26/04/2017
Mark Jenkins
Mark Jenkins est né en 1970 à Fairfax en Virginie (USA).
C'est un artiste de rue, principalement connu pour ses installations urbaines, depuis 2003.
Photos faites à Washington mais aussi Rio de janeiro, Rome, Besançon,Barcelone, Londres, Tudela, Vilnius, Moscou, Bordeaux, etc...
Il a notamment développé une technique qui consiste à mouler des formes (le plus souvent des corps, hommes , bébés , animaux) avec du ruban adhésif transparent et il installe ensuite ces formes en ville en les intégrant au décor...
Son site avec toutes ses réalisations en photos
02:18 Publié dans Dessins, art graphiques..., Notes diverses, Sculpture | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : street art, jenkins, art de rue | Facebook
16/10/2013
L'énigmatique graffeur.
Banksy !
Banksy est le pseudonyme d'un artiste connu principalement pour ses tags & graffs en milieu urbain mais aussi comme peintre et parfois réalisateur de petits clips.
Son identité est resté cachée jusqu'ici.D'après des images de caméras de surveillance, il serait originaire des environs de Stoke au Royaume-Uni, serait né en 1974 et se nommerait Robert Banks ou Robin Gunningham.
Il semble qu'il ait fait partie d'un groupe de graffeurs, le Bristol's DryBreadZ Crew (DBZ). Il aurait été influencé par la scène underground de Bristol ( berceau du mouvement Trip hop).
Principales actions et créations:
-En mars 2005, il place des œuvres factices ou subversives au MoMA, au Met, au Brooklyn Museum, au musée américain d'histoire naturelle de New York, ainsi qu'à la Tate Britain ou au British Museum, qui, lorsque la supercherie est découverte (un faux artefact représentant au fusain un homme préhistorique poussant un chariot de supermarché en chassant des animaux), décide d'inclure l'objet dans sa collection permanente.
-Banksy est entré dans l'enclos des manchots du zoo de Londres et y a peint en lettres de 2 mètres de haut « We're Bored of Fish » (« On en a assez du poisson »).
- Il s'est également introduit dans l'enclos des éléphants du zoo de Bristol et a laissé le message « I want out. This place is too cold. Keeper smells. Boring, boring, boring. » (« Je veux sortir de là. Il fait trop froid ici. Le gardien sent mauvais. Je m’ennuie, je m’ennuie, je m’ennuie. »)
-En août 2005, Banksy peint neuf images sur la barrière de séparation israélienne, dont l'image d'une échelle qui atteint le haut du mur, et une image d'enfants y creusant un trou pour atteindre l'autre côté.
-En avril 2006, il crée une sculpture représentant une cabine téléphonique rouge. Cette cabine, cabossée et fendue par une pioche, et qui semble saigner, fut placée dans une rue de Soho et fut enlevée sous peu par les autorités.
-En septembre 2006, il place une poupée gonflable en taille réelle à Disneyland (Californie), qui porte un uniforme orange comme ceux du camp de Guantánamo, au milieu du décor du parcours des montagnes russes. La sécurité de Disneyland bloque le train, puis interpelle un complice (Mr Brainwash) qui le filme, puis le libère faute de preuve, il réussit ainsi à sortir avec la vidéo de la performance.
-En septembre 2006, Banksy « pirate » la sortie du disque de Paris Hilton avec environ 500 disques achetés en magasin. Le disque est remixé par Danger Mouse, la pochette et les photos modifiées par Banksy, et les copies remises discrètement en rayon, avec code barres d'origine, dans différents magasins britanniques. Les titres de chansons modifiées étaient, par exemple, « Why am I famous ? » (« Pourquoi suis-je célèbre ? ») ou « What have I done ? » (« Qu'ai-je fait ? »). La pochette avec les photos de la star retouchées est estampillée de slogans comme : « 90 % of success is just showing up » (« 90 % du succès ce n'est que frimer »). Sur les sites internet de ventes aux enchères ces disques se négocient à environ 1 000 € pièce.
-De nombreux pochoirs de Banksy se retrouvent sur les murs des villes britanniques comme Bristol ou Londres, et certains étant menacés de destruction ou d'être recouverts par de la peinture voient des pétitions se créer pour défendre les créations de Banksy.
Slave Labour, pochoir exécuté à Londres en 2012, arraché du mur en 2013 par son propriétaire et destiné à être vendu aux enchères.
No Ball Games, pochoir exécuté à Londres en 2009, arraché du mur en 2013 et destiné à être vendu aux enchères par le Sincura Group.
2013 : Dans le cadre de son exposition "Better Out Than In" ("mieux vaut dehors que dedans"), Bansky installe incognito un stand éphémère sur le trottoir de Central Park pour y vendre certaines de ses œuvres à 60$ pièce16. Durant cette journée il vend 8 œuvres pour un total de 420$; celles-ci sont estimées à 160000$ l'unité.
-Le 11 octobre, Banksy a mis en oeuvre Sirens of the Lambs (Les Sirènes des Agneaux), une production éphémère qui met en scène des animaux en peluche traversant la ville à bord d'une bétaillère, direction l'abattoir. La vidéo accompagnant l'oeuvre montre les fameuses peluches sortant la tête du camion et poussant des cris stridents.
Autre petit clip à la fin surprenante
réalisé par Banksy et mis en ligne le 6 Octobre 2013 :
Divers:
01:00 Publié dans Dessins, art graphiques..., Photos | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : banksy, graff, art de rue | Facebook
21/01/2009
Ernest Pignon-Ernest
Dans le style art pictural de rue, même si ce ne sont pas des anamorphoses, mais plutôt du trompe l'oeil, il faut citer Ernest Pignon-Ernest, artiste français né à Nice en 1942.
Ernest Pignon-Ernest a commencé par des dessins d'architecture.
« Depuis 25 ans, cet artiste d'origine niçoise réalise des interventions urbaines. Il procède chaque fois de la même manière. Il choisit une ville, par hasard, par défi ou par nécessité. Il marche longtemps, de jour et de nuit, dans les rues. Il s'imprègne des odeurs, des bruits, des couleurs, des matières qui l'entourent. Il s'immerge ensuite dans les livres, les récits, les romans qui parlent de l'histoire et des légendes qui s'y rattachent. Naples l'ancienne lui a offert ses matériaux denses, sa lumière brutale, son architecture baroque et son riche passé. »
Il a collé des images peintes, dessinées ou sérigraphiées sur du papier , contre les murs des cités, dans des cabines téléphoniques...
Les témoignages photographiques accentuent cette fusion et en gardent les traces. Ernest Pignon-Ernest dénonce l'art construit pour les musées et expositions.
ses murs de dessins taille réelle.
" J'ai tendance à penser que Naples, les Napolitains, leur mode de vie,
leur organisation, leur philosophie, constituent une espèce de conservatoire
vivant des valeurs de notre culture humaniste, la dernière tribu d'irréductibles,
disait Pasolini, inflexible face au rouleau compresseur du système anglo-saxon,
médiatique et libéral. La mort, ses représentations et les rites qu'elle suscite
depuis le fond des temps se rencontrent à chaque pa
s dans les rues... Je suis allé là-bas pour interroger notre culture. "
19:33 Publié dans Dessins, art graphiques... | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : dessin, art de rue, ernest pignon | Facebook