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13/01/2021

Influence du futur, transhumanisme… Ce que nous aura appris le confinement, par Philippe Guillemant



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Femme actuelle reprend un article de Philippe Guillemant

Dans un nouvel ouvrage collectif, l'ingénieur physicien et chercheur au CNRS Philippe Guillemant présente sa vision de la nature profonde de la crise du coronavirus. Une lecture éclairante et inspirante... indispensable pour envisager sereinement l'année à venir.

"Bas les masques !", c'est le titre d'un ouvrage collectif dirigé par Arnaud Riou, qui a tendu la plume à des spécialistes de tous horizons, qui ont en commun de parler de spiritualité. Voici, en extrait, le texte de Philippe Guillemant, chercheur post-matérialiste qui mène aujourd’hui une recherche fondamentale en physique de l’information visant à réviser notre conception de l’espace-temps en lui octroyant une flexibilité et des dimensions supplémentaires liées à notre conscience.



***


L’influence du futur


"Je vais essayer de dégager le sens profond de la crise du coronavirus et ce qu’elle peut nous apprendre, en tant que physicien, auteur d’une théorie du temps selon laquelle notre futur est déjà réalisé mais pas de façon définitive. Selon cette thèse, un changement d’orientation de notre futur collectif peut effectivement être responsable d’un événement extraordinaire et tout à fait imprévu.

La « présence du futur » est une théorie tout à fait sérieuse et même dominante en physique : c’est la théorie de l’univers bloc, qui fait néanmoins encore débat car elle empêche toute possibilité au futur de changer. Il y a ainsi deux grands points de vue sur cette question, selon que l’on croit ou non au libre arbitre :

– le futur est figé et nous avons donc un destin impossible à modifier, comme le propose par exemple le physicien Thibault Damour ;

– le futur est déjà là mais assez peu configuré pour qu’on puisse encore l’investir avec des idées, des projets, des représentations, des désirs, comme l’envisage le physicien Étienne Klein.

Remarquons que ces deux propositions ne sont pas nécessairement incompatibles, si l’on considère par exemple le cas où le futur change, puis reste ensuite figé pendant un certain temps. Il faut bien, en conséquence, que le nouveau futur nous influence pour nous attirer vers lui et il est alors probable que l’ancien futur résiste. Il existe alors un moment de bascule, mais une telle bascule entre ancien et nouveau futur n’est possible que si le passé ne nous oblige plus à sans cesse le répéter.

Or, justement, aujourd’hui, avec cette incroyable crise où tout s’arrête, l’influence du passé a été arrêtée net, laissant donc place aux influences du futur. Or, de telles influences se reconnaissent par leurs signatures que sont les synchronicités, ces coïncidences pleines de sens qui, dans les moments de grand changement, arrivent souvent en cascade.

Et, effectivement, durant cette crise, on observe une avalanche de coïncidences étranges qui laissent croire à une crise provoquée, faisant ainsi exploser les théories du complot.

La plus importante est l’apparition du virus en octobre 2019, juste après l’effondrement financier qui a démarré en septembre 2019 aux États-Unis et a été colmaté ensuite par les plus grandes planches à billets (Quantitative Easing) de l’histoire humaine, dont la cause officielle s’est ainsi inversée en devenant le virus. Une deuxième coïncidence remarquable est l’apparition du virus dans la ville de Wuhan, le seul laboratoire de sécurité maximale P4 dont est équipée la Chine, spécialisé dans l’étude des coronavirus et fruit d’une collaboration avec la France ! D’autres coïncidences troublantes mêlent justement la France à cette affaire, comme la décision de placer le principal médicament utilisé contre le coronavirus (la chloroquine) sous prescription médicale en janvier 2020, alors qu’il était précédemment en vente libre. Et comme par hasard, ce médicament fait ensuite l’objet de la retentissante affaire Raoult, donnant l’impression que le gouvernement a voulu en rejeter l’usage pour imposer une autre solution médicamenteuse plus rentable. Cette autre solution n’étant toutefois même pas encore à l’étude alors qu’on était en pleine urgence, cela a décrédibilisé le conseil scientifique de l’État en mettant en évidence un conflit d’intérêts de Big Pharma. Cinquième coïncidence : on apprend qu’un projet de loi avait été déposé au Sénat début décembre pour autoriser les mesures de confinement à domicile dans le cadre d’un risque épidémique ! Lien invoqué avec le coronavirus ? Officiellement aucun, la France n’étant à ce moment-là pas au courant de son existence et encore moins d’une menace de pandémie.

