Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

08/05/2020

Durée des phénomènes épidémiques



J'avais lu en Avril un article sur un professeur israélien Isaac Ben Israël qui affirmait à propos de cet épisode épidémique assez disparate une chose que je pense instinctivement depuis toujours (type de connaissance uranienne, par pure révélation transcendante, court-circuitant l'intelligence ordinaire): les épidémies ont leurs durées de vie propres et elles s'arrêtent seules à peu près au même moment quelles que soient les mesures prises (qui peuvent jouer évidemment, en revanche, sur la mortalité, ou au pire les prolonger un peu).

J'avais constaté cela avec les campagnes de vaccinations. Les vaccinalistes s'attribuent toujours le mérite d'avoir vaincu des épidémies qui pour la plupart s'arrêtent en même temps (voire plus tôt) dans des pays ou des zones non vaccinées.

C'est un peu comme l'escroquerie intellectuelle qui consiste à affirmer que le confinement à sauvé 60.000 personnes.
Ce qui n'a pas de sens, scientifiquement. Bénéfice ou déficit sera très difficile à chiffrer, faute de pouvoir comparer...

Je relaie donc l'article israélien.
(Ce genre d'info à rebrousse poil est très peu relayé.)

***

Isaac Ben Israël : Le virus disparaît de lui-même après 70 jours

Article du Times of Israel 14 Avril 2020

Le professeur estime que les mesures de confinement sont excessives et nuisent inutilement à l'économie.

aben-yisrael-640x400.jpg




Le professeur Isaac Ben Israël, chef du programme d’Etudes sécuritaires à l’Université de Tel Aviv et président du Conseil national pour la recherche et le développement, est intervenu sur la Douzième chaîne pour présenter une vision marginale de la gestion mondiale de la crise du COVID-19.

Il a parlé d’une recherche qu’il a menée avec un autre collègue professeur. Il affirme que le nombre de nouveaux cas du virus atteint un pic après environ 40 jours et décline progressivement pour atteindre presque 0 après 70 jours. Selon lui, cela serait vrai dans n’importe quelle partie du monde – que les pays interrompent leurs activités économiques ou pas.

Alors qu’il est en faveur de la distanciation sociale, il a indiqué qu’une fermeture des économies mondiales était une grave erreur.

Dans le cas d’Israël, il a souligné que 140 personnes meurent chaque jour en temps normal. Fermer une bonne partie de l’économie à cause d’un virus qui tue une ou deux personnes par jour est une erreur radicale qui coûte inutilement à Israël 20 % de son PIB, a-t-il attaqué.

Prof Gabi Barbash, l’ancien directeur général du ministère de la Santé qui est l’expert médical de la Douzième chaîne, a déclaré que Ben Israël se trompait. Le bilan humain aurait été beaucoup plus important si Israël et d’autres pays n’avaient pas pris ces mesures.

Pourtant Ben Israël a affirmé que les chiffres – notamment de pays comme Singapore, Taiwan et la Suède (Vendredi, la Suède recensait 9 685 cas confirmés d’infections au nouveau coronavirus et 870 décès), qui n’ont pas pris de mesures aussi radicales pour fermer leurs économies – démontraient qu’il avait raison.

Les forts taux de décès dans certains pays s’expliquent du fait que leurs systèmes de santé ont été submergés, a-t-il reconnu. Quand Barbash a cité New York comme l’exemple d’un système de santé débordé et affirmé que seules des mesures radicales pouvaient empêcher une crise mondiale encore plus grave, Ben Israël a répondu que les dernières indications en provenance de New York laissaient penser que la pression sur le système de santé commençait à diminuer. Selon lui, cela irait dans le sens des statistiques qui montrent que le nombre de nouveaux cas atteint un pic, et commence à chuter, après 40 jours.

Continuant le débat après que Ben Israël a quitté le studio, Barbash a souligné que « nous allons vivre avec le coronavirus jusqu’à l’année prochaine ».

Il a ensuite déclaré : « Je conseille vivement de ne pas laisser les mathématiciens – qui ne connaissent rien à la biologie – déterminer quand nous allons lever le confinement ».

***

Ce dernier commentaire d'un des tenants de la médecine officielle corrompue (au service de l'argent et des labos) est assez paradoxal, dans la mesure où ce sont des mathématiciens qui par des projections alarmistes délirantes, basées sur des courbes virtuelles déconnectées du réel, ont poussé les politiques à des mesures totalitaires de confinement inutiles.
Pour une fois un mathématicien va dans le sens inverse (avec des données empiriques réelles des pays où l'épidémie est finie).

19/05/2013

Shlomo Sand

Shlomo Sand (né en 1946 à Linz en Autriche) est un historien israélien spécialisé dans l'histoire contemporaine et professeur à l'Université de Tel Aviv depuis 1985.

Shlomo-Sand.jpeg

Il porte un regard pénétrant, "non aligné" et donc éclairant sur la notion délicate de "peuple juif", religion juive, ethnie juive et de judéophobie (terme qu'il préfère à l' antisémitisme).

Peut-on être un juif laïc?

Il émet aussi des critiques argumentées contre la "solidarité automatique" à l'intérieur d'identités "fabriquées".

***

Ainsi, en 2008, il a publié Comment le peuple juif fut inventé.

L'ouvrage est une étude de la construction nationale israélienne par le mouvement sioniste et défend l'idée que cette construction s'est appuyée sur un récit fondateur mythique, faisant des populations juives un peuple, uni par une même origine et possédant une histoire nationale commune, remontant à la terre d'Israël.

Sand nie la réalité de cette origine commune, mettant en avant l'importance des conversions dans la constitution des populations de confession juive. D'autre part, pour lui, jusqu'à l'avènement du sionisme, ces populations ne se définissaient qu'à travers leur appartenance religieuse en commun et ne se percevaient donc pas comme un peuple.

(source wikipédia)

 

En mars 2013, il fait paraître un nouvel ouvrage Comment j’ai cessé d’être juif dont il explique le thème sur la quatrième de couverture : « Supportant mal que les lois israéliennes m’imposent l’appartenance à une ethnie fictive, supportant encore plus mal d’apparaître auprès du reste du monde comme membre d’un club d’élus, je souhaite démissionner et cesser de me considérer comme juif. »

 

Un entretien  intéressant avec pas mal d'humour, sur ces sujets étrangement sensibles concernant l'identité/nationalité juive.

 

le monde des religions