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02/01/2017

Contrepoison 3

"La philosophie nous enseigne à douter de ce qui nous paraît évident. La propagande, au contraire, nous enseigne à accepter pour évident ce dont il serait raisonnable de douter. "  Aldous Huxley

"La propagande est un tapis roulant qui vous emporte ou vous oblige, pour garder l'équilibre, à courir en sens inverse."  Gilbert Cesbron

"La propagande est aux démocraties ce que la violence est aux dictatures." Noam Chomsky

                                                                        

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>>> "L’armée syrienne n'a pas tiré sur les combattants qui quittaient Alep lors des évacuations, elle leur a même distribué de la nourriture, selon Carla Ortiz, réalisatrice bolivienne de documentaires, contrairement aux messages des grands médias." source

             

«Beaucoup de gens m’ont demandé de fournir des preuves montrant qu’on ne tirait pas sur les gens dans la rue, ni sur les enfants, lors de l'évacuation, comme certains médias l’ont rapporté. Alors, voici ce que j’ai vu de mes propres yeux : les civils ont été évacués à pied de la partie Est de la ville et ensuite transportés vers des refuges dans des bus. Excusez-moi, mais il n’y a absolument pas eu de fusillades de masse pendant l’évacuation»,  a écrit Ortiz sur Facebook, en commentaire de la vidéo.      

Ortiz a ensuite continué à contester certaines autres histoires relatées par les grands médias, en mettant en doute l’authenticité des soi-disant «rapports des témoins» provenant des quartiers d’Alep qui étaient occupés par les rebelles à l’époque, rapidement propagés par les médias occidentaux. Elle a précisé qu’il n’y avait pas de connexion internet dans la partie est de la ville, qui aurait pu permettre à ces témoins de partager leurs images aux médias.   

                                                              

                                                                               ***

 

>>> Même le Nouvel obs a changé de ton et se pose des questions...  (en restant de parti pris malgré tout)

SYRIE. A Alep, la guerre est aussi celle de l'information

Les images de la guerre en Syrie proviennent en partie d'activistes des deux camps, dessinant deux visions géopolitiques diamétralement opposées. Comment faire le tri ?

extraits:

..."Que croire ? Deux visions du monde s’opposent. L’une (l’occident pour aller vite) ne s’est jamais départie de l’illusion que la tentative de révolution démocratique syrienne serait le dernier étage de la fusée du printemps arabe ; l’autre (plutôt pro-russe) n’a jamais vu la révolte de 2011 comme autre chose qu’un putsch salafiste, soutenu en sous-main par les puissances de l’argent pour faire vaciller un leader légitime, garant de la stabilité régionale."

..."Les mêmes personnes sont citées en boucle par les médias internationaux puisqu’elles sont les seules à s’exprimer en anglais et à avoir accès à un système d’internet par satellite dans des quartiers privés d’eau, d’électricité et de carburant. Citons les activistes Lina Shamy et Abdulkhafi Alhamdo, ou la petite Bana, fillette de 7 ans devenue le symbole de la vie sous les bombardements à Alep-Est. La médiatisation de Bana Alabed a immédiatement posé question, pointe “le Monde” : comme toutes les mises en scène d’enfants en temps de guerre, certains crient à la propagande."

voir l'article

                                                                                            

                                                                                                 ***

 

>>> Le Saker Francophone: Qui combat vraiment en Syrie: la liste noire de la honte de l’Occident

Liste des mercenaires, qui sont financés par l’Occident et ses alliés.  source

 

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Alep est réunifiée. Les masques tombent.

Article (analyse et résumé assez complet de la guerre en Syrie pour les absents) par Pierre sur Agoravox  ici

 extraits:

"Dès les premières victimes civiles, les chefs d’États occidentaux, la France en tête, exigèrent le départ du président Assad avant toute négociation comme si la Syrie était une de leurs colonies.

On peut dire à présent que ce fut la plus grande et la plus longue manipulation des esprits de tous les temps et une tache indélébile qui marquera à jamais la crédibilité des journalistes et des experts de plateaux de télévision."

...

"Le quatrième pouvoir remis en question.

L'expression « quatrième pouvoir » avait été attribuée à la presse et aux médias car ils exerçaient un contre-pouvoir face aux trois pouvoirs incarnant l’État.

Les médias mainstream actuels n'incarnent plus un contre-pouvoir car ils font partie du système dont ils dépendent financièrement.

  • La publicité est une part importante du financement des médias. Cela a deux conséquences. 

    • 1. Il ne peut y avoir de sujets nuisant aux intérêts des annonceurs.

    • 2. Comme les recette publicitaires sont calculées en fonction des ventes ou de l'audimat, les médias ont davantage intérêt à sortir des sujets accrocheurs qui font vendre plutôt que des analyses de fond plus critiques. N’oublions pas que le lecteur ou l'auditeur moyen aime à être rassuré dans ses convictions et que la vérité lui importe peu, elle le dérange même.

