01/05/2018
Propriétés quantiques à l'échelle macroscopique
Philippe Guillemant
1er Mai 2018 FB
"Un résultat important pour déboulonner la croyance mécaniste et matérialiste selon laquelle les lois de l'univers à l'échelle quantique et à notre échelle macroscopique seraient différentes, une croyance maintenue dogmatiquement tout simplement pour préserver le déterminisme macroscopique fondamental pour les équations mais qui nous prive de notre libre arbitre.
Je le répète sans cesse depuis bientôt 10 ans dans mes livres et conférences: la mécanique classique (celle de notre échelle) n'est pas déterministe. Comment je le sais ? Parce que j'ai passé ma vie à faire des calculs le plus souvent très complexes et que depuis les plus révélateurs, ceux de ma thèse d'il y a 30 ans, où j'envoyais des dizaines de millions de photons virtuels dans une enceinte pour faire des calculs de température de surface résultant de leur émission - absorption - diffusion - réflexion etc., j'ai compris que ces calculs ne pouvaient en aucun cas être déterministes. Je n'ai toutefois pas osé parler de ces calculs de thèse via mon autobiographie dans "Le pic de l'esprit" de peur que cela ne rebute le lecteur (j'ai censuré pas mal de paragraphes). C'était ce qui m'avait donné l'idée d'envoyer ces photons au hasard selon la méthode mathématique de Monte Carlo.
Tout cela c'était il y a 30 ans mais ce n'est que depuis quelques mois que j'ai enfin réussi à publier cette affaire qui implique tout de même de rajouter 6 dimensions à l'espace-temps, excusez donc du peu.... de retard.
Mais ce n'est pas tout, car ce n'est que depuis encore plus récemment (quelques semaines) que j'ai enfin trouvé par mes calculs de billard comment démontrer cette fois-ci que les propriétés quantiques découlent de la mécanique classique dès lors que l'on suppose que nous vivons dans un espace-temps classique discret, c'est à dire à densité d'information finie. Et que me disent ces calculs ? Tout simplement que la différence entre le quantique et le macroscopique est juste une question de délai: un tout petit délai qui différencie notre échelle de l'échelle quantique:
- A l'échelle quantique ce délai est quasiment nul car une seule interaction* (voir plus loin) suffit à rendre quantique une particule. C'est pourquoi on arrive à maintenir des états quantiques dans la fenêtre du présent.
- A l'échelle macroscopique ce délai n'est plus négligeable car il faut beaucoup d'interactions* (ou de vibrations induites) pour rendre quantique un objet macroscopique et en conséquence les états quantiques ne peuvent plus faire partie du présent.
Ceci veut dire que notre réalité est selon mes conclusions bel et bien quantique à notre échelle, mais seulement dans notre futur plus ou moins proche: un futur lointain s'il s'agit d'interactions entre objets à l'échelle planétaire, mais a contrario un futur extrèmement proche s'il s'agit d'interactions à l'intérieur de systèmes vivants.
C'est la raison pour laquelle il est très important, pour conquérir son libre arbitre, d'agrandir l'épaisseur de temps de notre conscience, c'est à dire notre attention. Augmenter son attention, grâce à la méditation par exemple, permet de faire entrer le champ des possibles de la réalité quantique de notre futur proche dans notre "rayon temporel d'attention", permettant ainsi de transformer le temps en espace pour nos choix."
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La physique quantique aussi valable à notre échelle ? (sur futura-sciences.com)
17:28 Publié dans Science | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook
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