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04/09/2019

Cassius



Cassius est un duo musical français composé de Philippe Cerboneschi (« Zdar ») et Hubert Blanc-Francard (« Boom Bass »). Sous ses différentes incarnations le duo est assimilé au mouvement « French Touch » de musique électronique dans la seconde moitié des années 1990.
Clip d'Emma Ledoyen avec Fleur Copin.

02/09/2019

L’AMÉRIQUE FANTÔME de GILLES HAVARD



Dans son livre, l’historien propose une autre généalogie de la colonisation anglo-américaine du Grand Ouest. Il révèle le rôle prépondérant des aventuriers de langue française, qui se fondaient dans la nature et parmi les Indiens, avec lesquels ils se sont souvent métissés.

"Dans l’Amérique fantôme (Flammarion), l’historien Gilles Havard dresse le portrait d’acteurs historiques oubliés : les premiers aventuriers francophones de l’Ouest américain.
Entre 1550 et 1850, bien avant la «conquête de l’Ouest» qui a lieu surtout dans la deuxième partie du XIXe siècle, des hommes européens de langue française parcouraient déjà l’Amérique. Bien que peu instruits, commerçants, trappeurs ou «truchements» (interprètes permettant le commerce entre les Indiens et les colons), ils possédaient une véritable expertise de ce Grand Ouest et des populations dont ils partageaient bien souvent la vie, la langue et la culture.
Ces hommes ne prenaient pas possession de la terre, et se fondaient dans la nature. Les métissages avec les populations indiennes furent nombreux. Ils parlaient généralement plusieurs langues indiennes et prenaient femmes dans les tribus dans lesquelles ils vivaient. Pour les autorités coloniales et pour l’historiographie anglo-américaine, ces aventuriers étaient bien trop «ensauvagés» pour figurer dans le récit d’une conquête coloniale forcément «civilisatrice» et anglo-saxonne. Après le livre, on n’attend plus que le film, qui serait un anti-western."

"Qui étaient ces coureurs de bois ?

Le terme de «coureur de bois» est apparu à la fin du XVIIe siècle et désignait, de façon d’abord péjorative, les individus qui, en Nouvelle-France, allaient au-devant des Indiens pour «la traite des pelleteries», le commerce de peaux et de fourrures. «Coureur» signifiait vagabond et était un terme à valeur dépréciative, de même que pour les coureurs de nuit, de bals… Tous voyagent parmi les Indiens de façon durable et s’adaptent à leurs mœurs."

Lire la suite (source Libération)