26/12/2016
Chine, à l'origine des inventions...
Vous croyez que l'imprimerie a été découverte par Gutenberg?
Pas vraiment.
C'est en Chine que sont nées les 4 grandes inventions qui ont changé la face du monde:
l'imprimerie, le papier, la boussole et la poudre à canon.
-Imprimerie:
Avant d'être une invention de Johannes Gutenberg, la Chine avait déjà connu l'imprimerie à caractères mobiles (au IXe siècle) bien longtemps avant que la Corée et l'Occident ne re-découvrent cette dernière (au XVe siècle).
Cette technique a été abandonnée par les Chinois à l'époque car ce système n'était pas adapté à l'écriture chinoise (les idéogrammes) alors qu'en Occident, l'alphabet, par le nombre très réduit de signes auxquels il fait appel, se prête admirablement à l'imprimerie.
Les premières traces de papier imprimé retrouvées sont celles des dhāranī, en langue chinoise, de l'impératrice Shōtoku au Japon, datant du VIIIe siècle apr. J.-C. L'impression de ces premiers textes est généralement considérée comme relevant de l'influence chinoise, très forte en cette époque de pénétration de la culture et du bouddhisme chinois au Japon10,11.
« Selon les auteurs chinois, on aurait commencé à pratiquer l'impression tabellaire ou fixe sur planchettes de bois vers la fin du VIe siècle de notre ère. Dès 1317, un livre coréen est déclaré imprimé à l'aide de caractères fondus; malheureusement, on manque de preuves concrètes à l'appui. En 1403, un décret royal de Htai-Tjong prescrit l'extension du procédé, mais l'Occident n'en a rien su12. »
-Papier:
Le papier le plus ancien connu à ce jour, découvert en Chine, serait daté de -8, sous la dynastie des Han de l'Ouest (-206, 25). Il s'agit d'un fragment de lettre dont le papier est fait à partir de fibres de lin, sur laquelle une vingtaine de sinogrammes anciens ont été déchiffrés. Il a été trouvé en 2006 à Dunhuang, dans la province du Gansu, et a été daté en fonction d'autres documents écrits trouvés au même endroit de la fouille.
D'après une tradition chinoise, on pensait que le papier était apparu au IIIe siècle av. J.-C. en Chine, sous le règne de Qin Shi Huang (fondateur de la dynastie Qin). Une histoire racontait que des personnes auraient alors repéré les dépôts blancs d'écume sur les rochers à la suite des crues et auraient tenté de le reproduire.
D'après une autre tradition chinoise, ce serait Cai Lun, ministre de l'agriculture qui, en 105, aurait codifié pour la première fois l'art de fabriquer du papier et en aurait amélioré la technique afin de le produire en masse.
-Boussole
La boussole permet de situer la direction : nord, sud, est et ouest. C'était un instrument essentiel pour l'orientation et les voyages.
Il y a quelques désaccords sur la date imprécise à laquelle fut inventée la boussole. Il existe des références littéraires dignes d'attention qui mettent en évidence son antiquité :
-la première référence littéraire chinoise citant le « magnétisme » se trouve dans un ouvrage du IVe siècle av. J.-C. intitulé Livre du maître de la vallée du diable : « la magnétite fait venir le fer à lui, ou l'attire ».Pierre Germa indique dans le dictionnaire des inventions :« La boussole vient de Chine ; au Ier siècle avant notre ère, les chinois utilisaient un instrument capable d'indiquer la direction du Sud : c'est la cuillère-montre-sud. »
-la première mention de « l'attraction d'une aiguille par un aimant » se trouve dans un ouvrage chinois composé entre 70 et 80 apr. J.-C. (Lunheng ch. 47): « La magnétite attire une aiguille » (de fer). Ce passage de Louen-heng est le premier texte chinois mentionnant l'attraction d'une aiguille par un « aimant ».En 1948, le savant Wang Chen Tuo construisit un « compas » sous la forme d'une cuillère indiquant le sud sur la base de ce texte. Cependant, « on ne trouve pas de mention explicite d'un aimant dans le Louen-heng ».
-La première référence à un « instrument d'orientation » magnétique spécifique se trouve dans un livre écrit sous la dynastie des Song et daté de 1040-1044. Il y a la description d'un « poisson indiquant le sud » en fer, flottant dans un bol d'eau, et se dirigeant vers le sud. Cet instrument est décrit comme un moyen de s'orienter « dans l'obscurité de la nuit ».
-Poudre à canon
La poudre à canon est généralement reconnue comme ayant été inventée en Chine vers le IXe siècle, durant la Dynastie Tang (618-907). La découverte semble avoir pour origine des recherches d'élixir faites dans les milieux taoïstes de l'époque des Táng, mais fut bientôt suivie par une application militaire dans les années 904-906. Il s'agissait alors de projectiles incendiaires nommés "feux volants" .
La première mention de la formule de la poudre à canon (charbon, salpêtre et soufre) apparaît dans le Wǔjīng zǒngyàode 1044, près de 250 ans avant qu'un texte européen y fasse allusion, en 1285.
La poudre à canon fut une invention majeure car elle permit ensuite l'invention de la fusée, du lance-flammes, des feux d'artifice, des mines terrestres et marines, des premières armes à feu, du canon ou encore du mortier.
(source wikipédia)
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30/05/2015
Descente de VTT en Chine
19:48 Publié dans Sports | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : vtt, chine | Facebook
15/12/2013
Un lapin de jade sur la Lune...
La Chine est la 3e puissance à réussir à poser un engin sur la Lune.
Alunissage réussi en effet ce samedi 14 Décembre 2013, pour la sonde spatiale Chang'e-3.