  • Une autre part non négligeable des aides vient de l’État. Il est difficile de mordre la main qui vous nourrit.

  • Les grands médias appartiennent à des milliardaires. Qui peut penser que les journalistes sont libres d’écrire des articles contraires aux intérêts de leur patron ?

Il faut ajouter que les journalistes, les chroniqueurs et les hommes politiques vivent dans un microcosme coupé de la réalité dans lequel ils se persuadent en boucle.

Leur présentation de la guerre en Syrie aura été particulièrement déformée. C'est uniquement un point de vue partisan qui est présenté.

Ce sont les médias alternatifs en ligne qui sont maintenant devenus le véritable contre-pouvoir. C'est pour cela qu'ils subissent une campagne de diffamation pour chercher à les discréditer. On voudrait les traiter de complotistes alors que bien au contraire, ce sont eux qui dénoncent les complots.

Le système a même publié les noms de plus de 200 sites sensés nous désinformer . Je ne peux que les remercier de nous fournir cette précieuse liste de sites où nous ne manquerons pas de trouver des analyses et des informations alternatives.

Il faut cependant remarquer que cette liste inclut des sites fantaisistes ou des lanceurs de PSYOP que tout lecteur attentif décèlera aisément. Cette méthode d'amalgamer du sérieux et du farfelu pour discréditer les informations honnêtes est bien connue et elle est d'une malveillance crasse."

 

                                                                              ***

 

 Ajouts du 28/12:

Par Robert FISK 

alep

Robert Fisk né le 12 juillet 1946 à Maidstone, est un journaliste britannique, grand reporter et correspondant au Proche-Orient depuis plus de trente ans à Beyrouth pour le journal  The Independent.
Il a écrit de nombreux livres sur cette région dont : La grande guerre pour la civilisation : L’Occident à la conquête du Moyen-Orient.

Il y a plus d’une vérité à raconter dans la terrible histoire d’Alep (The Independent)

Les politiciens, les « experts » et les journalistes occidentaux vont devoir reprendre à zéro leur copie au cours des prochains jours, maintenant que l’armée de Bashar al-Assad a repris le contrôle de l’est d’Alep.

Nous allons savoir si les 250 000 civils « prisonniers » dans la ville étaient effectivement aussi nombreux. Nous allons en apprendre beaucoup sur le fait ils n’avaient pas la possibilité de partir quand le gouvernement syrien et l’armée de l’air russe ont lancé leur bombardement féroce de la partie orientale de la ville.

Et nous allons en apprendre encore davantage sur les « rebelles » que nous – les Occidentaux, les États-Unis, la Grande-Bretagne et nos coéquipiers du Golfe – avons soutenu.

Il y avait après tout parmi eux, al-Qaïda (alias Jabhat al-Sham), le « peuple » – comme les appelait George W. Bush – qui ont commis les crimes contre l’humanité à New York, à Washington et en Pennsylvanie le 11 septembre 2001. Rappelez-vous la guerre contre le terrorisme ? Rappelez-vous le « mal à l’état pur » qu’était al-Qaïda. Rappelez-vous tous les avertissements de nos services de sécurité bien-aimés au Royaume-Uni sur la façon dont al-Qaïda pouvait semer la terreur à Londres ?

Mais quand les rebelles, y compris al-Qaïda, se battaient dans l’est d’Alep, il n’en était plus question – car un conte d’héroïsme, de démocratie et de souffrance avait été mis au point pour nous, un récit avec des bons contre des méchants, du même acabit que celui explosif et malhonnête sur les « armes de destruction massive » en Irak.

À l’époque de Saddam Hussein, lorsque quelques-uns d’entre nous soutenions que l’invasion illégale de l’Irak mènerait à des catastrophes et à des souffrances incalculables, et que Tony Blair et George Bush nous poussaient dans la voie de la perdition, il nous incombait de constamment rappeler notre répugnance à l’égard de Saddam et de son régime. On nous rappelait inévitablement que Saddam était l’un des trois piliers de l’Axe du Mal.

Alors voici le mantra habituel que nous devons répéter ad nauseam pour éviter les habituels courrier haineux et les habituelles injures qui seront aujourd’hui versés sur quiconque se détournera de la version dominante et profondément biaisée de la tragédie syrienne.

Oui, Bashar al-Assad a brutalement détruit de vastes étendues de ses villes dans sa lutte contre ceux qui veulent renverser son régime. Oui, ce régime a une multitude de péchés accrochés à son nom : la torture, les exécutions, les prisons secrètes, le meurtre de civils et – si nous incluons les miliciens syriens sous le contrôle effectif du régime – une version effrayante de nettoyage ethnique.

