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19/05/2020

Efficacité des mesures à Marseille



Le vent serait-il en train de tourner ?

-Covid-19 : Le Conseil d’Etat interdit la surveillance policière par drone.Ici

-Marianne publie un article sur les conflits d'intérêt dans l'étude Discovery. Ici

-Un article de France-soir démontre clairement l'efficacité des mesures appliquées par l'IHU de Marseille.

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-Ce qui est confirmé par les données officielles du site Santé publique France

-La chaine israélienne I24News aussi prend le parti de Raoult.

-Donald Trump dit prendre de la chloroquine et attaque l'OMS "marionnette de la Chine" Ici

-Comparaison des courbes épidémiques selon villes et pays par le Dr Raoult (vidéo).

29/12/2018

SYRIE : LA TRES SAGE DECISION DE DONALD TRUMP…

Richard Labévière:

source

Il l’avait promis, il l’a fait : Donald Trump ramène la troupe à la maison, soit les quelques deux mille soldats des forces spéciales engagées en Syrie et la moitié du contingent d’Afghanistan, environ 7000 hommes. Ce faisant, le président américain confirme ses deux obsessions récurrentes : se faire réélire pour un prochain mandat en respectant à la lettre la liste de ses promesses électorales et faire tout le contraire de ce qu’a essayé de réaliser son prédécesseur Barack Obama.

Sur le dossier syrien, la précédente administration démocrate visait clairement deux objectifs : renverser et changer le régime de Damas en supprimant Bachar al-Assad comme ce fut fait de Saddam Hussein et de Mouammar Kadhafi, tout en démolissant l’Etat-nation syrien comme ce fut fait de ceux d’Irak et de Libye. Sur ces deux points le bilan s’avère proprement désastreux – d’autant qu’en matière militaire – l’administration Obama s’est particulièrement illustrée par une augmentation exponentielle des attaques de drones, des opérations clandestines, des enlèvements et des assassinats ciblés.

En prenant ainsi la décision d’un retrait « sec » de Syrie, le nouveau président américain interrompt brusquement la séquence d’un échec pourtant annoncé et ne faisant que s’aggraver au fil des semaines. Certes comme à son habitude, il n’y met pas les formes et prend de vitesse l’ensemble de ses partenaires étrangers et américains, n’hésitant pas à provoquer la démission de son ministre de la défense. Comme à son habitude aussi, c’est d’abord l’homme d’affaires qui réagit : Donald Trump ne veut plus continuer à investir dans des opérations de plus en plus coûteuses ne rapportant rien, si ce n’est la mort des « boys » et le retour de leurs cercueils au pays. En Syrie, la Russie, l’Iran et la Turquie ont remporté la partie. En Afghanistan, les Talibans ont repris le contrôle de 70% du pays.

Par conséquent, à quoi servirait-il de continuer à engouffrer des milliards de dollars dans des affaires qui tournent au désastre depuis plusieurs années. Dans cette perspective purement comptable, la décision de Donald Trump est logique et conforme à son programme, sinon à son idéologie politique : l’argent d’abord pour me faire réélire !

Dialectiquement, la décision de Donald Trump fait aussi tomber nombre de malentendus et de contresens qui depuis mars 2011 empêchent une bonne compréhension de la guerre civilo-globale de Syrie. En dernière instance, le retrait militaire américain de Syrie pourrait s’avérer très positif en permettant d’accélérer la sortie de crise afin de lancer la reconstruction économique et politique du pays. Enfin, pour mieux apprécier la décision de la Maison Blanche, il s’agit d’abord de rappeler l’historique d’une ingérence américaine en Syrie qui a commencé bien avant le lancement officiel de la Coalition anti-terroriste d’août 2014…

