28/05/2009
Chris Angel illusionniste ...
Si vous surfez sur You tube vous avez peut-être déja visionnné des clips de Criss Angel...
On y assiste à d'apparentes illusions, trés impressionnantes au premier coup d'oeil...
Où se cachent les trucs?
La question qui se pose est de savoir à quel point ces vidéos sont fiables, sont elles réellement filmés en plan séquence et dans la vraie vie ou bien s'agit-il de mise en scène avec des complices donnant l'impression de scènes tournées sur le vif.
Je vous laisse juger par vous même.
Criss Angel Walks on Water
envoyé par mick2008. - Plus de vidéos de blogueurs.
Criss Angel ressort une pièce de monnaie par son avant bras (trash)
Le secret de la lévitation soi-disant révélé, mais cette vidéo participe de la manipulation à mon avis...
Personnage décalé au look gothique/métal Criss Angel se nomme Christopher Nicholas Sarantakos, et est né le 19 décembre 1967 près de New York.
Il se définit comme magicien et illusioniste mais il est également maître de yoga, cascadeur, danseur, acteur et musicien.
Il a même tourné dans plusieurs films ou séries :
- Fight Club : c'est l'un des combattants quand Brad Pitt délire avec le propriétaire du bar ( une courte apparition )
- Las Vegas : iapparition encore dans l'épisode L'étoile du cachemire (en VO : Bold, Beautiful and Blue) où certains de ses tours sont présentés comme la lévitation ou marcher sur l'eau ...
- Les Experts à Manhattan (CSI : New York) : il apparaît dans le rôle de l'illusioniste Luke Blade dans l'épisode Le Prestige (Sleight Out of Hand) - Saison 3 Épisode 18.
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19/05/2009
3/3 Découvertes sérendipiennes ...
3/3 Découvertes sérendipitiennes
Les produits alimentaires
Une légende chinoise raconte qu'en 2737 avant JC, l'empereur chinois Shennong faisait bouillir de l'eau sur un feu, car la tradition était de boire de l'eau bouillie pour être en meilleure santé. Quelques feuilles d'un arbre voisin, un théier (Camellia sinensis), voletèrent et atterrirent dans le pot d'eau bouillante. L'empereur but la mixture, une infusion de thé, et déclara que cela lui procurait de la vigueur, l'apaisement de l'esprit et la détermination dans ses objectifs.
Les pâtisseries
Selon la légende, la tarte Tatin fait suite à une maladresse de deux sœurs, Caroline et Stéphanie Tatin (1838-1917). Fins
cordons bleus mais étourdies, leur spécialité était la tarte aux pommes. Un jour, dans le coup de feu de midi, Stéphanie mit
sa tarte complètement à l'envers dans le fourneau. La pâte et les pommes furent sens dessus dessous. Cependant, elles
servirent le résultat sans laisser refroidir.
Le doughnut par Hanson Crockett Gregory, capitaine de vaisseau. Plusieurs versions étoffent cette invention culinaire. Une
des histoires raconte, que lors d'une terrible tempête, le cuisinier du bateau vint apporter des gâteaux hollandais à
Gregory alors qu'il tentait de tenir en équilibre son vaisseau. C'est alors qu'une vague immense vint mettre en péril
l'équilibre précaire du navire. Le navigateur eut juste le temps d'enfoncer le dounut au milieu du rayon de la roue de
navigation. Quand le calme revint, la portion centrale et molle du gâteau avait disparue. Une autre version moins sérieuse
explique que Gregory était le capitaine d'un bateau nommé Frypan (poêle à frire). L'histoire raconte que l'équipage avait
trop mangé de gâteaux frits. Repus, un certain nombre d'entre eux étaient passés par-dessus bord et s'étaient noyés. Aussi
les gâteaux frits furent bannis du navire car tous les marins admettaient qu'ils étaient trop lourds à digérer. Dans sa
colère, le capitaine désespéré perfora dans leur milieu les pains restants. Ils étaient ainsi plus légers et ressemblaient
alors à des bouées de sauvetage.
Le brownie : à l'origine, il s'agissait d'un moelleux au chocolat raté. Finalement pas si mauvais... le brownie est né de
cette erreur.
Les confiseries
Nutella, la pâte à tartiner. Durant l’été 1946, Pietro Ferrero, pâtissier du Piémont, imagine un gâteau dont le dessus
serait à base d’une crème au chocolat. Mais, les fèves de cacao sont rares au lendemain de la guerre en Italie. En
remplacement, Pierro Ferrero sait que le Piémont est une région riche en noisetiers. Il remplace une partie du cacao
manquant par des noisettes broyées. Son Giandujot est une sorte de pain au chocolat recouvert d’une crème au beurre, au
cacao et à la noisette. Mais la sérendipité ne s'arrête pas là. Trois ans plus tard, l'été est caniculaire à Alba, dans le
Piémont. Pietro Ferrero prépare sa ganache pour couvrir ses gâteaux. Mais, au cours de la journée, celle-ci fond, ce qui
la rend plus crémeuse et exhale ses propriétés gustatives. Ainsi, Michele Ferrero, le fils de Pietro, adapte cette crème et
la vend sous le nom de Supercrema. En 1964, il améliore la crème et la nomme "Nutella" (combinaison de nut (noisette en
anglais) et du suffixe italien ella (qui lui donne de la douceur et de la sensualité).
Le Carambar. Le bonbon caramel en barre est créé en 1954 dans la chocolaterie Delespaul-Havez, dans le nord de la France.
Pour écouler des excédents de chocolat, un contremaître imagine y mêler du caramel. Cependant, la machine se dérègle. Au
lieu de débiter des bonbons carrés, elle produit des petites barres allongées. Le CARAMel en BARre est né, sans blague.
Les Bêtises de Cambrai vers 1830 par Émile Afchain, futur fondateur de la maison Afchain à Cambrai qui récupère à son profit
(sérendipité avec effet témoignage) une légende datant du XIIIe siècle. Apprenti confiseur chez ses parents à Cambrai, Émile
Afchain commet une erreur en fabriquant une commande de bonbons. Malgré cette bêtise, ces bonbons rafraîchissants et
digestifs furent un succès commercial.
L'esquimau (popsickle inventé par Franck Epperson)
L’eskimo (ou esquimau) est une invention américaine du début du XXe siècle (24 Janvier 1922) que l’on doit à Christian K. Nelson. Cette friandise, crème glacée ou sorbet recouvert d’une enveloppe chocolatée, est née un été, quand Nelson trempa une boule de glace dans du chocolat alors qu’un garçon hésitait entre une barre chocolatée et un cône à la vanille. La trouvaille s’est d’abord appelée 'I Scream' avant d’être renommée Eskimo. Le produit a été introduit pour la première fois à un pique-nique de pompiers volontaires d’Onowa dans l’Iowa.
Les flocons de maïs de J. H. Kellogg.
L'histoire des corn flakes trouve son origine à la fin du XIXe siècle, lorsqu'un groupe d'Adventistes du septième jour cherchait à mettre au point un nouveau mets qui respecte les règles de leur strict régime végétarien. Les membres de ce groupe essayèrent de nombreuses céréales différentes, parmi lesquelles le blé, le riz, l'avoine et le maïs. En 1894, le docteur John Harvey Kellogg, directeur d'un sanatorium à Battle Creek dans le Michigan, et adventiste, introduisit cette recette dans le régime végétarien qu'il imposait à ses patients, et qui excluait aussi l'alcool, le tabac et la caféine.Le régime qu'il imposait n'était constitué que d'aliments insipides : il était en fait partisan de l'abstinence sexuelle et suivait les préceptes de Sylvester Graham qui affirmait que les mets doux ou piquants pouvaient exacerber les passions, tandis que les flocons de céréales auraient eu un effet anti-aphrodisiaque.Cette idée des flocons de céréales commença par un accident, lorsque le Dr. Kellogg et son frère, Will Keith Kellogg, laissèrent un peu de blé bouilli à refroidir, pendant qu'ils s'occupaient de problèmes du sanatorium. A leur retour, ils constatèrent que le blé était devenu rassis, mais vu qu'ils avaient un budget limité, ils décidèrent de continuer à le travailler en l'aplatissant à l'aide de rouleaux, espérant obtenir une grande feuille de pâte. A leur surprise, ce qu'ils obtinrent furent des grains aplatis, qui une fois grillés donnèrent des « flocons » légers et croquants, qu'ils servirent à leurs patients. Cela se déroula approximativement le 14 avril 1894 et le 31 mai suivant le produit fut breveté sous le nom de Granose.