Doit-on en déduire que tout cela cache réellement un "complot" dans lequel la France aurait joué un rôle, actif ou passif ? Certes, certaines de ces coïncidences s’expliquent mieux par des causes passées comme le conflit d’intérêts, mais pas toutes. Car, si tel était le cas et qu’un vaste complot était à dénoncer, la moindre des choses aurait été pour les responsables d’éviter de prendre les risques de suspicion liés à toutes ces coïncidences, ne serait-ce que s’y prendre assez tôt pour légiférer sur la menace ou éviter de faire répandre le virus dans la ville même du labo P4. Il semble donc bien plus rationnel d’envisager une arrivée accidentelle du virus, qu’il ait été fabriqué dans le cadre d’une recherche médicale ou qu’il ait transité par un pangolin après avoir été issu d’une chauve-souris.

S’il n’est donc pas possible d’éviter un fait du "hasard", il n’en subsiste pas moins que sa probabilité est bien trop faible pour ne pas résulter d’une influence du futur.

Autrement dit, la probabilité pour qu’une pandémie engendrant un confinement planétaire arrive en même temps qu’une avalanche de coïncidences, l’année même d’un effondrement financier et économique attendu depuis des années, est tellement faible qu’elle ne doit pas être attribuée au hasard, mais à une influence du futur.

Notons qu’une telle influence est invoquée en physique pour expliquer le fameux "hasard quantique" qui a fait réagir Einstein par la fameuse formule : "Je refuse de croire que Dieu joue aux dés." Bien que le succès de la physique quantique ait fait dire à la communauté scientifique que, sur cette question du "hasard quantique", Einstein s’était trompé, c’était sans compter le fait que la théorie de l’influence du futur devient de plus en plus crédible avec le temps, ce que l’on peut résumer ainsi : ce qui n’est pas déterminé par le passé est déterminé par le futur.

Il ne reste donc plus qu’à se demander : à quel futur profite le coronavirus ?

Il suffit de constater la publicité faite durant le confinement à des technologies de surveillance de la population ou à des projets de contrôle humain (mobiles, drones, obligation vaccinale et puçage) pour être tenté de répondre à cette question de la façon suivante.

Le coronavirus profite à la mise en place du plus grand fléau susceptible de faire basculer l’humanité dans l’âge sombre du transhumanisme, grâce au déploiement des nouvelles technologies de surveillance de la population, dopées par le confinement et ses suites : la 5G avec les objets connectés, le traçage de la population, la surveillance par drones et le puçage humain.

On comprendra donc l’explosion des théories du complot, issues de l’illusion d’une guerre contre les peuples pour imposer une société de contrôle absolu.

Toutefois, la présence du futur laisse place à une autre interprétation : et si c’était plutôt un ancien futur transhumaniste qui complotait contre nous ?
Le transhumanisme

Rappelons que, dans la théorie dite "de la double causalité" qui sous-tend cette analyse, notre futur collectif est créé par la somme de nos pensées portées par la vibration de nos émotions, une réalité à ne pas confondre avec une croyance du New Age, mais à comprendre sur des bases scientifiques solides qu’il serait trop long de rappeler ici. JeJ’affirme que si, en tant qu’ingénieur, on me demandait aujourd’hui de développer des logiciels à partir de la mise à disposition de technologies de traçage, même sans caméras et avec un bruit résiduel, je pourrais réaliser des prouesses en matière d’identification dont mes commanditaires n’auraient même pas osé rêver.

Croyez-moi, on n’a pas besoin d’une caméra pour savoir ce que quelqu’un est en train de faire, il suffit d’avoir un signal quelconque sur cette activité et d’avoir une base de données d’activités pour identifier des signatures tout à fait pertinentes. Et je vous assure que cette identification pourrait être très puissante, au point de ressembler à de la magie si le signal est bon, qu’il s’agisse d’un traçage externe ou interne au corps humain.

On n’a pas non plus besoin qu’un être humain surveille des caméras pour savoir ce qui est en train de se passer dans un environnement filmé ou simplement tracé par un signal capté. Un être humain est déjà en général peu fiable sur l’analyse d’une image, il l’est encore moins sur un signal. Un être humain n’est fiable qu’en dernier ressort, et seulement sur la vision, lorsqu’un programme d’analyse lui demande de lever un doute résiduel.