L’INGERENCE AMERICAIN DATE DE 2011

L’engagement militaire américain en Syrie n’a pas attendu la proclamation du Califat par l’organisation « Etat islamique »/Dae’ch le 29 juin 2014. En fait, Washington préparait depuis longtemps des alternatives aux dictatures militaires arabes de moins en moins fréquentables. Dans le contexte des mal nommées «  révolutions arabes » , en Tunisie, en Egypte, en Libye, comme en Syrie la solution était déjà sur la table de la Maison blanche : favoriser l’arrivée au pouvoir des Frères musulmans en les aidant à constituer des pouvoirs exécutifs alternatifs. Ainsi, avant les troubles de Deraa en mars 2011, les services spéciaux américains sont déjà à pied d’œuvre au Liban, en Jordanie et en Turquie pour appuyer des ONGs et les startupers d’une contestation qui va s’organiser à partir des « réseaux numériques » dits « sociaux ».

Dès les premières manifestations populaires de Deraa, des officines américaines et britanniques vont introduire quantités de fusils M-16 dans le pays, avec l’aide des Frères musulmans jordaniens et des tribus sunnites dont les nombreux trafics se jouent des postes frontières de la région. Durant les premières protestations – qui dès le début n’ont pas été pacifiques comme continuent à le prétendre les médias occidentaux absents du terrain -, des snipers cagoulés ont systématiquement pris pour cible les forces de l’ordre depuis les toits en terrasse des quartiers jouxtant les bâtiments officiels du gouvernorat de Deraa. Selon un rapport confidentiel du BND allemand, dès les premiers jours du « printemps syrien », plusieurs dizaines de « contractors » américains et britanniques sont à l’œuvre non seulement à Deraa, mais aussi dans la banlieue de Damas, ainsi que dans plusieurs localités côtières entre Tartous et Lattaquié.

A proximité des frontières syriennes, l’installation de deux M.O.C – Military Operation Center – a commencé dès janvier 2011 : le premier se situe dans une caserne de la banlieue nord de Amman, la capitale jordanienne. Le deuxième s’est installé dans la vieille Antioche, jouxtant la ville turque d’Antakya, le départ de la Route de la soie. Les activités de ces deux structures d’états-majors illustrent la première séquence de l’engagement militaire américain en Syrie du printemps 2011 à l’été 2014, avant l’apparition de Dae’ch.

A partir de ces deux plateformes interarmées se déploient trois programmes. Sous la responsabilité du Pentagone, le premier consiste à fournir différents points d’approvisionnements en armes afin d’équiper et de former des combattants susceptibles de rejoindre l’Armée syrienne libre (ASL), dont les premières unités ont vu le jour fin juillet 2011. Aux mains de la CIA, le deuxième programme consiste à recruter le plus grand nombre possible d’activistes afin de démultiplier les groupes armés locaux chargés de rejoindre l’ASL. Enfin, directement supervisé par le Secrétariat d’Etat, le troisième programme cherche à créer – avec l’aide des services spéciaux britanniques – des ONGs présentables à l’opinion publique internationale. Les fameux « Casques blancs » qui défraieront la chronique durant la bataille d’Alep en décembre 2016, sont l’une des créations du Progamm-3 !

Du printemps 2011 à l’été 2014, ces trois programmes vont engloutir plusieurs milliards de dollars sans beaucoup de résultats. Dans le sillage de l’ASL, les groupes armés dits « modérés », « laïcs » ou même « démocratiques » ont le plus grand mal à s’imposer. Ces groupes, qui parfois ne survivent que quelques jours, sont vite supplantés et absorbés par les katiba (unités) de Jabhat al-Nosra, c’est-à-dire Al-Qaïda en Syrie. Entre l’hiver 2011/2012 et l’été 2014, les analystes d’un service européen de renseignement n’en dénombrent pas moins de 400 qui se forment, se décomposent et se reconfigurent au gré d’alliances familiales, claniques, tribales et d’enjeux financiers plus ou moins clivants.

Toujours est-il que plusieurs de ces groupes, hâtivement montés sur le modèle de la sinistre UCK du Kosovo vont, la plupart du temps, tourner au fiasco comme le mort-né Front de libération de la Syrie (FLS) qui sera absorbé par Nosra quelques jours seulement après sa création. La dissidence armée en Syrie ne réussira jamais à se fédérer. Aucun de ces groupes ne va parvenir à s’implanter durablement à l’Est de l’Euphrate jusqu’à ce que la CIA conseille au Pentagone de jouer la carte… kurde.

