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06/04/2009

Avoir affaire...

  ou avoir à faire?

 On peut parfois hésiter entre les expressions avoir affaire et avoir à faire. Outre la prononciation identique, la parenté d’origine y est peut-être aussi pour quelque chose. En effet, l’origine du nom affaire est à faire, c’est-à-dire « ce qui est à faire ». Bien que les deux graphies aient longtemps été possibles, la graphie avoir affaire est maintenant celle qui prévaut. Notons que le nom affaire y est au singulier.

 

Le sens de cette expression est « se trouver en présence de quelqu’un, en rapport avec quelqu’un ». Elle peut, dans certains contextes, impliquer une menace, un rapport de force. C’est habituellement la préposition à qui introduit le complément qui suit, généralement une personne. L’emploi de la préposition avec est jugé vieilli. Celui de la préposition de (avoir affaire de) est également archaïque et l’expression a alors un sens différent, celui de « avoir besoin de ».

 Exemples :

 - Dans ce métier, tu auras affaire à toutes sortes de personnes.

- J’ai eu affaire à un homme de principes.

- Ce n’est pas souvent qu’on a affaire à un connaisseur.

- S’il continue, il aura affaire à moi.

- Qu’ai-je affaire (ou à faire) de ses cadeaux et de ses flatteries?

 Par ailleurs, suivi d’un complément direct, l’expression avoir à faire signifie « devoir s’acquitter d’une obligation ». On l’emploie aussi dans ce sens sans que le complément soit exprimé.

 Exemples :

 - Malgré sa situation particulière, il a à faire son travail comme tout le monde.

- Ne m’attends pas, j’ai beaucoup à faire avant de quitter le bureau.

 

 Pour en savoir davantage, vous pouvez consulter l’article   Faire affaire et faire des affaires  (Office québécois de la langue française...)