Tout cela pour dire que, si des technologies de traçage humain se mettent en place, il est clair que nous ne serons pas surveillés par des humains mais de manière constante, nuit et jour, par des programmes. Ces programmes pourront identifier tout ce que nous sommes en train de faire avec le maximum de détails, par exemple :

– à quelle distance vous suivez la voiture devant vous, à qui elle appartient, à quelle vitesse vous roulez, etc. (les radars deviendront inutiles) ;

– à quelle heure vous arrivez à votre travail, la durée de vos pauses, ce que vous faites pendant vos pauses, avec qui vous déjeunez, etc. ;

– vos rapports avec vos voisins, collègues, conjoint, enfants, vos gestes brusques, avec qui vous faites l’amour, combien de temps, comment ça se passe, etc. On objectera qu’il y aura une législation et que tous ces développements seront interdits. C’est une erreur, car les seules choses qui pourront être interdites seront certains usages de ces programmes, mais certainement pas leur développement. Ils seront obligatoirement développés pour un usage par exemple sécuritaire et ils seront ainsi disponibles pour des applications inhumaines. Même si ces applications-là sont interdites, peut-on vraiment croire que des services secrets de surveillance intérieure s’en passeront ?

De plus, le fait de ne pas être surveillés par des humains mais par des programmes « inconscients » sera revendiqué comme ne devant gêner personne. En réalité, se sentir surveillé par un programme entraînera beaucoup de comportements bizarres (de leurres) et d’aliénation, non sans raison. Car lorsque le programme détectera un comportement considéré comme anormal ou dérangeant (y compris des leurres pour éviter un diagnostic), des humains (police, etc.) pourront être avertis afin de jeter un oeil sur la personne concernée et n’auront peut-être même pas besoin de le faire si la preuve de son comportement, disons illégal, est déjà apportée par le programme.

Il s’agit donc là d’une véritable plongée directe vers une totale déshumanisation de la société. J’ai insisté longuement sur ce problème parce qu’il importe maintenant de comprendre que ce processus de déshumanisation pourrait atteindre un point de non-retour dès 2020, si l’on y prend insuffisamment garde.

En effet, mettre le doigt dans l’engrenage du traçage conduira au stade suivant, plus perfectionné, celui du puçage humain. Nous pourrions alors être suivis partout, même dans la nature, notamment grâce au projet Starlink qui a déjà commencé à polluer le ciel avec son orgie de satellites et qui prévoit de l’encombrer encore plus avec des dizaines de milliers supplémentaires ! Une perspective effrayante !

Voilà donc où nous menait l’ancien futur.

Je souhaite maintenant expliquer pourquoi en France, nous sommes une cible privilégiée de ce programme aliénant. On nous a parlé de guerre avec insistance, on a agité devant nous la peur de la mort, on veut nous tracer, nous discipliner, nous contrôler d’une façon qui aurait été inimaginable quelques mois plus tôt. Or, il y a une certaine logique là-dedans, si l’on considère que pour des raisons historiques la France est le pays qu’il faut "plier" ou "écraser" en premier, car c’est le plus récalcitrant. On l’a vu avec l’émergence spontanée du mouvement des Gilets jaunes qui ont été violemment maltraités. Si l’on tient compte maintenant des coïncidences impliquant la France dans cette affaire du coronavirus et que l’on rejette tout complot, alors il faut envisager pour les expliquer une influence du futur spécifique à la France et en conclure que notre pays est comme "instrumentalisé en priorité" par l’ancien futur transhumaniste pour qu’il puisse s’étendre ensuite au monde entier.

Autrement dit, le fait que la France semble être une cible privilégiée devrait plutôt être compris comme le fait que l’ancien futur s’attaque à notre pays, car c’est celui qui offrira la plus grande résistance.
Le grand virage de l’humanité

Fort heureusement, il semblerait donc que tout ce programme ait été suspendu et que tout se passe comme si ce futur aliénant nous dévoilait plutôt son abomination au grand jour, facilitant ainsi le contraire des apparences, c’est-à-dire l’avènement d’un nouveau futur alternatif pour cause de rejet de l’ancien. Le discrédit jeté par les théories complotistes sur les technologies de surveillance va continuer en effet à faire son oeuvre même si ces théories sont partiellement fausses, car le peuple est encouragé à réagir plus émotionnellement qu’avec raison lorsque les médias sous influence en sont réduits à combattre les mauvaises informations pour ne pas avoir l’air d’omettre les bonnes. Le projet transhumaniste, qui devait ainsi s’imposer sans débat ni étude préalable de conséquences sur la santé physique et mentale, tout comme pour la 5G, a été mis en lumière. Il n’avait donc vraiment pas besoin du coronavirus, car il suffisait pour l’humanité de continuer sa répétition habituelle du passé…

Grâce au coronavirus, l’humanité aurait-elle donc enfin la possibilité d’amorcer le grand virage ainsi prédit par André Malraux : "Le XXIe siècle sera spirituel ou ne sera pas" ?