L’ALIBI DE LA LUTTE ANTI-TERRORISTE

La prise de Mossoul – deuxième ville d’Irak – et la proclamation du Califat par Dae’ch fin juin 2014 ouvre la deuxième séquence de l’engagement militaire américain en Syrie. L’alibi de la lutte anti-terroriste va permettre à Washington de poursuivre son objectif initial : le renversement du gouvernement de Damas et le démantèlement de la Syrie.

Tétanisé par l’émergence d’un « arc chi’ite », le petit roi Abdallah de Jordanie va vendre aux Américains la formation d’une « Fédération des tribus arabes ». Cette nouvelle initiative qui aura coûté plusieurs centaines de millions de dollars va, elle-aussi, très vite se transformer en échec cuisant, les supplétifs de cette fédération fantôme rejoignant avec armes et bagages leurs tribus d’origine.

Dès 2011, l’objectif était non seulement de renverser le « régime de Damas » et son « sanglant dictateur » Bachar al-Assad – pour reprendre la rhétorique de la presse occidentale – mais aussi d’endiguer le déploiement de l’Iran en Syrie et celui de son allié historique le Hezbollah libanais. Ce dernier, qui s’est officiellement engagé en Syrie à partir de juillet 2013, a empêché les jihadistes de Nosra de s’emparer du port de Tripoli (nord du Liban), de s’implanter durablement dans la Bekaa, notamment dans la localité d’Ersal, ainsi que dans le sud du pays.

Peu de temps après la proclamation du Califat, Dae’ch attaque une école militaire en Jordanie : plusieurs conseillers américains sont tués. Pour s’assurer le contrôle du triangle syro-jordano-irakien, les forces spéciales américaines installent une base interarmées à Tanaf. Il s’agit principalement de couper la route aux Iraniens dans le désert d’Al-Ambar qui surplombe la frontière syro-jordanienne. A partir des infrastructures de Tanaf est créée la « Nouvelle armée syrienne » sous les ordres de Mohammad Talaa. Nouveau fiasco, cette force est décimée par Dae’ch aux abords de l’aéroport d’Al Hamadan durant l’été 2015.

A partir de Tanaf, la CIA et ses groupes supplétifs vont faire mouvement pour empêcher la libération de Boukmal par l’armée syrienne après celle de Palmyre. Les forces américaines permettent alors à Dae’ch de s’installer près de Tanaf et bombardent une colonne irakienne qui cherche à opérer sa jonction avec l’armée gouvernementale syrienne. Après plusieurs années d’âpres combats, les forces loyales de Damas font finalement la jonction tant attendue avec leurs homologues irakiennes et investissent Tanaf en décembre 2017, ouvrant ainsi la route Bagdad-Damas.

Au sud de l’Euphrate, les Américains ont empêché les Russes de traverser le fleuve, permettant ainsi à Dae’ch de développer un sanctuaire dans la poche d’Hajin depuis décembre 2017. « L’ordre de protéger cette poche a été prise au plus haut niveau du Pentagone », explique un officier européen de renseignement en poste à Amman. Finalement, ce n’est qu’un an plus tard – le 17 décembre 2018 – que les combattant kurdes investissent Hajin mettant en fuite plusieurs milliers de jihadistes de Dae’ch.

La deuxième séquence de l’engagement américain en Syrie est dominée par un choix stratégique clair : appuyer les groupes kurdes engagés dans la lutte contre Daec’h et contre l’armée gouvernementale syrienne. Il s’agissait aussi d’occuper durablement les régions pétrolières et gazières du Nord-Est de la Syrie et d’empêcher la formation du fameux couloir chi’ite Bagdad-Damas-Téhéran tant redouté par le roi de Jordanie.

