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22/03/2020

Raggamufin



21/03/2020

Epidémie banale ?




Epidémie banale au départ sur le plan sanitaire, mais exceptionnelle par ses effets et ses révélations.

Quelques extraits d'un assez long article excellentissime (le meilleur à mon avis pour expliquer la réalité de la crise sanitaire, donc, A LIRE ABSOLUMENT !) de Jean-Dominique Michel, anthropologue de la santé et expert en santé publique. Extraits qui corroborent en grande partie le point de vue que je défends depuis que la psychose a commencé à croître.Même si lui justifie le confinement au départ, il l'explique comme un pis-aller, faute de mieux, après des erreurs sanitaires et politiques mais il le critique vertement sur la fin en donnant l'opinion du Dr Raoult.

***

.../Banal ou pas banal ?

Depuis le début de l’émergence du coronavirus, je partage mon analyse qu’il s’agit d’une épidémie banale. Le terme peut choquer quand il y a des morts, et a fortiori dans la crise sanitaire et la dramaturgie collective hallucinée que nous vivons. Pourtant, les données sont là : les affections respiratoires habituelles que nous vivons chaque année font bon an mal an 2'600'000 morts à travers le monde. Avec le Covid-19, nous en sommes, au quatrième mois, à 9'000 décès, et avec le pays initialement le plus touché qui est parvenu à juguler l'épidémie. Nous sommes très très loin d'avoir un effet statistiquement significatif au regard de la mortalité habituelle et en particulier de la surmortalité saisonnière.

Je l’ai dit et je le répète : le même traitement politique ou journalistique appliqué à n’importe quel épisode de grippe saisonnière nous terrifierait tout autant que l’épidémie actuelle. Comme la mise en scène (avec décompte en live des victimes) de n’importe quel problème sanitaire d’envergure, qu’il s’agisse des maladies cardiovasculaires, des cancers ou aux effets de la pollution atmosphérique nous ferait frissonner d’effroi tout autant et même infiniment plus !

Nous savons aujourd’hui que le Covid-19 est bénin en l'absence de pathologie préexistante. Les plus récentes données en provenance d'Italie confirment que 99% des personnes décédées souffraient d'une à trois pathologies chroniques (hypertension, diabète, maladies cardiovasculaire, cancers, etc.) avec un âge moyen des victimes de 79,5 ans (médiane à 80,5) et très peu de pertes en-dessous de 65 ans.

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Les quatre plus grands facteurs à l'origine des maladies chroniques étant :

- La malbouffe.

- La pollution.

- Le stress.

- La sédentarité.

Les maladies chroniques seraient évitables à 80% si nous nous donnions les moyens de protéger la population plutôt que de sacrifier sa santé au profit d'intérêts industriels. Nous avons depuis des décennies accordé des facilités coupables à des industries hautement toxiques au détriment du bien commun et de la santé de population (pour un développement de ce constat, se référer à l’article suivant).

Il faut oser le dire : ce n’est pas le virus qui tue (il est bénin pour les personnes en bonne santé), ce sont les pathologies chroniques qu’on a laissé se développer depuis des décennies.
/...

.../Pareillement, les projections qui sont faites pour imaginer le nombre de morts possibles sont rien moins que délirantes. Elles reposent sur un « forçage » artificiel et maximal de toutes les valeurs et coefficients. Elles sont faites par des gens qui travaillent dans des bureaux, devant des ordinateurs et n’ont aucune idée ni des réalités de terrain, ni de l’infectiologie clinique, aboutissant à des fictions absurdes./...

.../Oui, mais tous ces morts et ces services engorgés ?!

C’est hélas le vrai point noir : s’il n’y avait pas ces cas graves, l’épidémie serait insignifiante. Il se trouve qu’elle entraîne des complications rares mais redoutables. /...