Oui, nous devrions craindre pour la vie des médecins courageux de l’est d’Alep et des gens qu’ils ont soignés. Quiconque a vu les images du jeune homme sorti de la ligne des réfugiés fuyant Alep la semaine dernière, par les hommes du renseignement du régime devrait craindre pour tous ceux qui n’ont pas été autorisés à traverser les lignes du gouvernement. Et rappelez-vous comment l’ONU a dit avoir appris que 82 civils ont été « massacrés » dans leurs maisons dans les dernières 24 heures.

Mais il est temps de dire l’autre vérité : que nombre des « rebelles » que nous, les Occidentaux, avons soutenus – et que notre absurde premier ministre Theresa May a indirectement bénis lorsqu’elle a fait acte d’allégeance devant les acheteurs d’hélicoptères [saoudiens] la semaine dernière – sont les plus cruels et les plus impitoyables des combattants au Moyen-Orient. Et tandis que nous avons été abreuvés des horreurs d’Isis pendant le siège de Mossoul (un événement trop semblable à Alep, bien que vous ne le penseriez pas en lisant notre version de l’histoire), nous avons volontairement ignoré le comportement des rebelles d’Alep.

Il y a seulement quelques semaines, j’ai interviewé l’une des premières familles musulmanes à fuir l’est d’Alep à l’occasion d’un cessez-le-feu. Le père venait d’être informé que son frère devait en représailles être exécuté par les rebelles parce qu’il avait traversé la ligne de front avec sa femme et son fils. Il a condamné les rebelles pour avoir fermé les écoles et avoir placé des armes à proximité des hôpitaux. Et il n’était pas un maréchal pro-régime… Il avait même eu de l’admiration pour Isis pour leur bonne conduite dans les premiers jours du siège.

Environ à la même époque, les soldats syriens exprimaient en privé leur conviction que les Américains permettraient à Isis de quitter Mossoul pour attaquer à nouveau le régime en Syrie. Un général américain avait réellement exprimé sa crainte que les miliciens chiites irakiens puissent empêcher Isis de fuir à travers la frontière irakienne vers la Syrie.

Eh bien, c’est arrivé. En trois colonnes de camions-suicides et de milliers de partisans armés, Isis vient de se frayer un chemin à travers le désert depuis Mossoul en Irak et Raqqa et Deir ez-Zour dans l’est de la Syrie, pour reprendre la belle ville de Palmyre.

Il est très instructif d’examiner nos rapports sur ces deux événements parallèles. Presque tous les manchettes parlent aujourd’hui de la « chute » d’Alep face à l’armée syrienne – alors qu’en toute autre circonstance, nous aurions certainement dit que l’armée avait « repris » la ville aux « rebelles » – tandis qu’Isis aurait « recapturé » Palmyre quand (étant donné leur propre comportement meurtrier) nous aurions certainement annoncé que la ville romaine était « tombée » une fois de plus sous leur domination grotesque.

Les mots importent. Ce sont les mêmes hommes que ceux qui, après leur première occupation de la ville l’année dernière, ont décapité le savant de 82 ans qui a essayé de protéger les trésors romains, puis ont ensuite placé ses lunettes sur sa tête décapitée.

De leur propre aveu, les Russes ont effectué 64 bombardements contre les attaquants d’Isis à l’extérieur de Palmyre. Mais étant donné les énormes colonnes de poussière soulevées par les convois d’Isis, pourquoi l’armée de l’air américaine n’a-t-elle pas participé au bombardement de leur plus grand ennemi ? Mais non : pour une raison ou une autre, les satellites américains et les drones et les services de renseignements ne les ont pas repérés – pas plus que lorsque Isis a conduit des convois identiques de camions-suicides pour capturer Palmyre en mai 2015.

Il ne fait aucun doute que Palmyre représente un revers pour à la fois pour l’armée syrienne et les Russes – revers plus symbolique que militaire. Des officiers syriens m’ont dit à Palmyre plus tôt cette année qu’Isis ne serait jamais autorisé à revenir. Il y avait une base militaire russe dans la ville. Un avion russe nous survolait. Un orchestre russe venait de jouer dans les ruines romaines pour célébrer la libération de la ville.

Alors, que s’est-il passé ? Le plus probable est que l’armée syrienne n’a tout simplement pas le nombre de soldats nécessaire pour défendre Palmyre tout en reprenant l’est d’Alep.

Ils devront reprendre Palmyre rapidement. Mais pour Bashar al-Assad, la fin du siège d’Alep signifie qu’Isis, al-Nusra, al-Qaïda et tous les autres groupes salafistes et leurs alliés ne peuvent plus revendiquer une base ou créer une capitale dans la longue lignée des grandes villes qui forment la colonne vertébrale de la Syrie : Damas, Homs, Hama et Alep.