La majorité des Arabes chassés par les Kurdes vont se réfugier en Turquie au nord de Raqqa. La ville de Tal-Abyad (la colline blanche) a été « purifiée » ethniquement – dékurdifiée – ouvrant ainsi un couloir destiné à séparer les deux grandes agglomérations kurdes de Kobané et Hassaké. Depuis un an et demi, les services spéciaux turcs organisent une force de 4000 hommes – Le Bouclier de Raqqa – chargée de la reconquête. C’est principalement pour contrer cette initiative que les forces spéciales américaines vont équiper plusieurs points d’appuis aériens afin d’épauler le dispositif kurde des Forces démocratiques syriennes (FDS), majoritairement composées de combattants kurdes.

TRUMP A TIRE LES LECONS DE LA LIBERATION D’ALEP

Depuis plusieurs années aussi, l’armée turque prépare la bataille d’Afrine1 et de Manbij (autre ville verrou) aux mains des milices pro-kurdes dont plus d’un tiers de combattants du PKK (Parti des travailleurs du Kurdistan). Ankara craint, plus que tout, la création d’une entité autonome kurde sur ses marches sud. Pour Recep Erdogan, il s’agit de briser coûte que coûte une possible jonction entre les milices YPG et celles de la maison mère du PKK susceptible de fournir la profondeur stratégique nécessaire aux Kurdes de Turquie.

C’est principalement pour évoquer cette question que Donald Trump et son homologue turc Recep Erdogan ont eu une très longue conversation téléphonique le 17 décembre dernier.

Plus précisément, Recep Erdogan menace depuis plusieurs semaines d’envahir et d’occuper une bande d’au moins 15 kilomètres de profondeur dans le nord-est de la Syrie. L’armée turque a placé des armes lourdes le long des zones frontalières adjacentes. Quelque 15 000 « rebelles » étrangers et syriens, payés par la Turquie, sont censés être à l’avant-garde de cette invasion. Au cours du mois dernier, ils ont été transférés d’Idlib et d’autres zones contrôlées par la Turquie au nord-ouest de la Syrie vers le côté turc de la frontière orientale. De plus, le président turc aurait aussi menacé de finaliser l’acquisition de systèmes anti-aériens russes S-400, ce qui serait une première pour l’un des principaux membres de l’OTAN. En définitive Ankara aurait finalement opté pour l’achat des systèmes avancés de défense antimissile Patriot!

Toujours est-il qu’après le départ américain, il y aura une course pour occuper le vide – même si la Turquie risque de s’en tenir à son plan d’invasion. Le gouvernement syrien doit maintenant se dépêcher de reprendre le barrage de Raqqa, les riches terres agricoles au nord de l’Euphrate et, surtout, le champ pétrolier et gazier près de la frontière irakienne, qui sont nécessaires pour financer la reconstruction à venir.

Dans ce contexte et compte-tenu de l’échec patent des deux séquences successives de l’ingérence militaire américaine en Syrie, « Donald Trump aurait surtout raccroché les gants pour ne pas être tenu responsable d’une possible sortie turque de l’OTAN, hypothèse parfaitement apocalyptique pour l’Alliance occidentale », explique un officier général européen en poste à Bruxelles-OTAN ; « en fait, la question du retrait américain se pose depuis la libération d’Alep en décembre 2016. Washington a compris que la partie était perdue et qu’il fallait limiter la casse en retenant la Turquie, par la peau du cou et de toutes les manières possibles ». Evidemment, les Israéliens sont furieux, craignant de voir les Iraniens et le Hezbollah libanais s’installer durablement sur leur frontière nord. D’ores et déjà, Donald Trump aurait promis à Tel-Aviv de nouvelles livraisons d’armes en expliquant que le véritable endiguement de l’Iran se jouait désormais en Irak.

NOUVELLE CARABISTOUILLE FRANCAISE

Comme toujours dès qu’il est question de la Syrie, la réaction française est d’une confondante absurdité. Les deux principaux responsables politiques des zones sous contrôle kurde en Syrie – les deux co-présidents du Conseil démocratique Syrien Ilham Ahmed et Riad Darar – ont été immédiatement reçus à Paris. L’Elysée a confirmé cette visite, des sources militaires autorisées laissant entendre que Paris s’engagerait à de nouvelles livraisons d’armes et à maintenir plusieurs centaines de membres des forces spéciales aux côtés des factions kurdes.