Les boissons
Le Coca-Cola. John Styth Pemberton, pharmacien d'Atlanta (Géorgie), veut créer un nouveau médicament, une sorte de sirop
désaltérant. Il met au point un mélange d'extrait de noix de kola, de sucre, de caféine, de feuilles de coca et d'extraits
végétaux. La boisson est mise en vente à la "soda-fountain" de la Jacob's Pharmacy. Un jour, le serveur a l'idée de diluer
le sirop avec de l'eau gazeuse : le Coca-Cola est né.
Le Sauternes. L´histoire mentionne qu'au XVIe siècle, un printemps et un été chaud se succédèrent. Et, les raisins sont
devenus prématurément précoces. Puis, il s´est mis à pleuvoir sur le Sauternais, repoussant ainsi la date des vendanges.
Quelques jours plus tard, les raisins étaient recouverts d´une fine pourriture brune. Cependant, les vignerons tentèrent
la fermentation. Et, la grande surprise fut que le goût n'était pas putride mais possédait une puissance aromatique
exceptionnelle.
Le vin de glace (Icewine) fut découvert de façon accidentelle. Des viticulteurs de la région de Franconie, en Allemagne,furent surpris par les gelées précoces de leur vignoble en 1794. Ils pressèrent toutefois les grappes. Agréablement surprispar le résultat, ils laissèrent les années suivantes le raisin mûrir jusqu'à la maturité en espérant des gelées pour créer le "Eiswein".
La champagnisation par Dom Pérignon
Nourriture
Le "sandwich français saucé" (The French Dip Sandwich). Bien qu'étroitement lié à des français, ce sandwich n'est pas né
en France mais, par sérendipité, à Los Angeles. En 1918, un immigrant français, Philippe Mathieu, prépare un sandwich pour
un policier dans son snack-bar (Delicatessen) à Los Angeles. Par maladresse, le pain est tombé dans la poêle, baignant dans
le jus de la viande cuite. Le policier, affamé et cependant curieux, accepta de le manger. Il l'apprécia beaucoup et revint
les jours suivants avec de nombreux amis pour goûter cette nouvelle recette. Le restaurant est devenu célèbre sous
l'enseigne 'Philipe L'original'. Une version de cette histoire prétend que le patronyme de l'officier de police était :
French.
Les chips. Durant l'été 1853 au restaurant "Moon Lake Lodge" à Saratoga Springs, dans l'État de New York, aux États-Unis,
un client reprocha au cuisinier de lui apporter des frites trop épaisses. Un nouveau service lui fut présenté avec des
frites plus finement tranchées. Mais elles rencontrèrent la désapprobation de ce client retors. Le chef décida, alors,
d'agacer son client en lui préparant des fritures très minces, craquantes et difficiles à piquer avec une fourchette. Sa
surprise fut de provoquer les jours suivants une demande de plus en plus forte d'amateurs de chips dans son restaurant.
Le bleu (fromage) comme le roquefort avec sa légende sérendipitante en France sans oublier le fromage de Stilton (Angleterre) grâce à Cooper Thornhill qui le faisait acheminer dans son auberge à 130 km du lieu de production ou le Gorgonzola (Italie)
Les édulcorants de synthèse
On ne sait pas inventer une substance chimique qui ait un goût sucré. La seule solution est de découvrir les substances
qui en ont. Au départ, un assistant de recherche, inconscient pour les risques sur sa santé confond l'anglais test, fais
un essai et teste. En croyant obéir aux ordres, il découvre que les dérivés chlorinatés de saccharose sont
plusieurs centaines de fois plus sucrés que le sucre.
L'aspartame, qui a fait la fortune de Searle qui est devenue Nutrasweet. Il fut découvert par hasard par Jim Slatters en
se léchant les doigts pour tourner les pages d'un carnet de notes. Il était en train de développer un nouveau médicament
pour traiter les ulcères quand il en fit tomber sur ses doigts.
La saccharine en 1879 par Constantine Fahlberg.
03:25 Publié dans Notes diverses | Lien permanent | Commentaires (10) | Tags : inventions, découverte, sérendip; sérendipicité | Facebook
17/05/2009
2/3 Découvertes sérendipiennes...
Physique, chimie, biologie, technologie:
Chimie:
En 1669, l'alchimiste Hennig Brand se lança dans une quête de la pierre philosophale. Sa technique pour fabriquer de l'or consistait à faire évaporer de l'urine, puis à chauffer le solide obtenu dans un flacon fermé. Il n'a jamais obtenu d'or, mais il a isolé l'élément phosphore, qui a été ainsi nommé car il rougeoyait.
Au cours de la première guerre mondiale, le gaz moutarde était une arme particulièrement insidieuse, un poison qui provoquait une inflammation de la peau, des muqueuses, des yeux et des poumons, entraînant souvent la mort. Les médecins qui s'occupaient des victimes diagnostiquaient un manque de globules blancs.
Cette découverte a donné lieu à des recherches qui ont permis de développer la chloréthazine, une drogue utilisée en chimiothérapie qui est presque identique au gaz moutarde.
Elle est encore utilisée de nos jours pour traiter certains types de lymphomes.
La structure cyclique du benzène par le chimiste allemand Friedrich Kekulé von Stradonitz. Il eut l'intuition de la
formule structurelle du benzène en imaginant des serpents dans le feu, où l'un d'entre eux formait un anneau en se mordant
la queue. (cité par McKelvey, 2002).
La découverte et l'analyse du rôle des fragments de courte vie, tel que l'électron hydraté ont permis
une meilleure compréhension de la chimie radioactive. Cette découverte du "nouvel ion", on la doit à un chimiste, Edwin
Hort, de la société Argonne, qui en 1963, en compagnie d'un collègue britannique réalisaient des expériences sur la
raduiation pulsée de l'eau. À un moment donné, ils observèrent une bande d'absorption bleue sur le spectophotomètre,
c'était la signature de l'électron hydraté.
Les plastiques: Les polymères organiques artificiels furent utilisés depuis des siècles sous la forme de résine ou de gomme laque. Léonard
de Vinci fit même des expériences à ce niveau en recouvrant différentes matières naturelles ou manufacturées. À la fin du
XIXe siècle, le caoutchouc naturel, tiré de l'arbre, l'hévéa sous la forme d'une substance appelée le scrap, était largement
utilisé. Finalement, les inventeurs ont appris à améliorer les polymères naturels. Le caoutchouc naturel était sensible à
la température, devenait collant et exhalait une odeur désagréable dans les fortes températures et devenait friable dans
le froid.
La vulcanisation du caoutchouc par l'américain Charles Goodyear. Par mégarde, il pose "un morceau de caoutchouc recouvert
de fleur de soufre] sur un poêle à charbon. Le produit finit par s'enflammer". Dépité par sa maladresse, il jette le
résultat par la fenêtre dans la neige. « Au matin, ramassant l'objet, il constate que le matériau possède une grande
élasticité. » (Euréka, avril 1998, p.66).
La vulcanisation consiste donc à cuire du caoutchouc avec du soufre. Par rapport
au caoutchouc naturel, celui-ci est plus fort, plus résistant à l'abrasion, plus élastique, moins sensible à la température,
imperméable aux gaz et fortement résistant aux produits chimiques et au courant électrique.
Le Celluloïd: Un Anglais nommé Alexander Parkes, chimiste et métallurgiste, développa un « ivoire synthétique », la "pyroxline" en 1856, qu'il commercialisa sous le nom de "Parkesine". Celui-ci était fabriqué à partir de la cellulose traitée avec de l'acide nitrique et un solvant. Le produit se durcissait en un matériau ressemblant à de l'ivoire qui était moulable lorsque chauffé. Afin d'atteindre une échelle suffisante pour abaisser ses coûts, Alexander Parkes devait construire une grande usine, ce qu'il n'arriva pas à réaliser. De plus, le matériau était fortement inflammable.