.../C’est l’existence de ces cas graves (estimés de manière absurde à 15% des cas, probablement en réalité 10 fois moins) qui justifie que l’on ne s’en remette pas simplement à l’immunité de groupe. On nomme ainsi ce processus par lequel chaque personne qui contracte le virus et n'en meurt pas s’immunise, la multiplication des immunisés conduisant à un effet collectif de protection immunitaire…
En l’absence -jusqu’à il y a peu- de traitement pour protéger ou guérir les personnes à risque, le choix de laisser l’immunité se construire en laissant circuler le virus est apparu comme étant trop dangereux. Le risque pour les personnes vulnérables est tel qu’il s’avèrerait éthiquement indéfendable de prendre cette direction, du fait de la gravité des conséquences possibles.

C'est une des difficultés de la santé publique : la médecine comme le journalisme travaillent dans le cas particulier. En médecine, c'est pour cela par exemple qu'il n'y a pas "remède-miracle". Chaque personne sera susceptible de réagir différemment à un traitement. /...


.../C’est dans ce paradoxe compliqué entre la très grande innocuité du virus pour l'immense majorité des gens et sa dangerosité extrême dans certains cas que nous sommes trouvés coincés. Nous avons alors adopté des mesures absolument contraires aux bonnes pratiques : renoncer à dépister les personnes possiblement malades et confiner la population dans son ensemble pour enrayer la diffusion du virus. Mesures à vrai dire moyenâgeuses et problématiques puisqu’elles ne ralentissent l’épidémie qu’au risque de phénomènes de rebond potentiellement encore pires. Et qu’elles enferment tout le monde alors qu’une faible minorité seulement est concernée. Toutes les recommandations en santé publique sont à l’inverse de dépister le plus de cas possibles, et de confiner uniquement les cas positifs le temps qu’ils ne soient plus contagieux.

Le confinement général constitue un pauvre pis-aller face à l'épidémie dès lors qu’on manque de tout ce qui permettrait de lutter efficacement contre elle…

Pourquoi en est-on arrivé là ? Simplement parce que nous avons défailli à mettre d’emblée en place les bonnes réponses. Le manque de tests et de mesures de dépistage en particulier est emblématique de ce naufrage : alors que la Corée, Hong-Kong et la Chine en faisaient la priorité absolue, nous avons été d’une passivité invraisemblable à organiser la mise à disposition de quelque chose de techniquement simple.

Les pays mentionnés ont mis à profit l’intelligence artificielle notamment pour identifier les chaînes de transmissions possibles pour chaque cas positifs (avec les smartphones, on peut par exemple faire l’inventaire des déplacements et donc des contacts que les personnes infectées ont eu avec d’autres personnes dans les 48h précédent l’apparition des symptômes).

Enfin, nous avons réduit de manière importante la capacité de nos hôpitaux au cours de la décennie écoulée et nous retrouvons en manque de lits de soins intensifs et de matériel de réanimation. Les statistiques montrent que les pays les plus touchés sont ceux qui ont réduit massivement les capacités des services de soins intensifs.

/...

Lire la suite sur le Dr Raoult et la stupidité qu'il a rencontrée dans le milieu médical ici

on y trouve notamment ce que pense Raoult du confinement global:

.../ C’est sa certitude, évidemment inconfortable pour les autorités : avec les mesures prises actuellement contre l’épidémie, on marche sur la tête. Nos pays ont renoncé (contrairement aux Chinois et aux Coréens) au dépistage systématique au profit d’un confinement dont le Pr Raoult souligne qu’il n’a jamais été une réponse efficace contre les épidémies. C’est un réflexe ancestral de claustration (comme à l’époque du choléra et du Hussard sur le toit de Giono). Confiner chez eux des gens qui ne sont pas porteurs du virus est infectiologiquement absurde- le seul effet d’une telle mesure est de détruire l’économie et la vie sociale. Un peu comme bombarder une ville pour en éloigner les moustiques porteurs de malaria…

La seule voie qui fasse sens selon lui est de confiner les porteurs du virus uniquement, et de les traiter en cas de besoin soit pour éviter de terribles complications comme celles que l’on voit, soit pour réduire le temps pendant lequel elles sont contagieuses./...

*

Et qu'apprenait-on aujourd'hui ?
Tout le stock de Chloroquine de la France aurait été volé , la pharmacie centrale n'en a plus du tout.