Les communicants de l’Elysée et du Quai d’Orsay ont aussitôt lancé une campagne médiatique visant à expliquer que la France poursuivrait son engagement militaire au nom de la lutte contre le terrorisme et – bien-sûr – de la défense des droits de l’homme. La ministre de la Défense Florence Parly a eu bien du mal à légitimer une opération que des militaires français de haut rang considèrent comme vouée à l’échec, d’autant qu’Emmanuel Macron avait annoncé la défaite de Dae’ch dès le lendemain de son élection.

« Soyons sérieux », avertissent plusieurs officiers supérieurs français, « quels sont les intérêts de la France dans cette affaire extrêmement budgétivore ? Avons-nous intérêt à nous maintenir dans un dispositif dont l’échec est d’ores et déjà inscrit dans la réalité des rapports de force sur le terrain ? Comme les Américains, nous ferions mieux de diminuer aussi le format de nos opérations extérieurs afin de nous concentrer sur nos besoins de défense les plus essentiels comme – par exemple – la mise en chantier de deux porte-avions nucléaires pour remplacer le Charles-de-Gaulle qui arrivera en fin de mission en 2038 ».

Plusieurs diplomates français expriment aussi leur incompréhension : « une fois de plus, nous allons travailler d’abord pour les intérêts d’Israël qui nous crachera dessus à la première occasion… » Et dès qu’il est question des priorités de Tel-Aviv, Bernard Kouchner ressurgit de son outre-tombe affairiste pour nous rejouer (notamment sur Europe-1 et dans le dernier JDD) la scène de « la honte » et de la trahison des Kurdes au nom des droits de l’homme et de sa fameuse ingérence humanoïde dont on connaît maintenant les vraies motivations néo-coloniales.

En définitive, que Washington trahisse de nouveau les Kurdes correspond à une vieille tradition récurrente depuis les traités de 1920 ayant présidé au démantèlement de l’empire ottoman. A l’issue de la Première guerre mondiale, l’ensemble des puissances occidentales avaient promis aux Kurdes la création à venir d’un Etat souverain… qui n’est jamais venu. Mais, de crainte que cette malédiction se répéte, les Kurdes auraient mieux fait de poursuivre les négociations qu’ils avaient ouvertes en 2013 avec Damas pour négocier un statut d’autonomie interne au sein de la République arabe syrienne.

23/01/2017

La marche des femmes pour la guerre ?

 

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"La marche des femmes pour la guerre"

article d' Ariane Walter

"Le monde s'éveille peu à peu à son Histoire. Grâce à internet qui est pour nous ce qu'était l'"Encyclopedia universalis" pour les hommes du 18 ème siècle. Et encore...Qui lisait l'Encyclopedia réservée à une élite ? Alors qu'Internet et sa prodigieuse richesse est entre toutes les mains. 
On nous dit : "il y a de tout sur internet. " Je suppose que ceux qui disent cela sont les tenants de la vérité unique.
"Il y a de tout" me plaît.