Revenons à Alep. Le récit familier et lassant de la politique et du journalisme a besoin d’être rafraîchi. La preuve est claire depuis quelques jours. Après des mois de condamnation des iniquités du régime syrien tout en occultant l’identité et la brutalité de ses adversaires à Alep, les organisations de défense des droits de l’homme – reniflant la défaite des rebelles – ont commencé il y a quelques jours à diffuser leurs critiques à l’égard de ces mêmes défenseurs.

Prenez le Haut Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme. La semaine dernière, après les craintes tout à fait compréhensibles pour la population civile de l’est d’Alep et ses médecins et infirmiers, comme pour les civils soumis aux représailles du gouvernement et les « centaines d’hommes » qui ont disparu après avoir traversé la ligne de front, l’ONU a soudainement exprimé d’autres préoccupations.

« Au cours des deux dernières semaines, le Front Fatah al-Sham [en d’autres termes, al-Qaïda] et le Bataillon Abu Amara auraient enlevé et tué un nombre inconnu de civils qui avaient demandé aux groupes armés de quitter leurs quartiers afin d’épargner la vie des civils … « , a-t-il déclaré.

« Nous avons également reçu des informations selon lesquelles entre le 30 novembre et le 1er décembre, des groupes armés d’opposition ont tiré sur des civils qui tentaient de partir ». De plus, des « attaques aveugles » ont été menées sur des zones gouvernementales et densément peuplées à l’ouest d’Alep.

Je soupçonne que nous entendrons plus de choses dans les prochains jours. Le mois prochain, nous lirons également un nouveau livre effrayant, Merchants of Men, par la journaliste italienne Loretta Napoleoni, sur le financement de la guerre en Syrie. Elle a documenté les enlèvements-pour-argent par le gouvernement et les forces rebelles en Syrie, mais a également des mots durs pour notre propre profession de journalisme.

Les journalistes qui ont été enlevés par des gardes armés dans l’est de la Syrie, écrit-elle, « sont tombés victimes d’une sorte de syndrome d’Hemingway : les correspondants de guerre qui soutiennent l’insurrection font confiance aux rebelles et mettent leur vie entre leurs mains parce qu’ils sont de mèche avec eux. » Mais « l 'insurrection n’est qu’une variante du djihadisme criminel, un phénomène moderne qui n’a qu’un Dieu : l’argent. »

Est-ce trop dur pour ma profession ? Sommes-nous vraiment « de mèche » avec les rebelles ?

Certes, nos maîtres politiques sont – et pour la même raison que les rebelles enlèvent leurs victimes – inféodés à l’argent. D’où la disgrâce de Brexit May et sa bouffonnerie de ministres qui se sont prosternés la semaine dernière devant les autocrates sunnites qui financent les jihadistes en Syrie, dans l’espoir de gagner des milliards de livres dans les ventes d’armes post-Brexit au Golfe.

Dans quelques heures, le Parlement britannique doit débattre du sort des médecins, des infirmières, des enfants blessés et des civils d’Alep et d’autres régions en Syrie. Le comportement grotesque du gouvernement britannique a fait en sorte que ni les Syriens ni les Russes ne prêteront la moindre attention à nos lamentations pitoyables. Cela aussi doit être dit.

Robert Fisk

Original : http://www.independent.co.uk/voices/aleppo-falls-to-syria...

Source : Robert Fisk, 15-12-2016

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 Cette gauche qui sert de supplétif à l’OTAN
par Bruno Guigue
mercredi 28 décembre 2016

A de rares exceptions près (Jean-Luc Mélenchon, le PRCF), le moins qu'on puisse dire est que la gauche française pratique le déni de réalité sur la Syrie. Depuis 2011, c'est impressionnant. Elle a tout avalé. Avec gourmandise. Un véritable festin de couleuvres ! Elle s'est d'abord fiée à des sources douteuses (OSDH) dont elle a répété en boucle les chiffres invérifiables et les affirmations gratuites. Bonne fille, elle a accrédité la narration ridicule du boucher-de-Damas-qui-massacre-son-peuple. Elle a gobé cul sec le false-flag de l'attaque chimique comme si elle ingurgitait une vulgaire fiole onusienne de M. Powell. Elle est tombée, enfin, dans le panneau d'une propagande humanitaire à deux vitesses qui fait le tri, sans vergogne, entre les bonnes et les mauvaises victimes.

Cet aveuglement stupéfiant, la gauche française le doit d'abord à son indécrottable posture morale. Une grille de lecture manichéenne a anesthésié son esprit critique, elle l'a coupée du monde réel. Voulant absolument identifier des bons (rebelles) et des méchants (Assad), elle s'interdit de comprendre un processus qui se déroule ailleurs que dans le ciel des idées. Quand on désigne les protagonistes d'une situation historique en utilisant des catégories comme le bien et le mal, on donne congé à toute rationalité. « Ni rire, ni pleurer, mais comprendre », disait justement Spinoza. On peut certes avoir des préférences, mais lorsque ces préférences inhibent la pensée critique, ce ne sont plus des préférences, ce sont des inhibitions mentales.

