Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

03/07/2018

La "dictature médicale" en marche contre la liberté d'expression...

De plus en plus incroyable et révoltant.

La médiocrité servile (6 académies inutiles et Michel Cymiés, etc...) au service de l'argent (labos industriels) veut imposer sa façon de voir à tous et interdire aux avis divergents de s'exprimer.

                                                                            ***

Article de Nicole et Gérard Delépine, publié sur Agora-vox. (Leur site)

Mais que sont-ils venus faire dans cette galère ? Réponse à la mise en cause par 6 académies, d’une décision de justice

JPEGen faveur du PR Joyeux. Le Droit devient très flou ![1]

 

 Par G Delépine chirurgien, statisticien.

 

 « Que chacun raisonne en son âme et conscience, qu'il se fasse une idée fondée sur ses propres lectures et non d'après les racontars des autres. » Einstein

 

 

Une relaxe pour la liberté d’expression qui dérange

Le Journal « Le monde » du 29 6 2018 a offert une tribune à six académies (l’Académie des sciences, l’Académie d’agriculture de France, l’Académie vétérinaire de France, l’Académie nationale de chirurgie dentaire, de médecine, et de pharmacie) pour critiquer la décision de justice relaxant le Professeur Joyeux pour ses propos concernant l’obligation des vaccins.

 

https://www.lemonde.fr/sciences/article/2018/06/29/vaccin...

 

La chambre disciplinaire nationale de l’Ordre des médecins avait annulé la radiation du professeur Henri Joyeux, prononcée en 2016. Le Conseil de l’ordre lui reprochait deux pétitions sur Internet en 2014 et 2015 contre une préconisation et une décision du gouvernement conduisant à étendre la vaccination OBLIGATOIRE. La seconde dénonçait la présence d’aluminium comme adjuvant dans le vaccin « hexavalent » danger potentiel [2]. La procédure va devant le Conseil d’Etat, l’Ordre des médecins se pourvoyant en cassation, mettant donc en cause un jugement de sa propre chambre disciplinaire. Tout cela n’est pas très clair.

 

 

 Les académies se prononcent et critiquent la justice, au moins indirectement

 

« Ces positions sont d’autant plus scandaleuses que les couvertures vaccinales restent insuffisantes en France. (…) L’actualité rappelle que la rougeole peut tuer », selon les académies.

 

En dehors de l’académie de médecine dont les positions étaient connues [3], et celle de l’académie des sciences qui partage avec elle certains membres, on peut s’étonner des positions aussi définitives sur la couverture vaccinale en France des académies de l’agriculture ou de chirurgie dentaire ou de pharmacie. Nous attendons avec intérêt la liste de leurs publications scientifiques internationales sur le bénéfice risque du vaccin hépatite B par exemple chez le nouveau-né humain, y compris prématuré ou encore celui de la coqueluche ou de la polio ?

 

 

 Fake News sur la rougeole et la couverture maximale

 

 De surcroit, il est fort regrettable que les Académies, et donc les médias officiels de la pensée unique, continuent de faire croire qu’une couverture maximale de la population ferait disparaitre la rougeole alors que la Chine suffisamment totalitaire pour avoir atteint plus de 98 % de vaccinés continue à voir courir la rougeole transmise par les porteurs sains. Les médias qui prétendent sur avis du ministère que l’adulte immunodéprimé récemment décédé, officiellement de la rougeole, aurait été contaminé par un sujet non vacciné n’en savent rigoureusement rien et semblent ignorer le passage silencieux du virus chez les vaccinés (porteurs sains) pourtant bien établi. Fake news officielle ou ignorance ?