Autour de nous, deux groupes se forment. 
Ceux qui consultent internet et ceux qui ne le consultent pas. Nous le voyons quand nous parlons avec des amis qui en sont à préférer mordicus l'Amérique à la Russie, quelles que soient les circonstances. Il y a d'un côté ceux qui apprécient Poutine et Trump et ceux qui les haïssent.
Ceux qui les haïssent appartient à une bourgeoisie issue d'enfants sages, d'élèves attentifs, de gamins qui ont tout de suite été à l'aise dans les codes de la société et de la famille. La révolte, l'insolence n'ont jamais été leur domaine. A présent, ils vivent bien. Aller contre les vérités reçues leur est difficile. C'est pour eux un peu vulgaire. C'est sortir du groupe. Et on leur a appris que quand on était un bon élément du groupe, on était récompensé.
Leur connaissance de l'Histoire est donc fragmentaire, liée à ce qu'ils ont appris.
Ils ignorent que ce sont les multinationales US qui ont mis le pied à l'étrier à Hitler. ils ignorent que la construction d'Israël commence bien avant l'histoire de la Shoah. ils ignorent que le projet de L'UE est un plan nazi et anglo-américain. Ils ignorent que Ben Laden était une créature de Bzrezinski et que les US sont un impérialisme noir qui vit grâce au commerce des armes et de la drogue.
Comment pourrait-ils comprendre que Trump, qui n'est pas sans défauts et même sans défauts gravissimes, (je pense , par exemple aux gaz de schistes dont il veut poursuivre l'exploitation), est un cadeau de l'Histoire que le peuple américain vient de faire au monde ? Que Trump est, après Poutine, la première résistance qui s'élève au plus haut niveau, contre les seigneurs de la guerre qui tuent notre monde en accordant à la Finance et aux multinationales, en particulier celles qui vendent des armes, les privilèges les plus absolus ?
Que sommes-nous, nous, face à tout cela ?
J'ai toujours eu le sentiment que notre liberté, transitoire certes, ne pouvait venir que d'un affrontement entre puissants au plus haut niveau.
Que c'est la guerre entre géants, que nous observons, comme les dieux autrefois dans l'Iliade , du ciel de nos petits claviers, qui pourrait desserrer l'étreinte de nos malheurs. 
Sommes-nous totalement impuissants ? 
Non, car c'est notre conscience, notre parole, notre entrée dans l'Histoire par la porte d'internet qui pousse ces puissances à servir nos valeurs.
Et nos valeurs sont celles de l'Humain, de la sauvegarde de notre pauvre petite planète, de l'équilibre, du respect, de l'éducation ; Tout ceci s'élevant sur un champ de ruines, notre monde étant encore livré à des prédateurs malsains que leur ubris détruit et nous avec, hélas. 

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Mais venons-en à l'actualité. 
Je ne peux vous dire combien de fois, les mois précédents, m'éveillant le matin, mon premier geste était de consulter l'actualité, redoutant cet "inside job", cette folie des fous de guerre qui allait lancer le monde dans une troisième guerre mondiale.
Voilà pourquoi l'élection de Trump dont les premiers mots ont été de parler de reconstruction et non de destruction, de respect des autres pays, de non-interventionnisme m'ont fait croire à un conte de fées. Il faut être ignorant pour ne pas voir que tous les djihadistes du moyen-orient ne pouvaient faire la guerre que grâce aux vendeurs d'armes de l'Empire du chaos. et voilà que cet empire venait de se prendre un gros pain dans la gueule : un gros pain qui s'appelle Donald Trump , voix de l'Amérique.
Mais le rouquin ne respecte pas les femmes. Et les femmes sont dans la rue. Avec à leur tête Madonna qui proposait des pipes à tous ceux qui allaient voter Clinton...
Ces femmes sans doute, ne connaissent pas le nom de Soros. Elles ne savent pas que derrière leur marche, le pire de l'humanité, l'Empire du chaos se frotte les mains. Elles ne savent pas qu'elles défilent pour le monde de la guerre alors que l'Histoire vient de leur offrir un monde de la paix qui n'est certes pas parfait , qui doit être construit, mais qui du moins ne se pavane plus en danseur mondain dont l'élégance cache des ordres qui ont tué des milliers d'hommes de femmes et d'enfants. Le carnage du moyen-Orient , voilà ce qu'elles défendent. Et elles jouent à mettre des hijabs !! Les contrastes de la vie ne les frappent pas ! Elles ne savent pas que défile avec elles l'ombre de Madeline Allbright qui trouvait que la mort de 500 000 enfants Irakiens, ce n'était pas cher payé pour une victoire. 

Qui n'a pas eu lieu.
Car ce n'est pas la victoire que cherchent ces forces du mal.
Elles cherchent la guerre permanente, le chaos permanent. Car rien ne rapporte autant que la vente d'armes, la destruction d'hommes transformés en migrants que l'on peut employer trois sous dans des usines. N'est-ce pas M. Macron ? 

