débordante » du mouvement anti-CPE qui lui a valu son succès. Mobilisation après mobilisation, on a vu monter le « seuil d’écoute » du pouvoir : un million de manifestants, puis un et demi, puis deux, en-dessous de quoi : rien (en fait, au-dessus de quoi, rien non plus). Ce que pour le coup on peut appeler le « minimum syndical » n’a jamais cessé d’être rehaussé. Et les syndicats, qui aiment tant le jeu qu’ils sont prêts à le jouer à n’importe quelle condition, de ramer pour mettre toujours plus de monde dans la rue pour toujours moins de résultat. Une syndicaliste dépitée du SNES admet elle-même : « Depuis la réforme des retraites en 2003, les gens ont intériorisé l’idée que la grève ne servait à rien pour se faire entendre » (6). En effet, dans ces institutions-là, rien ne sert plus à rien pour se faire entendre. Alors, voyons : que reste-t-il pour se faire entendre quand il n’est plus possible de se faire entendre ? — à part la voie des « gilets jaunes ».


De là le policier un peu stupéfait, et ses manifestants qui « ne jouent plus le jeu ». C’est exact : les « gilets jaunes » n’ont plus envie de jouer. Ils ne jouent plus le jeu, pour avoir tout simplement compris cette vérité tautologique que, dans le monde de la surdité institutionnalisée, on ne parle jamais qu’à des murs. Voilà très exactement ce que signifie que « le régime de l’État est vicieux » : délibérément fermé à tout, il ne laisse d’autre alternative que de le souffrir tel quel ou de le renverser. Souffrir : depuis, trente ans, c’est assez. Donc le renverser.

Au stade où nous en sommes, d’ailleurs, il n’est plus seulement question de la surdité des institutions, mais aussi de l’infamie des personnes, qui fait du renversement presque une exigence sanitaire. On dit qu’on connait quelqu’un à ceux dont il fait ses proches. Castaner, Griveaux, Benalla. Benalla, nous commençons à être fixés. Griveaux, on a bien avancé également (7). Non, là c’est Castaner qui fait une percée. « Aucun policier n’a attaqué de “gilets jaunes” », c’était déjà une sorte d’exploit. Ici on se demande : que peut-il se passer dans une tête comme celle de Castaner pour oser ceci quand (normalement) il doit savoir que les réseaux sociaux sont submergés des preuves de son obscénité ? Mais on connait que quelqu’un a atteint le dernier degré de l’ignominie quand ses efforts pour tenter de s’en tirer l’y enfoncent encore davantage : quelques jours après, réflexion faite, « il y a eu des atteintes graves à la vision ». Même France Info, la honte du journalisme, n’osera pas reprendre tels quels les éléments de langage du ministre — il faudra bien parler d’yeux crevés.

On notera que, comme Griveaux, Castaner vient du Parti socialiste. Et c’est comme une sorte de destin historique de la social-démocratie, ou d’une certaine « gauche républicaine », de se rouler dans la honte, depuis Thiers jusqu’à Collomb, en passant par Ebert. Et maintenant Castaner. « On parle de perte d’œil, je préfère ne pas reprendre ce terme-là ». Qu’est-il possible, même à froid, de penser d’un individu comme Castaner ? Qui peut encore lui accorder le moindre respect, à lui, mais aussi à celui qu’il sert, et aux institutions qui maintiennent de tels personnages ?

Yaël Pivet-Braun, la présidente LREM de la commission des lois déclare sur RFI qu’elle « ne croi(t) pas qu’il y ait eu d’abus des forces de l’ordre (8) ». Comment des députés LREM peuvent-ils s’étonner de retrouver murées leurs résidences ou peinturlurées leurs permanences ? Par exemple : vous aviez deux mains, une est arrachée par une grenade qui est une arme de guerre. Là-dessus, vous vous entendez dire qu’il n’y a pas eu d’abus des forces de l’ordre, et même, de TF1, qu’il n’y a aucun blessé grave. Puis Macron ment outrageusement. « Vous êtes le seul pays qui utilise des grenades contre sa population » l’interpellent des étudiants à l’université de Louvain — « Alors là, vous dites n’importe quoi ». Qui niera qu’il y a de quoi avoir des envies de parpaings et de truelle ? — même à une seule main. Et si c’est plutôt votre œil qui a fini dans une poubelle d’hôpital, Castaner préfère ne pas utiliser ce terme-là. On y réfléchit posément, et on se demande : qu’est-ce qu’on peut faire avec ces gens-là ? Y a-t-il quoi que ce soit d’autre à faire que de les chasser ? Peut-être même faudrait-il s’aviser de le faire sans tarder, avant qu’ils n’aient achevé de refermer sur nous un État policier forteresse.