La deuxième raison de cet aveuglement tient à un déficit abyssal d'analyse politique. La gauche française n'a pas voulu voir que le rapport de forces, en Syrie, n'était pas celui qu'elle espérait. Elle a reconstruit le récit des événements à sa guise pour donner corps à son fantasme d'une révolution arabe universelle qui balaierait le « régime de Damas » comme elle avait balayé les autres, en méconnaissant ce qui faisait précisément la singularité de la situation syrienne. Ceux qui se vantent de connaître leurs classiques auraient dû appliquer la formule par laquelle Lénine définissait le marxisme : « l'analyse concrète d'une situation concrète ». Au lieu de se plier à cet exercice d'humilité devant le réel, l'extrême-gauche, notamment, a cru voir ce qu'elle avait envie de voir.

Abusée par sa propre rhétorique, elle misait sur une vague révolutionnaire emportant tout sur son passage, comme en Tunisie et en Egypte. Mauvaise pioche ! Privée de toute base sociale consistante dans le pays, la glorieuse « révolution syrienne » n'était pas au rendez-vous. Véritable farce sanglante, une contre-révolution menée par des desperados accourus de 110 pays a pris sa place. La nature ayant horreur du vide, cette invasion du berceau de la civilisation par des hordes de mercenaires décérébrés a tenu lieu, dans l'imaginaire gauchiste, de révolution prolétarienne. Le NPA ne s'est pas aperçu de l'énormité de cette confusion. Il n'a pas vu que les rassemblements populaires les plus imposants, en 2011, étaient en faveur de Bachar Al-Assad. Il a écarté d'un revers de la main la position du parti communiste syrien qui, tout en critiquant le gouvernement, se range à ses côtés pour défendre la nation syrienne contre ses agresseurs.

Poussant le déni de réalité jusqu'aux frontières de l'absurde, le NPA, au lendemain de la libération d'Alep, se déclare encore solidaire de la « révolution syrienne ». Mais le secrétaire général du parti communiste syrien, Ammar Bagdash, lui avait répondu par anticipation en septembre 2013 : « En Syrie, à la différence de l’Irak et de la Libye, il y a toujours eu une forte alliance nationale. Les communistes travaillent avec le gouvernement depuis 1966, sans interruption. La Syrie n’aurait pas pu résister en comptant seulement sur l’armée. Elle a résisté parce qu’elle a pu compter sur une base populaire. En outre, elle a pu compter sur l’alliance avec l’Iran, la Chine, la Russie. Et si la Syrie reste debout, des trônes vont tomber parce qu’il deviendra clair qu’il existe d’autres voies ».

Désolé pour M. Julien Salingue et ses petits camarades, mais un communiste syrien qui contribue à la défense de son pays vaudra toujours mieux qu'un gauchiste français qui fantasme sur la révolution en buvant des demis au Quartier Latin. Incapable de comprendre ce qui se passait sur place, l'extrême-gauche française est victime du théâtre d'ombres qu'elle a elle-même dressé. Faute d'entendre ce que lui disaient les marxistes du cru, elle a joué à la révolution par procuration sans voir que cette révolution n'existait que dans ses rêves. Mais il est difficile d'admettre en 2016 qu'on s'est complètement fourvoyé depuis 2011.

Une fois de plus, écoutons Ammar Bagdash : « Ils ont commencé par des manifestations populaires dans les régions rurales de Daraa et d’Idleb. Mais dans les villes, il y eut immédiatement de grandes manifestations populaires de soutien à Assad. Par ailleurs, au début, la police ne tirait pas, ce sont certains éléments parmi les manifestants qui ont commencé les actions violentes. Dans les sept premiers mois, il y eut plus de morts du côté de la police et de l’armée que dans l’autre camp. Quand la méthode des manifestations ne marchait plus, ils sont passés au terrorisme avec des assassinats ciblés de personnes en vue (dirigeants, hauts fonctionnaires, journalistes), attentats et sabotages d’infrastructures civiles. Le gouvernement a réagi en adoptant certaines réformes comme celle sur le multi-partisme et sur la liberté de la presse, réformes que nous avons soutenues. Mais les forces réactionnaires ont rejeté ces réformes. »

Cette insurrection armée conduite par des groupes extrémistes, les communistes syriens l'ont parfaitement analysée, mais la gauche française l'a ignorée. Elle a fait comme si elle n'existait pas, comme si elle était une invention de la propagande baassiste. Comment l'admettre, en effet ? Que les gentils révolutionnaires soient passés à l'action violente dès le printemps 2011 contredisait la narration dominante ! Il fallait, pour les besoins de la cause, préserver le mythe d'une opposition démocratique et non-violente. Le récit des événements fut purgé, en conséquence, de ce qui pouvait en altérer la pureté imaginaire. La violence des allumés du wahhabisme fut masquée par un déluge de propagande. Preuve factuelle d'un terrorisme qui était le vrai visage de cette révolution-bidon, ce déchaînement de haine fut effacé des écrans-radar.