La bonne nouvelle serait donc que, grâce au coronavirus, l’influence du passé a été stoppée et qu’un nouveau futur se serait donc installé. Mais comment cela serait-il arrivé ?

La réponse est simple : durant les décennies précédentes, nos croyances ont changé et sont devenues beaucoup plus spirituelles, car beaucoup de choses nous ont démontré que nous avions une âme et que notre conscience n’était pas le produit du cerveau.

Nous nous dirigeons ainsi aujourd’hui vers ce nouveau futur, qui est celui de l’éveil de la conscience mais aussi de la résistance… contre l’ancien futur qui ne va pas se laisser démonter aussi facilement.

Heureusement, la France est le meilleur pays pour résister afin d’expérimenter le nouveau futur. Elle est championne d’Europe par son nombre de villages. Elle est le pays le mieux tempéré, le mieux placé pour résister au réchauffement climatique, pour développer une agriculture recentrée localement, sur la permaculture et sur des communautés résilientes, solidaires et autonomes soutenues par les mairies.

La France est aussi le pays de Descartes, à qui on a fait un terrible affront en nous laissant croire qu’être cartésien, c’était croire que tout était mécanique. Or, Descartes avait conservé la transcendance.

Je ne cesse d’expliquer scientifiquement dans mes publications, livres et conférences les raisons pour lesquelles ce n’est pas la mécanique qui détermine le cours des événements, pas plus que les cigognes ne nous amènent les bébés. Ce sont nos pensées et nos émotions, captées par notre Soi en miroir, à travers d’infimes vibrations de l’espace-temps ou des dimensions supplémentaires.

On en a des preuves à travers toutes les découvertes qui démontrent que l’espace, le temps et la matière n’existent pas tels qu’on les perçoit… que l’espace lui-même n’est pas dissociable de la conscience.

On en a des preuves à travers des expériences de test de la théorie du plus grand physicien de la planète, Roger Penrose, qui nous dit que la conscience est de nature quanto-gravitationnelle.

On en a des preuves à travers une définition de l’âme dont l’existence est devenue rationnelle : un système immatériel de coordination quantique et atemporelle du vivant, capable de rejeter son excédent d’entropie et de survivre à la mort physique.

Je suis donc optimiste, car la révélation scientifique de la réalité de l’âme et de toutes les potentialités de la conscience va complètement ringardiser l’ancien futur transhumaniste, fondé sur l’idée que l’âme n’existe pas. Cet ancien futur essaie de nous faire peur, car la peur est une vibration émotionnelle qui nous ramène vers lui, à l’opposé de la joie qui nous emmène vers un nouveau futur, profondément humain et solidaire.

N’oublions jamais qu’au sein du multivers, le futur que nous allons vivre est adressé par nos pensées transférées par la vibration de nos émotions. Plus nos vibrations sont élevées et subtiles, plus l’adressage est puissant, c’est mathématique.

Si nous ne voulons pas du transhumanisme, soyons lucides et sachons dire non, mais sans vibrer ni la peur ni la violence. Vibrons plutôt la joie et la puissance de l’être souverain et confiant qui sait que ce futur ne passera pas par lui. Vibrons des projets solidaires, autonomes et résilients qui valorisent la nature au lieu de la détruire. Rêvons de rejoindre des initiatives innovantes et créatives en allant nous installer dans les campagnes.

Mais n’oublions jamais qu’on ne crée pas son futur avec son mental mais avec son coeur."
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Notes sur l'auteur : Philippe Guillemant est un ingénieur physicien français diplômé de l’École centrale de Paris et de l’Institut de physique du globe. Il est docteur en physique et habilité à diriger des recherches. Il exerce son activité au CNRS à Marseille où il est ingénieur de recherche hors classe.

Après avoir été reconnu par plusieurs distinctions, dont le Cristal du CNRS, pour ses innovations dans le domaine de l’intelligence artificielle, il mène aujourd’hui une recherche fondamentale en physique de l’information qui vise à réviser notre conception de l’espace-temps en lui octroyant une flexibilité et des dimensions supplémentaires liées à notre conscience.

Il est l’auteur de la théorie de la double causalité (ou de l’espace-temps flexible), un modèle de création de la réalité fondé sur le libre arbitre via une rétrocausalité, présenté dans ses trois livres La Route du temps (Le Temps Présent, 2010 et 2014), La Physique de la conscience (Trédaniel, 2015) et Le Pic de l’esprit (Trédaniel, 2017). Ce modèle conduit, entre autres choses, à une explication rationnelle de la synchronicité qui débouche sur un véritable "pont" entre la science et la spiritualité.