De son côté, un imprimeur américain du nom de John Wesley Hyatt s'étant coupé un jour le doigt, ouvrit son armoire à pharmacie afin d'apposer du collodion (solution de nitrate de cellulose dans de l'éther et de l'alcool) pour refermer sa blessure. La bouteille s'était renversée mais il observa qu'un résidu solide restait après l'évaporation du solvant.
Il choisit, avec son frère Isaiah, de continuer ses recherches avec le nouveau solvant sur le nitrate de cellulose. Par la suite, ils utilisèrent le camphre, obtenu à partir du camphrier.
Puisque la cellulose était le composant principal, il appela la nouvelle synthèse le "celluloïd" en 1863. Son utilisation servit à fabriquer des produits comme les boules de billard, des peignes, des barrettes, des touches de piano, des empreintes de dents, des pellicules de films ou des vêtements. Le celluloïd était moins coûteux que ses concurrents
directs comme l'ivoire naturel, la coque de tortue et les os.
Le rayonne, développé à Paris en 1884 par Louis Marie Hilaire Bernigaut, comte de Chardonnet, qui cherchait une façon
de fabriquer de la soie. Il étudia le ver à soie et fit l'hypothèse qu'il pouvait trouver une formule liquide afin de
faire expulser la fibre au travers de petits orifices. Il fit étrangement la même découverte que Hyatt à propos du
collodion, et l'utilisa comme base de ses premières fibres. Il fabriqua son premier vêtement en 1884 qu'il présenta à
l'exposition de Paris en 1891. Il appela ce nouveau matériau le rayon en 1924.
La bakélite: Leo Baekeland, chimiste à New York, commença à faire des expériences avec des réactions incluant du phénol
et du formaldehyde. Il découvre rapidement que la condensation produit un résidu qui ne peut plus être enlevé des tubes
à essais.
Le polyéthylène est un cas de coïncidence induite. Il fut synthétisé, « par accident », par un chimiste allemand Hans von Pechmann, en chauffant en 1898 du diazomethane. L'idée était de tester l'effet de la combinaison de la pression et de la température sur certains gaz. En utilisant, dans leur série d'investigations le gaz ethylène, comme dans le cadre
de la découverte du Téflon, ils s'aperçoivent de la production d'un produit résiduel. Ses collègues Eugen Bamberger et Friedrich Tschirner ont analysé la substance blanche et cireuse, ils ont reconnu des longues chaînes -CH2- et la dénommèrent polyéthylène.
Ils n'avaient pas la moindre idée de la possibilité d'utilisation de ce déchet. Cependant, un jour, la sérendipité met en valeur ce nouveau polymère. J.N. Dean, un dirigeant de la société "British Telegraph Construction and Maintenance Company"
a entendu parler de ce nouveau plastique polymère. Il le testa pour l'isolation des lignes téléphoniques. Le succès probant permit de renforcer les recherches sur ce produit.
Les polymères conducteurs d'électricité (Polyacétylene)
Jusqu'en 1967, les matières plastiques étaient considérées comme des isolants. Un groupe de chercheurs japonais étudient la polymérisation de l'acétylène en plastique. C'est, au cours, d'une mauvaise manipulation, qu'un chercheur en formation se trompe dans les proportions de catalyseur. Il augmente de 1000 fois la dose idéale. Cependant, il obtient un film à reflets métalliques, de couleur argenté et brillant. Il a l'apparence du métal mais il n'est pas encore conducteur de l'électricité. Toutefois, cette sérendipité rapporta le prix Nobel de Chimie en 2000. Car, dix plus tard, la collaboration entre le physicien Alan Heeger et les chimistes MacDiarmid et Hideki Shirakawa, ont conduit à des expériences d'oxydation du film en utilisant la vapeur de diiode. À ce moment là, ce nouveau plastique est conducteur d'électricité.
voir la ,saga du caoutchouc, qui regorge de découvertes sérendipiennes...
http://autofrdisparue.turboblog.fr/index.php?cat=8207
Colorant et teinture chimique.
Premier colorant totalement artificiel, la mauvéine fur découverte en 1856 par William Perkin. En 1845, la reine Victoria visite l'Allemagne. Le prince invite le scientifique
August Hofmann à venir à Londres. Quelques années plus tard, donc, en 1856, August Hofmann demande à un jeune étudiant
de 18 ans, William Perkin de synthétiser la quinine par le procédé de l'oxydation d'aniline. Mais, il découvre la mauvéine,
une nouvelle teinture qui trouve un franc succès auprès de la reine et de la cour d'Angleterre. La mode de couleur des
vêtements de la cour royale devient cette année-là le mauve.
Physique:
La poussée d'Archimède.
La découverte de la poussée d'Archimède est liée à Hiéron, roi de Syracuse, qui lui avait demandé de vérifier si sa couronne était faite d'or pur :
"Tout corps plongé dans un liquide subit de la part de celui-ci, une poussée exercée du bas vers le haut, et égale, en intensité, au poids du liquide déplacé."
Ayant découvert cette loi en prenant son bain, il se serait précipité nu dans les rues de la ville, en criant Eurêka!...Eurêka! (j'ai trouvé!... j'ai trouvé!).
Le traité du centre de gravité des corps solides et l'invention de la balance hydrostatique par Galilée. Selon la légende,
c'est dans la cathédrale de Pise, à l'âge de 19 ans, que Galilée aurait été surpris par l'oscillation d'une lampe accrochée
au plafond. En calculant grâce au battement de son cœur, il remarqua que les séquences d'oscillations étaient de durée
égale, quelle que soit l'amplitude. Ainsi, il découvrit la nature isochrone du pendule, qu'il vérifia par la suite par des
expériences.
La loi de la gravitation universelle par Isaac Newton
Le principe de la puissance de la vapeur. L'Écossais James Watt découvrit la force de la vapeur alors qu'il attendait son
thé. Il vit la bouilloire d'eau s'ébrouer alors qu'elle chauffait et le clapet du couvercle se levait et se refermait à
grande vitesse. Même si ce n'est pas lui qui a inventé le moteur à vapeur, il a amélioré la puissance du prototype, ce
qui donnera l'élan vital à la révolution industrielle.
La physique nucléaire
Les rayons X par Wilhelm Röntgen. Il découvre lors de ses expériences sur les propriétés de faisceaux d'électrons, à
l’université de Wurtzbourg (Allemagne), qu'un tube de Crookes émet un rayonnement. Röngten les baptise : « rayons X ».
Ils ont le pouvoir de traverser un papier opaque enveloppant le tube de Crookes et font scintiller un écran fluorescent
situé sur une table voisine. En éclairant la main de son épouse par ses rayons, il observe en arrière plan, l'image nette
de ses os et de son alliance. Ainsi, les rayons X traversent la peau et la chair sans dommage, mais ils sont arrêtés par
les os et le métal.
La radioactivité par Henri Becquerel. Suite à la découverte de Wilhelm Röntgen, Henri Becquerel effectue des recherches sur
les liens entre rayons X et fluorescence. Il dépose du sel phosphorescent d'uranium sur des plaques photographiques
enveloppées dans du papier noir. Un jour où Paris est ensoleillé, il expose le tout à la lumière. En développant les
plaques, il remarque l'image des cristaux de sel d'uranium. Il pense que cela est dû aux rayons X de Röntgen. Il fait
la déduction que l'énergie solaire est absorbée par l'uranium avant d'être réémise sous forme de rayons X. Il recommence
ses expériences. Mais, le ciel parisien est couvert. Il interrompt ses essais et range ses plaques photographiques
imprégnées de sel d'uranium dans un placard. Quelques jours plus tard, le ciel est bleu. Becquerel choisit de sortir
ses plaques. Là, il est surpris car il voit que les plaques ne sont plus vierges. Il distingue même l'image négative
d'une croix de cuivre qui se trouvait entre l'uranium et l'une des plaques photographiques. Il en conclut qu'en l'absence
de source d'énergie extérieure (comme le soleil), une substance inerte se montre capable d'émettre des rayons qui
traversent le papier mais sont arrêtés par le métal. Henri Becquerel découvre donc la radioactivité, c'est-à-dire
l'émission spontanée de radiation par un matériau.
