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11/04/2020

Lepage




Juste un peu de bon sens sur l'absurdité de ce confinement punitif sans nuance (à partir de 22mn 30sec)
plus une mise en perspective des chiffres
et une analyse politique de la dominance ultra-sécuritaire technologique qui se déploie.







La blague de l'optimiste et du pessimiste est géniale.


Le texte de Lepage: COVID-19, l’ami des dominants




A mes yeux, cette accélération du processus de contrôle par le biais de " l'épidémie" permettant ce test global que dénonce Lepage, à juste titre, peut entrainer un rejet populaire instinctif. A court ou moyen terme.
Au lieu de se mettre en place progressivement par mithridatisation (principe de la grenouille dans la marmite), cette soudaine entrevue d'un avenir dystopique hypersécurisé et liberticide (vaccin obligatoire, puce, télétravail, suppression du cash et des petits commerces, traçage, etc...) peut faire plus peur que l'épouvantail corona, une fois l'urgence passée et le bon sens retrouvé.Avec le recul. C'est en tous cas ce que j'espère.
Le choc par contrecoup d'un sinistre avenir entrevu.
D'autant que les mensonges, les contradictions, la corruption et les scandales apparaissent de plus en plus sous les masques, décidément d'actualité.

C'est clair désormais ( la Chine le montrait depuis quelques années) : la technologie peut asservir et emprisonner plus qu'elle ne libère.

09/04/2020

Tao et tantra

Deux visions féminines de la spiritualité, de la sexualité et de la santé:

Le Tao vu par Aisha Sieburth:






Le Tantra évoqué par Diane Bellego:

08/04/2020

Futurs possibles


Je suis optimiste car c'est, in fine, la stratégie la plus efficace.
Cela n'empêche en rien la lucidité et le réalisme.

Je suis à la fois révolté par cette dérive totalitaire hallucinante, sidéré surtout par le consentement obtenu mais confiant malgré tout dans une issue heureuse à venir, de façon encore imprévisible (mais symbolisée par les bénéfices lmmédiats déja spectaculaires 1).

Nous vivons actuellement le début d'un changement de paradigme*.
Astrologiquement, cela est une absolue certitude à l'échelle du siècle or, dans ce siècle, sur le papier, nous vivons bien actuellement " le moment clef ".
Nous sommes sensés tourner le dos peu à peu au vieux monde, c'est à dire au monde bourgeois capitaliste matérialiste mécaniste déterministe, tissé sur la planète depuis 500 ans jusqu'au mondialisme ultralibéral prédateur des dernières décennies (dans l'idéal: à la pollution, la spéculation, la 5G, Bigpharma, etc.).
D'ici 2024 des orientations pourraient donc clairement aller dans cette nouvelle direction.

Pourtant le futur qui se dessine aujourd'hui (avec le recours injustifiable à des méthodes de dictature, le confinement global en particulier) relève plus d'une dystopie transhumaniste ultrasécuritaire que d'un monde plus ouvert à l'esprit, au respect de la nature et à l'autonomie des individus.
Le corps y est vu comme une machine, une mécanique.Les libertés comme un paramètre ajustable, non essentiel.
L'esprit est nié.
Des hommes intelligents mais athées déclarent que voir un sens (un message) dans une épidémie est une absurdité, une superstition archaïque, que tout cela n'est que le produit du hasard.
C'est justement ça le souci, le concept desséché que l'on doit dépasser: cet aveuglement face au sens et cette "religion" du hasard.

Contrairement à l'article que je relaie ci-dessous, je ne crois pas que les bénéfices écologiques de la crise actuelle (et du confinement) relèvent d'une vision superficielle, je pense qu'ils sont consubstantiels à cet épisode planétaire et ont valeur d'exemple, de ce vers quoi pointe le doigt. Qu'ils sont des germes semés dans l'imaginaire collectif et vont faire leur chemin de façon paradoxale.

Je ne sais pas comment pourra émerger concrètement, cette sortie positive alors qu' on voit fleurir, ici ou là, le zèle sadique de certains policiers pour faire appliquer des mesures ubuesques, la collaboration, une solidarité de pacotille, la culpabilisation, la délation ou la résignation, comme autant de pousses vénéneuses.
En parallèle, la prise de conscience grandit malgré tout. Un certain éveil. Et c'est ce degré de conscience en hausse qui pourrait provoquer de façon inattendue les corrections de trajectoire, faire bifurquer certains choix et renverser la dynamique que certains pouvoirs en place (trop confiants) essaient d'orienter vers Bigbrother et l'ultrasécuritaire.