De même, cette « gauche » bien-pensante a hypocritement détourné le regard lorsque les feux de la guerre civile furent attisés par une avalanche de dollars en provenance des pétromonarchies. Pire encore, elle a fermé les yeux sur la perversité de puissances occidentales qui ont misé sur l'aggravation du conflit en encourageant la militarisation de l'opposition, tandis qu'une presse aux ordres prophétisait avec délices la chute imminente du « régime syrien ». Sans vergogne, cette gauche qui se dit progressiste s'est laissé enrôler par les gouvernements d'un Occident à l'impérialisme rapace. Elle a calqué sa lecture partiale du conflit sur l'agenda otanien du « changement de régime » exigé par les néo-cons depuis 2005. Comme l'a écrit Hillary Clinton, Washington voulait renverser Assad pour aider Israël dans son affrontement avec l'Iran ! Mais cette circonstance ne semble pas troubler les pro-Palestiniens du NPA.

L'histoire ne fait pas de cadeaux. Elle retiendra que la gauche française a servi de supplétif à l'OTAN dans cette entreprise avortée de destruction d'un Etat souverain sous le prétexte fallacieux des droits de l'homme. Cette imposture de gauche, bien sûr, n'exonère pas la droite française de ses propres responsabilités, tout aussi écrasantes et criminelles sous Nicolas Sarkozy, dans l'aveuglement volontaire au drame syrien. Mais le moins qu'on puisse dire est qu'il y a une imposture de gauche, sur la Syrie, qui aura fait des dégâts considérables. Courage, M. Mélenchon, vous avez du pain sur la planche !

source

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Agoravox La guerre est déclarée entre RT et les fact-checkers français !

30/12/2016

Dreadlocks

 
 
Les dreadlocks (littéralement "mèches de la peur") ou cadenettes, appelées parfois tout simplement dreads ou locks ou encore rastas (à tort), sont des mèches de cheveux emmêlées naturellement. Au cours de l'histoire, les dreadlocks ont été portées par différents peuples sur différents continents.
 
 
 
Les dreadlocks se forment seules si les cheveux sont laissés à pousser naturellement, sans l'utilisation de brosses, peignes, rasoirs, ni ciseaux. Elles peuvent être également faites à l'aide d'un peigne ou d'un crochet, ou simplement en les crêpant avec les mains.


 
 
 
 
Le même phénomène peut aussi se produire de façon naturelle chez les animaux à poil long non toilettés.
 
 
 
 
 

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Les coiffures des Sadhus
 
 
Rastas Dreadlocks Natty Dread
 
Femme Blanche européenne Dreadlocks
 
 
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Dreadlocks Homme
 
afro bana dreadlocks
 
 
Dreadlocks Bana ethiopie
 
Dreadlocks Enfant child kid
 

Les diverses dénominations des Dreadlocks:

Jata : chez les adeptes de Shiva en Inde.

Goonut ou Goonat : chez les aborigènes d'Australie.


Natty dreads : littéralement, les vraies Dreadlocks chez les rastas, c'est-à-dire les dreadlocks non travaillées, non stylisées mais totalement naturelles.

Chez les rastamen, natty signifie "cool", "good", et surtout "prestigieux, élite".


Synonymes courants : locks, locs, dreads, rastas (dans la coiffure afro).

 

28/12/2016

Soleil et réchauffement climatique. Vincent Courtillot.

Vincent Courtillot, né le 6 mars 1948 à Neuilly-sur-Seine, est un géophysicien français.

Ses thèmes de recherche vont du champ magnétique terrestre actuel et passé à la géodynamique, la tectonique des plaques et les points chauds.

Il a travaillé dans les années récentes sur les conséquences climatiques et biologiques du volcanisme massif des trapps sur les extinctions en masses d’espèces et sur les évolutions climatiques des derniers siècles.

Il fait partie des sceptiques dans les controverses sur le réchauffement climatique et est au cœur d'une polémique importante qui a eu un large écho médiatique dans la presse française.

 

 

Conférence plus détaillée sur le sujet. (1h55mn)

 

27/12/2016

Le Ukulele de Taimane

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Taimane Gardner est née à Hawai'i en 1989.

Dès l’âge de 5 ans, Taimane pratique le ukulélé sans relâche et elle est repérée par le légendaire Don Ho, célèbre musicien hawaiien.