Élu avec un soutien réel d’à peine 10,5 % du corps électoral (9), tenu, par les conditions mêmes du second tour, de se séparer d’une partie de son programme, foulant au pied cet élémentaire devoir moral, portant et la violence sociale et le scandale de l’enrichissement des riches à un point inouï, recevant pour ces textes les plus sinistres l’approbation répétée de l’extrême droite à laquelle il était supposé faire barrage, et désormais en guerre plutôt qu’en marche, Macron est allé trop loin, beaucoup trop loin. Il n’a plus aucun titre à faire valoir pour sa légitimité — à part les proclamations obstinées de l’éditorialisme de service.

Le propre des grands événements politiques, c’est qu’ils sont des leçons de choses — ici, comme une physique de la légitimité, et de ses effondrements. À cet égard, Arendt, s’interrogeant sur le paradoxe qui veut que le mot « révolution » vienne de l’astronomie, où il désigne non pas du tout le changement mais le retour circulaire du même, Arendt, donc, signale qu’il emporte aussi l’idée d’une nécessité irrésistible. C’est une révolte, non sire c’est une révolution indique à Louis que cette fois-ci c’est cuit : ça lui vient dessus avec la force de l’inéluctable, il n’y échappera pas. On a sans doute le devoir intellectuel de se méfier de la résonance en histoire, mais on ne peut pas non plus ne pas être sensible à ses avertissements, et parfois à ses charmes.

À l’époque, déjà, Christophe Barbier ne voyait pas ce qu’on pouvait opposer à la légitimité de Louis XVI puisqu’il avait été installé selon les procédures régulières de la succession dynastique — parfaitement légitimes, ainsi, par conséquent, que le produit de leur opération. Ce que ces gens sont à l’évidence incapables de voir, c’est que la légitimité n’est pas une qualité substantielle. Un temps les institutions sont dites légitimes. Et puis un jour on les regarde sous un autre angle, et on se dit qu’en fait elles ne le sont pas. Alors elles tombent, et toujours de la même manière : sous le poids du scandale.

Il s’en suit, pour les personnages de l’époque, qu’ils viennent prendre une certaine place dans l’Histoire — leur place. Celles de Castaner et de Macron sont en train de s’aménager. Macron va rester dans l’Histoire, c’est désormais acquis. Comme Macron-l’éborgneur, ou Macron-la-grenade. Peut-être Macron-l’hélicoptère. Ce serait souhaitable. Car maintenant, il faut qu’il parte.

Frédéric Lordon

Censure

 

Une demande des autorités françaises a été envoyée au géant américain pour faire supprimer une image sur laquelle le président de la République apparaît grimé en général Pinochet.

 

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En demandant la suppression d’une image sur Google+ , le résultat pourrait aboutir à l'effet contraire (dit "effet Streisand" du nom de l'autrefois célèbre chanteuse américaine). Un phénomène durant lequel la volonté de faire disparaître un contenu entraîne la multiplication de ce dernier.

Ainsi, le photomontage a depuis été partagé des centaines de fois sur les réseaux sociaux. 

 

Quelques éclairages sur le maintien de l'ordre...

 

Au fil des semaines deux syndicats policiers mettent clairement en cause le gouvernement dans sa gestion du maintien de l'ordre..

(Vigi et Policiers en colère)

Ce n'est pas seulement de l'incompétence au niveau du commandement  mais une volonté politique délibérée d'instrumentaliser la violence pour décrédibiliser le mouvement  de protestation.

-La manière de laisser faire les black blocs par exemple est très suspecte (car ils sont connus et pourraient être appréhendés avant , pendant ou après). Ils semblent être " utilisés " et servent de prétexte à réprimer.