Curieux, quand même.
Note: Il a rectifié son propos, la pharmacie centrale n'aurait pas été volée, mais "dévalisée", dans le sens de sollicitée par de nombreux services et hôpitaux jusqu'à ne plus avoir de stock. ?





20/03/2020

Oxudercinae


Les oxudercinae, ces drôles de poissons qui se reproduisent hors de l'eau

Ces poissons aux yeux exorbités s'accouplent dans la boue et ajustent les niveaux d'air et d'eau nécessaires à l'éclosion des œufs.


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Étudier ces poissons aussi extraordinaires qu'insaisissables n'est pas une mince affaire. La littérature scientifique décrivant les différentes espèces d'oxudercinae n'en est, de fait, qu'à ses balbutiements - et ce qui est connu est pour le moins singulier. Exemple : les spécimens d'une des espèces d'oxudercinae gardent leurs yeux humides en les rétractant profondément dans leurs orbites puis en les ressortant - d'où leur nom, Boleophthalmus, qui signifie littéralement « œil projeté ».

Quand la période de reproduction arrive pour ces poissons amphibies dans les zones tropicales intertidales, le mâle s'adonne à une parade nuptiale flamboyante, jouant des nageoires et bondissant dans les airs. Si une femelle est impressionnée, elle suit le mâle jusqu'à un terrier pour procréer loin des regards indiscrets. Mais grâce à un endoscope, l'équipe d'Atsushi Ishimatsu, de l'Université japonaise de Nagasaki, a pu capturer des images de la reproduction de ces singuliers animaux.

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Quand il est temps pour les oxudercinae de se reproduire, les mâles tentent d'attirer les femelles en jouant des nageoires. Ils sautent également de façon spectaculaire dans l'espoir d'attirer l'attention de partenaires à de plus grandes distances.
Photographie de THOMAS P. PESCHAK

Le mâle construit tout d'abord un terrier qui lui servira de nid. Un ou plusieurs conduits mènent à une chambre qui se remplit en partie d'eau mais dont le plafond en forme de dôme laisse suffisamment d'espace pour la formation d'une poche d'air. La femelle dépose ses œufs au plafond et le mâle les féconde. Une fois la femelle partie, le mâle s'occupe des œufs pendant les quelques jours de gestation. Pour maintenir le niveau d'oxygène dont les œufs ont besoin, le mâle nage à la surface, avale de l'air, puis revient dans le terrier pour l'expirer, et ainsi de suite. Karen LM Martin, consœur d'Ishimatsu, a conclu en visionnant les images prises par le chercheur qu'un mâle pouvait prendre « environ 100 respirations » pour créer une bulle d'air.

Le futur papa parvient à garder une notion du temps et des marées et sait quand aller chercher un peu d'air pour sa progéniture en devenir. Enfin, l'eau se déverse, déclenchant l'éclosion des larves. Les juvéniles remontent du terrier et s'éloignent pour vivre leur vie.

National Geographic

JL Bonnamy

J'ai trouvé un article qui redit en d'autres termes ce que je pense et ce que tout homme de bonne foi, sans peur et sans oeillères n'a pu que constater au fil de Février et Mars, sur les errements de la gestion de crise du pouvoir en France en comparaison avec les pays asiatiques, notamment la Corée du Sud.

***


Extraits:

"La crise du coronavirus est le révélateur des fragilités stratégiques de la société française. Procédons à une rapide comparaison. La Corée du Sud, géographiquement proche de la Chine, a été l’un des pays les plus précocement et les plus massivement touchés. Cependant, la maladie y est désormais contenue, le nombre de nouveaux cas quotidiens décroît nettement et la mortalité est extrêmement faible (moins de 0,8 %). Et pourtant, la Corée du Sud a refusé le confinement et n’a pris aucune mesure contraignante. Même les restaurants sont ouverts. S’inscrivant dans le même schéma, le Japon, Hong-Kong, Taïwan et Singapour affichent un bilan spectaculaire dans leur lutte contre l’épidémie sans sacrifier ni leur économie ni les libertés fondamentales.

Pourquoi la France ne réagit-elle pas comme la Corée? Il nous faut regarder la vérité en face: la Corée, qui était en 1950 un pays du Tiers-Monde, encore plus pauvre que bien des pays africains, est aujourd’hui un pays développé. La France ne l’est plus./...