Elle participe alors à son show à Honolulu et devient très populaire. Popularité qui ne cesse de croître par la suite, elle fait les premières parties de Earth Wind and Fire, Chicago, Chris Isaak entre autres, et se produit à Las Vegas, en Californie, au Canada (Roots and Blues festival), au Japon, en Nouvelle Zélande, en Thailande, Taiwan et pour la première fois en Europe au Divan du Monde à Paris le 29 juin 2012 dans le cadre du festival.

Le jeu de Taimane est unique, il se démarque par sa capacité d’association de genres très différents, du classique au rock, en passant par le flamenco. Son morceau intitulé «Led Zeppelin meets Beethoven» en est un bel exemple.

Mystérieuse, grâcieuse, joueuse...

Fluidité et changements de rythme.  

 

 

 

6 iéme annuel festival Halloween Honolulu 2013

partie 2

 

26/12/2016

Chine, à l'origine des inventions...

Vous croyez que l'imprimerie a été découverte par Gutenberg?

Pas vraiment.

C'est en Chine que sont nées les 4 grandes inventions qui ont changé la face du monde:

  l'imprimerie, le papier, la boussole et la poudre à canon.

-Imprimerie:

Avant d'être une invention de Johannes Gutenberg, la Chine avait déjà connu l'imprimerie à caractères mobiles (au IXe siècle) bien longtemps avant que la Corée et l'Occident ne re-découvrent cette dernière (au XVe siècle).

Cette technique a été abandonnée par les Chinois à l'époque car ce système n'était pas adapté à l'écriture chinoise (les idéogrammes) alors qu'en Occident, l'alphabet, par le nombre très réduit de signes auxquels il fait appel, se prête admirablement à l'imprimerie.

Les premières traces de papier imprimé retrouvées sont celles des dhāranī, en langue chinoise, de l'impératrice Shōtoku au Japon, datant du VIIIe siècle apr. J.-C. L'impression de ces premiers textes est généralement considérée comme relevant de l'influence chinoise, très forte en cette époque de pénétration de la culture et du bouddhisme chinois au Japon10,11.

« Selon les auteurs chinois, on aurait commencé à pratiquer l'impression tabellaire ou fixe sur planchettes de bois vers la fin du VIe siècle de notre ère. Dès 1317, un livre coréen est déclaré imprimé à l'aide de caractères fondus; malheureusement, on manque de preuves concrètes à l'appui. En 1403, un décret royal de Htai-Tjong prescrit l'extension du procédé, mais l'Occident n'en a rien su12. »

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-Papier:

Le papier  le plus ancien connu à ce jour, découvert en Chine, serait daté de -8, sous la dynastie des Han de l'Ouest (-206, 25). Il s'agit d'un fragment de lettre dont le papier est fait à partir de fibres de lin, sur laquelle une vingtaine de sinogrammes anciens ont été déchiffrés. Il a été trouvé en 2006 à Dunhuang, dans la province du Gansu, et a été daté en fonction d'autres documents écrits trouvés au même endroit de la fouille.

D'après une tradition chinoise, on pensait que le papier était apparu au IIIe siècle av. J.-C. en Chine, sous le règne de Qin Shi Huang (fondateur de la dynastie Qin). Une histoire racontait que des personnes auraient alors repéré les dépôts blancs d'écume sur les rochers à la suite des crues et auraient tenté de le reproduire.

D'après une autre tradition chinoise, ce serait Cai Lun, ministre de l'agriculture qui, en 105, aurait codifié pour la première fois l'art de fabriquer du papier et en aurait amélioré la technique afin de le produire en masse.

-Boussole

La boussole permet de situer la direction : nord, sud, est et ouest. C'était un instrument essentiel pour l'orientation et les voyages.

Il y a quelques désaccords sur la date imprécise à laquelle fut inventée la boussole. Il existe des références littéraires dignes d'attention qui mettent en évidence son antiquité :

-la première référence littéraire chinoise citant le « magnétisme » se trouve dans un ouvrage du IVe siècle av. J.-C. intitulé Livre du maître de la vallée du diable  : « la magnétite fait venir le fer à lui, ou l'attire ».Pierre Germa indique dans le dictionnaire des inventions :« La boussole vient de Chine ; au Ier siècle avant notre ère, les chinois utilisaient un instrument capable d'indiquer la direction du Sud : c'est la cuillère-montre-sud. »

-la première mention de « l'attraction d'une aiguille par un aimant » se trouve dans un ouvrage chinois composé entre 70 et 80 apr. J.-C. (Lunheng ch. 47): « La magnétite attire une aiguille » (de fer). Ce passage de Louen-heng est le premier texte chinois mentionnant l'attraction d'une aiguille par un « aimant ».En 1948, le savant Wang Chen Tuo construisit un « compas » sous la forme d'une cuillère indiquant le sud sur la base de ce texte. Cependant, « on ne trouve pas de mention explicite d'un aimant dans le Louen-heng ».