-Les CRS peuvent nasser la foule sur une place sans aucune sortie disponible et ce sans le savoir, car seule la hiérarchie est au courant.(Voilà en un exemple comment on provoque les tensions de manière insidieuse en opposant manifestants et force de l'ordre.) Seul le commandement a une vue globale de la situation  et porte donc toute la responsabilité des incohérences  multiples observées  (à la suite de ses ordres) qui sont les vraies sources de dérives violentes.

-Manque de formation des unités mobiles de la BAC, BRI et autres qui ne sont formées ni au maintien de l'ordre des foules, ni à l'usage des LBD. (La BAC semble à l'origine de beaucoup des mutilations subies...)

30/01/2019

L'obéissance immorale

Il est utile de rappeler de temps en temps  l'expérience de Milgram (1960/63) qui avait pour but de mesurer le niveau d'obéissance à un ordre même contraire à la morale de celui qui l'exécute. 

Expérience réitérée plusieurs fois avec le même résultat. La plupart des variantes permettent de constater un pourcentage d'obéissance maximum proche de 65 %.

Plus d'une personne sur deux accepte de torturer un inconnu si celà lui est ordonné dans un certain cadre par une forme d'autorité (perçue comme légitime).

Cette notion de légitimité est donc essentielle.

* cette expérience est régulièrement controversée mais elle est aussi corroborée par d'autres, les chiffres dépendant des variantes, des sujets (homme ou femme) et des contextes.

 

              

 

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L’expérimentateur (E) amène le sujet (S) à infliger des chocs électriques à un autre participant, l’apprenant (A), qui est en fait un acteur.

 La majorité des participants continuent à infliger les prétendus chocs jusqu'au maximum prévu (450 V) en dépit des plaintes de l'acteur.

>>> Analyse de la désobéissance

Une analyse plus pointue des résultats de Milgram a démontré que les sujets qui avaient désobéi à l'autorité n'avaient pas tant réagi à la souffrance qu'à la première demande de la victime de faire cesser l'expérience, à 150 V.

La capacité du sujet à percevoir chez sa victime un droit capable d'invalider le droit de l'autorité de conduire son expérimentation serait l'élément nécessaire à la désobéissance, tandis que l'escalade de la souffrance, de nature quantitative et graduelle, n'amènerait pas de changements cognitifs suffisants.

 

 

Pour en savoir plus

29/01/2019

On vit une époque formidable...

Sur le mouvement des Gilets Jaunes:

On a pu assister, interloqués, pendant deux mois au déni total de la part des grands médias (journalistes, éditorialistes, invités politiques pour la plupart) sur les violences de la répression politico-policière qui avait lieu (et que l'on suivait facilement sur Internet au travers  des Lives sur Facebook ou Youtube ), avant de voir le sujet apparaître dans les journaux télévisés seulement début Janvier. C'est assez inouï. Une telle inertie (ou aveuglement volontaire) est coupable de la part de ceux qui auraient du constituer un contrepouvoir mais qui se sont comportés en complices d'une dérive autoritaire et répressive.

Après quoi certains journalistes se demandent pourquoi ils ne sont pas aimés...

(Ceux qui traitent équitablement le sujet sont respectés, c'est le mensonge ou la mauvaise foi qui sont détestés).

Jusque là les commentateurs ne parlaient que des violences des manifestants, pourtant  moindres (et plus matérielles que physiques). Violences qui n'étaient d'ailleurs pas forcément imputables qu 'aux gilets jaunes (cf black blocs ou pillages de jeunes banlieusards début Décembre).

(A l'exception d'un reportage tardif sur France 2 ou de l'interview décisive de David Dufresne par le MédiaTV.)

                                                                                *

Or il y a en parallèle à cette dérive répressive brutale du maintien de l'ordre (politique), une répression judiciaire rarement vue, quantativement et qualitativement, une justice d'exception appliquée aux Gilets Jaunes, (et à eux seuls).

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De cela aussi peu de médias parlent...

Pourtant on peut constater ici ou là que des peines de prison ferme avec mandat de dépot sont appliquées en comparution immédiate à  des  individus pacifiques n'ayant strictement rien fait de vraiment répréhensible, si ce n'est être au mauvais endroit au mauvais moment,  participer à une manifestation non déclarée, à un blocage de rond-point ou avoir voulu déposer une plainte contre Luc Ferry pour ses propos tendancieux. (cf Abdel Zahiri 4 mois fermes, actuellement en détention, sur Avignon).