.../Les Français sont confinés chez eux car notre système de santé est à bout et n’a pas les capacités d’accueil suffisantes pour gérer l’afflux des nouveaux malades.

La stratégie gagnante de la Corée du Sud face au Coronavirus passe avant tout par des tests massifs: dépister le maximum de personnes infectées, les soigner, les isoler. En Corée du Sud, vous serez testé même si vous ne présentez aucun symptôme. En France, au contraire, même si vous présentez tous les symptômes du coronavirus, il sera très dur d’être testé, car les moyens de dépistage sont insuffisants. D’ailleurs, il n’y pas que face au coronavirus que les Coréens nous surclassent. /...

.../Examinons nos fragilités les plus criantes. Première faiblesse: notre système hospitalier. Si les Français sont aujourd’hui confinés chez eux, ce n’est pas à cause de l’épidémie en elle-même, dont le taux de mortalité est très faible. Mais c’est parce que notre système de santé est à bout et n’a pas les capacités d’accueil suffisantes pour gérer l’afflux des nouveaux malades. Désorganisé par le double effet des 35 heures et des restrictions budgétaires, notre hôpital est déjà saturé en temps normal. Il n’est donc pas surprenant qu’il ne puisse gérer un stress imprévu.

Notre pays peut offrir seulement six lits d’hôpital pour mille habitants, contre neuf en 1996, soit une baisse de 30 %. Au contraire, la Corée du Sud affiche un ratio de 14 pour 1 000, un chiffre qui n’a cessé d’augmenter puisqu’il a été multiplié par sept en 30 ans. Les Coréens ont donc 2,3 fois plus de lits d’hôpital par habitant que les Français. Autre chiffre alarmant: la France dispose seulement de 5 000 lits équipés d’un ventilateur, l’Allemagne, elle, en compte 25 000. En janvier, avant la crise actuelle, 1 000 médecins hospitaliers, dont 600 chefs de service, avaient symboliquement remis leur démission pour protester contre le manque de moyens./...

Jean-Loup Bonnamy (philosophie politique)
source

***


Je partage cette analyse. Le confinement n'est pas lié au coronavirus, il n'était ni nécessaire, ni inévitable mais une réaction paniquée ("Sauve qui peut!" camouflé en "Soyons unis et faisons face !") devant le constat tardif du fourvoiement complet de "la" politique de santé, illustré par la désorganisation et le manque de moyens des services hospitaliers et du système sanitaire, confrontés à une crise moyenne "facilement" maîtrisée ailleurs (Asie).
D'un jour à l'autre, par décret et par peur, le gouvernement et une majorité de français (affolés donc manipulés et consentants) ont changé d'avis et leur fusil d'épaule.
-Principal inconvénient de ce confinement global, amplifier la peur et le stress, ce qui exacerbe aussi les tensions dans la population.
-Un tel confinement favorise la dissémination géographique de la contagion qu'il prétend enrayer en provoquant un exode hors des villes et des foyers de contagion (5 millions de Chinois ont fui Wuhan, et près d'un million de parisiens se sont mis au vert, y emmenant leurs éventuels virus).
-Le confinement familial sans dépistage va augmenter les cas graves, tardivement soignés.
-Il favorise la constitution d'un réservoir de virus, pouvant provoquer une deuxième vague, plus redoutable quelques mois plus tard (Novembre).

Je crois donc que ce type de confinement est inefficace (c'est aussi l'avis d' experts reconnus dont le Dr Raoult, par expérience), punitif et abusif (infantilisant et totalitaire).

Il est déplacé et incohérent d' interdire les pêcheurs à la ligne isolés , les joggeurs isolés, les randonneurs isolés, les surfeurs isolés.Ils ne présentent aucun risque concret. Ils sont au contraire de "bons" citoyens qui renforce leur immunité et participent de ce seul fait à une meilleure santé collective.
Que des gens qui ne se préoccupent jamais de leur santé , les culpabilisent ou les insultent pour manque de civisme sur les réseaux sociaux montre le niveau de confusion , d'incohérence et d'ignorance qui régne en temps de peur.


