05/11/2014
Epitaph
King Crimson
"Epitaph" (Fripp, McDonald, Lake, Giles, Sinfield).
Tiré de l' album "In the Court of the Crimson King" 10/October/1969.
* Robert Fripp -- Guitar
* Ian McDonald -- flute, clarinet, saxophone, vibes, keyboards, mellotron, vocals
* Greg Lake -- bass guitar, lead vocals
* Michael Giles -- drums, percussion, vocals
* Peter Sinfield -- lyrics, illumination
* Barry Godber -- cover illustrations.
Parole/Lyrics:
The wall on which the prophets wrote
Is cracking at the seams.
Upon the instruments of death
The sunlight brightly gleams.
When every man is torn apart
With nightmares and with dreams,
Will no one lay the laurel wreath
When silence drowns the screams.
Confusion will be my epitaph.
As I crawl a cracked and broken path
If we make it we can all sit back and laugh.
But I fear tomorrow I'll be crying,
Yes I fear tomorrow I'll be crying.
Between the iron gates of fate,
The seeds of time were sown,
And watered by the deeds of those
Who know and who are known;
Knowledge is a deadly friend
If no one sets the rules.
The fate of all mankind I see
Is in the hands of fools.
Confusion will be my epitaph.
As I crawl a cracked and broken path
If we make it we can all sit back and laugh.
But I fear tomorrow I'll be crying,
Yes I fear tomorrow I'll be crying.
Le mur sur lequel écrivaient les prophètes
Est en train de se fissurer.
Sur les instruments de mort
Le soleil brille de tous ses feux.
Lorsque tout homme est tiraillé
Entre les cauchemars et les rêves,
Personne ne mettra la couronne de laurier
Tandis que le silence noie les cris.
La confusion sera mon épitaphe.
Tandis que je rampe sur un sentier craquelé et défoncé
Si nous y arrivons nous pourrons tous nous tordre de rire.
Mais je crains de pleurer demain,
Oui je crains de pleurer demain.
Entre les portails d'airain du destin,
On a semé les graines du temps,
Arrosées par les faits de ceux
Qui savent et qui sont connus ;
La connaissance est une amie fatale
Lorsque aucun n'en fixe les règles.
Le destin de toute l'humanité visible
Est entre les mains des idiots.
La confusion sera mon épitaphe.
Tandis que je rampe sur un sentier craquelé et défoncé
Si nous y arrivons nous pourrons tous nous tordre de rire.
Mais je crains de pleurer demain,
Oui je crains de pleurer demain.
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04/11/2014
Vous avez dit "Koan" ?
Comme beaucoup d'autres pratiques japonaises, le zen est en réalité né en Chine vers le VIIiéme siécle, en tant que bouddhisme "Chan"...
C'est une période trés faste où il produit une littérature originale retraçant des anecdotes et entretiens de moines chinois.
(Il faut lire notamment les Entretiens de Lin-tsi, traduits et commentés par Paul Demiéville,Fayard, 1972)
Recherchez la liberté et vous deviendrez esclave de vos désirs. Recherchez la discipline et vous trouverez la liberté.
.
Le samouraï du pont
Un jeune moine se rendait en ville, porteur d’un pli important à remettre en mains propres à son destinataire. Il arrive aux abords de la ville et, pour y pénétrer, doit traverser un pont. Sur ce pont se tenait un Samouraï expert dans l’art du sabre et qui, pour prouver sa force et son invincibilité, avait fait le voeu de provoquer en duel les 100 premiers hommes qui traverseraient ce pont. Il en avait déjà tué 99. Le petit moine était le centième. Le Samouraï lui lança donc un défi. Le moine le supplia de le laisser passer car le pli qu’il portait était d’une grande importance.
- "Je vous promets de revenir me battre avec vous une fois ma mission accomplie."
Le Samouraï accepta, et le jeune moine alla porter sa lettre. Mais avant de retourner sur le pont, il se rendit chez son Maître pour lui faire ses adieux, certain qu’il était perdu.
- " Je dois aller me battre avec un grand Samouraï, lui dit-il, c’est un champion de sabre et moi je n’ai jamais touché une arme de ma vie. Je vais donc être tué..."
- "En effet, lui répondit son Maître, tu vas mourir car il n’y a pour toi aucune chance de victoire, tu n’as donc plus besoin d’avoir peur de la mort. Mais je vais t’enseigner la meilleure façon de mourir : tu brandiras ton sabre au dessus de ta tête, les yeux fermés, et tu attendras. Lorsque tu sentiras un froid sur le sommet de ton crâne, ce sera la mort. A ce moment seulement, tu abattras les bras. C’est tout..."
Le petit moine salua son Maître et se dirigea vers le pont où l’attendait le Samouraï. Ce dernier le remercia d’avoir tenu parole et le pria de se mettre en garde. Le duel commença.