Voilà pourquoi et pour qui vous avez défilé, les filles.
Il faut se reprendre, là, les bonnets roses..."

 

source: Agora vox  média citoyen où l'on trouve des articles de toutes tendances

18/11/2016

"On l'a échappé belle..."

22/04/2016

John Pilger , ou l'acte révolutionnaire de dire la vérité...

« Briser le mensonge du silence n’est pas une abstraction ésotérique mais une responsabilité urgente qui incombe à ceux qui ont le privilège d’avoir une tribune. »

John Pilger est  né le 9 octobre 1939 à Sydney (Australie)

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C'est un journaliste, scénariste et réalisateur qui a été correspondant de guerre au Viêt-nam, au Cambodge, en Égypte, en Inde, au Bangladesh et au Biafra.

L'un de ses premiers films, Year Zero (Année Zéro) a attiré l'attention de la communauté internationale sur les violations des droits de l'Homme commises par les Khmers rouges au Cambodge.

Son site (en anglais)

Pilger a obtenu de nombreux prix de journalisme et sa liberté de ton, tranche...

 

Extrait d'un article traduit sur le site Les crises.fr

"Une nouvelle guerre mondiale a commencé – Brisons le silence !"

Par John Pilger

.../

"Combien de personnes sont-elles au courant qu’une guerre mondiale a commencé ? Pour l’instant, c’est une guerre de propagande, de mensonges et de diversions, mais cela peut changer instantanément avec la première erreur de commandement, le premier missile.


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Le candidat à la présidence, le milliardaire et Républicain Donald Trump.

Dans le cirque connu sous le nom de campagne présidentielle américaine, Donald Trump est présenté comme un aliéné, un fasciste. Il est certainement odieux ; mais il est aussi une figure détestée des médias. Ce seul point devrait éveiller notre scepticisme. Les points de vue de Trump sur l’immigration sont grotesques, mais pas plus grotesques que ceux du Premier ministre David Cameron. Ce n’est pas Trump le Grand Déporteur des États-Unis, mais le gagnant du prix Nobel, Barack Obama.

Selon un chroniqueur libéral prodigieux, Trump est “en train de déchaîner les sombres forces de la violence” aux États-Unis. Les déchaîner ?

C’est le pays où les nourrissons tirent sur leur mère et la police mène une guerre meurtrière contre les Afro-Américains. C’est le pays qui a attaqué et cherché à renverser plus de 50 gouvernements, pour la plupart des démocraties, et bombardé de l’Asie au Moyen-Orient, causant la mort et la spoliation de millions de personnes.

Aucun pays ne peut égaler ce record systémique de violence. La plupart des guerres de l’Amérique (presque toutes contre des pays sans défense) ont été menées non par des présidents républicains mais par des démocrates libéraux : Truman, Kennedy, Johnson, Carter, Clinton, Obama.

En 1947, une série de directives du Conseil pour la sécurité nationale décrivait le but ultime de la politique étrangère américaine comme “un monde essentiellement façonné selon sa propre image (américaine).” L’idéologie était un américanisme messianique. Nous étions tous américains. Ou autre. Les hérétiques seraient convertis, renversés, soudoyés, calomniés, écrasés.

Donald Trump en est un symptôme, mais il est aussi franc-tireur. Il dit que l’invasion de l’Irak était un crime ; il ne veut pas faire la guerre avec la Russie et la Chine. Le danger pour nous n’est pas Trump mais Clinton. Elle n’est pas un franc-tireur. Elle incarne la résistance et la violence d’un système dont le tant vanté “exceptionnalisme” est un totalitarisme avec un apparent visage libéral.

Alors que le jour de l’élection présidentielle approche, Clinton sera saluée comme la première femme présidente, malgré ses crimes et mensonges – tout comme Barack Obama a été encensé en tant que premier président noir et les libéraux ont avalé son absurdité de “hope” (“espoir”). Et le cirque continue."