 

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Beaucoup ne veulent pas y croire parce que cela semble en effet incroyable, mais renseignez vous mieux, c'est bien la réalité actuelle !!!

Ce n'est heureusement pas systématique, mais les abus sont nombreux, surtout si vous êtes un peu dérangeant et actif. Il suffit parfois du témoignage d'un policier assermenté, contre soi. Là aussi c'est assez inouï, et c'est un abus évident de pouvoir, dans le deux poids deux mesures.

Il faut le dénoncer, car quand l'eau tiède bouillera il sera trop tard, vous serez cuits!

Heureusement face à la complicité abusive de certains juges, il y a des avocats et des juristes qui relèvent le niveau de l'in Justice d'Etat

robes noires et gilets jaunes

27/01/2019

Commuter ses lignes de vie...

"Notre futur est là, il est déja réalisé sous forme d'une ligne temporelle (notre destin), que nous pouvons modifier par nos intentions grâce à notre libre  arbitre. Plus nos demandes, nos intentions sont libres, non conditionnées, c'est à dire accompagnées de lâcher-prise, de confiance et de détachement, plus notre futur va rétroagir sur notre présent en générant des synchronicités dans notre courant de vie

Ces synchronicités sont de véritables manettes de commutation de nos lignes de vie! A nous d'être "présent" pour les reconnaître et les saisir afin de faire bifurquer notre ligne temporelle.

Aligner notre aspiration sur le dessein de notre âme (ou soi au sens jungien) est le plus sûr moyen de faire advenir les traces du futur (intuitions, prémonitions, synchronicités) dans notre présent."

Philippe Guillemant  Lignes temporelles

26/01/2019

Janvier 2019

Je remonte ci-dessous le Post du 27 Décembre 2018 (avec commentaires actualisés en jaune)

Bélier et Capricorne mis en valeur.

Plus largement, les manifestations du Bélier (Mars Uranus) présentes jusqu'en Avril devraient s'ancrer au fil de l'année (en la transformant) dans la structure organisée Capricorne du pouvoir (Saturne, Pluton, etc).

Ce mois de Janvier, le 13 (carré Jupiter/Neptune) puis l'éclipse de la pleine-lune du 21 devraient marquer les temps forts.

>> Ne pas se laisser submerger. Méditer et sentir sa place personnelle pour mieux s'enraciner dans un modèle collectif.

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  Calendrier explosif de Janvier 2019:

-Mars entre en Bélier (son domicile) le 1er Janvier (et y sera jusqu'au 15 Février).

-Soleil conjoint à Saturne  le 2 Janvier à 11° Capricorne.

>>>Le 2 au soir: Interpellation  clairement abusive d'Eric Drouet (figure des gilets jaunes)à Paris.Le pouvoir autiste, bombe le torse et essaie par la répression politique musclée de reprendre la main.Intransigeance et rigidité saturnienne, plus force martienne.

A suivre... (transit sur Pluton le 11)

-Nouvelle Lune (conjonction Lune Soleil) en Capricorne le 6 Janvier (1h28mn), prise en étau entre Saturne et Pluton

 -Le 6 Janvier 2019 Uranus rétrograde redevient direct à 28°37' du Bélier (il re-entrera en Taureau le 6 Mars).

>>>Le samedi 5 (quelques heures avant la Nouvelle Lune) a vu une forte mobilisation pacifique (mais en colère) à nouveau dans toute la France et à Paris. Et ce malgré la répression policière (dénoncée par Amnesty International) et le dénigrement des médias parlant d'un délitement du mouvement et voulant le réduire à des agitateurs radicalisés.

>>>Cinq planètes en Capricorne, dont Saturne et Pluton: le pouvoir vertical (perçu comme très arrogant) est fortement remis en question et suscite le rejet.

-Carré Mercure-Mars du 4 au 15 Janvier... Le fameux grand débat (mercurien) doit commencer sous ce carré martien ce qui augure de difficultés, polémiques et obstacles.(Mais Mercure et Mars avancent assez rapidement)

>>>Mars carré à Mercure.(Agressivité physique face à la parole mensongère ou méprisante).