Ci-dessous l' article (de Reporterre) dont je partage (au premier degré) le constat alarmant, même si je persiste à penser que ce n'est qu'un mauvais moment à passer (voire peut-être même le premier d'une série, jusqu'en 2022 ou un peu plus).
Ceci dépendant, je crois, de la rapidité de la prise de conscience.

Ce qui se joue dans les esprits et sur le terrain c'est juste de quoi sera fait le futur de la planète.
Vivre dans un monde ultrasécurisé , aseptisé et technologique, sans liberté réelle, ou résister et bifurquer vers autre chose à définir et à créer.


* Les ultralibéraux et les transhumanistes parlent aussi de changement de paradigme, mais ce n'est pas le même, c'est l'inverse.A mon sens, une hérésie historique, une chimère non viable, un cauchemar.


***


Le monde qui vient n’a rien d’une utopie, c’est un cauchemar

27 mars 2020 / Michel Lepesant

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« Ce qui est en train de se passer est une expérimentation totalitaire dans laquelle la fin affichée – “sauver des vies” – justifie tous les moyens », écrit l’auteur de cette tribune. Alors que le confinement dure et que la pandémie perdure, ce qui vient n’est « ni l’insurrection ni la grève générale, c’est une dystopie ».
Michel Lepesant est « (p)artisan de la décroissance ». Il anime le blog Décroissance, où va-t-on et est l’auteur de Décroissances, où va-t-on ?, aux éditions Utopia, 2013.

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Michel Lepesant.

Une analyse superficiellement écologiste pourrait trouver dans cette pandémie des raisons d’espérer : réduction des transports inutiles (tout particulièrement aériens), prévision d’un ralentissement de la croissance et donc prévision d’une baisse des pollutions (par exemple, la chute de l’activité en Chine a diminué en février les émissions de gaz à effet de serre de l’équivalent de la production annuelle des Pays-Bas)…

Une analyse superficiellement critique pourrait même se réjouir que le confinement va donner à chacun le temps et l’occasion de se poser la question du sens réel de la vie qualifiée « auparavant » d’ordinaire, au point peut-être de se mettre à espérer déboucher sur une critique réveillée du consumérisme quotidien : rien de plus bizarre aujourd’hui que de consacrer quelques minutes à regarder des publicités télévisées dont les contenus si peu « essentiels » sont si évidemment en décalage avec la situation vécue.

On pourrait même croire, à écouter par exemple Sibeth Ndiaye évoquer « un changement de paradigme », que ces temps de crise sont en train de fournir la preuve « par le fait » qu’un changement de cap est possible. Mais quand le premier exemple concret qu’elle fournit est celui d’une relocalisation de l’industrie automobile des pièces détachées, comment ne pas penser qu’on part de très loin... et qu’aucun horizon d’utopie ne semble en réalité se profiler.

Ce qui est en train de se passer est une expérimentation totalitaire


Tout au contraire, ce qui vient n’est ni l’insurrection ni la grève générale, c’est une dystopie. Au 19e siècle, les socialistes les plus utopiques voyaient dans les expérimentations minoritaires les semences de la transformation sociale.

Mais ce qui est en train de se passer est une expérimentation ni minoritaire, ni majoritaire, mais totalitaire, dans laquelle la fin affichée – « sauver des vies » – justifie tous les moyens. Quand on se souvient à quel point dans les temps précédents le gouvernement français a déjà fait preuve d’insensibilité, on peut s’attendre à ce que la suite lui donnera tout le temps d’accentuer sa violence économique, sociale et politique.

C’est la dystopie économique qui vient : trop tard pour réviser une politique antérieure (RGPP) qui aujourd’hui – par faute de moyens – détermine une stratégie d’improvisation. C’est même l’occasion, sinon l’aubaine, pour accélérer les processus de dématérialisation des activités : télétravail, téléconsultation, la culture en 1 clic, la web-école… Que penser d’une société qui maintient le « travail » tout en interdisant de partir en vacances ?

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C’est l’occasion, sinon l’aubaine, d’accélérer les processus de dématérialisation des activités.
La dystopie sociale s’installe sous le nom de « distanciation sociale », car c’est d’isolement individuel qu’il s’agit. Et en traitant aujourd’hui d’« imbéciles » les réfractaires au confinement, Castaner continue dans cette logique sociocidaire de la réduction de toute responsabilité à sa seule dimension individuelle que toutes les réformes récentes du gouvernement tentent d’imposer : de la réforme des retraites à celle des lycées, en passant par la réforme de l’assurance-chômage… Que penser surtout d’une société qui ne semble capable de penser le confinement que sur le modèle de l’emprisonnement (il va sans dire que c’est évidemment dans les lieux d’enfermement que les situations sont les plus inhumaines : prisons, Ehpad…) ?