Cette sonde chinoise Chang'e-3 transportait le premier rover lunaire chinois baptisé Yutu ("Lapin de jade")
Nom donné en l'honneur du compagnon de la déesse lunaire Chang'e (selon la mythologie chinoise).
Une première vue de la surface lunaire
00:02 Publié dans Science | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : chang'e-3, yutu, lapin de jade, sonde spatiale, lune, chine | Facebook
18/05/2013
Temple Shaolin.
Situé sur le mont Song dans la province du Henan, et créé vers l'an 480, c'est le plus connu des monastères bouddhistes chinois , notamment pour avoir développé très tôt un ensemble codifié de techniques de combat (kung-fu)
La célèbre entrée du temple...
Contrairement à la légende ce n'est pas Bodhidharma qui introduisit les arts martiaux au Temple de Shaolin. Des techniques de combats à mains nues existaient en Chine bien avant son arrivée.
On suppose plutôt que des missionnaires indiens ou persans, venus en Chine vers 480, auraient enseigné cet art martial durant le Ve siècle aux moines du temple Shaolin, et celà pour les aider à se défendre des animaux et des brigands qui rodaient autour du monastère.
Le monastèrede Shaolin connut ensuite une histoire assez mouvementée (notamment en fonction des relations entretenues par les empereurs avec le bouddhisme).
Photos classiques des entraînements:
-l'équilibre sur la tête:
photo Isabel Muñoz
-la course sur les murs:
-Tenue par les pieds:
Divers équilibres:
(Photos en noir et blanc de Tomasz Gudzowaty)
En 630, l'empereur Tai Tsung fait appel aux moines de Shaolin pour l'aider à repousser les Mongols…
Dans la légende, on dit que le Temple n'envoya que 5 de ses moines-guerriers pour combattre une horde mongole forte de 500 hommes! En fait, on ne connaît pas le nombre exact d'hommes dans les deux armées… La seule chose de sûre, c'est que dans la légende comme dans la réalité, l'armée mongole fut anéantie. L'Empereur se rendit alors au monastère, annoblit 17 moines et leva l'interdiction de consommer de la viande ou du vin et autorisa le temple à former 500 moines-guerriers...
L'Empereur conféra au Temple le titre de premier monastère de l'Empire.
photo Isabel Muñoz
Exemple de techniques au ralenti en démonstration de nos jours.
***
L'art du coup de poing. Technique de kung fu. Le Chi.
Comment éteindre une bougie par un coup de poing sans contact.
00:07 Publié dans Histoire, Notes diverses, Spiritualité | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : shaolin, moines, guerriers, moines-guerrier, kung-fu, art martial, chine, bouddhistes | Facebook
09/06/2012
Le juge Ti
Le juge Ti est un personnage littéraire inspiré de Di Renjie (ou Ti Jen Tsié), une figure historique qui vécut en Chine sous la dynastie des Tang, au VIIe siècle (de 630 à 700 environ).
L'extraordinaire capacité de déduction du juge Ti le rendit célèbre de son vivant, si bien qu'il entra dans les annales judiciaires chinoises. Il termina sa carrière comme ministre de l'impératrice Wu Zetian (624-705), seule impératrice de toute l'histoire de la Chine.
Il fut repris dès le XVIIIe siècle comme héros d'un roman policier chinois, par Dee Goong An (Trois affaires criminelles résolues par le juge Ti).
Ce texte fut redécouvert et traduit en anglais par le diplomate hollandais Robert van Gulik en 1946. Ce dernier, désireux de faire renaître le roman policier chinois traditionnel, écrivit lui-même une suite en dix-sept volumes aux aventures du juge Ti Jen-tsie , romans alliant rigueur historique et qualité littéraire.
Les 17 sont parus en livre de poches 10/18 donc très accessibles.
Encore plus près de nous, le personnage du juge Ti fut repris dans les années 1990 par deux Américains, Eleanor Cooney et Daniel Altieri, dans deux romans : L'Impératrice des mensonges et La Révolte des lettrés.
Un Français, Frédéric Lenormand, a ressuscité à son tour le juge Ti dans une série de romans toujours en cours aux éditions Fayard : Thé vert et Arsenic, Guide de survie d'un juge en Chine, Mort d'un maître de go, (dix-sept tomes parus à ce jour), dont les affaires s'intercalent entre celles écrites par Robert van Gulik (ce qui n'est pas le cas des romans écrits par Eleanor Cooney et Daniel Altieri, qui en sont totalement indépendants).
Un prolongement plus moderne (la femme du juge s'y émancipe quelque peu , jusqu'à enquêter elle aussi...) mais dans le même esprit que la série de Van Gulik: c'est çà dire agréable mélange entre recherche historique et fiction policière...
Plus récemment Zhu Xiaodi ,un auteur chinois vivant aux États-Unis, a écrit un recueil de courtes histoires intitulé Les Nouvelles Affaires du juge Ti (Tales of Judge Dee) en 2006 et un autre Français, Sven Roussel, nous a donné La Dernière Enquête du juge Ti.
Les enquêtes écrites par le diplomate néerlandais Robert Van Gulik (né à Zutphen 1910 – La Haye 1967) retranscrivent sa passion pour la culture chinoise.
Le contexte historique y est fidèlement dépeint.Il n’hésite pas à référencer ses sources dans sa postface (documents anciens etc...) et à apporter des explications sur les circonstances historiques.
Ce qui permet de mieux comprendre ( et de façon progressive au fil des enquêtes) certaines particularités de la pensée chinoise.
A noter que le film de Hark Tsui (2010) Détective Dee: le mystère de la flamme fantôme est inspiré par le personnage du juge TI.
00:25 Publié dans Histoire, Livres, BD... | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : frédéric lenormand, juge ti, ti, di renjie, ti jen tsié, robert van gulik, chine | Facebook