...Trois exemples illustrent très bien ce carré dans ce contexte:

-Ce même Samedi durant la dispersion la porte du ministère de B.Griveau, (porte parole très provocateur du gouvernement), a été enfoncée à l'aide d'un transpalette , utilisé comme bélier.

-Des journalistes mainstream ont été pris à partie ici ou là et chassés.("Arrêtez de mentir!")

-Une vidéo d'un ex boxeur pro faisant reculer 3 ou 4 CRS en boucliers, à coups de poing, fait le buzz. 

                                                                           *

 -Le 8 Chantal Jouanno renonce a piloter le grand débat suite à une polémique sur son salaire (près de 15000€ par mois).

Ce carré mercurien de début Janvier coïncide avec de nombreux couacs de communication, excès de langage, appels à la violence etc...

                                                                                  *

Le 15: au Royaume Uni, rejet (comme prévu) de l'accord sur le Brexit.


-Vénus entre en Sagittaire le 7.

 >>>Dimanche 6 quelques heures avant l'entrée de Vénus en Sagittaire, pour la première fois des manifestations féminines (non spécifiquement féministes) de femmes gilets jaunes ont lieu à Paris et dans certaines villes en France. (Distributions de fleurs jaunes au CRS.)

eric drouet,gilets jaunes,neptune-jupiter

-Soleil conjoint à Pluton le 11 Janvier à 20° Capricorne. A surveiller de près!

>>>Ce vendredi, le gouvernement accentue sa  dérive répressive plutonienne. Il manipule la peur en dramatisant, exagérant et instrumentalisant la violence. Il culpabilise à l'avance et menace les manifestants du week end. Castaner: "tout manifestant sera complice de la violence".(Et ceci pour 1/100  de casseurs environ.)

Résultat?   Beaucoup plus de mobilisation, un peu moins de violence, ce week end. C'est surtout la mise en lumière de ce qui était tu.

 >>> En fait avec  le passage du Soleil sur Pluton, à partir du 11, 12, 13, la violence policière est enfin mise en lumière. Fin du déni médiatique de près de 2 mois sur cette répression policière excessive; mutilations et blessures de guerres sont montrées(cf plusieurs reportages sur les grandes chaines mainstream qui jusque là ne montraient que les violences des casseurs et manifestants.)Premier rappel tardif du directeur de la police de ne plus viser la tête (avec les flashballs).

>>Pluton semble symboliser la violence du pouvoir quand celle des opposants le serait plutôt par Uranus.De nature différente.

-Et surtout:  carré descendant exact du cycle Jupiter/Neptune le 13 Janvier (c'est lors de ce carré qu'eut lieu mai 68) qui se reformera encore le 16 Juin et le 21 Septembre 2019. Neptune et Jupiter étant cette fois chacun dans leur signe.Assez exceptionnel, de ce fait.Et tension correspondante pendant ces 9 mois.

 -Ce carré étend son influence sur toute la période fin 2018/2019 mais son premier transit exact correspond à la lettre interminable de Macron (soirée du 13) et à son show marathonien de bateleur devant un par-terre de maires (le 15). On peut y voir la démesure, le flou artistique, l'enfumage et le narcissisme que peut évoquer (au négatif) ce carré.

-Quelques figures des Gilets jaunes "s'embrouillent" entre eux (Eric Drouet vs Priscilla) (Hayk Shaninyan clashant son mouvement) etc.  (lié aussi au passage Soleil sur Pluton, qui révèle des secrets cachés)

-Le 14: premier carré de la Lune entre Capricorne (structure figée de l'ordre, gouvernance) et Bélier (impulsion individuelle martienne)...

-Le 19: Soleil en carré à Uranus  Dans le contexte actuel, avec le carré Mars-Saturne et la pleine-lune/éclipse  2 jours plus tard, ce samedi peut s'avérer particulièrement violent et décisif pour la dynamique du mouvement social.

-Le 21 Janvier  à noter! >>>>>>>>>>>>>>>

-Mars en carré à Saturne

- Uranus carré à l'opposition Soleil-Lune  (Pleine lune à 6h17mn et seule éclipse totale de 2019)

opposition Soleil-Lune qui se situera par ailleurs à 5° près sur l'axe des Noeuds lunaires.