Autre remarque importante:
Il est abusif de penser que le coronavirus est responsable de toutes ces morts, alors qu'on sait très bien que c'est un facteur additionnel venant s'ajouter à une série d'autres maladies ayant endommagé le système immunitaire.
Il n'est donc que partiellement responsable des morts (à 10% ou 20% ici, à 30% là , ailleurs à 50%) mais comme il est la goutte d'eau finale qui fait déborder le vase, tout lui est attribué.
Or il me semble qu'il n'a tué à lui seul aucune personne en bonne santé, presque toutes présentaient des risques importants (cancer, diabète, hypertension, obésité, tabagie, alcoolisme, coeur, poumon, etc ...) ou avait affaibli leur système immunitaire par la prise d'anti-inflammatoire (genre ibuprofène, aspirine ou même paracétamol, etc.).
C'est en tous cas le constat des premières études (à confirmer).
Pour faire court, si la même personne sans maladie avait été contaminée, elle n'en serait pas morte, alors que sans coronavirus sa maladie restait chronique et raccourcissait son espérance de vie.
Lors de cette épidémie, le virus n'est pas seul en cause.

L'âge est un facteur de risque dans la mesure où les maladies y sont statistiquement plus nombreuses et où l'immunité y est moins forte.
Mais plusieurs centenaires atteintes en Chine en ont guéri.
La clef est toujours l'immunité.

Dernière observation: Confiner toute une population, n'a rien d'égalitaire comme semblent le penser certains. C'est l'inverse, pour les uns ce sont des vacances, pour d'autres c'est punitif et stressant au point d'affaiblir notablement l'immunité. Et puis on se doute bien qu'être enfermé dans un studio dans une barre d'immeuble, ou dans une villa avec parc et jardin, ce n'est pas identique.

Bien que très opposé à cette mesure a priori (pour moi extravagante et injustifiée), je constate paradoxalement qu'elle a déja (hors du champ sanitaire qui était sa justification) de nombreux effets positifs individuellement et collectivement, indirectement, par ricochet ou retournement.
Moins de pollution, moins d'accidents, convivialité en famille, créativité, prise de conscience à tous les niveaux, révélations en tous genres.

Comme dans ces contes zen, où un malheur apparent provoque un grand bienfait.
Donc à ce titre je m'en réjouis.




Andrà tutto bene.


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"Je vous écris d’une ville coupée du monde. Nous vivons ici dans une parfaite solitude qui n’est pas le vide. Nous prêtons chaque jour un peu moins attention à ce que nous ne pouvons plus faire car Venise, en ces jours singuliers, nous ramène à l’essentiel. La nature a repris le dessus. L’eau des canaux est redevenue claire et poissonneuse. Des milliers d’oiseaux se sont installés en ville et le ciel, limpide, n’est plus éraflé par le passage des avions. Dans les rues, à l’heure de la spesa, les vénitiens sont de nouveau chez eux, entre eux. Ils observent les distances, se parlent de loin mais il semble que se ressoude ces jours-ci une communauté bienveillante que l’on avait crue à jamais diluée dans le vacarme des déferlements touristiques. Le tourisme, beaucoup l’ont voulu, ont cru en vivre, ont tout misé sur lui jusqu’à ce que la manne se retourne contre eux, leur échappe pour passer entre des mains plus cupides et plus grandes, faisant de leur paradis un enfer.
Venise, en ces jours singuliers, m’apparaît comme une métaphore de notre monde. Nous étions embarqués dans un train furieux que nous ne pouvions plus arrêter alors que nous étions si nombreux à crever de ne pouvoir en descendre! A vouloir autre chose que toutes les merveilles qu’elle avait déjà à leur offrir, les hommes étaient en train de détruire Venise. A confondre l’essentiel et le futile, à ne plus savoir regarder la beauté du monde, l’humanité était en train de courir à sa perte. Je fais le pari que, lorsque nous pourrons de nouveau sortir de nos maisons, aucun vénitien ne souhaitera retrouver la Venise d’avant. Et j’espère de tout mon coeur que, lorsque le danger sera passé, nous serons nombreux sur cette Terre à refuser de réduire nos existences à des fuites en avant. Nous sommes ce soir des millions à ignorer quand nous retrouverons notre liberté de mouvement. Soyons des millions à prendre la liberté de rêver un autre monde. Nous avons devant nous des semaines, peut-être des mois pour réfléchir à ce qui compte vraiment, à ce qui nous rend heureux.