La radioactivité artificielle. Les époux Joliot-Curie (Frédéric Joliot-Curie et Irène Joliot-Curie) étudiaient la
réaction de l'aluminium avec des particules alpha. Ils remarquèrent que la cible d'aluminium continuait à émettre des
radiations même quand la source des particules était enlevée.
Le rayonnement fossile ou rayonnement thermique cosmologique, par Arno Penzias et Robert Woodrow Wilson en 1965.
Pour avoir découvert ce rayonnement fossile en 1963, de façon fortuite d'ailleurs, Penzias et Wilson reçurent le prix Nobel.
Ils projetaient d'utiliser pour des observations de radioastronomie une antenne chargée à l'origine de capter les signaux des satellites Echo et Telstar.
L'instrument avait été conçu selon des caractéristiques spéciales qui le rendaient particulièrement apte à observer de très faibles émissions radio à
des longueurs d'onde relativement peu courantes, de l'ordre de quelques centimètres, alors que les grands radio-télescopes classiques étaient prévus
pour observer des longueurs d'onde plus grandes. Procédant au réglage et au calibrage de leur instrument ils s'aperçurent de la présence d'un bruit
de fond radio parasite dont ils ne parvenaient pas à se débarrasser. Bien leur a pris de s'acharner sur la difficulté et de faire confiance à leur
savoir-faire technique. Bien leur a pris aussi de faire part de leur problème à d'autres chercheurs qui, eux, pour les raisons théoriques exposées
ci-dessus, pouvaient s'attendre plus ou moins à l'existence d'une telle émission dans cette région de longueur d'onde.
Le neutron par James Chadwick en 1932. Il tentait d'étudier les lois physiques de l'interaction entre des particules
alpha sur le beryllium. Il nota qu'un rayon gamma « dur » accompagnait la réaction. En explorant le sujet un peu plus,
il trouva qu'il n'avait pas à faire à des rayons gamma mais à des neutrons.
En 1938, le chimiste allemand Otto Hahn a découvert par hasard la fission nucléaire. Il essayait de créer des atomes lourds en bombardant de neutrons des atomes plus légers.
Il espérait que les neutrons seraient absorbés dans les noyaux des atomes visés en les agrandissant. Au lieu de cela, il a découvert qu'il avait créé plusieurs isotopes de Barium,
qui étaient beaucoup plus légers que l'uranium. Les neutrons n'ont pas été absorbés, mais ont plutôt séparé les noyaux. Comme vous le découvrirez sur la page suivante,
Hahn a également joué, sans le vouloir, un rôle dans l' histoire de la découverte du fullerène.
Les Fullerènes
Le nanothermomètre carbone par Yoshio Bando de 85 nm de diamètre qui s'étend en proportion de la température. C'est en
étudiant les nanotubes, formes de fullèrenes qu'il a découvert sans intention de le faire initialement ce phénomène.
En 1987, cinq années après avoir observé les fullerènes ou C60, mais sans en comprendre véritablement la portée
scientifique, Sumio Iijima reprend son observation. Il observe une forme d'épingle générée par la décharge des arcs
d'électrode utilisés pour synthétiser le C60. Il nomme ce matériau le « nanotube carbone ».
Les nanotubes en carbone
En 1991 , un chercheur japonais , Sumio Iijima , les découvrent par hasard en faisant des recherches sur les conditions de synthèse de C60 au microscope électronique .
Ils sont formés par un plan de graphite enroulé sur lui-même et fermé à ses 2 extrémités par 2 demi-fullerènes possédant chacun 6 pentagones .Ils ont un diamètre variant de quelques nanomètres à quelques dizaines de nanomètres et une longueur pouvant aller jusqu'à plusieurs micromètres !!! Ils peuvent donc avoir une longueur mille fois plus grande que leur diamètre
L'électromagnétisme par Hans Christian Oersted
L'infrarouge en 1800 par William Herschel
Durant une courte période de sa vie, quelques mois de l'année 1800, Herschel étudia le spectre solaire et découvrit l'existence du rayonnement infrarouge qu'il appela la chaleur radiative. Herschel utilisa un prisme de verre pour diffracter la lumière du Soleil et plaça trois thermomètres sur une table sur laquelle se projeta le spectre solaire. Deux de ces thermomètres furent utilisés comme étalons pour mesurer les variations de la température ambiante. Il déplaça le troisième thermomètre pour mesurer l'élévation de température associée à chacune des couleurs prismatiques. Il s'aperçut alors que la température continua à augmenter alors que le thermomètre eut déjà dépassé le spectre visible du côté de la couleur rouge. Herschel venait de détecter pour la première fois le rayonnement infrarouge émis par le Soleil.
Médecine et pharmacie
William Reeves, spécialiste en épidémiologie et en virologie, explique comment, en assistant à un film dans un cinéma, il
eut l'idée de marquer les moustiques avec une poudre fluorescente pour étudier leur nombre; leur durée de vie et leurs
mouvements. Au cours du film, en effet, un inspecteur enquêtait sur un vol de caisse dans un magasin. Il avait rempli la
caisse avec de la poudre. Puis, au moment de l'effraction de la caisse, il demanda à chaque employé de mettre leurs mains
sous une lampe fluorescente. Il dévoila facilement le voleur au sein du personnel. Aussi, surprenant que cela puisse
paraître le septième art s'est révélé l'élément de sérendipité pour la découverte de nombreux virus sur la planète.
William Harvey, médecin anglais du XVIIe siècle a établi une analogie entre la circulation sanguine et l'irrigation des
canaux à partir de son observation fortuite du fonctionnement du drainage de l'eau dans les canaux hollandais à son époque.
Le rôle du cœur dans la circulation sanguine est conçu par analogie avec l'utilisation des pompes pour capter et refouler
l'eau dans les canaux.
À la fin des années 40, Christopher Polge et ses collègues de l'Université de Cambridge découvrirent accidentellement
les capacités protectrices du glycérol quand ils ont utilisé des bouteilles chimiques dont les étiquettes ne correspondaient
pas avec leur contenu. Cette découverte accidentelle leur permit de cryogénéiser les spermatozoïdes des poulets et du bétail.
Deux professeurs de physiologie au Collège de France, François Magendie et son étudiant Claude Bernard sont considérés
comme les pères de la pharmacologie. Ils utilisèrent un émétique extrait de l'ipecacuanha afin de comprendre les mécanismes
du vomissement, pratique médicale courante à l'époque. Claude Bernard étudia les effets du curare sur le système nerveux.
Ceci lui permit de découvrir que les systèmes moteurs et sensoriels fonctionnent de façon indépendante.
La pharmacologie:
Découverte de la digitaline en 1785, contenue dans les feuilles de digitales, par William Withering (1741-1799), médecin et
botaniste britannique.
La quinine par George Cleghorn (1716 - 1794), chirurgien de l'armée, découvrit que l'écorce de quinine soignait la malaria.
Entre 1820 et 1840, les scientifiques ont isolé des centaines d'alcaloïdes et autres éléments chimiques à partir de plantes.
Ils ont évalué leurs propriétés physiques. Les français Pierre Joseph Pelletier et Joseph Caventou ont extrait la quinine à
partir de l'écorce de cinchona en 1820.
En fait, les multiples chercheurs qui ont découvert la quinine à partir de l'écorce de certains arbres ne l'ont pas fait pas
hasard. Ils sont les détenteurs de l'effet relais ou témoignage. Car, selon la légende, c'est un Indien en Amazonie qui,
atteint de malaria, se serait désaltéré avec de l'eau ayant stagnée dans l'écorce d'un arbre. Il fut agréablement surpris
plusieurs jours plus tard de recouvrer la santé. Cette légende fut transmise de générations en générations. Elle fut
consignée dans un ouvrage de missionnaires au XVIe siècle, ce qui a donné l'idée aux divers scientifiques de rechercher
dans cette voie-là.