 

 Ils pourraient lire notre réponse sur agoravox rapportant les faits établis : « Eléments de réponse au plaidoyer pro obligation vaccinale de l’interview d’AC Siegrist dans la Tribune de Genève du 3 janvier 2018, réponse d’ailleurs nullement contestée :

 « Inefficacité de la couverture maximale vécue en Chine et aux USA

 En Chine l’intérêt prétendu de la société prime sur celui des individus, et l’efficacité du système totalitaire permet d’obtenir une couverture vaccinale de plus de 98%. En Amérique, grâce à une propagande forcenée, le taux de couverture vaccinale dépasse les 95%. Mais dans ces deux pays, le virus sauvage circule toujours, véhiculé par des adultes vaccinés et porteurs sains, ne permettant donc pas de protéger les personnes à risques. Ces exemples montrent que l’éradication de la rougeole n’est pas pour demain. Même si les experts de l’OMS ont proclamé en 2000, puis en 2016 avoir éradiqué la maladie en Amérique du Nord[14], cette déclaration fut démentie par la réapparition épisodique de la maladie qui confirme que le virus circule toujours malgré la couverture vaccinale prétendument optimale.

L’ancien directeur général de la santé en France, William Dab, a précisé lors d’une interview « Une stratégie d’intervention fondée sur l’obligation doit se discuter non dans ses principes, mais dans ses résultats, et ceux-ci ne sont pas si favorables... » [4]

 

 Délégation de taches, perte de spécificité. Conséquences de la loi de santé 2016

 Il est aussi très surprenant que l’académie vétérinaire, par exemple, se mêle de vaccination humaine. Certes le lobby des vaccinations est très fort chez les vétos aussi, mais tout de même entre un cheval, une vache ou un nouveau-né humain, il y a peut-être quelques différences ! A l’heure où les chiropracteurs peuvent remplacer de fait - sur décret de la ministre- les kinésithérapeutes, où les pharmaciens vaccinent sans examen clinique préalable sur délégation de taches, il ne faut pas s’étonner de grand-chose, ni en particulier que l’académie des pharmaciens s’en mêle. Mais il est sûr que les médecins qui veulent travailler selon les données acquises de la science (à 25 € pour les généralistes de ville) sont les plus mal lotis … Persécutés par l’Ordre pour leur pensée exprimée, par la CPAM pour leurs arrêts de travail, etc.… il ne faut plus s’étonner que les déserts médicaux s’accroissent, y compris dans les grandes villes dont Paris. Comme disait ce médecin salarié d’une agence régionale de santé : « je vais m’installer comme thérapeute, comme cela pas de problème avec l’ordre ou la sécu, et tarif libre » …50 € en moyenne et le comble est qu’elle pourra bénéficier des services des maisons de santé désespérément vides de médecins.
 

 Réaction vive du collectif « libre consentement éclairé »

 Le collectif « libre consentement éclairé » [5] opposé à l’obligation vaccinale[6] a rapidement réagi pour mettre en cause le détournement du droit qui serait conféré à ces académies, ainsi qu’à l’animateur d’émission médicale Michel Cymiès (qui a également critiqué au moins indirectement le jugement de la cour). On peut d’ailleurs être surpris que l’Ordre autorise des confrères (même académiciens) à critiquer publiquement un confrère médecin, alors que les éminents professeurs P. Even (ancien doyen de la célèbre faculté Necker enfants malades) et Debré (professeur d’urologie et député, ancien ministre) ont été condamnés pour avoir critiqué des allergologues dans leur livre et considérés comme anti déontologiques. La déontologie serait-elle à géométrie variable ?

Selon Pierre Lefevre et coll du collectif : « Après Michel Cymes, le médecin préféré des laboratoires pharmaceutiques, les six « académies » s'en mêlent pour remettre en cause une décision de justice et participer à la chasse aux opposants de la vaccination obligatoire.

Ces retraités des études et du savoir scientifique, semblent s'être alliés pour jeter indirectement le « discrédit sur une décision de justice », infraction passible de six ans de prison et de 7 500 euros d'amende, et ainsi porter « outrage à magistrat » (les magistrats qui ont rendu la décision de réhabilitation du professeur Joyeux), infraction passible de deux ans d'emprisonnement et de 30 000 euros d'amende.

