24/05/2020
The Lancet
Les médias dominants ont fait leurs titres de ce jour avec une "étude" plutôt extravagante parue dans The Lancet.
Cette revue est la référence des publications médicales mainstream, mais son rédacteur en chef/éditeur Richard Horton a pourtant plusieurs fois révélé le peu de fiabilité des publications médicales, imposées financièrement par les labos (voir plus bas).
Le seul intérêt de cette étude est sa mauvaise foi troublante assez honteuse (biais nombreux très orientés à charge) et son impudente utilisation d' un argument choc : elle porte sur 96000 cas ! Or, dans le délai imparti ce n'est absolument pas sérieux (les dossiers n'ont pas été étudiés, juste collectés, puis utilisés et manipulés).
Ils osent tout...
Sans aucun regard critique, et sans nuance, les journaux (Figaro, le Monde, L'obs, Marianne, etc.) la reprennent pour affirmer que cela prouve définitivement la dangerosité de l'hydroxychloroquine (ou pour les plus prudents son manque d'efficacité). Désinformation pure et dure.
Notre petit ministre de la santé en a profité aussitôt pour demander une réévaluation des régles de prescription.
Cette étude ressemble à une grossière opération de sauvetage pour tenter de repêcher tous ceux qui dans le monde ont attaqués sans argument réel le recours à des médicaments peu onéreux et déja existants.
Bigpharma résiste et essaie désespérément de remettre en selle la seule option qu'elle voulait voir exister: vaccin ou antibiotique ultra-rentable.
C'est assez grotesque, on touche le fond.
Mais cela pourrait très bien se retourner contre eux, car cette étude opportune est tout sauf fiable. Elle est surtout biaisée grossièrement à plusieurs niveaux
-elle teste l'inverse du protocole Raoult, c'est à dire une utilisation trop tardive de l'HC (donc malhonnête) On sait depuis longtemps qu' à ce stade l'HC n'est plus recommandée, elle n'est utile qu'en début de symptômes, avant hospitalisation (pour essayer de l'éviter précisément).
-les groupes ne sont pas comparables >biais grossier pour exagérer la mortalité de l'HC (dont le groupe contient beaucoup plus de patients sous respirateur)
-elle est rétrospective (facilement manipulable) à partir de registres d'hôpitaux (à 70% américains).
-elle ne respecte pas la méthologie de randomisation que tous les anti HC exigeaient des études pro HC précédentes.
-le groupe témoin n'est pas non plus tiré au sort.
Vraiment du foutage de gueule !
Ses résultats semblent sortir de nulle part, ils ne sont compatibles avec aucun des chiffres connus à ce jour dans le monde hospitalier où l'HC est utilisée et qui sont dans l'ensemble bien en dessous de la moyenne de mortalité du Covid19.
Inutile d'insister sur les conflits d'intérêt des auteurs avec lles labos Bigpharma.(De plus, aucun de ces auteurs n’est infectiologue, aucun n’a traité un malade atteint de Covid19).
Mais le vent a tourné déja et de nombreuses voix de médecins s'élèvent pour dénoncer la mascarade.
>>>Dr Delépine sur Agoravox Documenté et précis. Sans appel !
>>>Dr Douste-blazy critique l'étude ici
>>>Dr Martine Wonner Collectif de médecins. Ici et là.
>>>Critique cinglante d'un autre collectif de médecins.
>>> Le Dr Violaine Guerin du collectif ci-dessus se faisant couper en pleine critique sur BFMtv. Sur LCI
(LCI semble avoir senti le vent tourner et donne la parole aux médecins qui rejettent cette étude; François Lenglet y remet en cause l'efficacité du confinement.)
>>>Pour le Dr Raoult cette étude foireuse le fait sourire (à partir de 4mn).
Les conflits d'intérêt des auteurs dans le courrier des stratèges.
L'article indigné de Jean-Dominique Michel sur son blog
A un tel point de propagande mensongère, l’inféodation des politiques de santé et des médias à des intérêts privés ne peut plus échapper qu'à ceux qui préfèrent rester endormis
The Lancet vient de se tirer une balle dans le pied.
Mais paradoxalement, il participe ainsi à l'éveil sur l'ampleur de la mystification et de la corruption du système.
J'en profite pour relayer un article déja vieux de 4 ans reprenant les graves accusations du rédacteur en chef de la revue "The Lancet".
Article paru sur Criigen le 4 juillet 2016
Un aveu choquant de l’éditeur de THE LANCET !!
Un aveu choquant de l’éditeur de The Lancet, la revue médicale la plus estimée au monde, a été pratiquement ignoré par la grande presse et les médias dominants. Le Dr Richard Horton rédacteur en chef de The Lancet, a récemment fait une annonce disant qu’un nombre scandaleux de publications d’études sont au mieux, peu fiables, quand elles ne sont pas complètement mensongères, en plus de frauduleuses.