L'acide acétylsalicylique par le religieux anglais et passionné de botanique, Edward Stone en 1763. L'aspirine est en fait
le nom commercial déposé par la société allemande Bayer qui fabriquait alors des colorants. Edward Stone découvrit la
capacité des écorces du saule pour soigner les fièvres et les douleurs de rhumatisme et également celles de la malaria.
Cette qualité était déjà connue depuis longtemps. Hippocrate en fait référence et elle est citée dans le code sumérien de
Ebers au IIIe siècle av. J.-C.. Edward Stone se rapporte à l'arbre découvert par les missionnaires jésuites dans les andes
péruviennes. Là, les indigènes l'utilisaient pour soigner les fièvres de la malaria. On peut dire qu'il y a sérendipité car
Edward Stone estime que l'écorce du saule a l'apparence de l'écorce des Andes péruviennes. Si elle se ressemble, elles ont
forcément les mêmes propriétés, se dit-il. Cette idée est appuyée par la théorie de la signature, théorie très forte à son
époque. Cette théorie prétendait que les produits curatifs ont une liaison avec les maladies. En d'autres termes, une
croyance que l'on soigne le mal par le mal.
Il faut attendre les travaux de 1828 par le pharmacien allemand Johann Andreas Buchner, ceux du chimiste suisse Karl Jacob
Löwig en 1835, ceux de l'allemand Henri Gerland en 1852 et de l'alsacien Charles Frédéric Gerhardt pour arriver à une
stabilisation de l'acide acétylsalicylique.
La pervenche rosée de Madagascar était utilisée initialement pour traiter le diabète. Ely Lilly et ses chercheurs ont
découvert qu'elle tuait également les cellules du cancer.
Les psychotropes
La médecine fut potentiellement très importante dans la découverte sérendipitante car les expérimentations sur l'homme
sont difficilement respectueuses de l'éthique. Aussi, les médecins furent obligés d'observer les maladies ou les
traumatismes afin de comprendre le fonctionnement humain.
La découverte des effets anti-dépresseurs du lithium par John Cade. C'est en consultant les rapports des cliniques au
XIXe siècle sur des patients souffrant de la "Goutte" et soignés au sel de Lithium, qu'il se rendit compte des bienfaits
pour soigner les maladies dépressives.
Le benzodiazépine, anxiolytic chlordiazepoxide du Docteur Leo Sternbach, lequel fut inspiré par la structure chimique du
chlorpromazine. Le monoamine oxidase fut découvert dans un contexte clinique, lorsqu'il fut administré pour un traitement
de la tuberculose et que l'on nota un effet d'euphorie chez les patients.
L'iproniazide. Outre sa capacité à soigner la tuberculose, on observa que l'iproniazide allégeait l'esprit et stimulait
l'activité de beaucoup de patients. Les études ont montré sa capacité à bloquer l'activité du monoamine oxidase, l'enzyme
qui détruit les monoamines neurotransmetteurs (norépinéphrine, serotonine et dopamine). L'Iproniazide n'est plus utilisée
actuellement en tant qu'antidépresseur du fait de ses effets secondaires néfastes.
L'imipramine, le premier antidépresseur tricyclique fut développé en vue de soigner la schizophrenie. Sans effet, un
clinicien décida de tester ses effets sur des patients dépressifs. Elle allégea l'humeur des patients et augmenta leur
énergie. Elle démontra ses capacités sédatives pour des individus sans troubles de dépression. D'autres études révélèrent
ses capacités à accroître l'activité des neurotransmetteurs monoamines : la norépinéphrine et la serotonine.
L'utilisation du Tamoxifen pour traiter les troubles maniaco-dépressifs. Utilisé jusqu'alors pour traiter les cancers
du sein chez les femmes par son action anti-œstrogènes, Husseini Manji a découvert ses qualités en tant que psychotrope.
La biologie:
La bioélectricité par Luigi Galvani
L'insuline par Frederick Banting et Charles Best en 1923
L'anaphylaxie ou l'allergie par Charles Richet. Il testa un extrait de tentacules de l'anémone de mer afin d'apprendre
quelle est la dose toxique sur les animaux de laboratoire. Après avoir donné une dose initiale et en laissant un certain
temps, il administra de plus petites doses aux animaux survivants au traitement initial. La seconde dose fut rapidement
mortelle. Charles Richet fut tellement surpris par ce résultat qu'il avait du mal à croire qu'il en était responsable.
La localisation anatomique des fonctions cérébrales suite à l'accident dramatique de Phineas Gage
En 1889, les scientifiques allemands, Joseph von Mering et Oscar Minkowski ont prélevé le pancréas d'un chien. Ils furent
surpris d'observer une nuée de mouches volant au-dessus de l'urine du chien. Ils découvrirent le niveau élevé de glucose
dans l'urine. Ceci leur permis de comprendre que le pancréas joue un rôle majeur dans le diabète.
La microbiologie:
La pénicilline, redécouverte (bien après la thèse d'Ernest Duchesne) par Alexander Fleming et surtout, Mary « Moldy » Hunt
pour sa découverte du Penicillium Chrysogenum),
La fermentation et la pasteurisation par Louis Pasteur
La découverte des bactéries par Antonie van Leeuwenhoek. Il fut le premier à voir et à décrire les bactéries. Toutefois,
il n'était pas biologiste, pharmacien, médecin ou membre du corps médical. C'était un marchand de tissus. Pour juger de la
qualité des étoffes, il avait besoin de loupes et peu à peu, il fabriqua des lentilles qui grossissaient de plus en plus.
En Hollande il polît des lentilles au point d'avoir des résultats extraordinaires. Par chance, il vit des organismes vivants
minuscules "nager" derrière sa lentille. Grossissant de 300 à 500 fois, il put voir et décrire des algues microscopiques et
des protozoaires.
Le vaccin anti-nicotine Sam Sanderson, chercheur à l'université du Nebraska, au Centre Medical biochimiste, réalisait des
expérimentations depuis de longues années afin de déterminer comment de minuscules molécules, les peptides, interagissent
avec le système immunitaires. Il fut surpris lors de ses observations. En utilisant une peptide particulière, il fit la
découverte, à partir d'un simple vaccin, que le système immunitaire peut être sensibilisé afin de reconnaître la nicotine
comme molécule étrangère. Lorsqu'un individu fume une cigarette, le système immunitaire crée des anticorps contre les
molécules de nicotine, qui les écarte à la périphérie du centre nerveux et les empêche de stimuler à l'intérieur du cerveau
leurs effets de plaisir et de dépendance.
Le vaccin antivariolique. Edward Jenner était médecin à Berkeley (Gloucestershire, Grande-Bretagne. Le 14 mai 1796, il
inocule la variole à un petit garçon en le piquant au bras. Après une dizaine de jours, celui-ci est immunisé contre la
maladie. Il remarqua que les seules personnes qui ne contractaient jamais la variole étaient les trayeuses de lait d'une
certaine région (effet relais ou de témoignage). Par contre, ces laitières, avaient une maladie bénigne, la vaccine (cowpox).
Edward Jenner en déduit que la maladie de la vaccine devait contenir un certain type d'immunité contre la variole. Il prit
un échantillon de la vaccine d'une volontaire, Sarah Nelmes. Et, il le testa sur un petit garçon dans un village voisin.
La variole était une maladie très destructrice. 40 % des incubés en succombaient, le reste avaient des séquelles physiques à vie.
L’oncologie:
L'effet anti-cancer du Macrogol ou polyéthylène glycol, effet découvert par Denis Corpet en étudiant l'effet promoteur des
charcuteries sur les tumeurs colorectales.
La découverte en 1965, par Barnett Rosenberg, du cisplatine, une molécule qui limite l'action des cellules cancéreuses.