Contredisant les motifs de l'arrêt, ces êtres « supérieurs », entretenus grâce aux impôts de leurs concitoyens, estiment que « la liberté d'expression a des limites et qu'elle n'excuse en rien les allégations irresponsables de certains professionnels de santé ».

Il faudrait rappeler à ces messieurs dames que nous ne sommes pas les jouets de leurs lubies et encore moins des corps dont ils pourraient disposer à volonté en fonctions des intérêts qui les lient à l'industrie pharmaceutique.

Ces « académies », entretenues à prix d'or, sont des anomalies dans le champ du savoir scientifique, il serait temps de les dissoudre et de renvoyer ces chers académiciens à leurs retraites. 

Rappelons-leurs le deuxième procès de Nuremberg. » [7]

 

 

 SCIENCE ET ANATHEME, LE PARADIGME DU 21 IEME SIECLE QUI N’EST PLUS CELUI DES LUMIERES

Jusqu’à une période encore récente, nous persistions à croire que le rôle des académies scientifiques était de susciter le « doute fertile », celui qui admet qu’il n’y a pas de vérité révélée en science, mais seulement des hypothèses que tout scientifique soucieux du progrès des connaissances doit constamment vérifier et remettre en cause. Le doute n’est -il pas le commencement de la sagesse selon Aristote ?

 

 C’était jusqu’ici le paradigme gagnant en science. Nos académiciens ne seraient-ils plus capables de doute ? Ni d’argumentation scientifique apparemment, car leur dénonciation ne comportait aucune considération scientifique, alors pourtant que leur rôle aurait été d’en apporter. Leur « foi » dans les vaccins et dans les décisions politiques entachées de conflit d’intérêt au plus haut niveau [8] aurait-elle obscurci toute démarche scientifique, pour qu’elles se contentent de jeter l’anathème sur les non croyants ? Cette attitude inaugure mal du discernement scientifique qui les anime et fait craindre que d’autres raisons les motivent.

 

Les liens d’intérêt de plusieurs académiciens, parmi les plus souvent cités dans la presse, devraient également être systématiquement signalés, lorsqu’ils s’expriment et que les médias s’appuient sur leurs dires comme sur les tables de la loi.[9] L’argument d’autorité habituellement utilisé ne devrait suffire à personne et surtout pas aux journalistes qui les citent avec soumission, principal vice de notre époque.

 

 

 LA LIBERTE D’EXPRESSION ENCORE DANS LA LOI ?

Sur le site gouvernemental « Vie publique » il est rappelé que « la liberté d’opinion a été affirmée solennellement dès la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen du 26 août 1789. Elle signifie que toute personne est libre de penser comme elle l’entend, d’affirmer des opinions contraires à celle de la majorité, de les exprimer La liberté d’expression : permet à chacun d’exprimer librement ses idées par tous les moyens qu’il juge appropriés. Elle implique donc la liberté de la presse, la liberté de la communication audiovisuelle et la liberté d’expression sur le réseau internet. Cependant, cette liberté implique également le respect d’autrui. Ainsi, les propos diffamatoires, racistes, incitant à la haine raciale ou au meurtre sont punis par la loi. »

 

Ce site déplore les atteintes à cette liberté faites durant la Restauration ou le régime de Vichy. Faudra-t-il bientôt ajouter le Conseil de l’Ordre (justement inventé par Vichy) qui a porté plainte contre ce médecin pour l’expression de ses opinions, et les académies ?

 Ils osent écrire que « la liberté d’expression a ses limites ». Mais qui en jugera ?

 

En France, comme soulignée par le Collectif à propos des académiciens, mais valable de façon générale, la loi prévoit une peine pouvant aller jusqu’à six ans de prison et de 7500 euros d'amende pour toute personne portant « discrédit sur une décision de justice »,

Et jusqu’à deux ans d'emprisonnement et de 30 000 euros d'amende à quiconque fait « outrage à magistrat ».