-Le 22: Vénus rejoint Jupiter en Sagittaire.

 

Par ailleurs globalement>>Neptune actuel  est en carré à 2° près avec le Neptune natal de EM.

-Jupiter sur le Neptune natal de EM à 16°22' du Sagittaire le 24 Janvier.

-Jupiter trigone le 17 Janvier à Uranus en Lion de la 5e République.

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 Ci-dessous le ciel du 12 Janvier vers midi (carré Jupiter-Neptune et fin de conjonction Soleil-Pluton).

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* A noter qu'Israël , tout comme la 5iéme République , est en résonance avec le cycle Jupiter/Neptune.

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Comme je l'ai déja suggéré plus tôt, l'actuel et incontournable mouvement des Gilets Jaunes  correspond à la fois à la parfaite symbolique du carré décroissant Neptune - Jupiter  (le peuple contre l'Olympe)  et à celle de  l'entrée (puis rétrogradation) d'Uranus en Taureau (qui durera quelques années et devrait révolutionner les domaines matériels: le rapport à l'argent et à la terre).

<< A noter que le thème de la 5ieme république française contient une conjonction Jupiter-Neptune au début du Scorpion et que l'on lui attribue donc généralement ce cycle de 13 ans. Un carré ou une opposition y annonçant une crise potentielle.

Uranus entrant en Taureau s'y trouvera en opposition dès ce printemps.>>

Pour ces deux raisons, cela semble indiquer clairement que cette rébellion est loin de s'essouffler comme certains le souhaiteraient  mais qu'elle durera au contraire toute l'année 2019 et bien plus loin, sous diverses formes.

Ce mouvement de fond devrait se conclure et déboucher en 2022, lors de la conjonction, par un nouveau Cycle de la nation française, avec une nouvelle dynamique.  A vérifier...

-Le 17 Novembre Jupiter se rapprochait du carré avec une orbe de 3°.

Ce carré décroissant Jupiter-Neptune se fera exact le 12 janvier, le 16 juin et le 21 septembre 2019.

-Uranus redevient direct le 6 Janvier et il entrera en Taureau le 6 Mars.

La graine ayant été  plantée le 25 Mai 2018 , date à la fois du premier passage d'Uranus en Taureau et du précédent trigone Jupiter-Neptune.

A cette date  Priscilla Ludovsky, une des toutes premières figures des Gilets Jaunes  a lancé ( le 29 mai 2018 précisément) une pétition pour «une baisse des prix du carburant à la pompe», (signée depuis par 1,1 million d'internautes). Le parallèle est donc précis.

Emmanuel Macron s'est présenté lui-même comme Jupiter, il incarne parfaitement l'oligarchie ou le pouvoir de l'argent et des très riches.

Neptune contrecarrant ici son action par un carré au devant, c'est l'océan du Peuple qui fait barrage au monarque.

Neptune  incarne tous les participants de ce mouvement et sa manière d'être, aquatique, insaisissable (floue, idéaliste, populaire,conviviale, solidaire, indéfinie, avec de multiples têtes mais sans chef) faite de vagues et tsunami en puissance.

Mais son sens profond a aussi les caractéristiques plus radicales de la planète Uranus

             -notion de collectif  , mouvement citoyen, transversal, trans-courant ou apolitique

             -spontanéité , originalité,  imprévisibilité (venu des réseaux sociaux)

             -refus obstiné de chefs ou de représentants et d’organisation hiérarchisée

             -possibilité d'explosion violente si l'option pacifique est empêchée

 

La symbolique d'Uranus  est la destruction puis le remplacement des systèmes anciens qui n'ont pas su s'adapter, et sont devenus trop rigides.

Uranus, c'est la Révolution , c'est l’élimination des tyrannies ( des taxes, de la finance internationale, de l'oligarchie technocrate).

Ici il semble favoriser la prise de conscience du Peuple de son pouvoir et de l'aliénation qu'on lui impose.

 

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* Anecdotiquement on peut noter cette année  la sortie d'Aquaman au cinéma (où le héros Neptunien triomphe du despote quasiment Jupitérien).

Bon courage...

D'autant qu'ensuite la conjonction Saturne-Pluton en Capricorne prendra le relais de cette crise très profonde (la plus importante du siècle, peut-on penser).

 

 

Uranus

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