Le traitement du cancer par le LASER
Théodore Maiman, développa ses recherches sur le LASER (light amplification by stimulated emission of radiation). Cette
technique de concentration et d'amplification de la lumière monochromatique existait déjà grâce à deux équipes de
recherches. Son application devint une priorité dans le domaine militaire et chirurgicale du fait de sa minutie. Un
médecin hongrois, Endre Mester, suspecta que le LASER pouvait aussi détruire les tumeurs malignes. Jusqu'alors, on les
traitait en coupant les tumeurs, en les brûlant par des procédés chimiques (proche du poison), par la chimiothérapie ou
par la radiation. Cependant Endre Mester fut déçu par ses recherches sur les animaux. Le LASER était inefficace contre
les tumeurs malignes. Mais il observa que sur de nombreux cas où il avait fait une incision pour implanter les cellules
malignes, la peau guérissait plus rapidement pour ceux qui avaient eu le traitement de la lumière du laser que pour ceux
qui n'en avaient pas eu. Il fit d'autres expériences sur les défauts de la peau, sur des ulcères à l'estomac, sur des
brûlures et sur d'autres infections en obtenant des guérisons très rapides. Il en conclut, par analogie avec les effets
des rayons du soleil, que le LASER est destructeur en forte quantité mais bénéfique dans des proportions faibles pour
soigner la peau. Il adapta le lASER en lui donnant plus de puissance afin de traiter les tumeurs malignes du cancer.
Les effets secondaires
Le Viagra. Les chercheurs de Pfizer étaient sur le point de juger des qualités du sildenafil citrate comme traitement de
la circulation sanguine pour les angines de poitrine. Ils ont découverts des résultats excellents et commercialement
prometteurs. Cependant, ils ont découverts qu'il était beaucoup plus avantageux de le vendre pour un traitement masculin
totalement différent, le dysfonctionnement érectile.
Le Zyban, chlorhydrate de bupropion (nom générique du Zyban) Plusieurs médecins ont observé que certains de leurs
patients avaient cessé de fumer suite à la prise du Wellburin pour traiter une dépression. L'enquête menée par le
fabriquant, Glaxo Wellcome, montre que le Wellburin réduisait le besoin de la nicotine en agissant sur la dopamine
(associée au bien-être) sur la noradrénaline (associée à l'énergie et à la concentration). En adoucissant le manque
de dopamine et de noradrénaline, le Zyban, nouveau nom du Wellburin, soulage les symptômes de sevrage en s'attaquant à
leur cause biologique.
L'utilisation de l'aspirine sur le traitement des maladies cardio-vasculaires. Sir John Vane a étudié les effets de
l'aspirine sur le corps humain. Il a fourni une base scientifique des effets de l'aspirine comme anti-douleur et
anti-inflammatoire. Mais aussi, il a démontré comment l'aspirine peut prévenir la formation de caillots de sang et
les attaques cardiaques. Prix Nobel de médecine et de physiologie en 1982, pour ses travaux sur la prostacycline, il
reconnait dans son discours, qu'il utilisa la technique de bioassay, qui lui offrait les chances optimales de découvertes.
Les autres produits
L'application thérapeutique de la Toxine botulique (Botox), redécouverte (plus d'un siècle après Justinus Kerner)
par Madame Jean Carruthers, du laboratoire Allergan
Le LSD par Albert Hofmann, chimiste suisse qui a découvert les propriétés du LSD le 16 avril 1943. Lors d'une synthèse
de ce produit, il ressentira un trouble - peut-être provoqué par l'absorption cutanée d'une goutte tombée accidentellement.
Intrigué, il décidera alors de s'auto-expérimenter le 19 avril avec une prise de 0.25 mg par voie orale.
La découverte de l'ADN (Double hélice)
L'acetylcholine par Otto Loewi en 1921. À partir d'un rêve, il conçu l'expérience définitive qui prouvait la conduction
chimique à partir des impulsions nerveuses.
La découverte des propriétés anesthésiques de l'éther par le médecin américain Crawford Long, en 1859. Le docteur Crawford
Williamson Long jouait souvent à des parties de cartes avec ses amis. La pratique, parmi la jeunesse d'alors était d'inhale
r de l'éther ou du gaz hilarant (nitrous oxide). Cette intoxication passagère et cet effet de titubation, comme si la personne
était ivre, avait fait remarquer au médecin que ses amis ne souffraient pas lorsqu'ils se cognaient contre les meubles ou
lorsqu'ils tombaient par terre. Aussi, il eut l'idée d'expérimenter l'éther (sulfuric ether) comme anesthésiant pour des
opérations chirurgicales. Le 30 mars 1842, il appliqua une serviette imbibée d'éther sur le visage d'un patient
et lui retira sa tumeur. L'opération fut un succès.
La découverte des propriétés hypnotique du chloroforme par Sir Charles Locock en 1859.
L'Antifébrine by Kalle en 1886. Vers 1880, des chimistes à Strasbourg effectuaient des essais pharmacologiques sur
le naphtalène pour connaître son potentiel antiseptique. Les médecins, Cahn et Hepp, prirent une bouteille et administrèrent
aux patients de l'acétanilide associée au naphtalène comme vermifuge (un agent qui expulse les vers). Par bonheur,
la fièvre des patients baissa même si l'effet vermifuge fut vain. Par chance, aussi, cet antipyrétique était beaucoup plus
efficace et agréable au goût que la quinine ou l'acide salicylique.
Découverte de l'héparine dans son rôle d'anticoagulant. McLean cherchait l'origine des facteurs de formations des caillots
de sang. Il n'admit sa découverte sérendipitante que 41 ans plus tard.
Traitement de la maladie du sommeil par l’eflornithine (ou DFMO, difluoromethyl ornithine). Développé au début des années
1980, le DFMO devait servir au départ au traitement du cancer. Mais les résultats escomptés ne sont pas venus. Cependant,
on a remarqué son efficacité contre le Trypanosome. Malheureusement, sa production est trop faible et subit un coût trop
important pour la population africaine concernée. Le laboratoire Merrel-Dow a arrêté sa fabrication en 1995. Depuis, les
organisations humanitaires tentent de convaincre des producteurs de relancer la production de ce médicament qui a démontré
son efficacité sur la maladie du sommeil (Trypanosomiase africaine humaine). Cette maladie, causée par un parasite, le
Trypanosome du groupe Brucei, est transmise à l'homme par la mouche tsé-tsé. Selon l'organisation Médecin du Monde, 60
millions de personnes sont susceptibles de contracter cette maladie, 300 000 à 500 000 en souffrent et elle provoque
la mort de 150 000 personnes tous les ans.
La lutte contre la maladie des légionnaires grâce à la rencontre fortuite du docteur Mackenzie et du docteur Gros. Le
premier est chercheur au Canada, (Children's Hospital of Eastern Ontario). Il a identifié un gène appelé Naip pendant
qu'il recherchait le gène responsable de la maladie d'Aran-Duchenne, maladie neurologique fatale chez les enfants. Le Dr
Gros, professeur, au Canada également, au département de biochimie de l'université McGill, étudiait la maladie des
légionnaires. La rencontre non provoquée de ces deux chercheurs, à Vancouver, a permis de découvrir le rôle joué par le gène
Naip5 dans la lutte contre la maladie des légionnaires.
Découverte de la Meperine, vers 1930 par Otto Schaumann, médecin en pharmacologie, plus connue sous le nom du Demerol,
analgésique narcotique. C'est en étudiant un composé antispasmodique sur les rats qu'il observa que leur queue formait
la forme d'un S, similaire au traitement des analgésiques narcotiques comme la morphine.
Les produits grand public:
Le Velcro découvert par Georges de Mestral. En se promenant dans les bois, l'ingénieur suisse observe que la bardane
s'accroche à son pantalon de velours. Intrigué, il regarde de plus près la forme des crochets de la plante et les boucles
du tissu de son pantalon. Ainsi, il invente le Velcro qui est le raccourci pour signifier VELours CROchet.
Le micro-ondes, inventé par l'américain Percy LeBaron Spencer (1894-1970). Cet ingénieur physicien travaillait chez
Raytheon, un des leaders mondiaux dans les équipements de radars. En arrêt momentané devant un appareil de radar, le
magnétron, il ressentit une sensation étrange et soudaine. Il remarqua que la barre de chocolat dans sa poche avait commencé
à fondre.