Le moine fit ce que son Maître lui avait recommandé. Tenant son sabre à deux mains, il le leva au dessus de sa tête et attendit sans bouger. Cette attitude surprit le Samouraï car la posture qu’avait prise son adversaire ne reflétait ni la peur ni la crainte. Méfiant, il avança prudemment. Impassible, le petit moine était concentré uniquement sur le sommet de son crâne.
Le Samouraï se dit : "Cet homme est sûrement très fort, il a eu le courage de revenir se battre avec moi, ce n’est certainement pas un amateur."
Le moine toujours absorbé, ne prêtait aucune attention aux mouvements de va-et-vient de son adversaire. Ce dernier commença à avoir peur : "c’est sans aucun doute un très grand guerrier, pensa-t-il, seuls les maîtres de sabre prennent dès le début d’un combat une position d’attaque. Et en plus, lui, il ferme les yeux."
Et le jeune moine attendait toujours le moment où il ressentirait ce fameux froid au sommet de sa tête. Pendant ce temps le Samouraï était complètement désemparé, il n’osait plus attaquer, certain au moindre geste de sa part d’être coupé en deux. Et le jeune moine avait complètement oublié le Samouraï, attentif uniquement à bien appliquer les conseils de son Maître, à mourir dignement.
Ce furent les cris et les pleurs du Samouraï qui le ramenèrent à la réalité :
- "Ne me tuez pas, ayez pitié de moi, je croyais être le roi du sabre, mais je n’avais jamais rencontré un Maître tel que vous. S’il vous plaît, s’il vous plaît, acceptez moi comme disciple, enseignez moi vraiment la Voie du sabre..."
03:51 Publié dans Spiritualité | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : zen, koan, spiritualité, bouddhisme | Facebook
03/11/2014
Planète rose...
La Nasa a fait la découverte d'une planète en dehors de notre système solaire surprenante par sa couleur : elle est rose.
GJ 504b, tel qu'elle a été nommée par les astronomes, serait la planète la plus légère jamais découverte en orbite autour de son soleil. Elle serait quatre fois plus grosse que Jupiter et serait également principalement constituée de gaz.
La planète a été repérée par le télescope terrestre japonais Subaru situé à Hawaï. Autre particularité de la planète, sa couleur qui serait un mélange de rose et de magenta.
D'après la Nasa, GJ 504b serait âgée de 160 millions d'années et il s'agirait alors d'une planète relativement jeune à l'échelle de l'univers qui serait encore en formation. La température à sa surface serait de 273 °C en moyenne. "Notre caméra infrarouge révèle que sa couleur est plus bleue que les autres planètes ce qui nous indique que son atmosphère présente peu de nuages" indique Michael McElwain, membre de l'équipe qui a découvert cette exoplanète.
02:36 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : planète rose, nasa, gj 504b | Facebook
02/11/2014
A la mer
01:34 Publié dans Photos, Web | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : bouteille, cle usb, usb | Facebook
Hiroshi Hirata et les samouraïs...
Hiroshi Hirata était présent, fin Janvier 2009, au Festival international de la bande dessinée d'Angoulême.
Maître du gekiga ( forme de manga destiné à un public adulte), il est l'auteur de plusieurs monuments de la littérature nippone comme Satsuma ou Zatoichi .
Biographie
Hiroshi Hirata est né à Tokyo en février 1937.
Victime des bombardements, sa famille s'installe à Nara.
À l'époque, le manga ne l'intéresse pas mais il participe déjà au journal de son collège et admire les illustrations des romans historiques.
A 17 ans, il perd son père et doit abandonner ses études pour aider sa famille. Il travaille alors dans une entreprise d'équipement.
En 58, grâce à un ami , il publie sa première histoire "Le Sabre tueur d'amour et de haine", puis fait paraître six autres histoires dans ce même magazine.
Un libraire l'incite à lire "Endiguement de Horeki" qui raconte l'histoire du fief de Satsuma.
Cet épisode de l'histoire l'intrigue et le pousse à approfondir des recherches sur l'histoire du Japon.
Il fréquente assidument librairies et bibliothèques...
En 1965, il part pour Tokyo.
A la fin des années 1960, le gekiga est à la mode au Japon: deux de ses publications, "Misère de la voie du samouraï" et "Ecole de sabre kanzashi" rencontrent un nombreux public.
Au début des années 1970, il devient l'incontournable auteur de gekiga, spécialiste de l'histoire du Japon et des samouraïs.
En 69 commence la série "L'âme des samouraïs" ,
puis en 72 "Épouse à vie" et "Prêteur de vie" en 1973.
En 1978 son œuvre exposée au Comic Convention de Saint Diego aux États-Unis.
En 1984, après une année de pause (pendant laquelle il exerce le métier d'électricien), il commence une nouvelle série "36 stratégies de Kuroda".