La nuit tombe sur la Sérénissime. Le silence est absolu. Cela suffit pour l’instant à mon bonheur.
Andrà tutto bene."

Arièle Butaux

19/03/2020

Astrologie en cours et panique à bord. Enjoy!


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Moi j'attends la fin, pour me prononcer.

***


Ciel à venir

Le déploiement progressif de la trouble conjonction Saturne-Pluton-Jupiter-Mars de cette année 2020 semble coïncider assez scrupuleusement avec les divers événements en cours, dont l'épidémie de Coronavirus qui prend toute la lumière, par la panique qu'elle engendre et les décisions qui s'en suivent.

Cela a vraiment pris forme le 12 Janvier et cela devrait atteindre un "premier paroxysme" du 20 au 23 mars (la planète Mars allant de Jupiter à Pluton, et Saturne rentrant en Verseau),
et un second vers le 30 mars , (Jupiter transitant Pluton, et Mars Saturne).

Mars active et Jupiter amplifie, mais la présence au devant de Neptune en sextile en Poissons, justifie l'optimisme que je ressens et qui fait qu'à partir de décisions et situations négatives, on pourra déboucher au final sur de grandes avancées positives.

J'attends donc ce week end pour y voir plus clair.
Cela pouvant se traduire diversement, par une aggravation de l'épidémie, le choc d'une de ses conséquences sur un autre plan voire même un tout autre évènement venant s'y ajouter.

Plus tard, on verra comment Neptune servira de porte de sortie bienveillante à cette crise.


***



On est maintenant installé dans un confinement global,
confinement qui a reçu la caution de scientifiques (auxquels je ne confierai pas mes enfants personnellement)
mais plus étrangement le consentement de 95% de la population (sondage à vérifier).
La fabrication du consentement a fonctionné.

Quoi qu'il en soit, j'appartiens aux 5% restants.


Ce confinement aura pourtant paradoxalement de nombreuses conséquences très heureuses:
-la diminution de la pollution et des accidents (c'est déja le cas en Chine, où une étude suggère que le virus a tué environ 3500 personnes mais en aurait sauvé autour de 50000).
-du temps précieux passé en famille.
-un changement des habitudes (idéal pour changer de voie ou une prise de conscience)
-du temps libre (et parfois même rémunéré)
(on a vu les italiens chanter ensemble depuis leurs balcons)
etc..

Une sorte de jeûne, ou de "reset" avant la réinitialisation du système.
Un temps mort profitable.

Une pause dans le planning du capitalisme dévastateur. C'est exceptionnel !

Mais ce n'est hélas pas cela qui a présidé à sa mise en place.
Rien ne justifie de confiner des gens bien portant préventivement, c’est juste un abus de pouvoir d’ordre totalitaire.
D'autant plus que les porteurs du virus (sains ou malades) ne sont ni dépistés, ni soignés.
(Mêmes les infirmières à l'hôpital ne sont pas toutes testées.)
Scientifiquement ça ne tient pas la route. Les faits et l'histoire le démontrent clairement.
Cela révèle surtout l'incompétence et la panique de celui qui prend une telle décision.
Ou le vertige devant l'exercice d'un pouvoir absolu.
Pouvoir punitif cherchant à nous infantiliser, comme l'obligation ridicule de se déplacer avec un papier justifiant ses sorties le montre.On nous traite là en écoliers mineurs dépendants.
La seule décision justifiée et efficace (on le voit d'ailleurs par l'exemple de la Corée du Sud ) c'est détecter les porteurs du virus (sains ou malades), les isoler et les soigner.
Le confinement est alors individualisé ou localisé.Isoler tous les autres est inutile et superflu.
Il n'y a pas d'autre stratégie démocratique et scientifique, à ma connaissance.



