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"Combien de personnes sont-elles au courant qu’une guerre mondiale a commencé ? Pour l’instant, c’est une guerre de propagande, de mensonges et de diversions, mais cela peut changer instantanément avec la première erreur de commandement, le premier missile.
Le candidat à la présidence, le milliardaire et Républicain Donald Trump.
Dans le cirque connu sous le nom de campagne présidentielle américaine, Donald Trump est présenté comme un aliéné, un fasciste. Il est certainement odieux ; mais il est aussi une figure détestée des médias. Ce seul point devrait éveiller notre scepticisme. Les points de vue de Trump sur l’immigration sont grotesques, mais pas plus grotesques que ceux du Premier ministre David Cameron. Ce n’est pas Trump le Grand Déporteur des États-Unis, mais le gagnant du prix Nobel, Barack Obama.
Selon un chroniqueur libéral prodigieux, Trump est “en train de déchaîner les sombres forces de la violence” aux États-Unis. Les déchaîner ?
C’est le pays où les nourrissons tirent sur leur mère et la police mène une guerre meurtrière contre les Afro-Américains. C’est le pays qui a attaqué et cherché à renverser plus de 50 gouvernements, pour la plupart des démocraties, et bombardé de l’Asie au Moyen-Orient, causant la mort et la spoliation de millions de personnes.
Aucun pays ne peut égaler ce record systémique de violence. La plupart des guerres de l’Amérique (presque toutes contre des pays sans défense) ont été menées non par des présidents républicains mais par des démocrates libéraux : Truman, Kennedy, Johnson, Carter, Clinton, Obama.
En 1947, une série de directives du Conseil pour la sécurité nationale décrivait le but ultime de la politique étrangère américaine comme “un monde essentiellement façonné selon sa propre image (américaine).” L’idéologie était un américanisme messianique. Nous étions tous américains. Ou autre. Les hérétiques seraient convertis, renversés, soudoyés, calomniés, écrasés.
Donald Trump en est un symptôme, mais il est aussi franc-tireur. Il dit que l’invasion de l’Irak était un crime ; il ne veut pas faire la guerre avec la Russie et la Chine. Le danger pour nous n’est pas Trump mais Clinton. Elle n’est pas un franc-tireur. Elle incarne la résistance et la violence d’un système dont le tant vanté “exceptionnalisme” est un totalitarisme avec un apparent visage libéral.
Alors que le jour de l’élection présidentielle approche, Clinton sera saluée comme la première femme présidente, malgré ses crimes et mensonges – tout comme Barack Obama a été encensé en tant que premier président noir et les libéraux ont avalé son absurdité de “hope” (“espoir”). Et le cirque continue."
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