Depuis 1983, il ne cesse de travailler sur de nouveaux projets,
il signe son autobiographie en 1990, "Histoire d'un père",
et pousuit aujourd'hui son métier de gekiga-ka avec "36 stratégies
de Kuroda" et "Le Nouveau prêteur de vie".
Hiroshi Hirata est aussi un maître calligraphe reconnu.
Bibliographie
Le sabre tueur d'amour et de haine (Aizô-hissatsuken, 1958)
Zatoichi (1967)
Histoire de Nisha (Nisha-den, 1967)
Rivière de sang (Chishio-gawa, 1967)
Misère de la voie du samouraï (Bushido muzan den,1968)
École de sabre kazashi (Kazashi kenpô, 1968).
L'Âme du Kyudo (Kyudô shikon, 1969)
Épouse à vie (Shimatsu zuma, 1972)
Prêteur sur vie (kubidai hikiukenin, 1973)
Satsuma - l'honneur de ses samouraïs (1977-1982) 6 vol
36 stratégies de Kuroda (Kuroda sanjûroku kei, 1983)
Histoire d'un père (Otôsan monogatari, 1990)
Le Nouveau prêteur sur vie (Shin Kubidai hikiukenin, 1997)
Une interview sur le site "du9": http://www.du9.org/Hirata-Hiroshi
Un article sur l'expo d'Angoulême(et photos) sur le site "clan Takeda" http://www.clan-takeda.com/article.php?id=801
00:27 Publié dans Livres, BD... | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : bd, bande dessinée, dessin, samouraïs, hirata, hiroshi, japon, guerrier, angoulème, expo. | Facebook
31/10/2014
Le principe de la grenouille
"Imaginez une marmite remplie d'eau froide dans laquelle nage tranquillement une grenouille. Le feu est allumé sous la marmite, l'eau chauffe doucement. Elle est bientôt tiède. La grenouille trouve cela plutôt agréable et continue à nager. La température continue à grimper. L'eau est maintenant chaude. C'est un peu plus que n'apprécie la grenouille, ça la fatigue un peu, mais elle ne s'affole pas pour autant.
L'eau est cette fois vraiment chaude. La grenouille commence à trouver cela désagréable, mais elle s'est affaiblie, alors elle supporte et ne fait rien. La température continue à monter jusqu 'au moment où la grenouille va tout simplement finir par cuire et mourir, sans jamais avoir fait quelque chose pour s'extraire de la marmite.
Si la même grenouille avait été plongée directement dans l'eau à 50°, elle aurait immédiatement donné le coup de patte adéquat qui l'aurait éjectée aussitôt de la marmite..
Cette expérience montre que, lorsqu'un changement s'effectue d'une manière suffisamment lente, il échappe à la conscience et ne suscite la plupart du temps aucune réaction, aucune opposition, aucune révolte ".
Olivier Clerc, écrivain et philosophe, né en 1961 à Genève, vivant en France (Bourgogne) depuis 28 ans.
00:05 Publié dans Notes diverses, Politique, Spiritualité | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook
30/10/2014
Le réveil des elfes, 2014, le documentaire.
Ce film de 24 mn présente le festival Le réveil des Elfes, organisé par Nataverne à Jaujac en août 2014.
Un film de Muriel Biton pour Les films du Chassezac ...
Avec des extraits des concerts.
03:14 Publié dans Film, Loisirs, Modes & Bijoux, Musique, Notes diverses | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : elfes, festival, réveil des elfes | Facebook
24/10/2014
La jeune fille à la perle
Une grâce intemporelle...
"Miracle de légèreté et de sensualité, infiniment précieuse et fragile, les yeux brillants, les lèvres humides, incrustées de lumière : de cette figure émane un extraordinaire sentiment de vie.
Le peintre a su rendre avec tant de vérité l'effet de surprise marqué par la bouche entrouverte et saisir, mieux que n'aurait pu le faire un instantané photographique, le mouvement de la jeune fille se retournant et regardant le spectateur par-dessus son épaule, que l'on croit presque la sentir frémir et exhaler son souffle. Le vêtement de fantaisie dont la texture est indéterminée, le rayonnement et le modelé imprécis de la figure irradiant la lumière, tout en fait un visage hors du temps.
Bleu et jaune citron
Sur le fond neutre et presque noir faisant ressortir le modelé du visage (procédé du peintre Caravage) éclatent les deux couleurs de prédilection de Vermeer : le bleu et le jaune citron dont l'étrange harmonie fera l'admiration de Van Gogh. Posées par empâtements vigoureux d'un pinceau expressif et hardi, ces couleurs attestent la liberté et l'originalité de la facture du Maître de Delft contrastant avec le style précis et léché des peintres contemporains."
source:wikipedia
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