Bon, c'est fait. Soit!
Nous sommes en quarantaine, le monde est en crise et/ou en vacances.
Donc passons là-dessus et profitons de tous ces bienfaits!

Quelle belle apocalypse !


Lous



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18/03/2020

Réflexions

Les thèses inédites de Philippe Guillemant sur la situation:

"Avec le Coronavirus et ce confinement qui arrive à point nommé pour gérer l'effondrement financier, le hasard a encore une fois bon dos, mais aussi les scientifiques.

Pour justifier n'importe quelle mesure contestable, il est très aisé de se reposer sur un scientifique ou sur un groupe d'experts: il suffit de choisir celui qui fait autorité dans le sens qui vous convient. Avec le Coronavirus on a encore plus facilement le choix qu'avec le climat, car on a pas encore eu le temps de diaboliser les scientifiques qui pencheraient en faveur d'une version (le virus est très grave) plutôt qu'une autre (le virus est bénin).

C'est pourquoi la politique et la science ne font pas bon ménage: lorsque la politique se repose sur la science, c'est soit parce qu'elle se débarrasse de ses responsabilités, soit parce qu'elle a besoin d'un prétexte pour justifier une action dont les motifs doivent rester cachés. Il faut alors trouver d'autres motifs et la science a bon dos pour les justifier.

Et c'est vraiment très facile, puisque les scientifiques ne sont jamais d'accord entre eux. Pire, il n'existe même pas de consensus valable en science. Si vous vous reposez sur un soi-disant consensus, cette espèce de démocratie de la science censée élire la meilleure version de la réalité, vous êtes à peu près certains de tomber sur la mauvaise version.

...


(1) Soit le coronavirus arrive à point nommé pour nous aider à gérer l'effondrement financier et il s'agit là d'un hasard extraordinaire qui a bon dos et qui s'explique en réalité par une influence d'un futur qui ma foi semble nous orienter dans la bonne direction. Se référer à mon post du 12 mars sur la chauve souris pour avoir plus de détails sur cette version.

(2) Soit le coronavirus est le résultat d'un complot positif qui a consisté à créer volontairement un état de panique maitrisé, suivie d'un état de confinement maitrisé, afin d'éviter le chaos et la panique non maitrisés résultant de l'effondrement provoqué par une transformation annoncée de notre système financier.

Je n'ai pas choisi, ces deux versions me séduisant toutes les deux."
/...

Son post en entier ici


***



Le gouvernement américain veut faire décoller l’hélicoptère monétaire. L’administration Trump veut combattre le ralentissement économique provoqué par le coronavirus en distribuant de l’argent directement aux individus. Cette mesure dénommée «helicopter money» s’inscrirait dans un plan de relance d’environ 850 milliards de dollars (817 milliards de francs) qui toucherait également les entreprises, selon les médias américains.

«Nous voulons envoyer des chèques aux Américains immédiatement, pas dans les deux prochaines semaines»
(source)




***


Au moins deux médecins renommés et expérimentés pour appuyer l'affirmation que la crise sanitaire en France est très exagérée (mais évidemment quand on est localement en plein foyer de contagion dans un service débordé, cela semble catastrophique; ceci n'est pas remis en cause, mais c'est très partiel):

-Pr Gilbert Deray Hôpital Pitié-Salpêtrière, Paris
Coronavirus, attention danger, mais pas celui que vous croyez.
Depuis 30 ans, de mon observatoire hospitalier, j’ai vécu de nombreuses crises sanitaires, HIV, SRAS, MERS, résurgence de la tuberculose, bactéries multi-résistantes, nous les avons gérées dans le calme et très efficacement.
Aucune n’a donné lieu à la panique actuelle.
Je n’ai jamais vécu un tel degré d’inquiétude pour une maladie infectieuse et d’ailleurs pour aucune autre.
Et pourtant, Je ne suis pas inquiet quant aux conséquences médicales du Coronavirus. Rien dans les chiffres actuels sur la mortalité et la diffusion du virus ne justifie la panique mondiale sanitaire et surtout économique.
la suite ici


-Le désormais célèbre Didier Raoult (avec qui je ne partage pourtant pas la vision vaccinale et chimique)