-La première référence à un « instrument d'orientation » magnétique spécifique se trouve dans un livre écrit sous la dynastie des Song et daté de 1040-1044. Il y a la description d'un « poisson indiquant le sud » en fer, flottant dans un bol d'eau, et se dirigeant vers le sud. Cet instrument est décrit comme un moyen de s'orienter « dans l'obscurité de la nuit ».

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-Poudre à canon

La poudre à canon est généralement reconnue comme ayant été inventée en Chine vers le IXe siècle, durant la Dynastie Tang (618-907). La découverte semble avoir pour origine des recherches d'élixir faites dans les milieux taoïstes de l'époque des Táng, mais fut bientôt suivie par une application militaire dans les années 904-906. Il s'agissait alors de projectiles incendiaires nommés "feux volants" .

La première mention de la formule de la poudre à canon (charbon, salpêtre et soufre) apparaît dans le Wǔjīng zǒngyàode 1044, près de 250 ans avant qu'un texte européen y fasse allusion, en 1285.

La poudre à canon fut une invention majeure car elle permit ensuite l'invention de la fusée, du lance-flammes, des feux d'artifice, des mines terrestres et marines, des premières armes à feu, du canon ou encore du mortier.

 

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(source wikipédia)

 

24/12/2016

Agnes OBel

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Agnes Obel, née le 28 octobre 1980 à Gentofte au Danemark, est une musicienne, compositrice et interprète danoise.

 

Après de vrais débuts dans le groupe danois Sohio, Agnes se lance dans une carrière solo en 2009.

Inspirée notamment par Erik Satie, Agnes Obel écrit, compose et interprète l'intégralité des titres de son premier album Philharmonics sorti en 2010, à l'exception de Close Watch, écrit et arrangé par John Cale.

 

23/12/2016

Contrepoison 2

C'est devenu tellement indigeste le baratin sur Alep et la Syrie ou le "2 poids 2 mesures" , que pas mal de voix s'élèvent désormais ici ou là pour dénoncer la propagande et la falsification de la réalité...

(ou l'indignation sélective).

Même sur LCI.

Éric Denécé, né en 1963 à Paris, est un universitaire français spécialiste du renseignement.

 

Le point de vue concordant  de Peter Ford, ancien ambassadeur britannique en Syrie (2003/2006).

 

Et, ici, début de prise de conscience tardif de la part d'une journaliste (La Croix) admettant son suivisme béat de la ligne diplomatique officielle et du Monde. (Comment se fait-il que nous on le savait depuis déja longtemps? Ils se contentent de lire le Monde?)

Il n'est pire aveugle que celui qui ne veut pas voir.

Faut rester zen.

 

                                                                        ***

 

21/12/2016

Michel Clouscard: le capitalisme de la séduction

Le Capitalisme de la séduction est un ouvrage de philosophie de Michel Clouscard, publié en Octobre 1981 chez Messidor-Éditions sociales.

                                                                             ***

Michel Clouscard, né en 1928 à Montpinier et mort le 21 février 2009 à Gaillac, est un sociologue et philosophe français.

Proche du Parti communiste français, il est notamment connu pour sa critique du libéralisme libertaire en tant que stade actuel du capitalisme.

Ce concept de  "Libéral-libertaire"  apparait vers 1972 et notamment  dans son livre "Néofascisme et idéologie du désir".

Libéral et libertaire ne représentent dans cette optique que les deux aspects, recto-verso, d'un même courant, axé sur le désir individuel.

Il a critiqué le mouvement étudiant de mai 1968 en l'analysant comme une contre-révolution libérale se cachant derrière  une poussée (de déconstruction) libertaire.

Une déconstruction de la société d'alors rendue nécessaire pour permettre le passage d'un "système" capitaliste industriel vers un ultralibéralisme débridé à la conquéte de nouveaux marchés dans une société de loisir consumériste et permissive.

L'essor d'un tel monde libéral (celui où nous vivons désormais) du libre échange et de la mondialisation ne pouvant se faire qu'au prix de progrès sociétaux, et de libertés individuelles bien spécifiques. (Plus sexuelles et ludiques que politiques.)

Le sociétal remplaçant  et cachant la carence d'une vraie évolution sociale.

La permissivité servant de monnaie d'échange pour déguiser l'oppression économique des classes moyennes et ouvrières en une nouvelle société du "jouir sans entrave".

Ces deux notions  libéral-libertaire  et social-sociétal apparaissent de plus en plus souvent utiles pour décrypter l'actualité, et essayer de comprendre ce qui se cache derrière ce que certains essaient de nous faire prendre pour La réalité, économique et sociale.

 

Dans "Apostrophe" du 26 Mars 1982, face à un publicitaire assez ridicule. (Ina)