La dystopie politique se renforce quand se multiplient ces listes qui inventorient les lieux, déplacements, activités, comportements autorisés : tout ce qui n’est pas permis devient interdit. Que penser d’une société dans laquelle cette inversion du permis et de l’interdit semble ne susciter aucun débat public ? Et après ?

Bien loin des scénarios d’effondrement ou de décroissance choisie, comment ne pas constater qu’après 2001, 2008, chaque crise a été l’occasion d’une accélération des formes les moins humanistes de la vie en commun ? Comment osent-ils ? Mais « ils » oseront. Et « nous » que ferons-nous ?

Après la crise, viendra le temps des factures. Qui peut croire qu’un seul gouvernement dans le monde en profitera pour imposer un prélèvement sur les plus grandes fortunes ? Par exemple, de façon « exceptionnelle », sur cinq ans, un prélèvement de 20 % sur les patrimoines au-delà d’un milliard d’euros : faisons au moins le calcul, histoire de rêver. Mais qui peut croire qu’à l’occasion de la pandémie, c’est l’utopie qui viendra ? Et pourtant nous devons l’espérer.

source Reporterre



***



Nouvelles du front, liens intéressants.


-La dernière vidéo de Raoul, pardon du professeur Raoult.

-Le blog de Liliane

-G Delepine contre le confinement dans Agora-vox

-Le live de Casasnovas. >>> Sur le confinement.

-Histoire de masques.

-Passage en force de la 5G (pétition)

-Falsification des chiffres (Dr Bukacek USA)

-Dr Wolfang Wodarg décrit la mystification

- Insee comparaison mortalité mars 2019/2020

-la suite des 12 étoiles de Néo santé (7 à 9)

ajout du 15 avril : - la fin des 12 étoiles.

06/04/2020

Avril

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20:00 Publié dans Photos | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : avril, cérisiers |  Facebook

Regardez les stats. Soyez réalistes!


Il est assez paradoxal de reprocher à des gouvernements ou à des experts d'avoir sous-estimé cette épidémie, car ce n'est pas un bon argument*.

Ils ont certes révélé un peu plus leur bêtise, leur incompétence, leur compromission et la noirceur de leur âme, mais ça on le savait déja.

L'épisode contagieux 2020 n'a pour le moment rien d'exceptionnel.

C'est la panique planétaire engendrée qui est exceptionnelle, la calamiteuse gestion de crise et les mesures restrictives, administratives, punitives qui ont suivi.
Rien d'autre.

(Peut-être aussi le consentement des populations. Hélas!)

Il est vain de rentrer dans le jeu de la peur, il n'y a aucune catastrophe mondiale virale en cours mais juste une mystification à laquelle vous participez, si vous croyez qu'il y a un souci autre que politique (incompétence, panique, désorganisation, corruption, abus de pouvoir) économique (crise mondiale de la fausse monnaie, système libéral prédateur) européen (molle dictature technocrate) ou médiatique (info spectacle et propagande).

(Il y a bien une catastrophe planétaire mais elle est écologique. La pollution de l'air , de l'eau et de la terre est critique.)

Les chiffres officiels des stats européennes de la mortalité sur ces dernières années montrent que 2020 est plutôt en dessous de la moyenne , même chez les gens âgés (sauf Italie/Espagne où il y a un pic hivernal similaire à 2017).Ce virus s'il est contagieux n'est pas un tueur à lui seul, c'est surtout un facteur aggravant. Des gens meurent (la plupart déja malades chroniques) et sont testés positifs, la nuance est importante.

Voilà ce que répètent en vain depuis 2 mois pas mal des meilleurs spécialistes, indépendants d'esprit (dont Raoult, mais pas que...).

J'ai vu que deux ou trois journalistes attentifs commençaient aussi à se poser des questions.


Les stats:

Par tranche d'âge:

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Par pays:

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https://www.euromomo.eu/

*On peut leur reprocher d'avoir démantelé les services publics et supprimé des lits et transformant ainsi un pic de mortalité hivernal en crise sanitaire localement aïgue.
Ou d'avoir suivi les conseils d'experts inféodés aux marchands de médicaments et vaccins, plutôt que ceux préconisant un traitement efficace et presque gratuit.
D'avoir manqué de réactivité pour les tests et les masques (dont l'exemple asiatique semble avoir montré l'efficacité)
D'avoir confiné ensemble bien portants et malades "sans les tester ni les traiter".
D'avoir privilégié l'irrationnel et la peur à la liberté de circuler.
D'avoir manqué de cohérence et cédé à la panique en ayant suivi d'abord les conseils des uns, puis des autres qui annonçaient 500.000 morts en France.
Et surtout d'instrumentaliser la situation à leur profit.