Il en déduit que l'énergie dispensée par les tubes utilisés pour les radars produisent de la chaleur. Pour en être sûr,
il approche un sac rempli de grains de maïs. Ces derniers éclatèrent rapidement pour se transformer en pop-corn. Il dépose
alors le brevet du micro-ondes, le 8 octobre 1945. Le micro-ondes porte à ses débuts le nom de "Radarange" en 1954. Lourd
et plutôt cher, il est d'abord destiné aux cuisines d'hôpitaux, aux cantines militaires et à la restauration des
transporteurs (Chemin de fer, bateaux). Il mesure alors 2m de haut.
L'imprimante à jet d'encre par Ichiro Endo de chez Canon, qui fait un jour un faux mouvement. Son fer à souder chaud tombe
sur une seringue d'encre et sa pointe chaude entre en contact avec le col de la seringue, faisant s'en échapper une petite
éclaboussure d'encre.
La photographie par Daguerre. Au début de ses expériences, les clichés de Daguerre étaient très pâles et disparaissaient au
bout de quelques heures. Un jour, il range une des plaques d'exposition dans un placard. Plusieurs jours plus tard, en la
cherchant, il se rappelle l'endroit et demeure surpris du changement sur la plaque. L'image s'était intensifiée. Il chercha
donc à comprendre le processus. Il s'interrogea si les assiettes dans le placard avait un effet, de par leur composition et
leur revêtement chimique. Il retenta l'expérience en enlevant une à une les assiettes jusqu’à la dernière. Même vide, le
vaisselier fonctionnait encore. Il remarque quelques taches de mercure sur l'étagère. Et, compris que c'était la vapeur de
mercure qui était à l'origine de l'intensification de l'image. Il rendit ainsi hommage à son ami défunt et chercheur avec
lui de la photographie, Nicéphore Niépce.
La 2CV Citroën. Ce petit modèle de la marque Citroën, fut initialement construit en tant que prototype afin de tester les
suspensions. Or, elle est devenue une des voitures européennes les plus populaires lorsque les employés de la firme ont
commencé à l'essayer.
Post-It (3M)
Récupération d'une colle qui ne colle pas (mais qui poisse).
En 1964, Spencer Silver, chimiste au laboratoire central de recherche et de développement de 3M obtient par hasard un nouvel adhésif poisseux auquel ni lui ni 3M ne trouvent la moindre application. Le nouveau produit est enterré et c'est tout juste si, cinq ans plus tard, Spencer Silver, qui n'abandonne pas, parvient à obtenir l'argent nécessaire pour breveter son idée, mais pour les États-Unis seulement.
1974. Arthur Fry, un de ses collègues, a une autre idée. À l'école du dimanche (il est protestant), des papillons enduits de cet adhésif qui ne colle pas sont très pratiques pour marquer les pages des psaumes du jour dans sa Bible.
Deux savants, Henry Courtney et Roger Merrill, parviennent à résoudre le problème de savoir comment coucher industriellement l'adhésif sur du papier.
1978. Lancement… et échec commercial des Post-it.
Deux hommes de marketing, Geoffrey Nicholson et Joseph Ramey, y croient quand même et relancent. Le succès arrive seulement au début des années quatre-vingts.
Total : les efforts conjugués de huit hommes sur quinze ans.
Superglue (Eastman-Kodak, Loctite)
Un exemple où la sérendipité doit frapper deux fois pour se faire entendre. Harry Coover travaillait pendant la deuxième guerre mondiale sur les cyanoacrylates. Comment obtenir des pièces de viseur en matière plastique claire comme du cristal ? Il en trouve une qui présente la fâcheuse tendance à coller partout. Il la rejette, ce n'est pas son projet. La fin de la guerre interrompt ses recherches dans ce domaine. Quelques années plus tard, il travaille de nouveau sur le problème et, aux mêmes causes les mêmes effets, colle ensemble par inadvertance deux pièces d'optique très coûteuses avec une tête d'épingle de quelque chose qui, bon sang, mais c'est bien sûr !, se révèle une colle-miracle. Ce sera l'Eastman 610, une révolution, qui deviendra la Super-Glue de Loctite.
Scotchgard (3-M)
En 1952, une jeune chercheuse de chez 3-M, Patsy Sherman, travaille sur des composées fluorés destinés à augmenter la résistance des pièces en caoutchouc au kérosène des avions à réaction. Un des assistants du labo fait tomber par accident un peu de solution fluorée sur une de ses tennis. Impossible d'enlever la tâche. Impossible, quel que soit le solvant utilisé. L'idée - jugée folle par ses supérieurs - lui vient d'un polymère fluoré qui aurait la capacité de repousser l'huile et l'eau des tissus, de les rendre intachables. En 1956, ce sera le Scotchgard, puis toute la gamme des Scotchgard. Un succès phénoménal.
Suspecté de favoriser le cancer, il sera retiré du marché en 2002...
La gomme selon, une légende, en 1770, par Edward Naime, un ingénieur anglais. La pratique était d'enlever les taches
d'encre avec de la mie de pain. Un jour, par inadvertance, Edward Naime aurait confondu le pain avec un morceau de résine
d'hévéa. ET, il fut surpris par le résultat. Fier de sa découverte, il se serait lancé dans le commerce des premières gommes
naturelles au prix de 6 shillings l'unité.
Le physiophone en 1849 ou effet électrophonique par Antonio Meucci. Découverte qui lui permettra d'inventer le téléphone,
qu'il ne pourra malheureusement pas protéger. Des soupçons planent sur Alexander Graham Bell d'avoir volé l'invention.
Le jacuzzi (bain à remous). En 1968, Roy Jacuzzi est un descendant des immigrants italiens installés aux États-Unis. La
famille Jacuzzi s'est fait connaître sur le marché aéronautique. Leur spécialité était la fabrication d'hélices d'avions
et de pompes d'irrigation. En 1956, des médecins ont conseillé à un membre de la famille de suivre un traitement d'
hydrothérapie. Les ingénieurs de l'entreprise ont donc adapté une de leurs pompes à cet usage thérapeutique et relaxant.
Si cet événement médical n'était pas arrivé dans la famille Jacuzzi, aurions-nous le plaisir de bénéficier de cette
adaptation reposante de nos jours ?
Les jouets:
Le frisbee
Il y a beaucoup de légendes sur l'origine du frisbee. Cependant, même dans la légende, la sérendipité reste présente
(effet témoignage). Des étudiants de l'université de Yale, sortant d'une boulangerie, mangent des tartes. Post-adolescents,
ils jouent à lancer la boîte en forme d'une soucoupe volante. La boulangerie s'appelait Frisbie.
Un charpentier californien inventa une variation en matière plastique qu'il appela le disque de Pluton. Une société,
Wham-O, célèbre pour le Hula Hoop, acheta les droits et le renomma.
Les produits industriels:
L'invention de la technique du "verre flotté" à la fin des années 1950, par un ingénieur, Alastair Pilkington dans une
usine de fabrique de verre. En faisant cuire des œufs au plat, puis en faisant la vaisselle, Pilkington observe des tâches
d'huile qui flottent à la surface de l'eau. C'est l'illumination sérendipitienne. À son retour dans l'usine, il expérimente
un système de tapis flottant pour fabriquer le verre de grande surface qui élimine ainsi l'essentiel des distorsions,
dues au poids, qui existaient avec le système précédent.
Johannes Gutenberg, inventa l'imprimerie au milieu du XVe siècle. Durant de longues années, il chercha vainement à
reproduire mécaniquement le travail soigné des moines copistes. Et, il n'obtenait qu'un résultat médiocre avec la
technique du moulage de lettres sur des supports en bois, de l'encrage et du brossage du papier. Par chance, analogie et
bissociations, il s'inspira des moulages utilisés pour réaliser les pièces de monnaie. Plutôt que de creuser le moule dans
lequel le métal était fondu, il eut l'idée de le sculpter pour faire apparaître des caractères en relief. Puis, en voyage
dans la vallée du Rhin, il observa par curiosité le fonctionnement des pressoirs à vin. Il remarqua qu'elles laissaient des
empreintes sur le raisin après leur passage, d'où la conception du système de "presse" rotative.
