Superbes, sages et séculaires...
16/02/2014
Un des plus parlants symbole de la Liberté :
plus il envoie ses frondaisons dans le Ciel et plus il enfonce ses racines dans le Sol.
En avril 2008, des chercheurs de l'université d'Umeå (en Suède) ont annoncé la découverte d'un arbre de 4m de haut nommé Old Tjikko, dont le système de racines serait âgé de 9 550 ans.La datation a été faite par la méthode du carbone 14.
Il s'agit de l'un des plus vieux arbres clonaux (arbres pouvant disposer de troncs multiples mais disposant d'un système de racine commun) individuels au monde.
C'est cet humble épicéa ci-dessous, sur le Mt Fulu en Suède...
Mais le plus vieil arbre non clonal connu sur Terre semble être un pin Bristlecone (Pinus longaeva) nommé Mathusalem.Son âge a été évalué à 4842 ans par dendrochronologie (anneaux de croissance).
Son emplacement exact est tenu secret , il pousse à plus de 3000 m d’altitude dans les White Mountains en Californie.
A l’époque de sa naissance, Sumer rayonnait sur la Mésopotamie (époque de l’écriture cunéiforme sur tablette d’argile.)
Son aspect tortueux a rendu cet arbre célèbre.
Bien qu’il n’ait pas de feuilles, les scientifiques affirment que l’arbre est toujours vivant
et qu'il continue sa très lente croissance.
En France aussi on peut trouver plusieurs arbres millénaires :
-Un olivier de 20 mètres de circonférence dans les Alpes-Maritimes (à Roquebrune-Cap-Martin) qui serait vieux de plus de 2 000 ans et qui produit toujours de petites olives.
- le chêne de Montravail (à Pessines dans les Charentes-maritimes) dont l'âge fut estimé jusqu'à plus de 2000 ans même si aujourd'hui il serait plutôt estimé entre 900 et 1000 ans.
Il fait encore 11 m de haut avec une circonférence de 8,70 m mais il a été endommagé par des tempêtes en 1941 et en 1999.
d'autres chênes, tilleuls et chataîgniers en France ont un âge estimé autour de mille ans.
liste complète des arbres vénérables sur "le site" de référence
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Pour les amérindiens, les arbres communiquent entre eux...
Dès 1983, les biologistes américains Schultz et Baldwin ont montré comment des arbres sains captaient des signaux d'alerte émis par des peupliers voisins. Depuis, les preuves se multiplient.
Dans la savane africaine, Acacia caffra modifie en quelques minutes la composition chimique de ses feuilles pour les rendre astringentes lorsque des antilopes les broutent. Mieux : l'arbre émet des molécules gazeuses pour alerter ses congénères, qui deviennent à leur tour indigestes…
Ci-dessous
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