Vidéo allemande sur cette mystification

M A

Gouverner par la RUEP

Article de 2011, toujours d'actualité. Nous sommes en plein dedans, avec cette fois des proportions inédites.
Les politiques et les lobbies ont ça d' inscrit dans leur logique.

*

Faire peur pour gouverner


Manipulation de l'opinion publique

La politique de la peur consiste, pour un gouvernement, à provoquer la peur au sein de sa population pour faciliter l'adoption de lois sécuritaires. En réduisant ainsi la liberté individuelle, il espère pouvoir assurer son maintien. Les citoyens, quant à eux, en échange d'une hypothétique sécurité sont conditionnés pour renoncer progressivement à leurs libertés.

Le journaliste et critique américain, Henry Louis Mencken (1880-1956) constate, dès le début du XXe siècle, cette tendance : "le but de la politique est de garder la population inquiète et donc en demande d'être mise en sécurité, en la menaçant d'une série ininterrompue de monstres, tous étant imaginaires".

Selon Dan Gardner [1], l'efficacité des politiques de la peur serait due au fait que l'évaluation des risques et les façons de s'en protéger ne résultent pas d'une attitude rationnelle, mais d'un comportement émotionnel entretenu par les hommes politiques. C'est un corollaire de l'explication donnée par Edward Bernays [2] pour qui la mentalité collective est guidée par l'impulsion, l'habitude ou l'émotion et non par la pensée.

Irene Khan, secrétaire générale d'Amnesty International, a souligné ce phénomène à l'occasion de la sortie de son rapport 2007 : "En adoptant des politiques à court terme qui encouragent les peurs et créent la division, certains gouvernements sapent l'Etat de droit et les droits humains, entretiennent le racisme et la xénophobie, divisent les populations, augmentent les inégalités et sèment les germes de nouvelles violences et de futurs conflits".

Si l'on a pu considérer la "politique de la peur" comme l'une des caractéristique des dictatures, l'emploi de cette expression dans une démocratie sous-entend que les hommes politiques instrumentalisent des craintes avérées ou non de la population pour atteindre leurs objectifs. Il s'agit-là d'une forme de manipulation de l'opinion, de manière indirecte ou subliminale, qui réveille les pulsions les plus abjectes de la xénophobie et du racisme. Les discours alarmistes et anxiogènes ainsi que la désignation d'ennemis intérieurs servent alors à légitimer des mesures disproportionnées qui portent atteinte aux droits fondamentaux, dans le but de mieux contrôler la population.

La classe politique, impuissante devant l'oligarchie financière qui dirige l'économie mondiale, a besoin pour rester au pouvoir d'agiter le chiffon rouge de la peur pour détourner l'attention du peuple. Concentrée sur des "guerres perpétuelles", méfiante et divisée, l'opinion publique mondiale n'est plus tentée par la remise en cause du système politiquo-économique en place.

Quelques exemples d'instrumentalisation de la peur :






































Peur Décryptage
Le "péril jaune" (fin du XIXe, début du XXe siècle) Garder les colonies occidentales en Asie.
La "Guerre froide" Politique d'armement au profit de grands groupes industriels, renforcement de la politique hégémonique des Etats-Unis.
Le terrorisme islamique après les attentats du 11 septembre 2001 Légitimer la guerre en Afghanistan, mesures sécuritaires, maintien de l'hégémonie de l'Occident, soutien aux dictatures des pays arabes.
Les armes de destruction massive de Saddam Hussein Guerre contre l'Irak, politique d'armement au profit de grands groupes industriels.
Le virus H1N1 Au profit des laboratoires pharmaceutiques.
Les "marées d'immigrés" déferlant sur la France, la montée de l'islam Politique sécuritaire.
Prendre des voix au Front national, séduire les retraités.
Agressions sexuelles par des récidivistes Politique sécuritaire.
Lutte contre un prétendu laxisme des juges.
Le risque de dégradation du AAA Faire admettre des mesures d'austérité pour les plus démunis et les classes moyennes.


1 - Dan Gardner : "Risque : La science et les politiques de la peur", Editions Logiques, 2009
2 - Edward Bernays "Propaganda (1928), traduit en français sous le titre Propaganda, Comment manipuler l'opinion en démocratie, Zones, 2007.
source

Pierre Tourev, 11/12/2011