Le teflon, en 1938, par Roy J. Plunkett dans les laboratoires de DuPont de Nemours. Le chimiste fut surpris par un
réfrigérant expérimental qui s'est transformé d'un gaz en une poudre blanche huileuse.
Le Kevlar Stephanie Kwolek, chercheur chez DuPont, obtient un résidu noirâtre tout juste bon à jeter. La dureté de cette matière plastique, qu'elle ne parvient pas à décoller du récipient ayant servi à l'expérience, l'étonne. Elle vient de synthétiser par hasard et de découvrir une matière plastique cinq fois plus résistante que l'acier : le Kevlar.
Lockheed F-16 Fighting Falcon
En 1972, à la suite des énormes dépassements de crédit entraînés par le programme F 15 Eagle de McDonnell, l'Armée de l'air des États-Unis décide d'explorer les possibilités de concevoir un avion de chasse plus petit et moins cher. Elle charge deux constructeurs, dont General Dynamics, de se livrer à ce qui n'était pour elle qu'un exercice de style. Elle n'avait aucune intention de mettre un tel avion en service.
General Dynamics reprend les théories de John Boyd (OODA) et présente le GD 401, construit à un exemplaire, qui vole pour la première fois début 1974. C'est un gadget, un avion monoréacteur, qui n'a aucune stabilité naturelle, dans lequel le pilote est allongé - ce qui lui permet d'encaisser jusqu'à 9 G en virage prolongé - sous un immense canopy. Le pilotage se fait par joystick à main droite. Rien n'a été fait pour que l'avion soit très rapide : vitesse maxi Mach 2.
Toujours aucune intention de le produire en série. Ce n'était qu'un concept-plane destiné à rejoindre le grand cimetières des avions morts-nés
Des observateurs de petits pays étrangers s'intéressant malgré tout par hasard à ce prototype pas cher, agile, bien armé, General Dynamics le développe un peu et présente en 1975 une version opérationnelle. Cinq mois plus tard, la Belgique, le Danemark, la Hollande et la Norvège passent commande.
Java (le langage informatique)Le langage Java avait été développé chez SunMicrosystems pour une application spécifique. Commercialisé sous le nom de Oak pour la télévision interactive et les consoles de jeux vidéo, c'est un échec. Le président et fondateur, Bill Joy, s'aperçoit alors que, sans le faire exprès, ils ont développé une application qui convient à merveille aux navigateurs Internet. Rebaptisé Java, il est devenu indispensable.
La découverte de la lithographie par Aloys Senefelder
Senefelder chercha un procédé peu coûteux qui lui permettrait d'imprimer ses œuvres sans avoir recours aux techniques traditionnelles de l'imprimerie. Il expérimenta différents procédés, découvrant ainsi la stéréographie. Après une longue période d'essais et d'erreurs, il eut l'idée d'utiliser la pierre qui lui servait à préparer ses couleurs au lieu des plaques de cuivre et de zinc qui ne lui avaient donné que des résultats médiocres. Cependant le procédé qui consiste à remplacer la plaque de métal par une plaque de pierre n'avait en soi rien de nouveau puisque Senefelder reconnaît avoir vu des plaques d'ardoises dans la boutique d'un imprimeur. La véritable découverte de Senefelder relève de la chimie. Ayant un jour, faute d'encre et de papier, utilisé une pierre pour y écrire une liste en se servant du mélange de cire, de suif, de noir de fumée et d'eau dont il se servait pour ses plaques de métal, il eut l'idée de plonger la pierre dans un bain fait d'une mesure d'eau-forte pour dix mesures d'eau. Au bout de cinq minutes, les parties écrites étaient restées intactes et faisaient maintenant saillie de l'épaisseur d'une carte à jouer. Les ayant encrées de façon satisfaisante au bout d'un certain nombre d'essais et d'erreurs, il réalisa un tirage dont la qualité le persuada de continuer à développer ce procédé.
Imprimante à jet d'encre (Ichiro Endo, Canon vs. HP)
Un chercheur de chez Canon, Ichiro Endo, fait un faux mouvement. Son fer à souder chaud tombe sur un seringue d'encre et sa pointe chaude entre en contact avec le col de la seringue, faisant s'en échapper une petite éclaboussure d'encre. Intrigué, Endo reproduit le phénomène en le photographiant avec une caméra ultrarapide. Par hasard et par chance, il comprend et invente le principe de l'imprimante à jet d'encre (Bubble Jet), peu avant Hewlett-Packard qui l'inventait de son côté par des voies différentes mais tout aussi peu conventionnelles
L'hélice de bateau Dans les années 1830, un Anglais, Francis Petit Smith, cherchait à adapter la vis d'Archimède à un bateau (comme Léonard de Vinci avait proposé de le faire pour l'hélice aérienne). Il l'avait beaucoup raccourcie mais il avait laissé encore deux tours de vis complets car sans cela, pour lui, cela ne pouvait pas marcher. Il faisait un essai sur le canal Paddington (qui relie la Tamise près de Londres à Birmingham). Le bateau ne parvenant pas remonter le faible courant provoqué par une écluse, est drossé contre le quai, casse la moitié de la vis - et repart en avant. L'hélice de bateau était inventée ! Il suffira à Smith d'augmenter le nombre de pales et de diminuer leur largeur pour mettre très vite au point des hélices comme on les voit aujourd'hui.
Le stéthoscope par René Laennec : appelé au chevet d'une jeune malade, il eut l'idée pour éviter de choquer sa pudeur
en appliquant directement son oreille sur sa poitrine (comme il le faisait habituellement pour ausculter ses patients)
de faire un rouleau d'un feuille de papier dont il appliqua une des extrémités sur la poitrine de sa patiente. Il fut
aussitôt surpris d'entendre distinctement les battements du cœur à l'autre extrémité.
le réflecteur (catseye), réfléchisseur de lumière sur le bord de la route inventé par Percy Shaw en 1933.
La dynamite par Alfred Nobel. De nationalité suédoise, Alfred Nobel se rend en Allemagne faire des expériences. Un jour,
il remarque qu'une boîte de nitroglycérine fuit et s'infiltre dans un matériau poreux appelé kieselguhr. Or, celui-ci ne
se trouve qu'en Allemagne, preuve de la sérendipité car le résultat donna une substance mastic, la "dynamite". Ceci fit la
fortune d'Alfred Nobel, car jusqu'alors, la nitroglycérine était très difficile à manipuler.
L'utilisation de la térébenthine comme détergent en 1825 par Jean-Baptiste Jolly. Il renversa maladroitement une lampe à
huile qui contenait de la térébenthine distillée sur la nappe de la table. Quand il essaya d'enlever la tâche, il s'aperçut
qu'il nettoyait en même temps la nappe avec facilité.
Découverte de la vaseline (petroleum jelly) en 1859 par Robert Chesebrough. C'est en observant des ouvriers nettoyer une
substance graisseuse des machines, qu'il s'interrogea sur l'utilisation de cette matière organique inutilisable pour
l'industrie pétrolière. Les ouvriers lui indiquèrent qu'ils l'utilisaient pour soigner les brûlures. Robert Chesebrough
mit 10 ans pour en faire un produit sans couleur et sans odeur.
La pulpe de papier par René-Antoine Ferchault de Réaumur grâce à l'observation des nids de guêpes.
Le tube de télévision par Philo Farnsworth. Dans l'Idaho, Philo Farnsworth est assis sur une colline. Il a 14 ans.
Il remarque l'alignement net des sillons dans une ferme voisine. À 21 ans, se rappelant de cette image, il crée l'idée
d'une image à l'intérieur d'un tube cathodique avec un alignement de rayons sombres et clairs.
Invention de la lampe à mercure par Dennis Gabor. C'est en faisant des recherches sur une lampe au cadmium que le futur
prix Nobel trouva sa solution avec le mercure.
Dennis Gabor développa en 1947 la théorie de l'hologramme alors qu'il effectuait des recherches pour améliorer la
résolution du microscope électronique.
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