Horton a déclaré :
« Une grande partie de la littérature scientifique, sans doute la moitié, pourrait être tout simplement fausse. Affligée d’études avec des échantillons réduits, d’effets infimes, d’analyses préliminaires invalides, et de conflits d’intérêts flagrants, avec l’obsession de suivre les tendances d’importance douteuse à la mode, la science a pris le mauvais tournant vers les ténèbres. » Faisant état des choses autrement, Horton dit carrément que les grandes compagnies pharmaceutiques falsifient ou truquent les tests sur la santé, la sécurité et l’efficacité de leurs divers médicaments, en prenant des échantillons trop petits pour être statistiquement significatifs, ou bien, pour les essais, embauchent des laboratoires ou des scientifiques ayant des conflits d’intérêt flagrants, ils doivent plaire à la compagnie pharmaceutique pour obtenir d’autres subventions. Au moins la moitié de tous ces tests ne valent rien ou sont pires, affirme-t-il. Les médicaments ayant un effet majeur sur la santé de millions de consommateurs, ce trucage équivaut à un manquement criminel et à de la malversation.
Ce dont parle Horton, le financement par l’industrie d’études thérapeutiques afin de mettre au point des médicaments ou des vaccins commerciaux, soi-disant pour aider les gens, sert à former le personnel médical, les étudiants en médecine et autres.
Horton a écrit ses commentaires choquants après avoir assisté à un symposium au Wellcome Trust de Londres, sur la reproductibilité et la fiabilité de la recherche biomédicale. Il a constaté la confidentialité, ou règles de « Chatham House », faisant que les participants ne doivent pas révéler les noms. « Beaucoup de ce qui est publié est incorrect. » Je ne suis pas autorisé à dire qui a fait cette remarque car nous avons été invités à observer les règles de Chatham House. Il nous a aussi été demandé de ne prendre ni photos, ni diapositives. »
Autres voix :
Le Dr Marcia Angell, un médecin, a longtemps été rédacteur en chef du New England Medical Journal, considéré comme l’une des autres revues médicales évaluées par les pairs les plus prestigieuses du monde. Angell a déclaré « Il n’est tout simplement plus possible de croire une grande partie des publications de la recherche clinique, ni de compter sur le jugement des médecins expérimentés ou les directives médicales faisant autorité. Je ne prends aucun plaisir à formuler cette conclusion, à laquelle je suis parvenu lentement et à contrecœur lors de mes deux décennies passées au poste de rédacteur en chef du New England Journal of Medicine. »
Harvey Marcovitch, qui a étudié et écrit sur la contrefaçon des tests médicaux et la publication dans les revues médicales, écrit, « les études montrant les résultats positifs d’un médicament ou d’un appareil analysé, sont plus susceptibles d’être publiées que les études « négatives » ; les éditeurs en sont en partie responsables, mais aussi les sponsors commerciaux, dont les études bien menées du point de vue méthodologique, mais dont les résultats sont défavorables, ont tendance à rester dans les cartons… »
Au Groupe de recherche sur la dynamique neuronale du Département des sciences ophtalmologiques et visuelles de l’université de British Columbia, le Dr Lucija Tomljenovic a obtenu des documents montrant que, « les fabricants de vaccins, les compagnies pharmaceutiques et les autorités sanitaires, connaissent les multiples dangers associés aux vaccins, mais ont choisi de les cacher au public. C’est de la tromperie scientifique, et leur complicité suggère que cette pratique continue encore aujourd’hui.
Le Dr Horton de The Lancet conclut : « Ceux qui ont le pouvoir d’agir semblent penser que quelqu’un d’autre devrait le faire en premier. Et chaque action positive (par exemple, le financement de reproductions d’études bien pourvues) se voit opposer un argument (la science deviendra moins créative). La bonne nouvelle, c’est que la science commence à prendre très au sérieux certains de ses pires défauts. La mauvaise nouvelle, c’est que personne n’est prêt à prendre les premières mesures pour nettoyer le système. »
Dans le monde entier, la corruption de l’industrie médicale est un énorme problème, peut-être plus grave que la menace de toutes les guerres réunies. Sommes-nous comme hypnotisés ? Avons-nous une foi aveugle en l’infaillibilité de nos médecins simplement parce qu’ils ont une blouse blanche ? Et, à leur tour, ont-ils une foi si aveugle envers les revues médicales pour recommander tout nouveau remède ou vaccin présenté prodigieux, qu’ils s’empressent de prescrire sans tenir compte de ces problèmes plus profonds ?
NEO, William F. Engdahl
Consultant en risque stratégique et conférencier, William F. Engdahl est titulaire d’un diplôme en politique de l’université de Princeton et auteur de best-sellers sur le pétrole et la géopolitique. Article écrit à l’origine pour le magazine en ligne New Eastern Outlook
Traduction Petrus Lombard pour Réseau International
01:48 Publié dans Politique, Santé | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook
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