Ne vous laissez pas prendre pour un thon...
10/12/2013
Téléquoi?
"Comme tous les spectacles de masse, le Téléthon est recopié de la télé américaine. On y voit des vedettes comblées s’apitoyer sur des enfants survivants. Le but est de collecter des sous par millions au nom de l’équation incontournable : argent = recherche = guérison, comme d’autres ont admis que croissance = progrès = bien-être ou encore clonage = immortalité."
J. Testart Nature et progrès (n0v 2011)
Le Pr Jacques Testart , biologiste de renom ("père du bébé éprouvette"), s'est élevé contre " La grande escroquerie du Téléthon" et la dérive "eugéniste" :
« C’est scandaleux. Le Téléthon rapporte chaque année autant que le budget de fonctionnement de l’Inserm tout entier. Les gens croient qu’ils donnent de l’argent pour soigner. Or la thérapie génique n’est pas efficace. Si les gens savaient que leur argent va d’abord servir à financer des publications scientifiques, voire la prise de brevets par quelques entreprises, puis à éliminer des embryons présentant certains gènes déficients, ils changeraient d’avis. […]
« Faute de pouvoir guérir les vraies maladies, on va chercher à les découvrir en amont, avant qu’elles ne se manifestent. Cela permettra une mainmise absolue sur l’homme, sur une certaine définition de l’homme. »
son blog liste de ses articles
Bertrand Jordan, Docteur en Physique nucléaire reconverti à la Biologie moléculaire, ancien directeur de recherches au CNRS écrit : " La communauté médico-scientifique, dont les gènes sont le fonds de commerce, nourrit le grand public d’illusion ".
Sylvie Simon journaliste (décédée en novembre 2013): "Ainsi, en avril 2005, le magazine Capital a publié un article qui nous a appris qu’une grande partie des fonds recueillis chaque année par l’AFM grâce au Téléthon servait à améliorer le quotidien de ses dirigeants. La Cour des comptes avaient relevé, entre autres, les salaires des dix principaux cadres qui atteignaient en moyenne à cette époque 7 676 euros par mois, sans compter les voitures de fonction, virées dans des quatre étoiles à Bora Bora, achats de vêtements personnels et de meubles, ainsi qu’une coquette villa avec jardin, femme de ménage et jardinier dans l’Essonne pour sa directrice de l’époque.
Qu’en penseraient les « généreux donateurs », dont certains ont de petits moyens mais se privent « pour aider des enfants malades », s’ils apprenaient qu’ils n’aident qu’une industrie prospère avec des pouvoirs financiers vertigineux ? Grâce à l’intervention de la Cour des comptes, cette gabegie a peut-être disparu, mais les salaires des dirigeants n’ont surement pas été réduits malgré la « crise » qui ne touche pas tout le monde, loin de là. "
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