 

Ces académiciens sont-ils au-dessus des lois qui s’appliquent au citoyen ordinaire ? Les juges vont-ils au moins leur faire un « rappel à la loi » et les condamner à un stage citoyen pour qu’ils réapprennent les fondamentaux démocratiques ? En publiant cette tribune dans le journal Le monde ne s’est-il pas fait, au moins indirectement complice des délits précités ?

 

La séparation des pouvoirs exécutif, législatif, judiciaire et de la presse constitue la base indispensable des régimes démocratiques. Nos juges sont-ils encore indépendants ? Ils le montreraient en poursuivant ces infractions.

 

L’affaire Joyeux sera-t-elle l’affaire Calas du gouvernement Macron ? Nous attendons un nouveau Voltaire ![10]

 

[1] Lire « le flou du droit » essai de 1986 de Mireille Delmas-Marty : « le flou du droit (fuzzy law) qui renvoie à la validité formelle et à la rationalité des systèmes de droit, n'est pas la traduction de la soft law qui renvoie à la validité empirique d'un droit non obligatoire ou peu sanctionné. " Le réalisme est peut-être de faire le pari que le flou, le doux et le mou pourraient être les garde-fous de cette complexité qui nous protège du risque d'unification bureaucratique ou hégémonique. « Https ://www.amazon.fr/Flou-droit-pénal-droits-lhomme/dp/213039602X

[2] Pétition en cours sur ce sujet http://petitions.ipsn.eu/penurie-vaccin-dt-polio/index.php atteint à ce jour plus de 1146890 signatures … Le président élu n’avait -il pas promis de prendre en compte les pétitions de plus de 250 000 signatures ?

[3]

[5] Pierre Lefevre – « action soutenue par médecine & pharmacopée chinoises Fance qui se met bénévolement à notre service pour la gestion administrative de notre collectif -

M&PCF, C/O Maître Serge Lewisch, 132, bd du Montparnasse, 75014 Paris – FR »

[6] Plainte pénale déposée par Maitre Lewisch de plus de 1000 plaignants, classée sans suite …. Devrait faire appel.

[7] docteur.nicoledelepine.fr/vaccins-obligatoires-et-ethique-medicale-quest-devenue-la-reference-au-code-de-nuremberg-dans-la-loi-soumise-au-parlement-en-novembre-2017/

 

[8] http://docteur.nicoledelepine.fr/conflits-dinteret-inserm...  : « Le « Lancet » relance la polémique sur la présidence de l’INSERM « la réputation du milieu scientifique français a été endommagée par cet épisode, tant sur la scène nationale qu’internationale » et qu’il incombe au président français « de restaurer la confiance dans un système terni par cette opacité ».

 

[9] docteur.nicoledelepine.fr/conflits-dinteret-inserm-ministere-de-la-sante-obligation-vaccinale-nouvelles-drogues/

http://www.dur-a-avaler.com/depistage-du-cancer-de-la-pro... « Après avoir obtenu la très contestée obligation vaccinale la plus large d’Europe, les « lobbys des soins discutables » et souvent inutiles, s’agitent de nouveau pour réclamer « une politique de diagnostic précoce du cancer de la prostate », dont la nocivité doublée d’inefficacité, est pourtant bien établie depuis plus de 10 ans par toutes les agences du monde chargées du dépistage.

Une fois de plus et les articles qui influencent les décisions médicales s’affichent dans la grande presse, sans droit de réponse ni controverse, pour tromper les citoyens dont la formation médicale est en générale restreinte aux émissions tv qui relèvent de la même volonté de propagande pour des soins trop souvent contestables.

« Guy Vallancien, membre de l’Académie de médecine, croit à l’utilité du dépistage du cancer de la prostate et c’est son droit. Mais il ne s’agit pas de foi, mais de science et au moins de démonstration solide. Son devoir d’académicien, mis en référence comme argument d’autorité, aurait dû l’inciter à présenter le dépistage objectivement, avec ses avantages et ses inconvénients, selon l’état actuel de la science et en précisant les multiples sources, et pas seulement une étude qui va dans son sens si on ne la décortique pas »